Avis du vol Air France Gran Canaria Island Paris en classe Economique

Compagnie Air France
Vol AF9453
Classe Economique
Siege 22A
Avion Airbus A320
Temps de vol 04:10
Décollage 17 Jul 21, 14:00
Arrivée à 17 Jul 21, 19:10
AF   #26 sur 96 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 5929 avis
F-OITN
Par GOLD 614
Publié le 16 décembre 2022


Bonjour à tous,
ça y est, le temps est venu d'entamer le dernier vol de ce long périple à travers l'Europe dans ses extrêmes.
Ce n'était pas un vol avgeek en soi, mais il m'intéressait car j'avais envie de tester un des plus longs vols MC d'Air France. D'ailleurs à ce jour, c'est toujours mon plus long vol à bord d'un A320.

Je profiterai de ce FR pour rendre hommage à l'immense Bernard Chabbert, décédé hier. Ce monsieur fait partie des gens qui m'ont transmis cette flamme de l'aviation et de l'astronautique, sans laquelle je n'aurai sans doute jamais eu l'idée d'écrire des Flight-Report.
J'ai bu sa prose dans mon biberon avec son magazine Pégase, écouté l'histoire des aviateurs dans ses meetings, redécouvert la conquête spatiale dans sa littérature… Mais ce que je retiens surtout, c'est ma rencontre avec lui lors d'une conférence à Saint-Médard-en-Jalles en 2019.
Timide comme je le suis, je n'ai osé l'aborder pour une dédicace de son ouvrage "L'homme fusée", sans doute son meilleur. C'est finalement lui même qui est venu à ma rencontre. Je lui ai simplement dit que malgré mon âge, je restais un enfant émerveillé dès qu'on parlait de tout ce qui vole. Il m'a alors dit "Viens, on va discuter de toutes ces choses là entre gamins". Cela a duré une heure.
Alors, merci cher Bernard pour ta gentillesse, ta passion et ton sens des bons mots. Et… Bon vol !


le routing



de las palmas à lpa



Pour cette dernière journée d'escapade, tout commence sur une des nombreuses places de Las Palmas, en direction de la gare routière.


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En passant devant le musée des sciences et des technologies, une silhouette bien familière attire mon regard ^^


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Cette antiquité de chez Boeing semble être un ancien MD-80, voire un DC-9, au regard de la petite porte avant droite. Mais de quel appareil peut-il bien provenir ? Son nez bleu est le même que Canaryfly mais cette dernière n'a jamais eu de DC-9 et consorts.


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Le mystère se résoud grâce à cet article espagnol qui dévoile ce tronçon de fuselage dans son ancienne livrée d'alors : Iberia !
Il s'agit du EC-DGB, un DC-9-34 mis en service en 1979 et mis hors service en 2000. Son doux surnom était Castillo de Javier.

https://www.puentedemando.com/la-cabina-de-un-avion-dc-9-aliciente-del-museo-elder/


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Les antiquités ne manquent pas dans le coin ;)


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En un peu moins glamour, je rejoins la gare routière où les indications me permettent bien plus facilement de trouver le bon bus vers l'aéroport, contrairement à la veille.
En découvrant qu'il existait une ligne directe express (plus chère), je n'hésiterai guère à la prendre. J'espère échapper ainsi aux insertions sauvages sur l'autoroute si jamais le conducteur du jour est aussi fou que celui de la veille !


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A bord, les sièges rappellent le service. Aucun doutes, je suis bien à bord du bon bus.


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Et par chance, le conducteur du jour est très calme, posé, maintient de bonnes distances de freinage et conduit très souplement. Bref, l'antithèse de son collègue de la veille ! Cela me permet d'apprécier le paysage sereinement.


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Une vingtaine de minutes suffira pour rejoindre l'aéroport.


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aéroport GRAN CANARIA



Une fois débarqués du bus, il n'y a plus qu'à se laisser guider par la signalétique.


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L'extérieur du terminal est assez original.


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A l'intérieur, c'est grand, assez sombre, et surtout vide !


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Le contraste avec Tenerife est quand même assez flagrant.


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Pourtant, le programme des vols est très chargé. Vous noterez que j'ai pris une marge confortable pour un vol qui part à 14h00. La raison de cette marge : il n'y avait pas encore de Ready2fly en ligne et il me fallait pour cela passer obligatoirement au check-in. Ne souhaitant pas faire la moindre queue, j'avais la ferme intention de m'enregistrer dès l'ouverture du check-in.


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J'arrive dans la zone d'enregistrement d'AF et surprise, il y a déjà une énorme attente ! Et celle-ci s'effectue anarchiquement en entonnoir, faute de sangles de guidage déjà disposées. Il n'y en a bien une près d'un poteau mais je doute qu'AF l'utilise ^^


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Lorsque les agents arrivent et allument les écrans indiquant 2 files dont une Skypriority, je décide de m'y mettre, à gauche de la file en entonnoir. Cela me vaudra une série de remarques des gens attendant dans la file, surtout des espagnols et quelques français. Je leur ferai remarquer qu'il y a bien deux files d'annoncées, rien à faire ça râle. Du coup, un certain nombre de pax quitteront la file déjà grossièrement formée pour se mettre derrière moi. Je ne sais si elles étaient également prioritaires mais le résultat est qu'on n'a plus qu'une unique grosse file d'attente en entonnoir avec des gens qui sont prêts à tout pour resquiller.
A aucun moment les 2 agents ne sortiront de leur poste pour réorganiser tout cela. Pour les gens qui était vraiment prioritaires, aucune chance désormais d'éviter l'attente. Dans ce contexte, je ne prendrai aucune photo, seulement des 2 écrans, témoin qu'une file prioritaire devait théoriquement exister.


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Il n'y a que quelques familles qui passent devant moi, mais c'est long… Les documents sanitaires semblent avoir été mal rempli. Bref, je n'obtiendrai mon BP qu'à 12h15, soit après plus d'une heure d'attente avec seulement une vingtaine de pax enregistrés. A cette allure là, l'avion partira vide ou avec 2h de retard !


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Assez perdu de temps, direction le PIF !


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Inutile de préciser que son passage sera expédié, les lieux étant déserts ! 3min plus tard, me voici airside.
Il y a finalement pas mal de monde, mais toujours aussi peu de commerces et de points de restauration ouverts.


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Je profite de tout le temps dont je dispose pour observer les mouvements sur le tarmac. Les ATR 72 de Binter sont évidemment incontournables.


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Ce 737-700 TUI s'en va à Liège.


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J'aime beaucoup m'attarder sur les marquages au sol. Car souvent, ceux-ci témoignent de types d'avions aujourd'hui disparus dans le ciel européen.


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Voyez plutôt !


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Voilà déjà notre A320 qui passe à la verticale de LPA.


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L'oiseau du jour sera le F-HEPA.


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Il a été livré neuf en décembre 2009.


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Les 2 agents du check-in arrivent pour préparer la porte. J'espère que tout le monde à bien pu s'enregistrer à temps et que cette fois, les files seront mieux organisées.


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le vol



La réponse sera : non !
Dès l'annonce de l'embarquement, ce sera le bazar avec tout le monde qui s'agglutine devant la porte. Un agent fera une annonce pour les skypriority (je n'y suis pas éligible pour l'embarquement) qui se faufileront comme ils peuvent. J'espérais que la zone 3 ferait l'objet d'une annonce spécifique. Et ben, c'est loupé, zones 3-4-5 ensemble. Dans ces cas là, la seule technique qui prévaut : la tortuga !
J'embarquerai donc dans les derniers, et c'est pourquoi je ne prendrai aucune photo générale, la cabine étant bien pleine. De toute façon, cette cabine n'a plus de secrets pour vous ;)


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Mon univers pour les 4 prochaines heures. La cabine S&B est confortable sur des vols moins long. Le sera-t-elle autant cette fois-ci ? Verdict en fin de récit.


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Malgré que le vol soit prévu complet, on a un pax absent et il faut trouver son bagage. Celui-ci devait être perdu dans un des premiers containers embarqués. Durant toute cette opération, le CDB nous a tenu régulièrement informés de l'avancée des recherches.
Puis finalement, on repoussera avec 20min de retard.


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Une partie du taxiway étant fermé pour travaux, nous emprunteront une partie de la piste 03L/21R pour rejoindre le seuil de la piste 03R.


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Nous sommes suivis par deux ATR 72 de Binter et Canaryfly.


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Départ immédiat !


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La côte et ses plages de sable noir.


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Au revoir les Canaries !


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On rejoint lentement le FL350, notre premier niveau de vol. On sent qu'on est plutôt bien lourd !


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Les PNC passent une première fois pour distribuer les formulaires pour les autorités françaises. Je suis sûr qu'ils vous ont manqués depuis :p


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En ce qui concerne la prestation, celle-ci arrive directement dans un sachet.


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On y retrouve un sandwich bon mais peu garni, un cake et une bouteille d'eau. Ca pour un vol de moins de 2h, c'est parfait. Mais pas pour un vol de 4h20 ! A la rigueur, un second sandwich aurait été le bienvenu. Lors du second passage uniquement dédié aux boissons, je choisirai un jus de pomme.


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La wifi et le système de divertissement fonctionnent mais je leur préfère l'IFE naturel. La traversée maritime, bien qu'assez longue, fut un de mes moments préférés. Sans repères au sol, on se sent perdus dans l'immensité du ciel.


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Voici la côte portugaise qui apparaît.


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Ci-dessous, la cité balnéaire de Quarteira.


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Là, on distingue l'aéroport de Faro.


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La ville de Faro avec au sud le Parc Natural da Ria Formosa


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Cet endroit à l'air superbe !


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Quelques détails de toute ces magnifiques lagunes et plages.


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La même chose avec un plan large.


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Ci-dessous, le Guadiana qui marque la frontière entre le Portugal et l'Espagne.


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Puis on s'enfonce au-dessus des terres espagnoles bien arides.


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Quelques fragments de paysage en détail…


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Jeux de reflets dans un lac de barage


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"Personne n'est jamais monté au ciel à bord d'une machine volante sans, encore enfant, en avoir rêvé, interminablement. Personne. Aucun explorateur du ciel, femme ou homme, à n'importe quel niveau de compétence, n' a pu devenir aviatrice ou aviateur par seul froid calcul. Toutes les religions, toutes les croyances, toutes les philosophies placent là-haut dans le ciel ce qu'on appelle commodément le paradis. L'enfer et ses flammes, c'est sous nos pieds. On lève les yeux au ciel, on lève les bras au ciel. Et si on apprend à voler, c'est pour connaître au fond de nos âmes ces instants de tranquille jubilation qui sont comme des acomptes de paradis. Ça se paye, ça se paye de doutes, de quelques frayeurs, voire d'éclairs de terreur. Mais tout cela s'apprend, se surmonte. Et avec un peu d'expérience, on apprend aussi une certaine sagesse."

Bernard Chabbert


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On passe progressivement au nord de l'Espagne après avoir contourné Madrid par l'ouest.


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Puis on rejoint à nouveau le grand océan, cette fois au-dessus des terres basques.


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Puis après quelques minutes de survol maritime, nous abordons la côte landaise, dont la côte toute droite semblant coupée par un couteau géant en impose à nos yeux. Le petit plan d'eau brillant de mille feux, c'est le Lac d'Hourtin.


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Quel magnifique spectacle que de voir la houle s'approcher de la côte. Ces ondes qui se déforment, ralentissent, s'agrandissent au contact du plancher marin qui s'élève.


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Puis nous arrivons au-dessus de la magnifique Gironde.


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Rapprochons nous un peu plus de son embouchure.


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Ici, la Pointe de Grave, avec Le Verdon-sur-Mer d'où partent les bacs qui relie la côte sud-gironde à Royan.


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En parlant de bacs, en voici un à gauche, dont les ondulations de son sillage se reflètent bien à contre-jour.


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Les jeux de courants liés aux hauts-fonds sont magnifiques.


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Le plateau de Cordouan, ne se dévoilant qu'à basse mer et où trône le plus magnifique des phares français.


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Par ici, la pointe de la Coubre, gardée elle aussi par un splendide phare.


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La Seudre coule au milieu des marais de Marennes.


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A contre-jour, la Charente qui serpente masquerait presque la présence de Rochefort, dont les bassins proches de la corderie royale trahissent sa présence.


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Là-bas, cette grande forme noire s'avançant vers le large, c'est Oléron.


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Au nord immédiat d'Oléron se trouve cette petite ile biscornue, et pour autant incontournable : Aix. Face à elle, sur la côte, la célèbre pointe de Fouras et son immense baie qui se découvre très loin à basse mer. Et enfin, entre Aix et Oléron, on distingue un petit rocher où se cache un certain Fort Boyard.


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Et tandis que nous nous éloignons inexorablement de la côte, une terre isolée des eaux apparaît : l'île de Ré.


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Bien plus au nord, nous assistons à la rencontre de la Loire et de la Vienne.


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Hélas, même les meilleurs réjouissances doivent prendre fin un jour. Oserai-je encore avouer que 4h de vol, même dans cet avion, c'est trop court ?


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Les méandres banlieusardes nous rappellent que Paris n'est plus bien loin.


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Flaps 3, gear down…


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Et voilà, c'est finit !


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Paris-CDG



Au terme d'un roulage qui sera fort court, nous arriverons au contact du T2E hall K, notre avion repartant ensuite à Londres. Cela signifie un petit tour de paxbus pour nous. La dernière fois que j'avais fait cela, c'était avec le 789 lorsqu'il était déployé sur Lyon entre 2 long-courriers.


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Comme d'habitude, je débarquerait en dernier.


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Au revoir Papa Alpha !


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Le second paxbus s'en va. J'irai dans le troisième, bien moins bondé que les 2 premiers.


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Dernier regard vers l'oiseau du jour


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Le reste du transfert se fera rapidement et on arrive au carrousel à bagages. Ceux-ci ayant déjà été livrés très rapidement, la majorité des pax ont déserté les lieux. Pour le coup, CDG aura été efficace.


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Ce qui l'aura moins été, c'est le bagage abandonné dans la zone d'attente à la gare, impactant RER et TGV.


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Difficile d'avoir une info valable sur la reprise du trafic. Je décide donc de me rendre à Roissy Pôle. On sait jamais, si ça se trouve les RER y feront leur terminus.


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Ce sera bien le cas, j'attraperai donc à la volée un RER B vide qui me ramènera rapidement à Paris. Heureusement que je connaissais les lieux ! Je ne comprend pas pourquoi les agents en gare de CDG2 n'ont pas invité tout le monde à faire de même #parisvousaime


épilogue



Voilà, c'est la fin de ce long périple entre Islande et Canaries, qui m'auront permis de découvrir de superbes paysages tout aussi variés les un que les autres. Il ne me reste plus qu'à vous remercier pour votre lecture !

En guise de conclusion, je vous partage une citation de Bernard Chabbert qui me parle énormément lorsque je suis en vol. Même si je ne suis pas pilote moi-même, tous ces mots alimentent une flamme. Cette flamme, c'est l'amour de voler et d'observer la Terre de là-haut. Et lorsqu'on doit inexorablement finir par redescendre sur le plancher des vaches, la pensée du moment est : "bon, quand est-ce qu'on y retourne ?"

"Je crois que dans notre monde l’acte de voler selon son bon plaisir devient un grand symbole.
C’est de plus en plus le symbole de la vraie liberté.
Échapper quelques instants aux engluements de la terre, monter pour retrouver la simplicité et la clarté de la responsabilité élémentaire de l’aviateur en vol, s’offrir le luxe invraisemblable de s’imposer un moment de travail vraiment bien fait.
Car un vol c’est comme une vie, avec une naissance, une vie et une fin…
Tout ça, c’est le contenu de l’acte de voler librement. Il faut être conscient de ce privilège, et savoir le défendre.
Papa Noël, apporte-moi s’il te plaît un peu de vraie liberté, dans le ciel."

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Verdict

Air France

7.5/10
Cabine8.0
Equipage9.0
Divertissements8.0
Restauration5.0

Gran Canaria Island - LPA

7.0/10
Fluidité7.0
Accès8.0
Services3.0
Propreté10.0

Paris - CDG

8.3/10
Fluidité8.0
Accès6.0
Services9.0
Propreté10.0

Conclusion

--- Air France ---
Le produit brut d'Air France reste très bon, la cabine est suffisamment confortable même sur un vol de cette durée. Le wifi et l'offre de divertissement, couplé à l'application Air France Play pour l'accès à la presse sont largement suffisants. Si on ajoute le paysage survolé, mis en valeur par une météo parfaite, on ne voit pas le temps passer !
Non, le seul bémol est au niveau de la prestation bien trop faiblarde pour un vol pareil. Air France étant généralement bien plus chère que la concurrence low-cost, il devient presque préférable d'opter pour ces dernières qui proposent un BOB bien plus fourni, le tout étant évidemment moins cher. De même, Air France devrait s'inquiéter un peu plus de la gestion de ses escales un peu lointaines et saisonnières. Car à LPA, c'était un vrai fouillis pas du tout représentatif du produit général de la maison.

--- LPA ---
Un meilleur accès que la veille grâce à une ligne directe.
Pas d'attente au PIF, mais un fouillis général au check-in qui je pense est plus imputable à Air France et son sous-traitant local.
Toujours aussi peu de commerces et de points de restauration ouverts.

--- CDG ---
RAS, si ce n'est ce bagage abandonné à CDG2 et dont le staff sur place aurait pu mieux aiguiller les voyageurs.

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4 Commentaires

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  • Comment 617169 by
    momolemomo GOLD 9448 Commentaires
    De très belles vues tout au long du vol! Je confirme que la région de Faro est jolie même si ce n'est pas le coin le plus beau de l'Algarve.
    Je trouve ce petit sachet plutôt correct pour un vol de cette distance qui reste Européen. J'imagine qu'ils s'adaptent à la concurrence qui elle ne propose rien de gratuit ^^. Après, et comme tu le dis en conclusion, si le prix est bien plus élevé que chez les low-cost ça devient difficile de justifier cette différence par ce petit encas.
    Merci pour ce FR
    • Comment 623621 by
      F-OITN GOLD AUTEUR 1967 Commentaires
      Merci Moritz :)
      si le prix est bien plus élevé que chez les low-cost ça devient difficile de justifier cette différence par ce petit encas.

      C'est tout le problème ! Dans certaines situations, et notamment sur des destinations dites "loisir", une low-cost avec BOB est probablement bien plus attractive qu'une legacy avec service gratuit mais restreint. Seule une appartenance à une alliance peut pousser les frequent flyers à payer plus pour récolter quelques précieux points statuts, ce en quoi la concurrence de Vueling est redoutable.
      A bientôt !
  • Comment 617183 by
    scorph GOLD 2124 Commentaires
    Hello Cyrille c’est en lisant tes lignes que j’apprends la disparition de Bernard CHABBERT qui était la voix poétique qui commenté nombres de meetings aériens en France et je ne regrette pas de mettre déplacé en septembre dernier voir le meeting de Francazal où il commenté comme à l’habitude…

    Pour le vol malgré un enregistrement que l’on qualifiera au mieux de laborieux le reste du vol sera plutôt simple avec un catering en mode weight watchers… bref c’est clairement pas génial pour un vol de 4 heures.
    Bon vols!
    • Comment 623622 by
      F-OITN GOLD AUTEUR 1967 Commentaires
      Merci Hugo :)
      Oui, cette disparition brutale du Maître Chabbert laisse un grand vide dans le ciel aéronautique, tellement il était irremplaçable.
      Je pense que le produit MC d'AF actuel devient limite au-delà de 3h de vol. Les quelques vols AF en 320 vers la Géorgie ou la Jordanie ne me tenteraient guère avec cette prestation.
      A bientôt :)

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