#15 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Bonjour tout le monde,
je vous retrouve pour la suite de ce routing qui sort des sentiers battus en vous dévoilant ma destination finale : Erbil, la capitale de la province du Kurdistan en Irak. Cette cité, parmi les plus anciennes de l'Histoire, est extrêmement dynamique et fait figure de havre de stabilité et de sécurité au milieu d'une région troublée située au croisement de l'Irak, de la Turquie, de l'Iran et de la Syrie. Je vous invite à lire le report de Fareast à l'occasion de son escapade au Kurdistan irakien.
Pour mémoire, voici le routing qui dont la partie la plus avgeek reste encore secrète, patience, patience… :
Après cette courte mise en contexte, place au report à proprement parler. Je vous avais laissé dans le magnifique hall central du gigantesque terminal passagers du nouvel aéroport d'Istanbul.
Je l'ai déjà dit mais je trouve l'architecture de ce hall vraiment très impressionnante et bien réalisée. Le FIDS fourmille de destinations plus ou moins confidentielles. Mon vol est à l'heure, c'est bon signe.
L'opérateur local montre bien qui est le maître des lieux. Le salon de la compagnie nationale turque surplombe la zone "tous publics".
De nombreuses boutiques sont situées de part et d'autre des couloirs. Un food court immense est également situé un peu plus loin, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.
Malgré un trafic aérien mondial en berne à cause de la pandémie de covid-19, il y a énormément de monde (mais pas trop non plus). Une vague de correspondances est située aux alentours de minuit afin de garantir les connexions de l'Ouest vers l'Est et le Sud, permettant ainsi le retour des vols au petit matin, la géographie joue en faveur de TK.
À IST, les portes sont situés sur tout le pourtour du terminal passagers. Prévoyez suffisamment de temps pour rejoindre votre porte, les distances à parcourir sont longues…très longues….
Les volumes sont tout aussi gigantesques, je ne suis pas encore arrivé…
La porte de mon vol est située dans le finger central du terminal.
Les volumes sont tout aussi impressionnants dans cette partie. Cependant, peu de commerces présents mais il y a tout de même suffisamment d'offre de restauration un peu plus loin.
La porte est ouverte sur le passage. Si l'effet d'espace est là, il peut être reproché le manque de places assises pour un A321 rempli.
L'avion est bien présent en porte. Contrairement à Atatürk où le stationnement au large était la norme, dorénavant c'est passerelle pour tous (ou presque). L'avion de ce soir est un Airbus A321neo âgé d'un peu moins d'un an à l'époque. Je trouve cette appareil particulièrement beau à l'inverse du 737 MAX que je trouve trop "haut sur pattes". Celui-ci est immatriculé TC-LTA mais, tout comme le 737 MAX 8 précédent, il n'est pas baptisé.
La porte est prête pour l'embarquement. Celui-ci sera réalisé avec le respect des priorités. Cependant, les différentes zones d'embarquement ne seront que peu mises en œuvre.
Le cheminement vers l'avion est agréable grâce à ces larges surfaces vitrées.
La passerelle est aveugle par contre. Tout comme quelques heures plus tôt à l'EAP, une PNC se situe en amont de la porte de l'avion et distribue le kit sanitaire.
L'accueil en porte ne sera pas mémorable. Le combo PNC en amont de la porte, nuit et reflets ne me permettra pas de réaliser d'instant porte ni de prendre un fuselage shot digne de ce nom. Parallèlement, les passagers Business étant déjà installés, il n'y aura pas de photo de cette classe et je vous retrouve directement en fond de cale.
Le siège est identique à celui installé à bord des MAX 8. J'essaie de me faire discret pour prendre des photos. Je ne connais pas la sensibilité des irakiens pour ce qui est des photos et je n'ai pas envie d'avoir d'ennuis dans ce pays qui ne brille pas par sa position dans le classement des États les plus démocratiques (118e sur 167).
Mon siège est en issue de secours. Forcément, le pas y est royal.
L'IFE, de très bonne qualité est grand. Il sera actif dès l'embarquement.
Instant F-OITN avec un PSU épuré et moderne. Les bus de ventilation seront faciles d'utilisation contrairement à celles du Boeing précédent.
Le lot de bord est, là encore, réduit à sa plus simple expression avec vomitobag et carte de sécurité. Le kit d'hygiène et les écouteurs ont été distribués dans la passerelle.
Une télécommande est disponible dans l'accoudoir mais elle ne me sera d'aucune utilité, l'IFE étant tactile.
L'humidité provenant de la Mer Noire toute proche fait son œuvre…une buée dense est présente sur les hublots. Dommage. Ceci dit, il n'y aura pas grand chose à voir dehors et le roulage sera très court.
Il faudra attendre d'avoir pris notre envol depuis la piste 36 pour pouvoir avoir des vues vers l'extérieur.
La montée nous emmène à un magnifique survol du centre d'Istanbul et notamment de la Corne d'Or.
Le Bosphore et l'agglomération d'Istanbul sont magnifiques de nuit, je m'en lasse pas.
Malheureusement, la cabine étant allumée, il sera très difficile voire impossible de réaliser des clichés corrects. En attendant, la prestation est servie. Un plateau fort complet et appétissant est distribué sans choix de plat chaud. Il semble que c'est une prestation petit-déjeuner. Il s'avèrera délicieux, seul le pain (chaud, c'est à noter) sera quasiment immangeable, caoutchouteux au possible.
L'heure que d'aucuns qualifierait de la muerte et l'absence de possibilité de vues du sol auront raison de moi et je me réveille donc alors que nous approchons EBL. Le posé en 36 nous fera longer la ville pour le plus grand plaisir de mes yeux.
Demi-tour main gauche pour nous aligner sur la piste de 4800 mètres d'EBL…C'est qu'il fait chaud dans cette partie du monde!
À l'Ouest de la ville, les torchères des puits de pétrole sont nettement identifiables.
Bienvenue en Irak! Nous touchons le sol de ce pays si tristement célèbre.
Toute la bande ne sera pas utilisée et le roulage peut commencer.
La fin de nuit correspond à l'heure pointe ici. Pas mal de monde sur la plate-forme dont cet Airbus A220-300 Egyptair qui assure la liaison avec CAI. De mémoire, l'autre appareil est un Boeing 737-800 Anadolujet pour SAW.
Un Airbus A320neo Pegasus Airlines pour SAW, on sent bien que la Turquie est le poids lourd de la région.
Dernier virage sur ce tarmac aux larges dimensions. On peut distinguer l'Airbus A320-200 Qatar Airways pour DOH.
Et nous voilà stationnés au contact aux côtés du rival low-cost turc.
Le débarquement aura lieu en mode covid party. On sent bien que les PNC sont fatigués, il n'y aura pas eu beaucoup d'interactions avec eux et leur maîtrise de l'anglais m'a semblé perfectible.
Stationnés au contact, nous empruntons une passerelle aveugle et anonyme pour rejoindre le terminal.
Pas mal de monde devant moi, je ne suis pas pressé car le vol est bien en avance par rapport à l'horaire publié. Le cheminement se fait à travers des couloirs propres, modernes…agréables en somme.
Le parcours sera long mais très bien indiqué cependant.
Je vous retrouve directement en salle de livraison des bagages après avoir passé un point de contrôle pour vérifier test-PCR et autre statut vaccinal. Puis, un deuxième contrôle, plus classique celui-ci, à savoir la PAF où mon passeport sera tamponné. À noter qu'il n'y a pas besoin de visa irakien pour entrer au Kurdistan Irakien via Erbil. Par ailleurs, il faut savoir qu'EBL n'est pas considéré comme point d'entrée sur le territoire de la république fédérale d'Irak. En conséquence, un voyageur entrant par EBL ne pourra pas sortir du Kurdistan, c'est bon à savoir pour éviter de se faire "piéger".
Comme dit précédemment, étant tout nouveau dans ce pays, je préfère ne pas trop me faire remarquer. Les photos s'arrêteront donc ici. Après avoir récupéré mes valises, je quitte la vaste salle de livraison des bagages pour passer landside. Pour ce faire, il faut passer un espèce de PIF où seuls les bagages à main seront contrôlés aux rayons X, étonnant…
C'est ainsi que se termine ce report, j'espère que vous l'aurez apprécié malgré la difficulté d'un vol de nuit. N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.
À bientôt pour une suite…exclusive!
LYSflyer
Je vous laisse avec une belle vue de la place principale d'Erbil où l'atmosphère est très agréable…si on fait abstraction de la chaleur… ;)
Malgré l'horaire infâme, un vol très agréable et surtout, l'option la plus rapide pour rejoindre le Moyen-Orient depuis l'Europe.
IST : Un aéroport aux dimensions démesurées qui sont à la fois sa force et sa faiblesse. Si les options de vol/commerces/alimentations sont pléthores, attendez-vous à marcher...marcher et encore marcher.
EBL : Parfaitement aux normes les plus récentes. Le processus de passage à la frontière est relativement rapide. Un sans faute.
TK : Une compagnie qui offre un produit de très grande qualité.
16 Commentaires
Génial la destination, on ne peut faire plus original.
Ce qui est fatiguant c'est l'horaire de ce vol , en pleine nuit, avec une durée trop courte pour dormir suffisamment.
La prestation est énorme, c'est quand même bien TK.
La suite me laisse perplexe, vivement le prochain FR.
A bientôt
À bientôt
LYSflyer
Un vrai horaire de la muerte ici pour aboutir dans une ville pas beaucoup reportée mais pas totalement inconnue au bataillon!
IST, tout beau, tout nouveau et Erbil finalement nickel aussi.
S'il ne s'agissait de l'Irak, on dirait presqu'un vol ordinaire avec une belle prestation à bord.
Mais c'est l'Irak!
A bientôt pour la suite
Frédéric
LYSflyer
Pour moi, ça coche toutes les cases : bonne prestation de la compagnie, route exotique, destination magique.
Les horaires sont justes pénibles, ça fait même bailler le lecteur.
LYSflyer
Merci pour le partage d'une destination peu commune !
A bord, on est revenu sur du classique TK d'avant-covid on dirait (bon plateau et PNC non-anglophones).
LYSflyer
La destination est en effet exotique, ce qui rend le vol anecdotique !
Comme d'habitude, la prestation qu'offre TK est solide...
J'ai cru voir ma valise sur le tapis à l'arrivée ! Lol
" il faut savoir qu'EBL n'est pas considéré comme point d'entrée sur le territoire de la république fédérale d'Irak. En conséquence, un voyageur entrant par EBL ne pourra pas sortir du Kurdistan, c'est bon à savoir"=> Ces renseignements sont précieux.
J'ai hâte de lire la suite ! A très vite...
À bientôt
LYSflyer
L’aéroport d’Istanbul est vraiment immense, ça permet de bien se dégourdir les jambes entre deux vols.
Excellente cabine et service pour ce vol qui n’est pas très long.
Quelle vue sur Istanbul our décollage! De nuit, c’est magnifique.
“c'est bon à savoir pour éviter de se faire "piéger". --> C’est pas le genre de pays où on joue avec les règles ^^
Merci pour ce Fr
À bientôt
LYSflyer
Bravo le combo 737 MAX et A321neo, logiquement avec les mêmes cabines car livrés en même temps.
Toujours agaçant les cabines qui ne sont pas correctement plongé dans le noir pour les décollages/atterrissages nocturnes, la vue reste sympa.
L'horaire n'est pas simple mais j'imagine qu'il n'y a pas trop de choix pour rejoindre un EBL.
Le terminal d'Erbil semble grand et moderne, un bon point.
Vivement la suite.
A+
Au final, EBL est bien relié : DOH(QR), IST/SAW(TK/PC), VIE(OS), FRA(LH)...à quand AF? ^^
À bientôt
LYSflyer
Si c'est évidemment la destination qui retient l'attention en premier lieu, la prestation est comme toujours sur MC avec TK de très bon niveau.
Effectivement, pas de choix de plat chaud s'il s'agit d'une prestation pdj (et c'est ce qui est servi sur les redeye qui partent au milieu de la nuit), j'ai l'impression que c'est la règle chez TK. Ce plateau est néanmoins très appétissant pour un si court vol.
Effectivement, cela revient souvent chez les PNC TK j'ai l'impression...
À bientôt!
LYSflyer
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