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Pour ce week-end allongé à Berlin, j'avais choisi de passer à l'aller par AMS uniquement parce que cela permettait de quitter mon travail une demi-heure plus tard que si nous prenions le vol AF direct. Evidemment, cela faisait arriver beaucoup plus tard à l'hôtel, mais nous n'allions de toute façon rien faire de la soirée. En revanche, pour le retour, le vol AF direct permettait de profiter de profiter d'une bonne partie de l'après-midi en ville. D'où ce routing qui n'était pas d'une grande créativité.
Ah oui, mais c'est justement ce jour-là que les agents des PIF choisissent pour user de leur droit de grève, ce qui est annonciateur de longues files d'attente pour parvenir airside. Tant qu'à partir tôt, Mme me suggère de déjeuner tôt et d'aller directement à CDG pour travailler au salon l'après-midi sans crainte de rater l'avion.
Trajet aller dans un RER direct de la gare du Nord à CDG, bien vide en milieu de journée. Et justement, à Gare du Nord, un PAX s'aperçoit manifestement alors que les portes viennent de se fermer que c'est un direct CDG, alors qu'il va probablement quelque part en banlieue.
Et comme les emm* volent en escadrille, c'est justement ce train qu'une escouade de contrôleurs a décidé de ratisser, en passant de voiture en voiture. La prise de cette photo n'est pas passée inaperçue, et l'un des contrôleurs me harponne en m'informant d'un ton peu amène que la prise de photos et vidéos est interdite et passible d'une amende de 150 € (ah ?). Répondre du tac au tac qu'il s'agissait de montrer que frauder dans le RER est une mauvaise idée l'amadoue immédiatement, et comme justement nous sommes en règle, il passe son chemin. Je ne saurai pas s'il aura été aussi conciliant avec le PAX qui croyait prendre un omnibus.
Le train se remplit d'un bloc à CDG1 où le quai est bien rempli, car le train précédent a été terminus CDG1, ce qui n'a guère d'intérêt en ces temps de pandémie où le terminal 1 (et peut-être le terminal 3 ?) est fermé.
Mais au retour, ça ne sera ni RER direct, ni RER omnibus, vu qu'il n'y aura pas de RER en fin de soirée le dimanche jusqu'à la fin de l'année. Paris vous aime…
Arrivée à CDG2. Une batterie d'escaliers mécaniques est en maintenance lourde et rien n'indique le qu'il n'y a plus de sortie disponible en tête de train : nombreux sont les PAX cheminent le long de l'étroit cheminement jusqu'à la tête de train, pour repartir dans l'autre sens par l'étroit cheminement sur l'autre côté du quai. Paris vous aime….
L'iconique FIDS de la gare SNCF de CDG-2
Les vols, dont le nôtre à 18h40, sont affichés à l'heure
Passage aux bornes en sortie de gare (toujours libres, ce qui n'est pas toujours le cas de celles qui sont dans le hall de départ
Je n'ai pas cherché à savoir ce que nous pourrions avoir pour la modique somme de 8 euros.
En revanche, si j'avais l'idée saugrenue de refuser d'inviter Mme au salon, elle pourrait s'y incruster pour 50 euros.
Les BP, imprimés sur un papier très mince qui se froisse très facilement
Un peu de spotting pendant le cheminement vers le terminal 2F. Ce sont toujours plus ou moins les mêmes avions, mais ils mettent dans l'ambiance du voyage aérien, tout autant dans le récit que lors du voyage.
A318 AF
A319 AF
Au milieu des Airbus AF, un E-170 Hop!
A l'extrémité du cheminement, contrôle très sommaire des BP à l'entrée du terminal
L'Accès n°1 le plus proche de la gare RER est fermé pour cause de grève des agents
Il faut donc aller jusqu'au PIF général où il n'y a pas grand monde à cette heure creuse – l'accès n°1 n'est ici qu'un coupe-file, certes appréciable en heure de pointe.
Cheminement inverse pour atteindre l'entrée du salon, dont voici les bornes de lecture de BP nécessaires pour inviter un invité, Mme en l'occurrence.
Montée à l'étage supérieur…
… pour m'installer non loin de la verrière est, la seule qui offre une vue acceptable sur des avions, certes pas très variés.
L'offre du buffet :
Pour ce qui est de l'offre chaude, Air France fait le minimum : du riz aux amandes et des chouquettes à l'emmental.
Un en-cas pour chacun de nous, car nous avions déjeuné avant de partir
Je ne suis manifestement pas le seul à avoir paré la grève en venant télétravailler au salon : nombreux sont les PAX qui se sont installés pour l'après-midi avec leur ordinateur portable… et leur casque-micro pour passer leurs appels ou suivre des réunions virtuelles. Résultat : il règne, au moins à l'étage, une atmosphère plutôt bruyante d'espace de co-working, bien éloignée de l'ambiance souvent feutrée des salons d'affaire d'aéroport.
Qui plus est, là où je me suis installé, il faut choisir entre une table confortable pour travailler avec un ordinateur d'une part, et une table disposant d'une prise secteur mais dont le siège fixé au sol en est trop éloigné (photo prise quand mon PC a commencé à avoir un peu faim).
J'ai bien sûr flouté les visages des PAX, mais ils illustrent le faible taux de port du masque dans le salon : si vous craignez le moindre risque de contamination, le salon d'AF n'est pas le meilleur endroit où passer un après-midi, quoique tout le monde ici ait nécessairement un passe sanitaire, même si ce n'est qu'à l'embarquement qu'il sera contrôlé.
Le temps passe, moins bien équipé (faute d'écran externe), moins confortablement installé (faute d'un mobilier adapté), dans un espace moins calme que chez moi, et finit par arriver le moment de terminer ma journée de travail.
Un dernier repas
Un dernier coup d'œil au tarmac
Nous redescendons cet escalier
Beaucoup de monde attend son vol dans la jetée
Contrairement au salon d'Air France, il y a une prise secteur et USB disponible à chaque siège dans la jetée.
Encore une fois, j'ai reçu le message "We need to update some of your details before departure. Please report to an agent at gate F34". Sauf que bien sûr, ce n'est qu'au dernier moment que les employées arrivent pour vérifier nos passes sanitaires.
Les priorités sont respectées
Le scan des BP n'est pas très fluide, car c'est là que les passes sanitaires sont contrôlés (bien qu'une vérification visuelle ait été faire en amont de la queue)
La nuit est tombée sur l'avant de l'A320 à l'extrémité de la passerelle
Instant porte
Fuselage shot
Un bac de lingettes désinfectantes à disposition des PAX à l'entrée de l'avion.
Le pitch n'est pas extraordinaire à cette rangée
La largeur entre accoudoirs est évidemment au standard de la famille A320 : correcte à moins d'avoir un gros problème de corpulence.
Une prise USB se trouve à l'extrémité de chaque accoudoir – notre voisin de devant l'utilise ici en ayant relevé son accoudoir.
La fiche de sécurité recto-verso
Le hublot est correctement aligné à ce rang; on aperçoit le crochet auquel j'ai accroché mon blouson. Il a le mérite d'exister à un endroit pratique (contrairement aux 737 de KLM), mais il faut une boucle assez mince à son vêtement pour pouvoir l'utiliser.
Le convoi des conteneurs de bagages devant la trappe de la soute à bagages
Le rideau ne sera pas loin devant nous
Repoussage à 18h21, c'est-à-dire quasiment à l'heure
Quelques A32x au contact au terminal 2F
Ambiance nocturne par temps très couvert
Décollage sur le doublet sud, piste 26R
Sortie de la couche nuageuse au-dessus de CDG
Beaucoup de reflets dans le quart supérieur gauche de cette photo, qui montre que ces nuages sont assez localisés au-dessus de CDG
Tellement localisés que l'extrémité ouest de la zone de fret (FedEx) est dégagée
Virage pour prendre le cap d'AMS
Goussainville
Le tracé sinueux de l'autoroute N104 ("La Francilienne")
La Francilienne autour de l'extrémité de l'aile
Elle forme un ruban lumineux, passant au loin entre Louvres à gauche et Goussainville à droite
Sous l'extrémité de l'aile : le tarmac illuminé de CDG
La prestation est constituée par un sandwich (tomate et fromages aux fines herbes) et une boisson froide : les boissons chaudes ont disparu et la PNC est évasive à ce sujet : cost cutting ou oubli de chargement ?
Les nuages se dégagent en arrivant dans l'espace aérien néerlandais : Berg op Zoom apparaît au loin, un peu flouté par des nuages
C'est la pleine lune (au bord supérieur de la photo), mais elle ne contribue guère à éclairer le paysage
Au centre du tiers inférieur de la photo, les écluses illuminées de Terneuzen qui contrôlent l'accès du port de Gand à la mer. L'échangeur de la route N62 se trouve du côté opposé à l'agglomération de Terneuzen. Au fond, à nouveau l'agglomération de Berg op Zoom.
La zone pavillonnaire de Naaldvijk, semblant isolée au milieu de la mer dans cette vue aérienne nocturne, et en fait entourée d'une mer de serres obscures la nuit
La gare centrale de La Haye (Den Haag), facile à identifier en vol.
S'ensuit ensuite un quart d'heure de vol sans voir grand-chose du paysage, jusqu'à Sparndam, identifié a postériori, grâce à la photo suivante.
Cet échangeur survolé à basse altitude est reconnaissable entre tous : situé au croisement de l'A200 et de l'A9, il confirme un atterrissage sur la Polderbaan (piste 18R), et donc un long roulage à venir.
Le quart d'heure de vol précédent devient clair : l'avion a fait un long crochet en mer pour aborder AMS par le nord (merci Flightradar24)
L'échangeur entre l'A9 et la N205
Dix-sept minutes plus tard (la Polderbaan…), on arrive à proximité du terminal
Dernier aperçu de l'A320 qui nous a amenés ici
Le FIDS à la racine de l'aile C, celle où les avions d'AF sont toujours au contact.
L'atterrissage sur la Polderbaan nous a-t-il fait rater la correspondance ? Ce sera à lire dans le FR suivant !
Merci de m'avoir lu !
Confort standard à bord d'un A32x AF, meilleur que dans un 737 KL (où le siège est plus étroit et le crochet pour suspendre son vêtement mal placé).
L'équipage a fait son travail, y compris de ne pas servir de boissons chaudes, en parant élégamment ma remarque à ce sujet (le PNC d'un vol ultérieur sera moins habile). Prestation donc en retrait, car c'est boisson froide en éco. L'offre de journaux et magazines téléchargeables en ligne avant le vol excède largement mes souhaits de divertissement, quand les nuages masquent le paysage.
Fluidité à peine dégradée par la grève du personnel du PIF à CDG car nous sommes arrivés en heure creuse, mais l'accès à CDG qui est déjà médiocre est allongé par le trajet supplémentaire pour atteindre le PIF, et (pour les PAX ayant pris le RER précédent) par le fait que certains RER sont terminus CDG1.
Fluidité correcte et accessibilité que sais être très bonne à AMS.
Le confort du salon d'AF au terminal 2F était dégradé par le nombre de PAX ayant comme moi choisi d'y télétravailler, mais pas de manière silencieuse. Tous les sièges ne sont d'ailleurs pas adaptés à un long travail sur ordinateur.
L'offre chaude au buffet est minimaliste, très en retrait par rapport à ce qui est proposé dans d'autres salons en Europe.
Pour ce qui est des divertissements, il y a l'offre de presse en ligne, et l'esthétique réussie de ce bâtiment offrant une bonne vue sur le tarmac (mais les photos du tarmac n'y sont vraiment possibles qu'à un seul endroit)
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 189 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Amsterdam (AMS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 32 minutes.
Plus d'informations
14 Commentaires
Cette piste 18 R largement excentrée génère de longs taxiings.
Merci pour le commentaire !
A bord un vol agréable mais la suppression du chaud est vraiment mesquine. Le sandwich n'est pas mauvais. A bientôt vers AMS ou KRK ?
Merci pour le commentaire, à bientôt, j'espère !
Contrôle dans le RER qui a faillit finir avec 150€ d’amende pour prise de photo.
L'offre du buffet : => un peu trop de saucisse à l’ail.
Si tout le monde travaille avec son téléphone ou en vidéo-conf, cela rend pénible le fait d’y être pour un long moment.
La prestation est constituée par un sandwich => ah c’est nouveau.
L'atterrissage sur la Polderbaan nous a-t-il fait rater la correspondance ? => cela arrive à ce qu’il parait.
A bientôt
Je laisse les juristes parmi mes lecteurs commenter l'incident; je soupçonne une intimidation aux limites du droit; j'ai suffisamment d'expérience pour éviter d'aller à la confrontation en pareille circonstance.
Ou trop peu de PAX qui l'apprécient
Lesson learnt : la prochaine fois, je prendrai des bouchons auditifs; je soupçonne que certains PAX bruyants n'avaient pas l'expérience du travail en open-space.
Cela ne m'était jamais arrivé.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Comme d'habitude, Mme a bien raison, mieux vaut partir tôt pour ménager sa monture :)
150€ pour une photo du RER une blague quand même ...
Pas d'erreurs sur les avions, bien, très bien même. Bon en même temps ce n'était pas très compliqué ...
A très vite !
Qui aurait cru qu'un jour, Mme proposerait d'aller passer une après-midi à l'aéroport pour embarquer le soir ? ^^
Ce n'est pas pour la diversité du spotting qu'on passe l'après-midi dans ce salon...
Merci pour le commentaire, à bientôt !
A priori plus de boissons chaudes sur les vols courts Européens (sauf les vols tôt le matin), mais des sandwichs qui coûtent plus chers qu'un café soluble à 0,10€. C'est au niveau des PNC que le motif se trouve, ces derniers estimant que servir des boissons chaudes représente une surcharge de travail (article syndical facilement trouvable sur internet).
A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Même si le RER est globalement moins sale qu'il y a 10 ans je suis content de ne pas le prendre brrr.
Très belle photo du 2f avec tous les petits AF et des intrus Hop.
Le salon reste tout de même très élegant, le catering manquait un tout petit peu.
Justement je crois que tu en as beneficié: les sièges avant derrière le rideau pour pouvoir sortir rapidement LOL
La prestation à bord est dégradée intentionnellement, nous sommes en période de transition en attendant l'arrivée du BOB.
C'est une technique dejà utilisée par BA: rendre la prestation tellement nulle quelques mois avant d'annoncer triomphalement l'arrivée salvatrice d'un choix plus ample et bio mais payant et au passage nous prendre tous pour des c***s. La beauté du marketing!
C'est en effet dommage que le catering soit en retrait, mais il est facilement améliorable s'il y a la volonté, contrairement à l'architecture du salon si elle avait été ratée.
A moins qu'AF ne bradait alors les sièges au hublot? ^^
Un insider m'a appris que la suppression des boissons chaudes le soir doit plus à des revendications syndicales sur la charge de travail à bord qu'à une stratégie de réduction des coûts (et si c'est le cas, le passage au BOB pourrait augmenter cette même charge de travail...). A suivre !
Merci pour le commentaire
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