Bonjour tout le monde,
voici mon dernier report issu d'un temps aujourd'hui révolu, l'avant-Covid. À l'époque, l'Europe et particulièrement le Nord de l'Italie était déjà touché par les prémices de la pandémie qui nous affecte encore. Cependant, point de restrictions de voyage et, je ne m'inquiétais pas trop pour la suite des évènements…bon, je dois avouer que je me suis planté en beauté sur ce pronostic.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, une petite mise en contexte :
À l'automne 2019, je décide d'initier mini-LYSflyer aux voyages et je jette mon dévolu sur Vilnius. Une petite ville à taille humaine, parfaite pour visiter avec un enfant de 3 ans. En février, avec un peu de chance, il y aura de la neige pour l'amuser!
Mais, depuis Avignon, comment rejoindre la capitale lituanienne? Austrian est la meilleure solution avec un vol partant de Lyon le matin et un temps d'escale de près de 24 heures. Cela peut paraître long mais c'est juste parfait dans mon cas! En effet, je ne souhaite pas me presser dans les correspondances et passer l'après-midi et la soirée à Vienne…il y a pire!
C'est donc avec joie que le premier voyage en avion de mini-LYSflyer s'effectuera, quoi de plus logique, depuis LYS!
Nous voilà donc arrivé au terme de notre séjour dans la capitale lituanienne qui fut une charmante découverte même si, pouvant comparer entre les 3 États baltes, ma préférence va à la voisine, Riga. Retrouvez la suite du bonus touristique à la fin de ce report.
Pour mémoire, le routing se décompose de la façon suivante :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3OS834 - Économique - Vilnius → Vienna - Embraer 195
- 4
À l'époque, Austrian desservait VNO à raison d'un vol quotidien positionné en milieu de journée. Nous avons donc la matinée pour nous préparer à un trajet retour vers Lyon assez long pour une si jeune mini-LYSflyer. Heureusement, l'escale viennoise permettra de couper un peu et sera l'occasion de nous dégourdir les jambes.
EN ROUTE VERS L'AÉROPORT
En Lituanie, la capitale et son aéroport sont à taille humaine et ce dernier est très aisément accessible en bus dont l'arrêt est situé littéralement en face de notre hôtel.

Après un trajet à travers la banlieue vilnoise, nous retrouvons l'architecture soviétique de l'aéroport.

La gare routière est situé immédiatement en face de l'entrée de ce bâtiment au cachet certain.

À L'AÉROPORT : VILNIUS INTERNATIONAL (VNO/EYVI)
L'intérieur est juste sublime. On a clairement pas l'impression de pénétrer à l'intérieur d'un aéroport. Cependant, c'est petit, très petit et…où sont les comptoirs?


Cependant, ce bâtiment historique n'est pas le lieux où l'on peut s'enregistrer. Pour cela, il faut rejoindre une zone nettement plus moderne en franchissant le dépose-minute situé bien à l'abri des éléments qui peuvent être rudes dans cette contrée.

L'entrée est moderne bien que l'architecture soit nettement moins heureuse que la partie ex-soviétique.

L'intérieur de la zone landside du terminal n'est pas immense mais il y a de l'espace pour tout le monde. Turkish Airlines est à l'enregistrement, pour Austrian, c'est au fond à gauche.

Trois comptoirs sont dédiés à l'enregistrement pour LH et OS. Le personnel en charge des opérations ne sera pas des plus loquaces mais la valise sera bien étiquetée jusqu'à LYS, c'est bien là le principal.

Le PIF est franchi et, là encore, c'est un passage imposé par le fameux duty free. Je dois avouer que le cheminement est assez agréable même si nous ne nous arrêtons pas.

Déjà plus ou moins parcourue lors de notre arrivée, la partie airside de VNO est agréable avec de grandes parties vitrées offrant une lumière naturelle appréciable.

Petit tour aux WC qui sont propres et modernes.

Instant H²Okapi pour les aficionados de la gourde (d'eau).

La porte du jour encore déserte, il est tôt, notre avion n'est pas encore arrivé.

Pendant ce temps-là, ce Bombardier Dash 8-Q400 AirBaltic se prépare à repartir vers RIX, le hub principal de cette compagnie.

Et voilà qu'arrive la sous-préfète notre bel oiseau. Il s'agit de OE-LWQ, un fringant jeunot de 7 ans à l'époque. Comme la plupart de ses congénères autrichiens, il a déjà vécu une vie antérieure en Allemagne, pour le compte de Lufthansa Cityline durant laquelle on l'appelait D-AEBS Hallbergmoos. Aujourd'hui, il est surnommé Silent Night dont j'avoue que la signification m'échappe…une référence au chant de Noël peut-être?

Le voici au contact avec passerelle logotée PaySera.

LE VOL
Le turn-around sera rapidement exécuté et l'appel pour l'embarquement sera donné avec respect des priorités usuelles.

À VNO, si les passerelles sont sponsorisées à l'extérieur, l'intérieur est terne.

Instant porte et PlayStation pour les fétichistes du genre. Peu d'attente à la porte de l'appareil mais le vol sera très honnêtement rempli, je dirais à 80%.

L'incontournable instant fuselage shot avec, au loin, deux Boeing 737-400 GetJet Airlines, une compagnie lituanienne spécialisée dans l'affrètement type ACMI.

Je vous retrouve directement avec un pas(taques) qui n'a pas bougé d'un iota. À noter que l'accueil en porte sera inexistant.

Instant F-OITN avec un PSU standard des E-Jets dont j'aime bien les formes rondouillardes.

La vue sur l'aile avec un winglet bien profilé.

Nous repoussons dans les temps ce qui permet de voir le terminal passagers de l'extérieur. Par certains côtés, il ressemble un peu à TLL.

Ryanair s'en va et Wizz Air est en porte tandis que nous débutons le roulage.

La peste irlandaise passera en premier.

Nous quittons bien Vilnius pour ceux qui auraient encore des doutes. Wizz Air a toujours l'un de ses Airbus A321-200 en faux-contact.

Alors que nous patientons sur le taxiway, un Embraer 190 LOT Polish Airlines termine son vol depuis WAW. À savoir que la compagnie polonaise est très active dans les États baltes au travers de sa participation au capital de la compagnie estonienne Nordica mais a également lancé ce que l'on pourrait considérer comme une focus city à VNO avec des vols vers WAW (…so obvious…) ainsi que vers LCY.

L'irlandais s'en va et ne vas pas tarder à nous laisser la place.

Nous sommes autorisés à nous aligner sur la piste 19 alors que le Boeing 737-800 Ryanair vient à peine de quitter le sol.

Alignés, les 2 réacteurs General Electric montent en puissance pour nous permettre de prendre notre envol.

Le décollage et montée permettent de voir la banlieue de Vilnius.

Nous continuons notre ascension sous une couverture nuageuse morose alors que nous survolons la forêt de Panieriai dans laquelle près de 10000 personnes furent exécutées par les nazis et autres collabos entre 1941 et 1944.

La dernière vue du sol lituanien fut le Svajones ezeras, littéralement, le lac des rêves.

Pendant que nous traversons la dense couche nuageuse, je rectifie un oubli de taille! La présentation du lot de bord, complet.

Nous émergeons au pays où il fait tout le temps beau. Le winglet rouge vif détonne dans cet environnement bleu et gris.

La prestation est succincte mais suffisante. Il s'agit d'un pain au lait fourré à la pâte à tartiner au chocolat. Par contre, je m'en aperçois que maintenant mais point de "kit enfant" sur ce segment, c'est dommage. Heureusement que mini-LYSflyer n'a pas besoin de cela pour être sage.

En croisière, la couverture nuageuse commence à s'amoindrir.

La descente est débutée au-dessus de l'Ouest de la Slovaquie.

Après avoir décrit une large courbe au-dessus de la Slovaquie et de la Hongrie, nous voici à proximité de VIE, au-dessus de Purbach am Neusiedlersee.

Le mauvais temps est bloqué sur les Carpathes alors que nous quittons la Neusiedler See avec le village de Breitenbrunn juste sous le winglet.

Enfin alignés sur la piste 34, nous dépassons le village de Sommerein.

Nous posons enfin sur la 34.

Nous quittons la piste par une bretelle de sortie à grande vitesse.

Le roulage est en cours et il ne faut pas longtemps pour comprendre qui est le maître des lieux et cela même si la bataille fait rage avec la fameuse low-cost violette.

D'ailleurs, en parlant de bataille et de low-cost, Tatie Lufthie vient à la rescousse avec sa filiale à bas coûts, Eurowings.

Dernier virage et la fameuse tour de contrôle de VIE se laisse admirer.

Même si le Covid-19 commence à faire sérieusement parler de lui, nous sommes encore à une époque de (quasi) insouciance. Nous avons donc droit à un instant Danette du plus bel effet. Nous ne sommes pas particulièrement pressés, nous laissons la cohue débarquer avant.

À L'AÉROPORT : VIENNE SCHWECHAT (VIE/LOWW)
La prise de congé est rapide et sans interaction particulière avec les PNC, dommage. Nous filons donc à l'intérieur de cette passerelle aveugle toute de jaune vêtue.

Un peu de lumière naturelle avant de nous engouffrer dans le monolithique Terminal 3.

Ce n'est pas indiqué mais pour les correspondances, c'est tout droit.

Dernier regard vers Silent Night qui aura bien travaillé à défaut d'avoir été une expérience mémorable.

Le parcours correspondances est simplissime. C'est juste tout droit mais il faut avouer que les indications sont petites.

Et nous voilà dans le long couloir qu'est la jetée du Terminal 3. Cet agencement me fait furieusement penser à DUS, en plus moderne.

Nous voilà donc arrivé aux 3/4 du routing initiatique de mini-LYSflyer. Ce fut un vol tout à fait correct même si les PNC étaient transparentes et le manque de petite attention pour la petite.
Si vous avez tenu jusque là, je vous en remercie et vous donne rendez-vous pour la quatrième et dernière partie du voyage!
N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir!
À bientôt!
LYSflyer
BONUS TOURISTIQUE : VILNIUS, LA SUITE
Chose promise, chose due, voici la suite de la visite de cette charmante bourgade qu'est Vilnius.
On commence par l'Église Sainte-Thérèse avec son style baroque qui jouxte l'entrée de l'Église orthodoxe du Saint-Esprit sur la gauche.

La facade de la chapelle de la Porte de l'Aurore.

Porte de l'Aurore que voici, vue depuis l'extérieur de la vieille ville.

Les petites rues de la vieille ville sont très agréables à parcourir à pieds.

Pas besoin de passeport pour entrer dans la République d'Uzupis, un quartier de Vilnius à l'identité…unique.

La visite se termine avec les fameuses Trois Croix de Vilnius érigées au XVIIe siècle.

Merci pour cette suite en mode nostalgie du temps d'avant :)
A bientôt !
Merci pour le commentaire. J'avoue que oui, le temps des voyages "insouciants" me manque.
LYSflyer
Merci pour la suite dans un monde libre et insouciant..
l'aéroport est juste superbe c'est vraiment inattendu ce côté neoclassique
ça m'a noen fait rire!!
ah donc pas de bob chez austrizan?
Merci pour le commentaire. Oui, très belle découverte aéroportuaire et non, j'étais persuadé qu'OS était déjà passé au BoB à l'époque, je me suis fourvoyé.
Merci pour cette publication qui me rappel un tas de bons souvenirs....
Ma première visite à Vilnius remonte à juillet 2000, ( tour des pays Baltes ), l'aéroport était encore dans son jus et la nouvelle aérogare n'était pas encore sortie de terre... Un excellent souvenir.
Pas de jeu pour Mini Lysfyer ? Quel malheur ! ^^
Le catering fait pitié, mais c'était au moins gratuit à l'époque.
Nous somme d'accord : Riga est plus "magique" que Vilnius, et que dire de Tallinn ? :))
A bientôt.
Merci pour le commentaire je suis à 200% d'accord avec le classement des capitales baltes! Oui, surpris qu'elle n'aie pas eu droit à son petit kit enfants mais, objectivement, elle n'en avait pas besoin.
LYSflyer