Le vol s'annonce déjà bien ! C'est de l'ironie.
Je n'ai pas décollé… de chez moi que voilà arrive un SMS de Corsair à 18.20 h pour m'annoncer que le vol SS773 de ce jour est retardé à 22.30 h (prévu 21.30 h) et une arrivée forcément décalée d'une heure. Oui, mais voilà, l'horaire d'enregistrement est maintenu.
Bien bonsoir à tous.
Habituellement, les avions en provenance de la France métropolitaine arrivent le matin et repartent, sauf exception, en soirée. Le Corsair de ce jour ne fait pas exception. L'explication qui me vient immédiatement est que cet avion doit être encore à Mayotte, un rapide coup d’œil sur Flightradar24 va me le confirmer et il vient même de décoller. En effet, Corsair a repris la desserte du 101ème département français via La Réunion 5 fois par semaine avec soit leur A330neo, soit l'affrètement d'un B737-800 ex-Air Austral, dont 3 fois depuis et vers Paris.
Une fois n'est pas coutume, je dois me rendre à l'aéroport en taxi et vu l'arrivée de ce SMS, je décide de décaler mon départ d'une demi-heure. C'est donc vers 19.30 h que je me décide à en appeler un. Il sera là dans un quart d'heure. Et il me faut moins d'un quart d'heure pour aller à l'aéroport. Normalement à cette heure-ci, la majorité des passagers auront déjà fait leur enregistrement.
Je m'engouffre dans l'aéroport et là, je me fais une frayeur ! Une queue immense en direction de Corsair, j'hésite un instant, je fais la queue ou je me renseigne avant. Et là, en contournant la longue file d'attente, je vois que les comptoirs de Corsair sont quasi-vides ! Ouf, cette file d'attente est pour French Bee, au fond du terminal.

En moins de 5 minutes, j'enregistre mon bagage.
Direction les formalités. Je sais que ça va coincer car il y a 5 gros porteurs de prévu vers la France métropolitaine en l'espace de 2 heures, ça doit faire environ 2000 passagers si les avions sont pleins et ça doit être le cas en ce moment. French Bee n'est pas encore dans la course mais il doit y avoir AF et un autre SS.

Le début du circuit airside débute par une attente, un couloir pour chacun des vols prévus. Notre vol étant prévu plus tard, il nous faut attendre que les passagers AF passent et surtout les derniers passagers UU dont le vol est retardé d'une demi-heure. En fait, tous les vols seront retardés ce soir, sauf celui d'AF.
Vu que le port du masque n'est plus obligatoire malgré l'existence de Covid-19, je constate qu'il n'y a plus grand monde qui en porte.

Au bout de 10 minutes, profitant qu'il n'y ait plus personne dans les autres couloirs, nous sommes autorisés à avancer.

Les vols Corsair sont ceux qui ont le plus de retard.
Il fallait s'y attendre : 10 minutes pour passer la PAF avec 3/4 des postes ouverts, soit 3 agents présents, 20 minutes supplémentaires pour atteindre le PIF et 6 minutes pour terminer cette formalité. Le tout doit être distant d'une vingtaine de mètres. Entretemps, le dernier appel pour UU dont le vol a été retardé de 15 minutes supplémentaires.
Ça change des 10 minutes que j'avais mis en mars via l'accès Premium !
Pendant la longue attente pour le contrôle de sûreté, je décide de vérifier où en est SS773 en provenance de Mayotte. Son arrivée est prévue vers 20.50 h. Les données sur la durée du vol et l'heure de décollage sur Flightradar24 sont complètement fantaisistes ! Comment est-ce possible ? Il ne faut que 2 heures environ pour faire DZA - RUN et il y a 1 heure de décalage horaire entre ces 2 îles.
Le vol qui le précède de peu est UU277 (DZA - RUN) assuré par un des trois A220-300 récemment acquis par la compagnie pour les vols régionaux en remplacement des 2 B737-800.

Notre A330neo de ce soir est donc F-HRNB. Il est tout jeune et est un des cinq que possède Corsair.
Ils sont configurés en 3 classes, 20 Business, 21 Premium et 311 Economy dont 27 Eco+ (avec un pitch légèrement plus important de 34' au lieu de 31'), soit un total 352 passagers, ce qui au passage en fait l'avion ayant la plus petite capacité comparé aux B777-300 et A350-900 et -1000 de ses 3 concurrentes.

Passage classique obligatoire par le duty-free


Après le duty-free, il faut descendre pour la salle d'embarquement qui est trop juste pour autant de passagers. Elle est toujours en travaux et donc réduit d'autant l'espace.
Il y a plusieurs points de restauration et quelques échoppes mais la majorité ferme à 22.00 h.


Pour ma part, je vais me diriger vers les salons qui se situent au même niveau que le duty-free car il y a un espace aménagé entre les salons avec des fauteuils et quasi-transats espacés et des prises pour recharger ses appareils. En plus, c'est un endroit plus calme et plus confortable que la salle d'embarquement. Je vais y rester jusqu'à 22.00 h.
Ma carte d'embarquement. Je m'étais enregistré en ligne auparavant, d'où la séquence n° 4 affichée

A 22.05 h, je décide de descendre vers la porte numéro 6, à défaut d'entendre l'annonce pour notre embarquement.
A 22.25 h, une annonce est faite pour un embarquement différé de 15 minutes dû à l'arrivée tardive et au débarquement tardif du vol provenant de Mayotte (pensée de moi-même, il est quand même arrivé à 20.51 h, ça fait plus d'1 heure et demi ! Combien de temps pour débarquer des passagers ?) et un changement de porte vers la porte 7, ça sent l'embarquement par paxbus. C'est quand même étrange.
Je décide de patienter ici.

Les minutes seront à rallonges ! Je pense que l'annonce ne faisait pas référence à des minutes terriennes.
A 23.00 h, je vois tout un groupe de passagers en fauteuil roulant débarquer, je comprends mieux.
Finalement, après 3/4 d'heure terrien, l'embarquement commence avec les rangées 40 à fond de l'appareil. Je suis déjà là et j'en ai assez d'attendre debout, j'y vais aussi. Et c'est bien un embarquement par bus, ça faisait longtemps.
Je décide d'aller à l'avant où c'est déjà complet pour pouvoir sortir rapidement. C'est la première rotation du bus. Au loin sur la droite, les 3 A220-300 sont rentrés chez eux (la photo prise depuis le bus étant un peu floue, je ne la posterai pas).

Je n'en reviens pas, je suis le premier à descendre du bus, l'émotion me gagne. Le premier à monter sur la passerelle, du coup, je suis obligé de prendre quelques photos à la volée. Impressionnant ce réacteur par rapport aux anciens A330.

Instant porte 2G

A gauche de l'office, la classe Premium, l’appellation de la Premium Economique chez Corsair, 21 sièges répartis sur 3 rangées en 2-3-2

A droite de l'office, la classe Economy, l'économique de Corsair. Les 3 rangées que vous voyez avec les têtières de couleur orange sont des sièges Eco+, identiques aux autres sièges mais avec un espacement de 3 pouces supplémentaires, un peu plus de 7,5 cm, ce qui pour moi fait toute la différence en économique. 27 sièges au total sur les rangées 10 à 12. Ils sont vendus 65 € par trajet. Il y a 6 sièges supplémentaires, en rangée 9 de chaque côté de l'appareil qui sont des issues de secours vendues à 85 €. La classe économique est composée de 2 cabines, séparées par des toilettes.

La rangée 12 à gauche, la dernière rangée Eco+, vous remarquerez l'espace réduit sur la rangée 14 juste derrière

Idem, rangée 12 à droite

Rangée 11 où j'ai pris mes quartiers

Rangée 10 milieu, j'évite de réserver ici à cause de la probabilité élevée qu'une famille avec bébé y soit installé, non pas à cause du bruit potentiel puisque je suis juste derrière mais surtout à cause d'un possible déménagement "forcé"

Pour l'instant, tous les passagers qui embarquent sont pour la seconde cabine économique.
Le siège, l'appui-tête est réglable en 4 positions

Y sont disposés, une petite couverture, un petit oreiller et un kit renfermant des écouteurs et un cache yeux

J'en profite pour vous faire visiter les toilettes, situées entre la Premium et l'Economy, il y en a 2 (seulement) et elles sont minuscules, les plus petites que je n'ai jamais vu dans un avion à réaction. Et je ne parle même pas du lavabo quasi-inutilisable autrement que pour se laver le bout de ses mains.
Vue depuis la porte ouverte, une fois refermée…

Même à l'armée, il doit y avoir un peu plus d'espace

Faire certaines opérations debout est difficile car la courbure de l'avion empêche de s'y pencher

Je ne m'y attarderais pas davantage car j'ai déjà fait suffisamment de commentaires lorsque j'ai découvert avec désarroi ce lieu d'aisance pour la première fois lors de mon vol en Premium en mars.
Par contre, je ne sais pas qui est le plus à plaindre entre les 21 Premium ou au moins la moitié de la première cabine de la classe économique, soit 87 passagers qui doivent se partager ces 2 toilettes, donc 2 minuscules toilettes pour 108 passagers ! Comme j'y pense souvent, il ne faut pas avoir mal aux ventre.
Une autre vue plus explicite, entre l'Eco+ et l'Eco normal

Si vous n'arrivez toujours pas à voir la différence, voici concrètement, l'Eco+…

… et l'Eco normal. Je fais 1,80 m.

Pendant que je réalise mes mesures, voilà pas que mon voisin débarque. Au passage, en voyant le siège, il s'exprime d'un ah ! Moi aussi dans ma pensée, j'ai fait la même chose. Statistiquement, il fallait bien que ça arrive à nouveau un jour. Ça va être difficile qu'il se déplace, l'avion étant plein !

Je m'installe

Les personnes qui continuent à porter un masque sanitaire sont devenues une denrée rare

En attendant la fin de l'embarquement, petit tour des nouveautés en films s'il y aurait quelque chose d'intéressant. L'IFE est disponible dès le début, c'est bien.






Rien d'intéressant.
0.01 h, embarquement terminé, nous sommes à plus de 2 heures trente de retard.
A 0.04 h, la compagnie s'excuse pour le retard dû à des problèmes d'embarquement et de débarquement des fauteuils roulants (voilà enfin l'explication), le temps de vol sera de 11.06 h.
0.11 fermeture dernière porte, 2G.
Annonce du CDB et à 0.16 h, on repousse.
Juste avant, j'en ai profité pour regarder où en est l'autre vol Corsair, destination MRS et LYS qui étaient déjà retardé à 21.45 h au lieu de 20.15 h. Ce n'est finalement qu'à 23.28 h qu'il a décollé. Ce n'était pas leur jour.

Les consignes de sécurité sont diffusées. Elles sont aussi présentes dans la pochette devant nous. Vu leur état, je n'ai pas jugé utile de vous les montrer mais les photos sont présentes dans mon FR de mars.

0.24 h, lumière cabine éteinte, et décollage 3 minutes plus tard. C'est donc avec près de 3 heures de retard que nous nous envolons pour Paris.
Souhaitons qu'il n’y ait pas d'autres contrariétés.
Quelques photos de la géovision, il y a plus de choix.







Le dîner, la première collation, s'annonce à 01.20 h avec la distribution des repas spéciaux et à 01.30, un PNC annonce le début du service. Il commencera auparavant par la Premium avec un PNC et un chariot par couloir. En mars, j'avais droit à 2 PNC par chariot. Il faudra attendre 17 minutes pour que ce soit à notre tour. C'est toujours dommage que le choix du menu ne soit pas annoncé, qu'est-ce ça coûte ? Ou tout du moins, il pourrait être affiché dans l'IFE comme auparavant dans leurs B747. Donc ce soir, ce sera daurade ou poulet mais comment c'est cuisiné, surprise !
Direction la Premium

C'est à nous maintenant. Comme tout avion moderne, le mood lighting est de rigueur pour éclairer la cabine.

Ma tablette ne descend pas totalement à gauche, l'avion a moins d'un an.

Le chariot est bientôt à ma portée. Service en un temps, apéritif et plateau repas.

Mon choix ce soir sera le poulet. Jus de tomates et Coca-Cola occupent les gobelets.

Poulet sauce curry et coco poivron accompagné de riz étuvé. Non, c'est bien vers la France que je vogue et non vers l'Asie. C'est étonnant les dates de péremption aussi éloignées, 1 an !

Sans les opercules, il ne faut pas s'attendre à des quantités folles mais ça présente plutôt bien.

Le plat principal

L'entrée

Le dessert

Une fine tranche de fromage complète le plateau avec du pain à température ambiante.
A part l'entrée que j'ai quand même terminé, le plat était plutôt bon et le dessert, tartelette aux pommes, acceptable.
Les couverts en bois, vrai progrès ou non ?

Je termine mon repas en le savourant vers 02.30 h…

… juste avant que le chariot remonte au galley et 5 minutes avant le début du service des boissons chaudes

Quelques turbulences viendront interrompre momentanément le service puis c'est le moment de débarrasser.
Je vous présente le contenu du kit "confort" : un masque et des écouteurs. Si vous avez un casque audio, privilégiez-le évidemment.

Bonne nuit, c'est parti pour 3 heures et demi.
Coucher tardif mais horloge biologique de mon point d'origine, c'est vers 06.30 h que je me réveille ou est-ce cette terrible question que je me pose depuis mars sur la taille des toilettes : sont-elles toutes pareilles ? Je file vers l'arrière de la cabine, celles du milieu sont occupées mais celles du fond à droite de l'appareil sont libres. Il y en a une.
Ouf, je suis un peu rassuré, quel luxe d'espace !


Et le lavabo est utilisable comme il se doit

Je décide de parcourir un peu la classe économique, plongée dans la pénombre. Je confirme, il n'y a plus une seule place de libre.
Je retourne à mon siège après m'être ravitaillé en eau, il reste encore 5 heures de trajet



Je vais rendre visite à nouveau à Morphée, dieu des rêves… jusqu'à ce que je sois réveillé par quelques turbulences au-dessus de la Méditerranée, à l'approche des côtes italiennes


Je ne retrouverai plus le sommeil et à 9.45 h (7.45 h à destination), les lumières de la cabine s'allument en douceur avec la simulation d'un Soleil violet

Un oshibori est distribué en Premium, je m'étais réveillé trop tard en mars pour en avoir un.
A 8.00 h, heure de destination, le petit-déjeuner est annoncé avec un choix de boissons chaudes, café, thé, chocolat chaud. A l'époque sur les B747, le chocolat chaud n'était pas dans la dotation de série, lorsque tu en demandais, le PNC était soit obligé d'aller en faire dans les offices, soit te demandait d'attendre un instant.
Même protocole que pour la première collation, les mêmes PNC commencent en Premium et poursuivent en classe économique.

Après la célèbre boîte Corsair, le sachet plastique immense et négligé de Corsair, voici le petit sac recyclable Corsair.
Eau, jus de pomme et chocolat chaud l'accompagneront.

C'est encore scellé

Le contenu, le pain est à température ambiante

Et les couverts en bois

Pendant le petit-déjeuner, nous franchissons les Alpes à plus de 36000 pieds

Pendant le petit-déjeuner, je teste la Wifi, la dernière fois je ne suis pas arrivé à me connecter à cause probablement des paramètres de sécurité de mon smartphone.
Cette fois-ci, ça y est, j'y accède. Plusieurs packs sont disponibles mais rien de gratuit ne serait-ce que pour envoyer un message seulement.





Il reste 36 minutes de vol lorsque les déchets du petit-déjeuner sont ramassés


Et c'est à ce moment aussi que mes oreilles ressentent le début de la descente

A 9.00 h, annonce PNC de la descente. Nous avons déjà perdu 10000 pieds.

Les consignes de sécurité sont diffusées à 17000 pieds

Différentes annonces se succèdent.
A 9.14 h, niveau 100. C'est à ce moment que le mode cockpit de la géovision disparaît

9.20 h, rotation à droite


Les trains d'atterrissage sortent 3 minutes plus tard.
PNC, préparez-vous pour l'atterrissage.
9.26 h, atterrissage sur la piste 06 puis contournement obligatoire de l'aéroport par l'ouest pour se diriger vers le terminal 4, ex Orly Sud, base de Corsair… mais à un certain moment, il fait demi-tour comme s'il repartait vers les pistes ! Mais, bien sûr, nous sommes hors créneau horaire, on va devoir débarquer par paxbus.
A 9.47 h, seule la porte 1G s'ouvre pour laisser débarquer les Business et Premium qui ont un bus pour eux. Priorité respectée. 3 minutes plus tard, c'est à nous par la porte 2G. Nous sommes entourés d'A330 tous types de Corsair et plus loin, toute une flotte d'Air Caraïbes, c'est en paxbus que je vais m'émerveiller devant tout cela mais j'étais trop loin de la vitre pour prendre de bonnes photos ! Zut !


La porte 1G

La porte 2G

Notre A330neo, il en manque une partie… sur la photo.

Le bus nous déposera en porte 42, direction la PAF.
Les bagages commenceront à être délivrés sur le tapis 1 à 10.10 h et mon bagage sortira au bout de 5 minutes.

Direction les transports en commun pour rejoindre Paris, il y a un certain choix que je n'avais pas encore exploré auparavant. Ce sera Orlybus et Denfert-Rochereau à Paris atteint en 20 minutes, pas mal.

Merci de m'avoir lu.
Merci pour ce FR bien sympathique à lire.
Un bon retard mais quand on est prévu même peu avant c'est toujours mieux.
A bord la cabine est dense à 9 de front. Les sièges Eco+ offre un espace supplémentaire bien agréable.
J'allais qualifier le catering comme correct voire bon avec le plat chaud, mais le petit déjeuner me confirme à l'idée que ça reste globalement très léger.
Les commodités à l'arrière offrent d'avantage d'espace, c'est bon à savoir.
Finalement 2h de retard à l'arrivée et une arrivée à Paris centre sans trop de perte de temps.
A bientôt
Merci de m'avoir lu et commenté Gben,
Tout à fait, j'ai apprécié d'avoir reçu ce SMS et d'adapter mon organisation en fonction, de ce qui est possible.
Les sièges Eco+ sont un plus chez Corsair, l'espace supplémentaire fait toute la différence avec la boîte de sardines. Même si les sièges sont étroits avec 9 de front, on ne sent pas "prisonnier", un aménagement en 2-4-2 aurait été nettement mieux toutefois.
Malheureusement pour le catering, cela fait quelques années que la seconde collation (correspondant au petit-déjeuner le plus souvent) pour ces vols de 11 heures s'est allégée, même en Premium. C'est bien triste.
Sur le côté droit de l'appareil car il me semble qu'à gauche, il y en ait 2 sur à peu près la même surface d'après le plan cabine. A confirmer. Ainsi que celles du milieu que je n'ai pas pu visiter.
Oui, finalement moins de retard que prévu.
A bientôt.
Merci de ton récit d'un voyage agréable hormis le retard et peut être le petit déjeuner léger. belle cabine confortable et équipage pro.
Merci Christophe.
Avec certains jours deux vols par jour, Corsair va proposer autant de sièges voire plus que les concurrents. Reste à savoir si il va y avoir une troisième rotation durant les vacances scolaires.
En tout cas, ça prouve bien que RUN est en sous capacité durant les heures de pointe. Car on peut dire qu'elle hiberne en journée.
On aurait pu penser que l'arrivée de French Bee allait rendre les voyages moins chers. Je me rends finalement compte qu'il y a de plus en plus d'options payantes alors que presque tout était compris dans le billet.
Le fait est que bien que les sièges + soient payants, ils peuvent très bien devenir gratuits pour les derniers à s'enregistrer si le vol affiche complet.
Il est surtout large d'épaules aussi. Pas de bataille pour l'accoudoir?
Date de péremption de plus d'un an, on n'est pas loin en effet de la boîte de conserve.
Pas de plat chaud au petit-déjeuner. Il me semble que la concurrence sur la même ligne ne le propose pas non plus, et c'est dommage.
Merci pour ce récit
Bonjour Avionic_Waterproof,
Oui j'ai vu ça quelques fois pour Corsair, des vols avec 15 minutes de décalage, il y a donc de la demande, sans compter AF avec 2 à 3 vols par jour ! Et French Bee aussi avec jusqu'à 2 vols (ou plus ? Je les suis moins)
J'espérais aussi... Quoiqu'il en soit, ce ne serait pas en classe éco que je volerais avec eux, à moins de prendre les issues de secours.
Exactement, c'est le cas mais c'est un risque à prendre :)
Oui, je l'ai pris avec philosophie, j'ai déclaré forfait LOL. Après c'était quelqu'un de très poli, il ne sentait pas mauvais et il m'a (volontairement ?) laissé un tout petit bout d'accoudoir contre le siège mais trop difficile d'y accéder donc j'ai voyagé sur le côté droit mais avec un bon pitch, ça passe. 2 sièges derrière, ça n'aurait pas du tout été la même chose :(
C'est étonnant, je n'avais pas remarqué des dates de péremption à plus de 5 jours auparavant !
Oui le PDJ a été bien sacrifié ces dernières années.
Bonne journée.
Merci pour ce FR très bien détaillé et rédigé.
Un bon vol dans un appareil neuf. Bon il est vrai que ça coince au départ avec la quasi intégralité des vols qui partent en même temps.
2h de retard, à cette heure c'est long... avec la fatigue de la journée.
Bonne soirée
Merci Mathieu82 d'avoir apprécié mon flight-report,
Et oui, c'est le problème de RUN, comme disait Avionic_Waterproof ci-dessus, tous les vols sont concentrés en soirée et l'aéroport n'est pas conditionné pour ce rush en tout cas, c'est mon constat, pour ce qui est du reste du temps...
Je ne vous le fait pas dire... Petite précision, c'était 3 heures de retard, le vol initial était prévu à 21.30 h, décalé d'1 heure avant que je quitte chez moi, presqu'1 heure pour l'enregistrement et les PAF/PIF (surtout ces 2 dernières), 1 heure confortablement installé et près d'1 heure pour l'attente debout pour l'embarquement LOL.
Bonne soirée.
3 heures de retard au décollage mais seulement 2 heures de plus à l'arrivée.
Merci beaucoup pour ce FR fort bien détaillé et très agréable à parcourir..
Les filtres de sécurité à RUN semblent quand même bien pénible à passer surtout quand c'est l'heure de pointe.
A bord, le moodlighting et l'IFE sont chouettes, mais la largeur des fauteuils laisse pensif. Heureusement que le pas est un peu amélioré pour les sièges plus, parce que sinon ça fait mal.
La presta principale est ok mais le petit déjeuner vraiment léger pour un vol de cette durée.
A bientôt !
Merci beaucoup Stefan d'avoir apprécié mon flight-report,
Oui, le problème est que la quasi-totalité des vols long-courriers (et donc en gros porteurs à RUN) sont concentrés en soirée sur une tranche de 2 heures / 2 heures et demi, avec au minimum 3 vols (ne riez pas) et jusqu'à 5 ou 6 voire plus (à confirmer) pendant les vacances scolaires. Bien que le circuit départ ait été revu depuis septembre 2017, il n'est pas dimensionné pour traiter autant de passagers en si peu de temps avec 4 postes PAF et 7 PIF et circuits en serpentins obligatoires car le tout ne doit pas faire plus de 20 à 30 mètres de longueur (à mesurer LOL). Mais sinon, hors soirée, c'est super rapide :)
Tout à fait. L'"idéal" serait ce pitch avec une configuration en 2-4-2, on peut toujours rêver aujourd'hui.
Bonne journée.
Merci Patrick pour ce FR.
On sent que les fils de l'histoire d'amour avec SS n'ont pas été renoués.
La différence entre l'éco basique et les classes améliorées est patente, outre l'espace à bord, dans les formalités d'enregistrement, de police et de sécurité. De quoi vous faire perdre le goût du voyage.
Comparativement à ce qui vous avait été servi en Premium, le repas n'est pas si mal que ça. Je préfère ne rien dire à propos du pdj.
Quand on voyage seul, la place du milieu du rang de 3 doit être l'occasion de grands moments de solitude.
A bientôt !
Bonjour Franck,
Et pourtant je persiste, je ne suis pas infidèle... pas encore LOL.
S'il n'y avait pas ces rangées Eco+, mon cœur papillonnerai.
Il y a quand même eu quelques améliorations notables en ce qui concerne l'IFE :)
Il est vrai qu'en classe économique, il est possible d'acheter l'enregistrement et l'accès Premium pour une somme modique de 40 € je crois. Mais oui, la différence est flagrante à RUN car les longs-courriers sont des gros porteurs densifiés : le dernier A350-1000 de French Bee accueille 480 pax ! en bi-classes, là où d'autres compagnies "normales" prennent 330 pax en tri-classes. Idem pour AF et UU. On va nous dire que c'est la ligne vers les DOM qui demande... mais les prix ne baissent pas.
Tout à fait, tout est relatif, c'est pour ça que ma note est plutôt bien. C'est la Premium qui s'est énormément dégradée par rapport à ce qu'elle fut en Grand Large, l'éco a juste subi quelques rabotages de grammes dans les plats et beaucoup donc pour le PDJ :)
LOL oui, je ne la prends jamais si je suis seul.
A bientôt.
MErci Patrick pour le FR bien complet, documenté et avec de jolies photos.
Le début du vol démarrait mal avec ce texto..
Je n'ai jamais pris un A330-900Neo et ce sont des superbes photos du fuselage, à l'arrivée comme au départ.
L'intérieur n'est pas en reste, je trouve que la cabine est bien dessinée, et ces affichages au plafond sont top.
Oui donc c'est tout de même assez serré collé pour un A330 j'imagine?
Question qui me turlupine, j'imagine que les moteurs sont largement plus silencieux que les A330 précédents?
C'est vrai que c'est dommage que les menus ne soient pas annoncés..
Merci ChrisB d'avoir apprécié mon FR,
L'A330neo est un réel progrès (le contraire aurait été difficile à accepter) pour le confort du passager, rien qu'à comparer aux A330-200 et 300, on y gagne au niveau acoustique car les moteurs sont effectivement moins bruyant et comme la pressurisation de la cabine est plus élevée, il fait donc moins froid et l'air semble moins sec et les oreilles ne se bouchent plus autant lors des montées et descentes pour ceux qui y sont sensibles. On voyage beaucoup mieux. Corsair semble satisfait aussi des progrès de cet appareil puisqu'elle envisage d'en acquérir d'autres.
Comme vous, j'apprécie le design de la cabine et Corsair aurait pu être au top en choisissant comme Air Mauritius par exemple, un aménagement en classe économique en 2-4-2 au lieu de 3-3-3 et le même espacement que l'Eco , ce serait top... mais entre rêve et réalité économique ! Pourtant l'appareil est donné pour être nettement plus efficient. Mais oui, avec 352 passagers, on est malheureusement toujours assez serré chez Corsair. La concurrence n'est pas en reste pour tirer un maximum de leurs appareils : des B777 et des A350 avec plus de 440 passagers ! Heureusement qu'il existe cette zone Eco qui offre au moins un peu plus d'espace entre les jambes.
Ou au moins ils pourraient être affichés dans l'IFE, ils le faisaient dans leur ancien système, c'est quand même bien de savoir ce qu'on mange et ça fait partie de l'expérience passager.
A bientôt.