52 avis
C'est l'heure du retour, et si je vous ai fait l'aller assez simple :
Le retour sera plus compliqué, car le tarif m'autorise des transferts illimités. Alors, ce n'est pas parce que les transferts sont gratuits et sans limite que je peux rentrer de Rio en passant par Tokyo et Johannesburg. Les tarifs disposent souvent d'une autre barrière de sécurité que j'ai rarement évoquée : le MPM ou en anglais dans le texte, le maximum permitted mileage
Pour faire simple, c'est comme la garantie 3 ans ou 100.00 km de votre voiture : dès qu'une des deux conditions est atteinte, votre garantie tombe. Vous aviez le droit à 3 ans mais si vous avez fait 100.000 km en 3 mois, c'est terminé ! Le MPM d'un tarif représente les 100.000 km : une fois la distance atteinte, toutes les autres autorisations deviennent caduques.
Souvent, le MPM est exprimé comme une distance absolue à ne pas dépasser ou comme un pourcentage de marge par rapport au voyage envisagé. Ici, j'ai le droit de faire ce que je veux, tant que je ne dépasse pas 130% de la distance de base que représente le Rio Paris. Mais sur une telle distance, et avec des vols courts en Europe, cela laisse un peu de marge tout de même pour se balader.
Pour obtenir le maximum de vols sur le minimum de distance, je vais utliser les bonnes vieilles règles de trigonométrie et "tourner" autour de Paris, décrivant un cercle court via AMS, LHR, MAD et BLQ :
Il y a bien sûr plein d'autres possibilités, mais j'intègre deux autres critères : les horaires des vols considérés (pour mon propre confort) et un autre garde-fou présent dans chaque tarif, la disponibilité de sièges à ce prix (-ie- dans la classe de réservation du tarif-) sur les vols considérés.
Pour ne pas faire une introduction fleuve, j'ai décrit au plus simple, mais l'idée est que construire un routing de ce type en partant d'un simple vol long-courrier nécessite de prendre en compte beaucoup de paramètres. Je fais court, mais répondrai volontiers aux questions des intéressés.
Nous prenons du bon temps à Rio de Janeiro mais malgré la politique permissive du Brésil, les touristes ont déserté et la ville tourne au ralenti. Je n'ai aucun mal à garder mes distances…seul sur la plage de Leblon !
A la date de ce voyage, le test PCR est obligatoire pour notre retour en France. Les laboratoires brésiliens sont bien organisés et le prélèvement se fait directement dans notre chambre d'hôtel.
J'angoisse un peu à voir notre infirmière se préparer pour un toucher rectal, mais il ne sera heureusement que nasal ^^
Le lendemain, munis du précieux sésame, nous pouvons rejoindre Santos Dumont.
Sur le retour, nous sommes avec GOL, qui met déjà plus en avant que Latam son partenariat avec Air France, KLM et Delta.
Mauvais signe, notre agent part vers le ticketing sans explication (les brésiliens ont un sens du service très limité quand ils doivent l'exprimer en anglais ^^), ce qui n'est pas bon signe.
En fait, nous étions prévus avec Latam aussi au retour, mais suite à un changement d'horaire, le vol LA ne connectait plus avec le vol KL pour AMS, donc AF (qui a émis notre billet) nous a reprotégé sur GOL mais a oublié de ré-émettre le billet. Notre réservation a donc été annulé 3 jours avant la date du vol.
La billetterie nous a reconfirmé sur le vol, mais entre temps tous les sièges en Premium ont été vendus (y compris les nôtres, non confirmés à temps par AF) et nous serons donc en Economy. Puis l'agent peut procéder à notre enregistrement jusqu'à Londres.
Passage de la sécurité, qui peut s'effectuer avec des bouteilles d'eau au Brésil.
Pas de salon à SDU, et juste une zone d'embarquement où nous attendrons (peu).
Un embarquement prioritaire est prévu, et même si nous avons été déclassés, nous y avons toujours le droit via la reconnaissance de statut entre GOL et Air France.
Accès par l'extérieur, avec des escaliers à l'avant et à l'arrière de l'appareil.
Je passe par l'avant pour avoir une vue de la cabine, mais pour aujourd'hui nous sommes relégués au fond de la cabine ;)
Les sièges sont des planches classiques, avec des prises mais un écartement minimum.
L'avion est équipé de WiFi, j'y reviendrai.
Pour l'instant nous partons en profitant des vues qu'offre SDU.
Petit tour autour du Pain de Sucre avec Copacabana en fond, et nous prenons la route de Sao Paulo.
Aucun service sur ce vol de moins d'une heure. Mais le WiFi offre un divertissement complet, entre l'airshow et une sélection de films / séries.
Puis nous arrivons à Sao Paulo pour notre connexion.
Le débarquement se fera par rangée, de manière très organisée et suivie par les passagers.
Une fois débarqués, nous suivons notre chemin pour notre connexion, direction le salon pour commencer.
Un vol "navette" par excellence au Brésil, sans rien à attendre mais avec une offre de divertissement qui tue le temps.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 5 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Rio De Janeiro (SDU) → Sao Paulo (GRU).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Azul avec 8,0/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 8 minutes.
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10 Commentaires
Un FR court avec environ 22 photos ce qui est très bien.
Les photos au décollage sont top évidemment de Santos Dumont.
Ton introduction me replonge 30 ans en arrière avec tous ces calculs. Un de mes livres de chevet à l'époque était le livre de Hugo van Reijen "Why not fly cheaper" qui expliquait en détail moute stratégies pour payer ses billets moins cher.
Bon ici c'est plutôt pour zigzaguer en Europe.
Avantage du Brésil en billet prime, c'est l'absence (légale) de surcharge carburant donc en prenant 2 allers simples à la place d'un aller et retour, on peut économiser du YQ.
Je pensais que LH était le pire mais je vois que tu as été victime de ce souci aussi (heureusement les vols entre RIO et GRU sont nombreux). Je n'ose imaginer une famille de 5 qui ne parle pas anglais ou portugais dans le même cas... :-(
A bientôt pour le main event
Fred
On attend la remarque de Numéro_2... :-)
Je pense que 30 ans en arrière, les choses étaient bien différentes et les optimisations beaucoup plus simples (les compagnies ont refermé portes et fenêtres ouvertes les unes après les autres), mais la quantité de vols, d'options et de compagnies bien plus limitée. Tant de choses ont changé...en bien (les sièges) ou en mal (le catering). Je ne sais pas quelle époque est la meilleure pour voyager :) En tout cas si je mets mes mains sur ce livre, je le lirai volontiers !
Malgré cette mésaventure avec AF (et d'autres), si je compare à celles avec LH (et surtout la manière dont elles ont été gérées), je confirme que LH reste bien bien pire ^^
A+
N'y avait-il pas non plus une contrainte du billet concernant la durée max. entre le départ de Rio et l'arrivée à Paris ?
Comment t'y es-tu pris pour sonner les cloches à AF qui n'a pas reconfirmé le rerouting ?
A bientôt.
Je n'ai rien fait...le jeu n'en valait pas la chandelle. Si G3 n'avait pas pu nous reprotégé et nous avait remis sur le vol suivant qui ne connectait, c'aurait été une autre histoire ;)
A+
Les vues qu’offrent SDU sont vraiment incroyables. Ça vaut la peine d’arriver et de partir de cet aéroport juste pour ça.
Merci pour ce Fr
A+
Comme beaucoup je ne connaissais pas le « maximum permitted mileage ».
C’est pratique ce test PCR à l’hôtel.
La cabine est moderne avec le wifi et la prise USB.
Sympa ce décollage depuis un aéroport aussi mythique que Santos Dumont et qui permet d’avoir de belles vues sur la ville.
A bientôt pour la suite.
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