Avis du vol entre Paris et Mulhouse / Bâle en classe Economique avec Air France Hop

Bonsoir, lectorat de qualité !

Histoire de faire une transition entre deux gros routings, je vous propose un récit sur un simple vol domestique !

L'occasion pour moi de tenter de faire un récit affichant moins de 30 minutes au compteur intégré à Flight-Report (bon, j'ai peu d'espoir d'y arriver, surtout que je divague déjà dès maintenant). 

Faire un vol inutile sur un coup de tête : Une démonstration

Alors, pourquoi en est-on arrivés à ce vol ?

Tout commençât le lundi 6 juin au soir… Après avoir un peu (trop) bu avec mes collègues, je rentre à mon hôtel à Paris, et me dit que pour mon voyage d'affaires la semaine suivante, je ferai bien un peu plus original qu'un simple TGV Paris - Lyon pour le retour.

Je regarde un peu les tarifs des vols Air France vers différentes villes françaises, et villes étrangères à proximité, avec comme contrainte :
- Pas de vol sur un horaire de réunion (et j'en ai BEAUCOUP)
- Un train qui me permette de rallier Lyon ensuite à un prix équivalent au billet Paris - Lyon à ma disposition (payé par mon employeur)

Je vous la fais courte (surtout parce que j'ai tellement cherché tout et n'importe quoi que je ne me rappelle de rien), mais je trouve un petit CDG - EAP à 90€ le mercredi 15 juin au matin, qui ne me fait sauter qu'une réunion que je peux déléguer (oui, je suis le pire chef). Et les 8 XP qui vont avec sont toujours les bienvenus.

Le trajet en train Saint-Louis - Lyon se fera via Mulhouse, et me permettra de redécouvrir la LGV Rhin-Rhône, que je n'ai quasiment jamais empruntée, pour un surcoût de seulement 12€ par rapport à mon TGV Paris - Lyon.

Voilà donc, sous vos yeux impressionnés, le routing qui en découle : 

BON, désolé pour la base de données, mais je ne pense pas apporter beaucoup de nouveauté, vu que la liaison a déjà été reportée (dans ce sens uniquement) 43 fois, dont 20 fois par l'ami Esteban. Le premier récit date de l'époque de Regional, ça ne nous rajeunit pas ma pov' dame !

Pour moi, ça reste une sympathique découverte, vu que je n'ai jamais mis les pieds dans ce haut-lieu de Flight-Report qu'est l'Euroairport !
Et ça fait un certain temps que je ne suis pas passé au terminal 2G (et je n'ai jamais visité le salon AF là-bas).

Au niveau du placement à bord, je fais le yoyo à l'avant de la cabine pour essayer d'obtenir un siège sans voisin, du côté droit de la cabine pour la vue sur Mulhouse si on approche par le Nord (ce qui est généralement le cas). Je fais une dernière modification le matin même pour me placer en 05A, le siège à côté de moi apparaît ensuite neutralisé (aucune idée de pourquoi, je ne suis pas Platinium). On verra ce que ça donne…

Et maintenant, l'instant humour vous est présenté par Air France !
Le surclassement en Business sur cette liaison CDG - EAP d'une heure, en ERJ-190, sans siège neutralisé donc, est proposé à… 349€ ! Tout de suite je relativise les 600€ que j'ai claqué dans mon surclassement Toronto - Amsterdam.

Je ne sais pas si le prix est calculé par un algorithme ou décidé par un humain, mais dans les deux cas, il y a un sacré problème quelque part… 

"2G" n'est pas qu'un taux d'alcoolémie !

Après un trajet un peu embouteillé vers l'aéroport (un semi-remorque en panne sur le périph de bon matin, ya que ça de vrai), un sympathique chauffeur Uber me dépose devant le terminal 2G à 7h20, environ 2h avant le départ.

La devanture du terminal est plutôt jolie, avec ces espèces "d'arbres-auvents". 

Le FIDS n'est pas trop chargé jusqu'à la plage 9h15 - 9h35, où 7 vols sont programmés.

C'est calme du côté de l'enregistrement, mais je retirerai malgré tout mon BP en borne : Le client au comptoir Skypriority est en pleine discussion/négociation visiblement, je sens venir les dix minutes d'attente pour rien.

Je pars donc rapidement vers le PIF, où la file n°1 est purement symbolique : Il n'y a personne en Eco comme en prioritaire.

Au moins, la file prioritaire me permettra de discuter un peu avec un agent très sympathique, qui flashera sur la flamme Flight-Report Gold ! Coucou à vous si vous me lisez o/

Merci ADP, bon voyage à toi aussi !

A l'étage des départs, je découvre cette très sympathique zone d'attente, originale et visiblement bien confortable ! Je ne sais pas si elle est assez grande pour accueillir tout le monde pendant les périodes de pointe, mais à part ça, ça me semble bien réussi.

Les boutiques sont situées de l'autre côté du terminal, pas de passage obligé parmi les mêmes produits que partout dans le monde donc, c'est plutôt bienvenu.

Il faut faire un 180° sur soi-même pour accéder au salon. C'est un détail, mais je trouve les plinthes particulièrement laides. Voilà, c'est dit.

L'hôtesse en charge de l'accueil au salon m'indiquera mon numéro de porte en même temps qu'elle me souhaitera la bienvenue, c'est appréciable (elles ne sont affichés qu'au dernier moment au 2G, vu qu'il n'y a pas de places pour attendre dans la zone d'embarquement).

La vue sur le parking à Embraer est assez masquée par les passerelles, mais on peut admirer les tracteurs à bagages.

La disposition du salon est assez sympathique, avec ces différents espaces. Je me pose la même question que pour l'espace public : Est-ce que c'est assez vaste en heure de pointe ? (Sachant que je n'ai aucune idée de quand est l'heure de pointe au 2G)

L'offre du matin : Viennoiseries et pain, fruits…

Confiture, d'autres pains, des pancakes, des madeleines, du sirop d'érable, et du chaud assez classique (je dis "assez classique" pour faire genre j'ai fait exprès de ne pas le prendre en photo alors qu'en réalité j'ai juste oublié).

Des cold cuts, et pour les personnes pressées, des sandwichs déjà fait. On trouve aussi d'autres trucs sucrés, du lait et des jus de fruits frais.

Les alcools sont déjà à disposition, je verrai quelques personnes se servir en alcools forts malgré l'heure matinale (aucun jugement de ma part, j'ai moi-même parfois envie d'un bon verre de tord-boyaux quand je vois mon planning de réunion le matin).

Ma petite sélection matinale, avec un sandwich, du fromage, et du bacon.

Les documents de voyage, et le PC du boulot, je commence la journée tôt, histoire de faire oublier mon absence de 2 heures à venir.

Je verrai au passage les nouvelles du jour, avec la fermeture totale de l'espace aérien suisse suite à la panne de Skyguide ce matin-là. Nous verrons bien si cela a un impact sur mon vol à destination de la frontière franco-suisse ! 

Et cette fois, j'ai pensé à récupérer le nouveau magazine Air France !

Je n'ai pas trouvé de page affichant le réseau (j'ai pas cherché 200 ans non plus), mais voici celle de la flotte ! Bientôt le CRJ1000 ne sera plus ici, tout ceci m'attriste bien.

Une petite photo illustre tellement bien les progrès fabuleux de l'informatique… Le data-center Air France de Sophia Antipolis, à son inauguration il y a 45 ans… Je suppose que ça a bien changé depuis :)

Le temps passe, et il est temps de partir ! Il y a visiblement dehors un vent à décorner les A318 !
Ou bien est-ce une opération de maintenance sur le radar météo caché là ? En tout cas, c'est la première fois que je vois un A318 le nez ouvert !

Il manque d'un petit panneau pour préciser que l'écran de gauche indique les vols partant des portes G31 à Q40, et pareil pour celui de droite… Ça n'est pas forcément clair pour tout le monde je pense.

Un ERJ-190 arrive au terminal…

Hop! ancienne livrée derrière, avec cet ERJ-190 qui va partir pour Clermont, et un ERJ-170 en nouvelle livrée pour Hanovre devant. Je ne sais pas si la livrée continue à être appliquée, si c'est le cas, Air France prend bien son temps pour repeindre sa flotte court-courrier !

Un détail qui fait plaisir à voir : Le présentoir à magazine Air France est de nouveau approvisionné, même hors des salons !

L'un des deux hangars d'embarquement psychédéliques avec ces couleurs flashy.

Un peu de variété dans ce terminal, avec ce Q400 Luxair !

A droite, l'appareil du jour, à gauche, un ERJ-170 qui partira dans l'après-midi pour Zürich.

Ma porte d'embarquement est jaunie ! L'hôtesse en charge de mon vol sera aidée par son voisin de porte, qui doit gérer l'embarquement Luxair. Ce dernier vol n'attend en effet que 13 passagers, ça devrait être gérable…

Un embarquement où l'on prend son temps…

L'embarquement est lancé un peu avant 9h, je suis le premier à passer, après une PMR devant moi. Le nez de l'appareil du jour…

Je peux donc prendre mon temps pour tirer le portrait de ce sympathique F-HBLE, ERJ-190 entré en service chez Regional en 2007, avant de passer sous les couleurs de Hop! lors de la fusion des trois compagnies régionales détenues par Air France.

L'hôtesse m'invite à monter l'escalier et à attendre en porte le temps que la PMR soit installée, pour une fois je prends mon temps pour un fuselage-shot correct ! On note le hublot condamné à l'avant de l'avion, avec l'aménagement intérieur choisi par Regional.

Instant-porte moyen.

Instant aile et moteur CF34, en attendant que je puisse entrer ! Pas de no-photo, j'arrive visiblement à bien les éviter, même à CDG :)

La cabine bien connue de cet appareil !

Et voilà mon siège. Le hublot est moyennement aligné, comme souvent sur ces Embraer.

J'ai oublié de prendre la traditionnelle photo du pitch, mais il est plutôt bon pour un appareil régional. Et au moins l'assise n'est pas une planche à repasser (même si elle ne vaut pas celle des CRJ).
Par contre, pas de prises électriques ou USB, pas de Wifi à bord, c'est "à l'ancienne". 

S'il y a des magazines en porte, ça n'est toujours pas le cas dans les avions, on se contente donc de la notice de sécurité…

La large tablette des Embraer, un peu sur-dimensionnée pour l'offre qui sera proposée sur ce vol !

La notice de sécurité a bien souffert…

Vu comme ça, ça semble presque amusant de faire du toboggan pour quitter l'avion !

Et l'instant plafonnier !

Par contre, la ceinture n'est pas siglée (oui, je sais, quasiment plus aucune ceinture n'est siglée de nos jours, mais je continuerai de me plaindre quand même).

Curieusement, après quelques valises embarquées, le chargement des bagages sera interrompu pendant un bon quart d'heure. L'embarquement semble terminé à 9h10, mais rien ne se passe…

Une voiture "La Première" arrive alors à proximité de notre appareil, quelques instants plus tard, un dernier passager montera à bord pour s'installer en Business. Je suppose donc que c'est lui que l'on attendait ! 

L'embarquement est annoncé terminé, et je n'ai pas de voisin ! Joie ! Nous sommes à priori 75 à bord, d'après la discussion des agents en porte d'embarquement que j'ai entendue en tirant l'oreille (on m'appelle la commère dans le milieu).

Le cockpit prend la parole, pour annoncer un temps de vol de 45 minutes. Il précise juste que l'on attend la fin du chargement des bagages, sans plus de précision. 

Découverte des aérodromes du Grand Est vus du ciel !

Une fois le chargement des bagages terminé, la porte est fermée à 9h40, et nous repoussons à 9h50, avec 35 minutes de retard donc. Entretemps, le cockpit a repris la parole pour préciser qu'on attendait aussi un nouveau créneau suite à des problèmes de trafic en Suisse…

Un 777-300 arrive en provenance de New-York !

Après les démonstrations de sécurité, la PNC réalise une annonce invitant les passagers à mettre leurs masques et mouchoirs usagers dans le "sac vomitoire". Le service marketing Air France serait épouvanté par le vocabulaire de cette hôtesse, on dit "Sachet Confort" enfin !

L'A320 Rodez est arrivé ce matin en provenance de Berlin, et repartira tard ce soir vers Manchester. Entretemps, une petite maintenance semble prévue ! 

Dernier virage pour le vol en provenance de JFK !

Cet A330-900 est arrivé un peu plus tôt en provenance de New-York, et il repartira bientôt pour Salt Lake City.

Tiens, un rappel de mon récent voyage au Canada, avec ce 737-8-MAX WestJet sur la liaison saisonnière Halifax <> CDG ! Je ne savais même pas que cette ligne existait. J'espère que la cabine est confortable, un transatlantique en monocouloir en Eco me semblerait bien long !

Du beau monde au terminal 2C ! Singapore, United, Etihad, El Al, British Airways, Emirates, et Delta au parking…

Au 2A, c'est Air Sénégal, Turkish, American Airlines et Thai Airways qui sont en place.

On se bat pour accéder à la piste ! A gauche, un A319 ITA qui part sur Milan Linate.

Un 787-9 United arrive en provenance de Chicago. C'est ce jet marocain qui partira en premier. Si les connaisseurs savent reconnaître les avions privés, n'hésitez pas, en tout cas il n'apparaît pas sur Flightradar !

Après avoir aussi laissé passer ITA, on s'aligne sur la 08L. Un A319 atterrit en provenance de Florence à côté de nous.

On le rattrape bien vite alors que l'on décolle, à 10h06 !

Mitry-Mory, avec son petit village, et sa vaste zone logistique.

C'est ensuite Claye-Souilly à droite, et à gauche, le croisement entre la LGV d'Interconnexion Est, et la LGV Est.

De très fortes turbulences se font ressentir pendant quelques instants, l'appareil tangue fortement de gauche à droite, puis ça se calme aussi soudainement que ça a commencé.
La boucle de la Marne à Meaux est facilement reconnaissable. 

L'aérodrome de Coulommiers - Voisins est plus ou moins visible au centre de l'image… Coulommiers est sur la gauche.

Un peu plus tard, à l'est de Troyes, on passe à côté des Lacs Amance et du Temple, qui servent à absorber les éventuelles crues de l'Aube pour protéger la région parisienne du risque d'une crue dévastatrice.
En bas, de gauche à droite, on peut apercevoir le dépôt de munitions de l'armée de Brienne-le-Château (avec 241 "igloos" pour abriter les munitions), puis la ville de Brienne-le-Château, et enfin l'aérodrome de la même ville, au bas des lacs.

Le service a commencé une dizaine de minutes après le décollage. Pour le solide, c'est l'habituelle madeleine Ker Cadelac, et pour les boissons, le choix est réduit à eau, jus d'orange, thé ou café. Pour la peine je prendrai un jus et de l'eau.

On atteint notre altitude de croisière dans les environs de Chaumont, mais la descente commence aussitôt, 20 minutes après le décollage. Elle sera assez turbulente également.

On se fait prendre de haut par un 777 Qatar Airways qui relie Philadelphie à Doha.

Voilà justement Chaumont, en bas à gauche, et sa base militaire au centre de l'image, sous la forêt. Dur de faire une photo sans base militaire, désaffectée ou en fonction, dans cette région !

T'as voulu voir Vesoul, et on a vu Vesoul…

T'as voulu voir Belfort, et on a vu Belfort ! (Oui, je ré-interprète, en même temps, Honfleur n'est pas vraiment dans le coin !)

Tiens, une ancienne base aérienne, ça faisait longtemps ! Ici c'est celle de Belfort - Fontaine, qui a été reconvertie en zone d'activités.

La PNC, pendant sa préparation de la cabine pour l'atterrissage, remonte l'allée avec dans ces mains ce qui ressemble furieusement à un plateau de petit-déjeuner Business européenne. Changement de service pour EAP, ou bien un reste du vol précédent de l'appareil (Nuremberg - Paris) ?

On approche de Mulhouse, avec en bas de la photo, le centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach. Il a été inauguré fin 2021, c'est encore tout neuf, si quelqu'un veut l'essayer ! 

Et voilà donc la charmante ville de Mulhouse, avec la vaste gare de triage de Mulhouse-Nord qui sépare la ville de ses communes limitrophes au nord.

On vire autour de la plus grande ville du Haut-Rhin, vue ici en direction de l'ouest. A gauche du vaste Nouveau Bassin, on aperçoit la gare de Mulhouse-Ville.

Les villages de Eschentzwiller (à gauche) et Zimmersheim (à droite) se font face, de chaque côté de la petite rivière de Mühlbach.

Le commandant de bord reprend la parole pour remercier les passagers, annoncer la météo à l'arrivée, et un atterrissage dans cinq minutes. 

La petite commune de Sierentz…

Bartenheim, et sa base de loisir accolée à la gravière (on a connu plus bucolique comme cadre !).

EAP tout chamboulé !

On se pose finalement sur la piste 15 après 38 minutes de vol seulement ! L'atterrissage est très doux, le freinage n'est pas immédiatement effectué, on roulera à pleine vitesse avant pendant quelques secondes, probablement pour optimiser le temps de roulage.

Derrière nous, Easyjet décolle pour Ibiza, avec quasiment quatre heures de retard… Il doit en effet traverser l'espace aérien suisse, et a donc du attendre la remise en service du contrôle aérien après la panne.

C'est un peu confus au niveau du parking, au fond de l'aéroport énormément d'avions cargos DHL, Fedex et Sprintair. Devant, un bel A340-300 Swiss qui a été détourné sur Bâle-Mulhouse, alors qu'il assurait la ligne Chicago - Zürich. Un vol Montréal - Zürich assuré en A330 a également été détourné ici, mais a pu repartir un peu plus tôt pour sa destination finale.

De ce côté, pas d'appareils détournés, Enter Air qui effectuera un vol vers Pristina au Kosovo dans la journée. L'A320 Wizzair effectue des aller-retours entre Skopje et Bâle-Mulhouse, mais avec un certain retard suite à l'incident.

On arrive au bloc avec un peu moins de 30 minutes de retard. 

Le débarquement est rapide, on descend des escaliers pour passer sous le tarmac.

Ensuite, cheminement sous-terrain pour rejoindre la salle de livraison des bagages.

On sent tout de suite que ça n'est pas une situation normale ! Des personnes dorment à même le sol, c'est vraiment blindé…

Et leur calvaire est loin d'être fini, leur appareil ne repartira qu'à 15 heures, pour arriver à Zürich avec plus de neuf heures de retard… Je les plains vraiment !
Les livraisons des bagages des autres vols sont retardées, on sent que ça a désorganisé tout l'aéroport. 

Landside, c'est plus calme !

De l'autre côté de la paroi, c'est la Suisse ! Je ne sais pas si le nettoyage est mieux fait côté helvète, mais côté français, c'est assez peu propre.

La façade de l'aéroport, toute vitrée…

Je ne m'attarde pas, un bus pour la gare de Saint-Louis est là et va partir d'ici peu. Le tarif est de 2€50.

Cinq minutes plus tard, nous sommes arrivés. La gare est aussi le terminus de la ligne 3 du tramway de Bâle.

Et me voilà sur le quai ! Je n'ai plus qu'à attendre mon TER 200 pour Mulhouse. Pas question de s'ennuyer, le trafic fret de/vers la Suisse est là pour le plaisir des ferrovipathes !

On se laisse sur la trace radar de ce vol court, avec tout de même une "croisière" (de quelques dizaines de secondes seulement, certes) à 31.000 pieds.

Alors, ai-je réussi à passer sous les 30 minutes ? Je le saurais à la publication !

En tout cas, merci pour votre lecture, et vos éventuels commentaires !

On se retrouve prochainement pour un périple avgeek !