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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la suite de cette série qui prendra cette fois la destination du Mexique !
L'hiver approchant à grand pas, le changement d'heure ayant fait son apparition et l'épidémie repartant à la hausse, il était grandement temps de changer d'air et de partir au soleil.
Depuis le début de la pandémie, le Mexique est l'un des très rares pays hors UE a avoir laissé ses frontières majoritairement ouvertes et sans besoin de justificatifs sanitaires. La saison des pluies est maintenant terminée, l'occasion est trop belle pour ne pas profiter un peu avant l'arrivée massive des touristes. Pourquoi Cancun ? Pour ses plages évidemment, mais aussi pour le site de Chichen Itza et cocher une nouvelle Merveille de Monde à mon palmarès.
Pour la création du routing et le pourquoi KLM, je vous laisse découvrir le FR précédent qui vous expliquera tout en détail.
Comme vous pouvez le constater, le routing a légèrement changé par rapport aux FR précédents.
L'histoire débute le matin du départ, allongé sur mon transat face à la mer, lorsque je reçois une notification de KLM m'indiquant que le départ de mon vol est retardé de 50 minutes. Après un rapide check sur FR24, je vois que l'avion est parti d'AMS avec 1 heure de retard.
Gagner une heure de soleil supplémentaire à Cancun, pourquoi pas… sauf que ce retard complique très fortement ma correspondance pour BSL qui s'élevait à 1h15 initialement et qui est maintenant ramenée à seulement 25 minutes. Autant dire qu'en l'état, impossible en comptant le passage PIF/PAF, sachant que mon vol atterrira en théorie 5 minutes après le début de l'embarquement du suivant.
Une heure plus tard, le couperet finira par tomber et comme prévu, je me ferai rebooker sur le vol suivant, partant à …. 21h30 ! Soit un stop à AMS de 12h ! Aucune alternative possible via AF ou AM : le week-end, Skyteam n'opère pas de vol en milieu de journée…
Pas de quoi gâcher la fin des vacances, mais tout de même une grosse déception.
Petite parenthèse : voyageant en Eco Light, j'avais acheté une option bagage en soute pour ce routing qui n'aura pas été reportée sur le rebooking (sans conséquence au final, personne ne vérifiera au check-in). J'ai posé la question au service client KLM qui m'a demandé de contacter AF où j'ai acheté mes billets, AF qui n'aura ensuite jamais répondu à ma demande…
Pour rajouter du stress supplémentaire, la navette que j'ai réservé pour l'aéroport viendra me chercher à l'hôtel avec 30 minutes de retard à cause du traffic. Ce même traffic qui nous fera mettre 2 heures au lieu de 40 minutes pour rejoindre l'aéroport.
Au final, si le vol n'avait pas été retardé, j'aurais été hors délais pour l'embarquement…
A l'intérieur du terminal 4, c'est une vraie fourmilière de touristes. A noter que KLM n'opérant que depuis peu, elle ne sera pas mentionnée dans la liste des compagnies opérant un des terminaux.
Tout au fond se trouvent les comptoirs réservés à AF/KLM. Manque de chance (et mauvaise organisation), il n'y a pas de distinction entre mon vol pour AMS et le vol pour CDG partant 1h30 plus tard. Je me retrouve donc pressé par le temps et mélangé dans la file avec les pax d'un 777COI. Vivement le statut Silver à la fin de ce routing !
Heureusement il y aura un total de six comptoirs ouverts mais la vérifications des documents prend du temps car comme toujours, il manquera des documents chez certains. A titre de comparaison, les comptoirs Condor auront débuté, puis terminé leur enregistrement avant que j'arrive au niveau des guichets… (ahh la rigueur allemande diront certains ^^)
C'est un peu tard pour faire la promotion de la nouvelle desserte AMS
Après une heure d'attente au check-in, il faut prendre la direction de l'étage pour passer les contrôles de sécurité.
Dernier aperçu de la file d'attente AK/KLM qui continue de s'allonger
Beaucoup de monde aux contrôles de sécurité, à nouveau. J'atteindrai la fameuse zone Duty-Free à l'heure prévue pour l'embarquement. Pas le temps donc de faire un crochet au salon.
Il faut encore trouver notre porte qui semble se située à l'étage du dessous
Qui dit étage inférieur dit pax-bus… Rageant quand on voit que les EW ou autres Condor ont leur accès directement par passerelle… Peut-être le principe du premier arrivé, premier servi.
Direction l'étage inférieur, lui aussi relativement bien rempli
De côté on trouve un salon fermé et transféré aux portes 54
Pour l'instant l'IFE nous annonce encore 1 heure de retard. Je me rassure en voyant le Nordwind en partance pour SVO qui accuse lui, 8 heures de retard.
On constate que la majorité des départs ici (hors MEX) se font vers les USA
L'embarquement a été replanifié à 17h20. Finalement, pour un départ à 18h10, je serai encore en zone d'embarquement à cette heure-là… J'aurai largement eu le temps de passer au Lounge : on n'est pas encore parti !
Finalement, avec 1h15 de retard sur l'heure d'embarquement prévue, je peux enfin scanner ma BP et grimper dans le bus. Pour une question de temporalité, notez qu'il fait encore jour sur la photo…
Et puis… nous resterons plantés là… Le personnel de l'aéroport fera des aller-retours, imprimera plusieurs fois le manifeste et recomptera les BP. Finalement, après 25 minutes, nous prendrons enfin la direction de l'avion dans ce bus plein à craquer.
L'avantage d'un embarquement par bus est de pouvoir longuement admirer notre avion. Et comme vous pouvez le constater : il fait nuit maintenant.
On peut également profiter de belles livrées au roulage
Dernier fuselage shot
Et l'instant porte !
Informations sur l'avion
- Immatriculation : PH-BHD
- Type : Boeing 787-900
- MSN : 38763 (Bougainville)
- Mise en service : février 2016 (5.8 ans)
- Configuration : 30 J (1-2-1) / 48 W (3-3-3) / 216 Y (3-3-3)
Informations sur le vol
- Code : KL690
- Durée de vol officielle : 9h05
- Durée de vol effective : 8h24
- Distance : 4.478 nm / 8.293 km
- Altitude de croisière : 41.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 12L / 18R
L'accueil en porte est assez quelconque. L'avion se plein à 80% environ ce soir en éco, dont la majorité des sièges en zone avant.
Sur le siège est disposée une couverture dans son emballage.
Dans la pochette avant on retrouve les consignes de sécurité et le vomitobag.
L'espacement pour les jambes est correct mais sans plus, surtout si le siège avant est baissé
Les hublots sont automatiquement obscurcis au maximum. Avec la forte luminosité en cabine, il est quasiment impossible de voir à l'extérieur
Malgré les cinq ans de l'appareil, les premiers signes d'usure des sièges sont visibles
J'ai repris la même place que lors du vol aller avec le fameux décalage des hublots qui entraine une perte de place au niveau des épaules, allez comprendre pourquoi…
L'équipage passe ensuite dans les allées pour distribuer les écouteurs pour les pax qui le souhaitent
Lors du premier accès à l'IFE, une vidéo de présentation de 2 minutes est diffusée, notamment pour vanter les nettoyages sanitaires effectués par KLM
Aujourd'hui, pour ce vol retour, nous mettrons 2 heures de vol de moins qu'à l'aller : belle perf mais pas suffisante malheureusement….
L'embarquement est maintenant terminé avec près de 2 heures de retard. Les maigres espoirs de rattraper notre retard sont réduits à néant.
Les consignes de sécurité KLM sont maintenant affichées à l'écran, toujours dans un style artistique qui lui est propre.
Nous débutons ensuite le repoussage. De nuit, avec la lumière en cabine et les gouttes sur le hublot, les photos extérieurs sont quasi impossibles
Durant le roulage, nous passons derrière le 77W d'AF qui est sur le point de partir, à l'heure lui
Notre temps de roulage sera relativement court. La pluie recommence à tomber à l'extérieur lorsque nous nous élançons vers l'océan.
A peine les roues auront quitté le sol que certains pax prendront leurs aises
Après quelques minutes, les pnc feront un premier passage en cabine pour distribuer une bouteille d'eau et une lingette désinfectante. Contrairement au vol aller, ce sera une simple lingette papier
Une heure après le décollage, le service de la 1ère prestation débute.
Le plateau est plutôt complet pour un repas du soir, même si ça ne donne pas trop envie.
KLM nous souhaite toujours un bon appétit
Avec les infâmes couverts en bambou (alors que mes voisins auront la version plastique…)
On reste dans le classique pour le vin
En entrée, une salade de pommes de terre bien compacte et servie à la louche
On continue avec les pasta bolognaises, croquantes à souhait
On termine enfin par un gâteau caramel avec sa crème anglaise, très sucré.
Les quantités sont correctes pour un vol de nuit mais la qualité n'est en revanche pas au rendez-vous. Après le débarrassage des plateaux, l'équipage passera distribuer le thé et le café avec la ferme intention de finir leur service le plus rapidement possible.
Les pax ayant l'air rassasiés par leurs vacances alcoolisées, il n'y aura pas d'abus d'alcool à bord sur ce vol contrairement au vol aller,
Durant la montée, nous survolons la Floride avec Jacksonville, puis la Caroline du Sud avec la ville de Charleston (impossible de faire une photo correcte)
Quand on compare avec les 700 km/h de vitesse sol à l'aller, on comprend mieux les 2 heures de différences pour notre temps de vol du jour
Internet sera disponible à bord. Un peu difficile pour se connecter, mais ensuite le service de Messages gratuits fonctionnera correctement.
Le WiFi nous permet de constater que notre heure d'arrivée a encore décalé
Pour le reste du vol, tout sera tranquille : la majorité des pax dormant profondément et nous ne verrons pas l'ombre d'un pnc jusqu'à la seconde prestation.
1h 30 avant d'arrivée, les lumières en cabine seront rallumées pour le service du petit-déjeuner
Dehors le soleil commence à se lever, l'occasion d'éclaircir un peu les hublots
Le contenu du plateau est relativement complet pour une seconde prestation
Le snack prendra la forme d'une sorte de Pastel, plutôt bonne
A côté la salade de fruits frais
Et pour terminer : un flanc / crème anglaise pas géniale.
En conclusion, le repas était suffisant notamment grâce au snack bien copieux et calorifique. Le dessert en revanche était moyen moyen. L'équipage fera ensuite un passage pour débarrasser et servir thé et café.
Dehors, le soleil est maintenant levé
Nous rattrapons un autre avion un peu plus bas
On sent que le soleil et les plages sont derrière nous lorsque nous approchons des Pays-Bas avec une belle grisaille qui nous y attend
Pas mal de secousses en finale avec un fort vent latéral. Nous arriverons sur la Polderbaan par le Nord
Un peu de condensation sur les ailes à l'arrivée
Et un touché tout en douceur mais un freinage assez brusque, piste mouillée oblige et de fortes corrections au palonnier pour maintenir notre trajectoire sur la piste.
C'est parti pour un long roulage jusqu'au terminal, en suivant d'abord ce 777 Cargo EK.
Un mini Schtroumpfs nous suivra de près
Stationnement en porte parmi les autres 787 et 77W de la compagnie bleue
Comme prévu, ce sera l'instant Danette général pour le débarquement. L'arrivée en porte se fera à 10h04 soit 30 minutes après le décollage effectif de ma correspondance. Aucun stress pour moi : il me reste 12h d'attente.
Je débarquerai en dernier, prenant bien le temps d'immortaliser notre appareil du jour
Il ne reste plus qu'à franchir la sécurité, l'immigration et tuer le temps avant le vol suivant.
Pour la petite histoire, à date je n'ai toujours eu aucun retour d'AF pour ma demande de compensation.
Merci à toutes et à tous de m'avoir lu et je vous donne rendez-vous dans le prochain FR, dernier de la série !
Un vol retour très mitigé avec un retard conséquent à l'arrivée qui me fera perdre une demi-journée, et un équipage assez absent durant le vol. En contrepartie, la cabine du 787 est confortable et l'offre de l'IFE est très complète. Le repas est bien mais sans plus : quantité à défaut de qualité = typique KLM
CUN : beaucoup de monde et des files d'attente qui n'en finissent plus, sans boulier un avion parqué au large font de l'expérience sur place une grande déception.
AMS : j'aurai le temps de décrire plus en détail le cheminement sur le FR de retour mais le ressenti est très positif.
A très vite !
8 Commentaires
Finalement du retard partout et heureusement pour vous sinon c'était le no-show avec quelques menus pesos à raquer...
Sinon l'ensemble ne me wowe pas. Le pas est trop limite pour mes papattes et les pâtes au beurre sont trop covidiennes (cost cutteuses) à mon goût.
Le 787 permet néanmoins d'être plus frais à l'arrivée, ce qui est un gros plus surtout en Y.
Pas de possibilités de faire un AMS-CDG-BSL pour limiter les dégâts?
Non malheureusement les week-end AF n'opère pas le vol de 16h45. Il ne restait que celui de 20h45 qui aurait fait gagner 30 minutes au final.
A bientot !
Ce retour aura été épique entre tous les retards, navette, bouchons, enregistrement, contrôles, embarquement, vol ^^
La totale !!
Et surtout le fait de passer près de 12H00 à Schipol.
Pas de choix de menu sur la première prestation ? Qui a l'air fort correcte. Par contre le petit déjeuner ... bof.
A bientôt !
C'est vrai que je ne l'ai pas précisé : il y avait également les meatballs du vol aller. En bon FRiste, j'ai voulu explorer toutes les possibilités
A bientôt !
cocher une nouvelle Merveille de Monde à mon palmarès => bon il te manques lesquelles ?
rebooking efficace de la part de KLM mais avec une attente de 12 heures.
Plus tu es haut dans les statuts plus la réponse est rapide, mais ne surtout pas hésiter à les relancer, c’est très facile d’enterrer un dossier, et encore plus de renvoyer la balle à l’autre compagnie.
Oups 2 heures pour rejoindre l’aéroport, ce n’était pas ton jour.
Repas complet mais pomme de terre et pâtes ce n’est pas très réjouissants.
En effet il n’y a pas lieu de se presser avec une si longue correspondance.
A bientôt
J'ai coché la dernière la semaine suivante à Rome (il faut toujours terminer par la plus compliquée évidemment...)
J'avais justement attendu de passer Silver pour soumettre la demande. Mais tu as raison, je vais en remettre une couche.
A bientôt !
Aïe 12h de connexion c'est looooong !! J'en aurai peut-être profité pour me balader dans les rues d'AMS si pas trop de fatigue après le vol LC.
A bord le produit KLM est classique: rien de sensationnel mais l'essentiel est là avec en plus un avion récent.
Es-tu éligible à une compensation européenne vu le retard ?
A bientôt !
J'ai longuement hésité mais je tombais pile le jour des "émeutes sanitaires" à Amsterdam donc j'étais mis à l'aéroport, sans oublier les restrictions qui ne s'appliquent pas aux pax en transit (PLF à remplir etc)
Oui! Je viens d'avoir AF hier soir après 1 mois d'attente : je récupérerai bien mes 600€ d'indemnités :)
A bientôt !
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