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Voilà que près de 2 ans et demi se sont écoulés sans avoir posé mes pieds dans un avion, c'est un record ! Heureusement que durant ce temps de bonnes surprises sont arrivées.
Au-delà du risque du au Covid-19, habiter l'île de La Réunion n'offre pas beaucoup de possibilités de destinations en vol direct. La grande majorité des liaisons aériennes se font avec la France métropolitaine d'où une bonne partie du monde s'ouvre à nous. L'avant Covid-19 nous permettait de voyager dans quelques destinations de la région Océan Indien comme l'Afrique du Sud, les Seychelles, Madagascar, l'île Maurice ainsi que l'autre département français d'outre-mer qu'est Mayotte. Au-delà, il y avait la Thaïlande avec Bangkok et le reste du monde mais avec 2 vols par semaine seulement. Une alternative raisonnable était de transiter par l'île Maurice qui offrait des destinations comme Singapour et Kuala Lumpur, Hong-Kong, Shanghai, Perth, quelques villes indiennes, africaines et européennes opérées par la compagnie nationale Air Mauritius et enfin contre un gros supplément relatif entre les 2 îles, prendre Emirates à l'île Maurice pour Dubaï et son très gros hub. Voilà c'est à peu près tout… mais ça c'était avant cette épidémie mémorable… où voyager était devenu presqu'habituel avec comme seuls objets vraiment indispensables son passeport, sa carte bancaire et son smartphone.
Y a-t-il eu un avant Covid-19 et y aura-t-il un après Covid-19 ? L'avenir nous le dira. Car, pour l'instant à La Réunion, il ne reste plus beaucoup de lignes directes ou quasi-directes avec le transit à l'île Maurice et toutes celles vers l'Asie ont été supprimées.
Mais, cessons de broyer du noir, ne tenant plus après ces long mois de confinement, mes parents ont ravivé la flamme du voyage en mon for intérieur en s'envolant pour la France métropolitaine au mois de décembre 2021. Ma femme, dans la foulée et malgré l'obligation de s'isoler pendant 7 jours décide de repartir en Thaïlande coûte que coûte et donc en passant par Paris au mois de janvier en emmenant notre fils de tout juste 1 an jusqu'à cette destination intermédiaire. Ce sera donc son baptême de l'air. Malheureusement, ne pouvant pas l'accompagner à l'aller, j'irai l'attendre à Paris pour son retour. Donc, vous avez bien compris que malgré le risque Covid-19 encore présent et toutes les exigences sanitaires, l'heure est venue de retrouver le chemin des airs.
C'est ainsi que je me retrouve à l'aéroport Roland Garros de La Réunion en ce lundi 21 mars, un peu plus tôt que d'habitude d'avant Covid-19, soit à 19.30 h pour un départ prévu à 21.30 h. Ayant opté pour la classe Premium de Corsair, j'ai accès à l'enregistrement prioritaire ainsi qu'à l'accès de même adjectif pour les passages de la PAF et du PIF et de l'embarquement. Par contre, là où je suis extrêmement déçu, c'est qu'il n'y a plus d'accès aux salons ! Je le répète NOUS N'AVONS PLUS D'ACCES AUX SALONS EN VOYAGEANT EN CLASSE PREMIUM CHEZ CORSAIR ! Je le savais lors de l'achat du billet et je trouve ceci vraiment regrettable de la part de Corsair premièrement parce que, malgré ma petite expérience de voyage, je ne connais pas de compagnies qui ne donnent pas d'accès aux salons aux passagers des classes Premium et deuxièmement, la concurrence sur la ligne RUN-Paris offre toujours naturellement leurs salons à ses passagers Premium. Je comprends la raison pour La Réunion car le salon est petit, à cet effet cf mon FR du 18/09/2017 car il est resté le même depuis, avec toutefois la généralisation des fauteuils individuels compacts qui étaient au nombre de 22 à l'époque pour accroître les places assises. En effet, entretemps la disparition accélérée des 747-400 avec le prétexte Covid-19 et la généralisation des A330-900 (bien qu'il reste encore les A330-200 et 300) a fait croître la classe Business de 12 à 20 sièges et la classe Premium de 18 à 21 sièges. Clairement ce salon est devenu trop petit et, en plus, il ne respecterait pas les distanciations sociales imposées pour le virus le plus célèbre du 21ème siècle. Sans oublier que certains soirs et depuis un peu plus de 6 mois, il y a aussi un vol RUN-MRS-LYS. Et n'oublions pas qu'il y a aussi les détenteurs de la carte de fidélité Platinum. Mais pour Orly, c'est tout autre car ce salon est grand ! C'est attristant de ne plus y avoir accès… sauf en payant 40 € dorénavant et selon les disponibilités.
L'accès à l'intérieur de l'aérogare est réservé aux passagers ainsi qu'à ceux qui ont à faire avec les agences commerciales des compagnies.
Corsair a installé ses comptoirs d'enregistrement à droite de l'aérogare dans ce qui est une extension du hall d'origine, et en face de son agence.
Il n'y a plus grand monde à cette heure-ci. Je pense que les passagers ont préféré prendre leurs précautions avec tous ces protocoles sanitaires, qui ont toutefois été allégés récemment car il n'y a plus de test Covid-19 à faire avant de se rendre en France métropolitaine. Le contraire n'est pas vrai. Mon pass sanitaire sera le seul document demandé par l'agent Corsair avant de filer au comptoir d'enregistrement. Les deux autres documents que j'ai dû remplir à savoir l'attestation sur l'honneur d'absence de symptômes de ça même et la fiche de traçabilité européenne n'auront même pas à voir la lumière artificielle. Mais tout ça devrait devenir de l'histoire ancienne.
A part peut-être le masque.
Un seul comptoir est dédié à la clientèle Premium, Business et fidélisé Platinum, je pense plutôt qu'il ne reste qu'un seul comptoir ouvert pour ces catégories.
L'enregistrement se fera très rapidement, d'ailleurs par le comptoir 20 qui était libre et d'autant plus que je m'étais préenregistré la veille et que j'avais imprimé ma carte d'embarquement.
Comme je dois traverser tout l'aérogare d'est en ouest pour accéder aux départs, je constate qu'il ne reste plus grand monde non plus pour Air Austral et Air France dont les vols décollent respectivement 30 et 5 minutes avant celui de Corsair.
Mais au fait, il y a un French Bee à 23.00 h et je n'ai vu aucun passager faire la queue. En fait, je comprends pourquoi des gens attendaient avec leurs bagages à l'extérieur de l'aérogare, ils n'y ont tout simplement pas accès pour le moment.
Le circuit départs étant déjà finalisé depuis quelques années, il faut donc monter d'un niveau. Ici, rien n'a changé.
Un point de restauration
Un point Relay incluant la presse, le tabac, les jeux de hasard et de la restauration rapide
Et enfin l'accès airside avec son grand IFE. L'accès Premium se trouve juste devant l'écran au lieu de poursuivre à gauche pour les autres passagers. Le début du circuit se poursuit ensuite sur la droite. Un agent vient m'ouvrir l'accès.
Surprise, ça c'est nouveau, ça ne s'appelle pas Accès N°1 à RUN mais ça a été baptisé Pass Express, avec une porte sur-mesure…
…et un tapis dans la même lignée.
A partir de cet instant, il faudra scanner soi-même sa carte d'embarquement à 3 reprises : ici pour ouvrir le portique, à la PAF devant la guérite et enfin au PIF. Ces données collectées servant évidemment à localiser les passagers durant ces processus et intervenir en cas de retard.
Plus de photos non plus jusqu'à la sortie des contrôles sûreté.
A la PAF, le commandant de bord Corsair me précède et je le suis jusqu'au PIF.
Les passagers éco sont par contre très nombreux à côté car ça coince après la PAF.
Pour ces formalités avec la priorité respectée de bout en bout, j'ai mis 10 minutes, juste ralenti sur les contrôles sûreté malgré un poste dédié.
Je ne m'attarde guère dans le duty-free dont le passage est obligatoire avant d'accéder à la salle d'embarquement. Pour ceux qui ont accès aux salons, 2 possibilités s'offrent à eux : traverser le duty-free et récupérer le couloir derrière les boutiques ou descendre dans la salle d'embarquement par la droite et remonter à côté des toilettes. Pour ma part, je n'ai guère le choix.
Ah mince ! La salle d'embarquement est quasi pleine. Je ne vais pas prendre le risque de côtoyer de près d'autres passagers mais je descends quand même car je n'ai guère le choix… espérant trouver une petite place dans un coin en attendant que les passagers d'UU quittent cette salle, ce qui ne saurait tarder.
Je ne me souviens pas avoir connu cet aéroport sans travaux.
Un des 2 salons UU se trouve juste au-dessus.
N'ayant pas trouver de place en conditions optimales de sécurité sanitaire, je me souviens qu'au niveau des salons, des fauteuils avaient été installés. Je vais de ce pas vérifier s'ils y sont toujours.
Et même qu'il y en a de plusieurs sortes.
Je m'installe confortablement, il me reste 45 minutes à 1 heure d'attente avant l'appel pour l'embarquement.
A 20.05 h, l'appel UU se fait, c'est tôt.
A 20.28, c'est au tour d'AF avec l'annonce des priorités pour les familles et les fidélisés Sky Priority.
Finalement à 20.38 h et donc moins de 45 minutes après m'être confortablement installé que Corsair annonce le début de l'embarquement pour les rangs 30 à 51 et les Premiums à leur convenance. J'y vais car ici c'est le seul point noir restant des accès prioritaires, il n'y a pas de file dédiée lorsque tous les passagers s'y engouffrent. Je veux aussi être parmi les premiers afin de faire quelques photos.
Aaaah ! 2 ans et des poussières d'attente…
Porte 1G pour les Business et Premium
Que ce couloir semble long :)
Pas d'instant porte, il y avait des gens derrière moi.
Par contre, l'embarquement avait dû commencer avant l'annonce car la cabine Premium est déjà à moitié pleine, c'est raté pour les photos posées !
Passage par la classe Business, 20 sièges full-flat sur 5 rangées. Se référer au site Corsair ou aux 2 flight-reports de Flight-Report sur la ligne ORY-RUN et RUN-ORY pour de belles photos.
Ce soir, c'est l'A330-900 immatriculé F-HHUG arrivé en juin 2021 et le troisième livré sur les 5 commandés. La dernière livraison étant prévu en mai/juin de cette année. Il est configuré comme tous ses semblables en 3 classes, 20 Business, 21 Premium et 311 Economy dont 27 Eco+ (avec un pitch légèrement plus important de 34' mais normalement suffisant pour ressentir la différence, c'était le cas dans les 747, je testerai à l'occasion.
Me voici arrivé à mon siège, 6A. Par rapport à la Grand Large d'avant qui allait donc devenir la Premium en plusieurs étapes, la largeur du siège a diminué et le pitch n'est plus immense comme dans les 747-400. Je n'ai jamais pris la Grand Large dans les A330-300 car l'espace était compté.
Située dans un petit environnement, privatif comme on dit, la classe Premium est dotée de 21 sièges Z535 de l'entreprise française Safran Seats (ex Zodiac Aerospace) répartis sur 3 rangées en 2-3-2. Ils sont dotés de tétières en cuir réglables en 4 positions et de repose-jambes et pieds. Je verrai si le confort est supérieur à ceux de la classe Grand Large. En tout cas pour ce qui est du design, j'adhère.
L'embarquement se poursuit pendant que je me familiarise avec mon nouvel environnement.
1 bouteille d'eau de 50 cl est offerte.
Sur le siège sont disposés la couverture, la pochette de voyage, un oreiller et un casque audio réducteur de bruit que je n'utilise jamais car mes oreilles pourtant de dimensions standards n'y rentrent pas et sont donc écrasés par les coussins trop petits
Le réglage de l'inclinaison du siège jusqu'à 116° (126° sur les anciens sièges Grand Large) et du déploiement du repose-jambes. Comme vu précédemment, il y a un repose-pieds aussi mais dont le déploiement est manuel. A noter que pour mon 1,80 m, ces 2 derniers éléments de confort ne me servent à rien, le repose-jambes ne se déploient pas assez haut et le repose-pieds est trop court… peut-être qu'il sert jusqu'à une taille de 1,65 m / 1,70 m…
La télécommande pour l'IFE sur l'autre accoudoir. En fait, l'écran de l'IFE est tactile mais comme il fixé sur la cloison pour les passagers de la première rangée, la télécommande est bienvenue. Elle n'existe donc pas sur les autres rangées.
La tétière en cuir
Entre les sièges de la première rangée, des prises jack pour l'IFE fixé sur la cloison
Les voici les écrans de la première rangée, à moins d'avoir un bras extensible, la télécommande est effectivement bienvenue ainsi que les prises jack au-dessus des accoudoirs bien qu'il y en ait une en standard sur l'écran.
Entre les sièges, au niveau des jambes, se trouvent aussi des prises de courant universelles.
Largeur du siège moins importante que celui de l'ancienne Premium Grand Large
La cabine "privative" Premium avec ses 21 sièges. Vous remarquerez ou pas les toilettes au fond : il y en une de chaque côté et elles sont communes avec la classe économique, au moins les 2/3 de ces passagers se déplaceront vers ces toilettes. Je pense donc que lorsque le taux de remplissage est conséquent, il y a seulement 2 toilettes pour une centaine de passagers à ce niveau, sinon il faut aller au fond de l'avion.
Je m'attendais à mieux pour les coffres à bagages. Sur les coffres latéraux, 2 valises cabine et un sac occupent totalement un compartiment. Il ne faut pas que tous les passagers voyagent avec un bagage cabine. Il restera seulement 2 sièges de libre.
21.05 h, embarquement terminé et fermeture de la porte 2G.
Retour à l'IFE avec un écran LCD d'une définition fort correcte de 13,3' tactile et à télécommande pour la première rangée de sièges, équipé d'une prise USB 10 W et jack. En comparaison, la classe Business est doté d'un écran de 15,6' et la classe économique d'un écran de 10,1'. Quelques reflets gênants sont à déplorer en pleine lumière mais quel progrès par rapport à l'ancien écran
La télécommande de l'IFE
Le carré noir est un pavé tactile
Après avoir choisi la langue du menu entre français, anglais et espagnol, on a droit à une petite page publicitaire
Il y a la possibilité de se connecter via Wi-Fi sur l'application Corsair On Sky mais malgré plusieurs tentatives pour le Wi-Fi, ça a échoué et je n'ai pas fait appel à un PNC.
Le menu général
Ce qui m'intéresse habituellement, c'est la géolocalisation et les films. L'amélioration est remarquable par rapport à l'ancien système et le choix de films est conséquent avec plus de 110 titres disponibles dont quelques nouveautés. Ce choix s'est étoffé depuis septembre 2021 il me semble. Voici quelques aperçus
Un aperçu de la géolocalisation dont j'aurai tout à loisir d'explorer
21.20 h, fermeture de la porte 1L.
Le CDB nous annonce que le vol durera environ 11h32.
Dans la pochette me faisant face, le magazine duty-free, le sac vomitoire et les consignes de sécurité que voici
A 21.28 h, on repousse et les consignes de sécurité vidéo sont diffusées
La conception des hublots de cet avion ne permet pas de prendre des photos réussies, même si ce n'est pas sa fonction première
21.38 h, PNC préparez-vous pour le décollage
Décollage 3 minutes plus tard.
Virage à gauche, direction l'hémisphère nord, au revoir Saint-Denis
Vous aurez peut-être remarqué qu'il y a quelques petites anomalies dans la géolocalisation sur le calcul du temps restant
Promotion de la compagnie
Le casque audio réducteur de bruit mis à disposition, dans son emballage
Hors de son emballage, juste pour vous le montrer car je ne l'utilise pas pour la raison précédemment invoquée
Le petit oreiller sérigraphié
La pochette de voyage en matériau probablement recyclée, pas très agréable au toucher. Elle est scellée sur la gauche avec le truc en plastique que l'on trouve souvent avec les vêtements neufs. N'ayant pas de ciseaux ou de couteau et mes dents n'étant pas suffisamment aiguisés., il m'est impossible d'ouvrir la pochette totalement. Chez Corsair, y a-t-il un service qui teste les produits en se mettant à la place des passagers ?
Cette pochette, appelée modestement trousse de confort par la compagnie, est constituée de bouchons d’oreille, d'un kit brosse à dent et dentifrice, d'un masque et de chaussettes, surchaussettes en ce qui me concerne
Je décide d'aller visiter les toilettes avant le service repas et le rush qui s'ensuit.
Stupéfaction en ouvrant la porte ! Je n'ai jamais vu de toilettes aussi étroites, je parle bien du lieu d'aisance car l'objet en lui-même est la seule chose qui n'ait pas été réduite. Il n'y a pas de mot assez fort pour montrer mon désarroi. Debout, de mon 1,80 m, ma tête touche la paroi inclinée donc uriner est un défi pour viser le trou, la seule solution serait de s'assoir ou de le faire… dans le lavabo quoiqu'il soit situé un peu trop haut si mes souvenirs sont bons. Les passagers un peu corpulent auront le plus grand mal à se mouvoir ici.
Discipline militaire il faudra. Demi-tour gauche, gauche ! Voici le lavabo. A part se laver uniquement les mains, je me vois mal venir y faire ma toilette ou du moins s'y brosser les dents car en plus, il est impossible d'y s'y pencher car votre tête heurte très vite le miroir de courtoisie d'une part et votre postérieur est stoppé par la paroi opposée d'autre part… faire du yoga serait-il la solution ?
Toujours est-il que dans ma confusion en ne parvenant pas à faire couler l'eau et le savon de leurs orifices respectifs, j'appelle un PNC à l'aide… Il m'indique qu'il suffit juste de pousser le robinet pour l'eau et pour le savon. Euh, on est dans un A330neo, je croyais que tout était sans contact comme les B787, que suis-je bête ! Après tout, le ridicule ne tue pas.
Retour à ma place.
Pour l'anecdote, le siège à côté de moi devait être libre mais une passagère de la classe Premium n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'aller s'assoir en Business sur la rangée 5, je l'avais vu en train de jouer avec l'écran mais au moment où l'hôtesse est passée prendre son choix de repas, elle (l'hôtesse) commence à s'interroger car elle n'avait que 5 Business et le compte était bon, elle est donc allé vérifier probablement et en revenant demande à la passagère son BP. Verdict, retour en Premium mais comme sa place initiale en 8 milieu était occupée alors l’hôtesse l'a placé à côté de moi. Dire que j'avais commencé à prendre mes aises. Plus tard en discutant avec cette passagère, j'apprends que c'est son premier vol sur Corsair… mais qu'elle est une grande habituée d'Air France car elle se déplace plusieurs fois sur Paris pour raisons professionnelles ! Donc, ce n'était pas une débutante en voyage, elle devait savoir exactement où était sa place…
45 minutes après le décollage, le service repas est annoncé. Le menu n'est pas renseigné dans l'IFE et c'est quand même dommage car tendre l'oreille pour essayer de comprendre le choix du menu principal est difficile : poulet curry coco ou dorade je n'ai pas compris quoi.
En attendant, voici la tablette, rangée dans les accoudoirs centraux
Le plateau repas, ce n'est pas tout à fait ce que j'ai entendu comme menu à moins que c'était l'annonce du choix pour la classe économique. Est-ce que les annonces PNC peuvent être segmentées et personnalisées par zone ou est-ce que j'ai regardé trop de films de science-fiction ?
Le service se fait en 1 temps : apéritif, plateau repas. Vous allez trouver que je ronchonne beaucoup mais avant l'épidémie, le service en Grand Large se faisait en 3 temps : l'apéritif, l'entrée et le plat principal et enfin les fromages et le dessert. Voilà c'est dit ! Ah si, je rajoute, il n'y a plus d'oshibori chaud depuis bien longtemps.
En dehors de quels boissons soft, le champagne est offert à discrétion pendant le repas, les vins en petite bouteille individuelle sont ceux de la classe économique et les mêmes depuis des années.
Le plateau est moins qualitatif et quantitatif que feue la Grand Large et qu'on pouvait avoir en option Gourmet pour la classe économique. Voilà c'est dit aussi. J'ai refermé très vite l'assiette du fromage à cause de l'odeur. N'étant pas un expert dans ce domaine, je ne saurais pas dire de quoi il s'agit.
L'entrée à base de poisson à gauche il me semble et de légumes à droite arrosés de jus de citron il me semble toujours. Pas terrible mais j'ai quand même fait l'effort de le terminer.
Le plat principal, pas terrible non plus mais…
Le dessert, vous connaissez la suite
L'apéritif
Les couverts en métal. Je ne sais s'il s'agit de traces de doigts dessus mais ça ne brillait pas.
On nous octroiera une quarantaine de minutes pour le repas avant de desservir et de faire le service thé / café simultanément. Encore une fois, s'il y avait le choix du thé en sachet individuel auparavant, c'est maintenant le même que la classe économique. Le café, n'en parlons pas.
Puis 15 minutes après, à 23.25 h, la fin du dîner est annoncée et les masques doivent être remis.
A 23.45 h, les lumières de la cabine s'éteignent et quelques minutes plus tard, la boutique hors-taxes s'ouvre au fond de l'appareil.
Nous nous trouvons au-dessus de l'Océan Indien, à une demi-heure environ des côtes africaines.
Quelques aspects de la géovision
Il y a un mode Play en bas à droite
Les 3 barres horizontales au milieu du bas permettent d'avoir d'autres vues fixes et un mode cockpit qui n'est pas disponible au décollage et ne l'est plus avant l'atterrissage
Il est minuit, bonne nuit.
Je me réveille une première fois un peu avant 03.00 h pour aller faire quelques étirements aux toilettes. Il est minuit à destination.
Nous sommes ici
Quelques autres vues de la géovision
Un mode cockpit qui n'est pas disponible au décollage et avant l'atterrissage
En allant aux toilettes, j'en profite pour faire le tour des cabines, et là stupéfaction en constatant le peu de passagers en classe économique ! Même en étant largement sur des rangées de 3 sièges (configuration en 3-3-3), il y avait encore énormément de places disponibles.
Au passage, ravitaillement aussi au bar… que je ne trouve pas derrière la classe Premium. Par contre dans le galley où somnolait un PNC que j'ai dû réveiller (après tout, il est supposé être de service) j'ai pu remplir ma bouteille d'eau. Cela dit, aucune vision sur un bar quelconque qui est censé être disponible juste après le repas et durant le reste du voyage.
Dodo à nouveau.
Réveil 3 heures plus tard, donc vers 03.00 h (heure de destination, 06.00 h à l'origine) pour un ravitaillement en eau. Nous sommes au-dessus de la Méditerrannée. Il reste un peu moins de 3h30 de vol
Dodo à nouveau.
Juste avant 05.00 h, les lumières sont rallumées, normalement en douceur grâce au mood lighting mais à mon vrai réveil moins de 5 minutes, l'équivalent du Soleil à 08.00 h était présent en cabine et le service du petit-déjeuner commençait. Corsair en profite pour faire la promotion de leurs packs Wi-Fi afin d'envoyer e-mail et messages via les réseaux sociaux avant d'atterrir.
Encore une fois pour ne pas ronchonner, l'ex Grand Large nous offrait le choix d'un plateau copieux entre sucré ou salé, ça pouvait être des pancakes généreusement arrosés de miel (ou de sirop d'érable ?) ou une omelette conséquente avec des pommes de terres et je ne sais plus quoi encore, accompagné de viennoiseries et de pains chauds et croustillants. Le plateau que j'ai sous les yeux ressemble plus à ce qui était proposé en classe économique il y a quelques années et à part les fruits et le plateau à ce qu'il y avait dans les célèbres boîtes Corsair. Ceux qui voyagent en classe économique aujourd'hui doivent avoir un souvenir moins inoubliable de leur petit-déjeuner après 10 heures de vol.
Il y a quand même des couverts en métal.
En détail
A 5.45 h mes oreilles ressentent le début de la descente, confirmée par une annonce du CDB 2 minutes plus tard.
15 minutes plus tard, les PNC récupèrent les casques audio mis à disposition dans notre classe seulement. Je constate que la Business n'est pas traité de la même façon.
6.09, PNC niveau 100. Après cette annonce, la vue cockpit a disparu.
Place à la vidéo de préparation à l'atterrissage
L'éclairage cabine est réduit.
Compte à rebours, - 3 minutes
Atterrissage imminent
Atterrissage à 6.25 h (6.26 h selon Flightradar24)
Direction le terminal 4
Le terminal 4 côté piste
06.34 h, PNC dernier virage
Parking à 06.35 h, très souvent au même endroit depuis RUN, à l'extrémité du terminal
Il faudra attendre encore 5 petites minutes avant de débarquer
Un coup d’œil sur notre avion
6 minutes depuis le débarquement jusqu'à l'arrivée en salle de livraison des bagages via l'immigration grâce surtout à l'accès n°1 qui permet de passer rapidement cette dernière.
Par contre, il faut maintenant attendre une dizaine de minutes, en salle 1. Bon nombre de passagers resteront dans la salle principale, tapis 3 et 4, en sortant de l'immigration croyant que leurs bagages arriveront à cet endroit. Effectivement, la livraison au 4 va venir d'un Corsair aussi mais ce n'est pas le bon et le tapis 3 a commencé la livraison des bagages. Il faut dire aussi que le tapis 1 est cloisonné dans une autre salle bien que jouxtant le tapis 3, à tel point qu'on ne la remarque pas.
L'attente se fera un peu plus longue qu'expectée mais les priorités seront majoritairement respectées.
Merci de m'avoir lu.
Cela faisait longtemps que Corsair International n'avait pas investi dans de nouveaux avions et surtout de dernière technologie, ça fait un moment que j'attendais de voler avec l'A330-900 exploité depuis bientôt 1 an. C'est chose faite maintenant.
Les progrès acoustiques sont notables, l'atmosphère en cabine très agréable par rapport aux anciens, mythiques et regrettés B747-400.
Les couleurs choisies et les matériaux présentent bien dans ces nouvelles cabines. Le siège de la classe Premium est confortable au niveau de l'assise pour du long-courrier mais je regrette la largeur des sièges Grand Large, leur inclinaison supérieure, les repose-jambes et pieds qui me servait vu mon 1,80 m et le pitch conséquent malgré l'inclinaison du siège devant soi. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
En outre le produit Premium est nettement descendu en gamme par rapport à son prédécesseur Grand Large. Il n'y a plus d'accès salons. Il n'y a plus de verre de bienvenue qui incluait aussi la possibilité de champagne. La trousse de voyage fait plutôt pochette de voyage et n'embarque plus grand-chose dedans, on a perdu au passage brumisateur, crème, peigne et mouchoir. Les plateaux repas se sont "allégés" et le service de la collation principale est passé à 1 temps au lieu de 3 avec nettement moins de choix pour l'apéritif en matière d'alcools et de boissons soft (forcément avec un seul passage pour le service, le chariot ne peut plus contenir grand-chose), le repas n'est plus scindé en 2, entrée et plat puis fromages et desserts déjà que l'arrivée de la classe Affaires avait fait fusionner ces 2 étapes. Les plateaux sont moins quantitatifs et qualitatifs et, en plus, on ne sait pas ce qu'on mange. Une fois que le plateau est déposé, il n'y a plus d'autres passages pour proposer du pain supplémentaire ou de l'eau ou du vin puisqu'il était servi à la bouteille auparavant. Et évidemment plus d'oshibori chaud. Et la seconde collation avec le petit-déjeuner, c'est tout simplement ce qui était proposé en classe économique il y a quelques années. Ah, ces regrettés petits-déjeuners de la classe Grand Large avec choix d'un plat chaud sucré (pancake noix cranberries caramélisées au sirop d'érable est un exemple de menu) ou salé (œuf poché, béchamel au fromage, pommes de terre roesti et champignons est un exemple de menu), des pains croustillants, des viennoiseries chaudes, des jus 100% pur fruits pressés en boîte certes, choix de cafés, choix de thés et choix de chocolats chauds. J'en ai encore l'eau à la bouche des bons moments passés en Grand Large.
Des avantages pour renouveler le plaisir du voyage, tel est le slogan que l'on peut lire sur le site de la compagnie pour la classe Premium. Par rapport à la classe économique probablement, par rapport à l'ancienne Premium, clairement non. Et un peu plus loin, la mention "Corsair a été élue meilleure Premium au monde pour l'année 2019 par Flight Report" me fait réfléchir pour 2022 ! C'était le cas en 2019, je peux le confirmer mais, aujourd'hui, ce n'est plus du tout le produit d'avant ! Et c'est vraiment dommage de na pas avoir profité de ce superbe A330neo pour redorer la Premium et la faire retrouver son éclat d'antan. En fait, aujourd'hui, une bonne partie des prestations d'avant est à chercher du côté de la Business. C'est comme si Corsair ne savait pas faire mieux pour cette dernière. Et pourtant les prix n'ont pas baissé.
Et les toilettes ! D'aussi minuscules tu ne verras jamais dans ta vie... et bien si Corsair l'a fait.
Malgré tout, un bon vol grâce à un appareil moderne et un IFE qui a nettement été amélioré.
L’équipage, rien à redire, service bien fait même si le menu n'était pas mémorisé et malgré quelques lacunes. Courtois et professionnels.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 74 avis concernant 4 compagnies sur la ligne St Denis (RUN) → Paris (ORY).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Bourbon avec 9,3/10.
La durée moyenne des vols est de 11 heures et 10 minutes.
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16 Commentaires
Merci pour ce report sur une compagnie que j'ai décidé d'essayer et comme vous, mon sentiment final est plutôt mitigé. Je suis très pris par mon boulot en ce moment mais le report en Business ne devrait pas tarder.
Pour la bande-annonce: salon à RUN effectivement trop petit. Quand on est habitué au Club Austral à côté, je ne vous raconte pas le choc.
L'A330-900Neo est un avion confortable mais je m'attendais à mieux du siège et du service à bord.
En conclusion, pourquoi pas mais uniquement si le prix est attractif.
Pour en revenir à votre report, vous avez dû aussi avoir eu un choc car la Premium Economy n'a plus rien à voir avec la feue Grand Large.
Je vous rassure, en Business, on n'est pas mieux loti en termes de quantité sur le plateau. Vous au moins, vous avez eu un dessert (teaser)
On en arrive à la même conclusion: bel et confortable avion mais Corsair n'a pas su en tirer avantage.
Je suis rassuré de ne pas être le seul à avoir fait ces constats.
Et, effectivement je regrette la Grand Large.
Et j'aurais pensé que la Business était à la hauteur, hâte de lire votre FR.
Bonne soirée.
Content de vous relire.
Effectivement, l'arrivée de la Business chez Corsair n'a fait que downgrader le produit de la classe premium (ex- grand large, qui était au top niveau de la Y+, dont il ne reste que des vestiges malheureusement).
J'en connais une, AF ! AF n'a jamais offert à ses pax premium l'accès au salon.
A bientôt pour le retour !
La classe Grand Large était effectivement au top dans sa catégorie sur cette ligne et c'est vraiment dommage. On se rapproche dorénavant des anciennes classes économiques dans certaines prestations.
Que lui reste-il par rapport à la classe économique ? 2 bagages de 32 kg au lieu d'1 de 23 kg en soute, 1 de 18 kg en cabine, l'accès prioritaire là où il y en a, un peu plus d'espace à bord, des plateaux repas améliorés, what else ? Par rapport à l'ancienne Grand Large qui était au même prix, un siège moins inclinable et plus étroit bien que plus confortable, moins d'espace à bord, des plateaux repas (dîner et petit-déjeuner) sévèrement dégradés qui ne font plus rêver, plus aucun choix de vins au verre, moins de choix d'apéritif, pas d'oshibori... et plus de salon. J'avoue que je reste sur ma faim et me pose la question du tarif payé, représentant le double de celui de la classe économique, eu égard aux prestations.
Je n'ai plus voyagé avec Air France depuis très, très longtemps, j'aurai pensé que l'accès au salon était inclus pour la classe Premium Economy en lisant les FR mais en réalité, c'est vrai que ce sont vos statuts Sky Priority qui vous en donne accès :)
A bientôt.
Je comprends effectivement votre déception suite au downgrade de la classe grand large depuis l'introduction de la business.
J'espère du coup que les prix ont également été downgradé vu le niveau de qualité moindre....
En tout cas face à la concurrence Corsair propose tout de même un solide produit notamment en termes de restauration.
Déception légitime puisque les prix restent les mêmes mais les prestations sont nettement revues à la baisse, à croire que Corsair ne sait offrir à la classe Business quelque chose de mieux que la Grand Large d'antan.
Côté restauration, ça a quand même bien baissé aussi, je ne voudrais pas voir ce qu'offrent les autres Premiums si Corsair est toujours mieux.
Bon week-end.
Les formalités ont été rapidement exécutées mais quelle galère pour les simples pax Y sans statut ! A vous faire détester l'avion !
Seul UU offre un salon pour ses W.
La salle d'embarquement de RUN reste exiguë avec plusieurs LC au départ simultanément. Idem pour celle où les bagages sont livrés d'ailleurs.
Les sièges sont sympas et ne sont pas à coque, c'est déjà ça.
Ces sièges "premium" sont en effet toujours conçus pour des lilliputiens ou pour le voyageur moyen d'il y a 50 ans !
La tonalité générale du récit est hésitante : entre le plaisir de voler à nouveau et la déception du service par rapport à feu la classe Grand Large, on sent que le second domine peu à peu. Il est vrai que le catering ne fait pas premium pour deux sous : on se croirait chez AF ! Il faudrait comparer avec ce qui a été servi en Y.
Côté tarif, comment se situe SS par rapport à AF et UU voire Frenchbee?
A bientôt !
Judicieuse remarque, c'est vrai que l'avion est vendu aussi comme un rêve mais entre toutes ces formalités (de départ et d'arrivée d'ailleurs) et le fait d'être entassé comme du bétail, on pourrait détester l'avion mais quand on n'a pas le choix pour sortir de son pays, il faut faire avec et ne pas y penser.
J'aurais juré qu'AF le faisait aussi mais en fait c'est le statut Sky Priority de certains membres qui font qu'ils ont droit au salon :)
Depuis que Corsair a débarqué à La Réunion, je n'ai pris qu'une seule fois AF par obligation car n'ayant plus de place nulle part. Par contre, j'ai connu toutes les autres compagnies : Air Liberté, AOM, l'éphémère et très appréciée Air Bourbon, UU. Pour ce vol, AF était moins chère de 100 € par rapport à Corsair mais par fidélité, je suis resté chez cette dernière. D'ailleurs AF propose pas mal de bons tarifs sur La Réunion hors périodes de vacances scolaires car depuis la réouverture post confinement Covid-19 de la ligne ORY-RUN, il y a une augmentation substantielle de l'offre de sièges, ce qui avait d'ailleurs fortement déplu à SS et UU.
RUN est toujours en perpétuel travaux mais je trouve que ça s'améliore, peut-être qu'un jour avec la réalisation de l'aile totalement dédiée aux arrivées, on verra enfin le bout des travaux.
Les sièges Grand Large me permettaient d'utiliser les repose-jambes et pieds, la seule chose que le nouveau siège a en plus, c'est le confort d'assise, c'est mon ressenti.
Alors là chapeau, vous avez su lire mon ressenti, c'est tout à fait le sentiment qui se dégage de ce voyage après tant d'attentes.
Malheureusement côté tarif, il n'y a rien de miraculeux, SS est même devenu plus chère qu'AF et UU sur cette catégorie à certaines dates. A cela peut-être quelques explications, SS semble remplir sa Premium plus rapidement qu'AF et UU vu le côté neuf de l'avion ; AF ayant mis plus de vols d'avant Covid-19 doit proposer des tarifs "à partir de" sur plus de sièges et UU a du mal face aux 2 autres. Le tarif normal tourne aux alentours de 1800 € mais toutes les compagnies ont fait des promotions aux environs de 1500 € voire même probablement 1350 € en super promotion. Je ne me souviens pas avoir vu des tarifs d'entrée aussi bas. A comparer au tarif "à partir de" 650 € bagage soute compris en classe économique.
Bon week-end.
Clairement l'ancienne Grand large était un produit hybride entre la Premium Eco et la Business. Avec l'arrivée d'une vraie Business, Corsair a clairement repositionné son produit W vers une Premium Eco classique.
Au départ de RUN, Air France et Frenchbee n'offrent pas non plus de salon pour leurs passagers Premium.
Ce siège est vraiment confortable pour l'avoir testé avec TN.
Le catering est moyen et clairement moins bien qu'avant mais encore une fois, il faut comparer avec la concurrence, AF et BF font encore moins bien en W (pas de porcelaine, seconde presta identique à la Y).
A+
Il n'empêche que la Grand Large était un beau produit dans sa catégorie et Corsair aurait pu garder ses prestations et réimaginer la classe Affaires... Pourquoi absolument copier sur AF même si le boss en est un ancien ? Car question tarifs, ça se tient dans un gros mouchoir de poche avec ses concurrents, hormis quelques promotions, à partir de 1500 € et dépassant les 2000 € sur les derniers sièges je suppose. J'avais fait une simulation cet après-midi pour un voyage ce mois-ci... et les tarifs sont supérieurs à ceux d'AF à certaines dates et même une J à plus de 4000 € !
Les nouveaux sièges étant déjà installé, Corsair pourrait revenir sur le salon (UU le fait bien, même si AF ne le fait pas et que j'étais convaincu du contraire mais comme je ne prends plus cette compagnie depuis bien logntemps...) et revenir à un catering plus valorisant.
Je suis d'accord même si on a perdu en largeur, en inclinaison et en pitch.
Je suis navré de l'apprendre pour ces 2 compagnies, raison de plus pour que je les prenne pas au vu du prix payé :)
Bon dimanche.
Le siège semble bien mais l'inclinaison reste quand même assez faible par rapport à la Grand Large d'avant.
Le catering est décevant dans son ensemble la cassolette en plastique, bof, l'entrée bof, et la seconde prestation re re bof ^^
A bientôt !
En effet, bien que confortable par son assise, il manque de l'inclinaison à ce siège. Dans les faits, comme le pitch a été réduit substantiellement de 117 cm à 97 cm, si le nouveau siège s'inclinait autant que l'ancien, nos pieds buteraient dans le dossier du siège avant. En fait les caractéristiques du siège de la Grand Large avec la conception moderne de celui-ci en ferait un produit parfait.
Ca fait plastique mais c'est de la porcelaine sauf pour le plat principal alors que la Grand Large tout était en porcelaine. D'ailleurs, vous avez bien fait de le souligner, je n'y avais plus prêter attention... Voilà encore une déception, minime certes, mais déception quand même.
Je n'avais jamais vraiment été déçu des collations en Grand Large mais il est clair que là, c'est en-dessous. Je verrais au vol retour.
Et le petit-déjeuner, c'est celui qu'il y avait encore en classe économique il y a 4 / 5 ans.
Bonne semaine.
Air Austral relance le 6 mai la liaison vers Chennai (en A220 pour une durée de 6h environ !)
Le retour à la normale se rapproche ?
A bientôt
J'espère que ça ne tardera pas trop non plus pour la Thaïlande :)
A bientôt.
Baisse de la franchise bagages en premium. Corsair passe à 23 kg comme en éco. Que reste t-il au final ? 1 bagage en plus soit un gain de 160€ aller retour, mais si comme moi on a besoin d'un bagage de 32 kg, le supplément est facturé 200€ A/R. Bravo!!
Moi qui étais fidèle à Corsair, j'ai commencé à prendre la concurrence, Air Austral pour ne pas la citer, bien que CDG ne m'arrange pas vraiment.
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