Bonjour à tous et bienvenue sur ce FR inédit !
Prologue
Pour un peu de contexte, je vis en Afrique du Sud, au Cap plus précisément, depuis 2016.
Depuis plus de 3 ans je suis en couple avec un sud-africain originaire de la région du KwaZulu-Natal et nous faisons donc régulièrement des aller-retour entre Le Cap et Durban entre autre.
En ce début de printemps austral, mon compagnon se voit dans l'obligation de se rendre à Durban pour obligation familiale. Il partira quelques jours avant moi, car ayant des obligations professionnelles de mon côté.
Le choix des vols se pose donc vite, et depuis quelques mois, c'est le chaos total sur le marché sud-africain:
Non content de l'explosion du prix de l'énergie et des répercussions que l'on connait tous sur les prix des billets, Comair et sa filiale low-cost Kulula ont fait faillite en juin dernier, laissant derrière eux une part de près de 40% du marché domestique de l'aviation sud-africaine.
FlySafair, la deuxième low-cost du pays s'en est frotté les mains, et forcément, la demande étant supérieure à l'offre, les prix se sont envolé ! On est sur plus du double en moyenne pour les liaisons principales (entre CPT-JNB et DUR).
Sincèrement, après plus de 7 ans en Afrique du Sud, et des vols domestiques effectués de manière régulière, je n'avais jamais vu cela…
Bref, il nous faut donc rejoindre Durban malgré cela. Et le choix est restreint, puisque uniquement FlySafair et la petite Cemair se partage la ligne CPT - DUR.
Depuis leur quasi-monopole de low-cost, FlySafair a largement augmenté ses opérations, et offre de nombreuses rotations entre les grandes villes du pays. 17 entre CPT et JNB, et 7 entre CPT et DUR (contre 3 il y a 6 mois…). C'est d'ailleurs avec eux que volera mon compagnon quelques jours avant; une compagnie qui reste robuste, à l'heure et sans embuches, bien loin de ce que l'on connait en Europe que ce soit avec les irlandais défiscalisés ou la compagnie orange brexité !
Dans ce chaos aérien, se démarque une toute petit compagnie: CemAir.
Fondée en 2005, elle a connu un passé trouble, entre crash d'avions en leasing au Congo et Soudan, révocation de certificat d'opération par deux fois puis ensuite annulé par la haute-court en 2019, elle est pourtant toujours bien là, et en développement phénoménal !
Originellement plutôt orientée sur des lignes inter-régionales en turboprop, elle a commencé à acquérir des CRJ200 puis 800 puis 900 pour opérer des lignes à plus hautes densités.
Et depuis le mois juin dernier et la faillite des grand concurrents, c'est l'autoroute ! Voilà que CemAir opère plusieurs rotations sur les lignes à fort rendements entre les 3 grandes villes du pays, et dont le CPT - DUR à raison de 3 fois par jours.
C'est donc cette compagnie qui va vite m'intéresser, inconnue au bataillon sur Flight Report, et dans mon flightlog perso.
C'est l'occasion de tenter l'aventure, non sans craintes, n'ayant aucune idée du service proposé.
Alors la première experience client c'est son site internet, qui à l'instar de TwinJet, est resté bloqué dans les années 2000 ! Aucunement intuitif, vintage à souhait, à l'image de son logo… C'est bien dommage car je suis sûr que beaucoup de sud-africains passent à côté de cette compagnie juste pour ça ! Pourtant ses prix sont maintenant compétitifs, et on va le voir, son service très concurrentiel.
J'achète un aller simple, en soirée, me laissant le temps de travailler au Cap la journée, et de ne pas arriver trop tard à Durban pour louer une voiture chez Avis qui ferme à 22h. Le retour, on verra plus tard, n'étant pas certain de l'organisation de ce qui nous attend, et mal nous en a pris, on payera le double de ce que je paye ici mon aller simple.
Dans le prix du billet se trouve déjà deux bons points:
1- valise de 21kg en soute comprise
2- choix du siège en cabine gratuit dès l'achat du billet et là c'est l'étonnement, puisque j'ai l'agréable surprise de pouvoir pré-réserver le 1A, une première pour moi, même en cabine full-éco !
Par contre, aucun mention claire des services en vol, ni mention de l'appareil qui effectuera la liaison (même si j'avais mon idée grâce à FR24).
Comme c'est coutume en Afrique du Sud, enregistrement effectuée 24h avant le vol, je serai seq.01, pareil, une première. Que de premières !
Le boarding-pass est plutôt un email, mais je suis pas inquiet, j'ai un bagage à enregistrer, donc on verra ça à l'aéroport.
Cape town - international
Habitant en centre-ville, l'aéroport se rejoint facilement en 20min en Uber, de loin le plus efficace et pratique. Pour environ 8 euros, sur des airs de gospel du Zimbabwe en sus.
On arrive devant l'aérogare, excusez de la photo pas très représentative, mais l'aérogare est plutôt moderne, rénovée depuis la FIFA 2010.
On me laisse au drop & go, pratique et fluide à toute heure au Cap.
Avec vue sur Table Mountain et Devil's Peak au loin, et même Lion's Head sur la droite. Prime Video qui fait pub sur les parking pour sa nouvelle série qui a autant coûté que ce pourrait sauver tout le marchés aérien sud-africain…
On rentre directement dans l'aérogare au niveau des enregistrement, avec le panneau maintenant bien mieux fourni des vols du jours, internationaux à gauche et domestiques à droite. A noté que Airlink a bien étoffé son offre régionale mais surtout internationale au départ du Cap, vers Harare, Vic Falls et Maputo. A noté également la grande nouveauté du Cap, l'arrivée de Air Belgium, comme indiqué ici, en triangulaire avec JNB.
Lift à gauche, compagnie de millenials qui se maintient bien également, et ouvre une ligne JNB-DUR le mois prochain. A quand le CPT-DUR ?
Pour flyCemAir, c'est à gauche, loin de la foule. Attente nulle au comptoir, comme un sentiment de passager prenium.
Le logo de CemAir me fait pensé à ce celui de TwinJet, en légèrement mieux, mais comme l'indiquais Kethu, je comprends pas qu'en 2022 leur équipe marketing (s'il y en a une) ne se soit pas dit, tiens, si on faisait mieux ?
Petit aperçu du réseau de CemAir qui s'étoffe très largement, et même à l'international ! Basée à JNB, elle n'opérait que des vols régionaux vers Sishen, Margate et le Kruger.
Du Cap, elle n'opérait que vers Plettenberg Bay et quelques destination au Kruger notamment. En espérant que le réseau s'étoffe encore plus !
Il apparait que CemAir enregistre par destination, celui pour JNB venait de fermer, malgré les plaintes d'une passagère en retard.
Allez, bye see you in Durban my blue trunk.
Un boarding pass assez simple, tout de même logoté.
Turkish enregistre pour IST, envoyant leurs nouveaux 787 sur CPT et 350 sur JNB.
Emirates sur la gauche, et TAAG qui vient de partir. A noter qu'ils ont récemment ouvert une ligne vers MAD, pas mal pour rejoindre l'Europe depuis CPT en passant par Luanda. A essayer pour une prochaine.
Juste après la sécurité, vue dégagée sur les gros oiseaux qui attendent leur retour vers le nord… Et une petite saucisse rwandaise qui dessert CPT en CRJ avec arrêt à Harare pour Kigali, ça doit faire long…
Et qui voilà ! Un petit 737 de la TAAG qui décolle pour 3h de service vers Luanda, straight North !
V1 et Rotate, décollage plein sud pour un vol plein nord.
On prend ensuite à droite, direction les portes d'embarquements domestiques.
Ici les portes d'embarquement 'directs' ou dites en contact avec passerelles. Evidemment, mon vol est appelé en porte C, donc les portes en sous-sol. Mais ayant du temps devant moi, je vais aller voir au lounge à l'étage, auquel j'ai normalement accès avec ma banque.
Après un petit tour d'ascenseur, on a une vue dégagée sur les check-ins.
J'ai oublié de prendre une photo du SLOW lounge, partenaire de ma banque, mais la queue est folle… Je me présente, présente ma carte, et là on m'annonce que je n'ai accès qu'aux 'non peak hours' avec mon type de compte qui n'est pas assez prenium à leur goût. Soit.
Je vais voir le Bidvest Lounge non loin, qui demande R250 pour l'entrée, qui lui aussi est saturé, et j'embarque dans pas longtemps, donc pas envie de débourser autant pour si peu de temps et d'inconfort sonore.
Ayant quand même un creux, je pars me chercher boisson et sandwich, le tout pour moins de 100 rands, parfait.
Et je me trouve un coin tranquille, au calme, et surtout avec une vue dégagée pour envoyer les quelques derniers mails. Qui a besoin de salon quand on a de la débrouillardise et de l'inventivité ?!
CPT donne accès au Wifi après avoir reçu un code sur téléphone. Entre temps, la concurrence pointe le bout de son nez, aux couleurs de l'équipe de rugby nationale, étant leur transporteur officiel. Go Bokkie !
Petite dédicace à Flight Report, en direct de la pointe sud d'Afrique, baignée par le soleil printanier !
Rentrons dans le vif du sujet avec l'arrivée de ce CRJ900, qui s'avère être le miens. Il arrive en effet de Durban. En fait CemAir a affecté cet appareil uniquement sur les rotations de Durban, il opère donc 3 rotations journalières entre les deux villes à lui seul. Cela semble être quelque chose de commun pour la compagnie. Le CRJ200 en premier plan n'effectue que des liaisons avec JNB après la rotation journalière sur Hoedspruit.
Tiens tiens, un revenant ! South African Airways opère de nouveau sous les cieux sud-africains, mais bien loin de ses années de gloire. Elle opère 3 à 4 rotations sur JNB, et depuis peu entre JNB et DUR, uniquement en A319. A l'international, elle a rouvert Maputo et Maurice. Lagos et Accra voient encore les derniers A340 opérant sous ses couleurs, les 350 mort-nés sont bien loin…
En parlant du loup, le petit CRJ200 de CemAir part vers JNB. Une ligne à haute densité, donc assez inédit de le faire sur cet appareil. J'espère pouvoir en bénéficier prochainement !
Time to go down. Connaissant bien les lieux, je préfère attendre le dernier moment pour me rendre en porte. Les portes C sont en sous-sol, exigües donc jamais très agréables…
Le seul point de restauration de ces portes. Un Mugg and Bean, pas de la grande cuisine, mais un breakfast spot bien implanté en Afrique du Sud.
Embaquement porte C4, paxbus pour tout le monde evidemment.
J'attends deux minutes que les gens montent à bord, le temps de vous montrer à quoi ressemble les portes C du Cap. Loin des portes A à l'étage…
Très vite exigüe comme endroit.
Embarquement en paxbus donc, face au 319 de SAA, et sous l'oeil de l'operation manager.
S'en suit une longue attente où rien ne se passe et où tout le monde s'impatiente. Des passagers viennent même à toquer à la vitre du conducteur pour l'interpeller. 15min plus tard, l'operation manager viendra nous annoncer que l'embarquement est retardé pour cause d'opération médicale à bord de l'appareil à l'arrivée qui prennent plus de temps que prévu. Je ne comprendrais jamais l'impatience et la désobligence de certains.
Au bout de 10min on part, passant devant un certain nombre de concurrents, notamment Airlink et ses saucisses brésiliennes.
Toutes aux nouvelles couleurs, le Sun bird africain.
Ce qui lui donne une plutôt belle allure selon moi. Appareil et compagnie que j'apprécie particulièrement.
Le ERJ190 de derrière repousse pour rejoindre JNB, city of Gold.
Et une belle vue d'ensemble des empennages présents, avec en premier plan, le FlySafair qui repousse pour DUR, donc nous le suivront de pas grand chose.
Le bus arrive devant l'appareil, mais les portes restent fermées. En effet, les opérations médicales sont encore en cours. Les passagers demanderons à ce qu'on ouvre les portes cependant au vue du soleil chauffant les vitres. On ouvrira les portes, et les passagers resterons bien disciplinés et resterons dans le bus.
Puis le signal est donné et les fauves sont lâchés. Aucune précipitation, c'est à la sud-af, on y va tranquille.
Vue sur le voisin, un ERJ140 de Airlink, qui rejoindra une liaison régionale plus tard.
Vue sur le nez de la saucisse, aux couleurs discrètes mais locales. Ca change de tante Lufthi pour Esteban. C'est hyper détendu, tout le monde prends les derniers rayons de soleil, prend des photos, papote avec les bagagistes, c'est vraiment l'Afrique du Sud que j'aime, qui est en détente, joyeuse, sans jugement.
Vue sur l'arrière de la saucisse, ZS-CMP, née en juillet 2006 sous les couleurs espagnoles de Air Nostrum, et ayant rejoint Cemair en 2017 parait-il. On verra que l'Espagne est encore bien présente à bord.
Bon, aller, on y est presque tous. Nous serons 62 pax sur les 98 sièges.
CemAir a même des fourgonettes logotés à CPT, intrigant.
Double-shot avec nos concurrents pour DUR en pleine rotation, on sera vite parti pour faire la course.
Dernière vue sur le fuselage sous le soleil du Cap, avant de le revoir sous les cieux tropicaux de Durban.
A bord - en vol
Je prends place au 1A, une première ! Legroom au top, voisine sympathique, hublot aligné, on pourrait se croire en business. AF vend ces sièges bien moins confortable pour beaucoup plus !
Vue imprenable sur la plateforme !
Fiche de sécurité devant moi en anglais, français et portugais (les trois langues proéminentes d'Afrique australe), ainsi que magazine de bord (car oui ils en ont un, le Covid ne l'a pas condamné !) que je détaillerai plus tard.
A noter ici la présence des restes d'Air Nostrum, puisque toutes les indications de l'appareil sont d'abord en espagnol puis en anglais ! Pas commun à 10000km de la maison mère !
Avec une vue plongeante sur le petit galley, une chose m'intrigue. Un des chariot est logoté aux nom de Qantas. Pas facile à voir sur la photo, mais pourtant c'est bien ça. Je serai curieux de savoir comment celui-ci s'est retrouvé là.
Puis le taxi démarre pour rejoindre la piste, décollage plein sud. On remonte donc la plateforme, en passant devant les gros oiseaux du jour, Emirates ici pour Dubai en 773, rotation quotidienne qui sera doublée pour l'été austral.
Puis le Dreamliner de Turkish.
Et le 772 de BA, qui va doubler ses fréquences quotidienne pour LHR, et ajouter LGW 4 fois par semaines. Virgin Atlantic va revenir en quotidien aussi pour concurrencer tout ça.
Puis c'est l'alignement, on perd pas de temps. Le commandant a bien souligné que malgré le départ tardif, nous devrons atterrir à l'heure.
On met les gaz, avec vue sur cette épave de Mango, une autre low-cost qui a disparue plus tôt cette année, sous l'égide de South African Airways. Une hécatombe je vous dis.
Et rotate, avec notre ombre qui s'éloigne rapidement.
Ombre qui part en direction des townships entourant l'aéroport. Celui de Delft en l'occurence ici au fond.
L'aéroport a été construit sur ce qu'on appelle les 'Cape Flats', zone marécageuse séparant la péninsule du Cap et les montagnes de Stellenbosch. Une zone tampon sans utilité agricole, où il fait froid l'hiver et chaud l'été, et qui sera donc désigné comme zone d'habitation pour personne de couleur sous l'apartheid.
En bas à droite vous pouvez voir que cette zone reste un marécage, quelques habitations du township, appelées "shack" sont donc inondé en hiver. La réalité de l'Afrique du Sud…
Puis on traverse la N2, autoroute qui relie le Cap à Durban. Comptez 1800km et 18h de route minimum. Bien content d'être assis pendant moins de 2h pour rejoindre Durban par les airs.
Puis de l'autre côté de la N2, c'est le township de Khayelitsha et au fond Macassar et Philippi.
Rien que dans le township de Khayelitsha ci-dessous, se trouve presque un demi million d'habitants, sur les 4 que représente l'agglomération du Cap.
Virage à gauche, direction plein Est.
Laissant une vue sur Table Mountain au loin, qui abrite la baie du Cap.
La verdure des alentours de Stellenbosch et la région des vins apparait.
Et la ville de Stellenbosch à sont tour nous salut. Ville qui vaut le détour, et qui abrite une des plus grande université Afrikaners du pays.
Entourée de vignobles et de montagnes. A droite de celle-ci se trouve la fameuse vallée de Franschoek.
Avant cela apparait la petite vallée de Jonkershoek. C'est une réserve naturelle, absolument magnifique. Un terrain de jeux pour vttistes ou randonneurs, où je suis allé il y a peu en pleine floraison printanière du fynbos, la végétation locale, recouvrant ses montagnes qui culminent à presque 1800m.
Puis apparait sous nos pieds la vallée de Franschoek et le petit village éponyme. Franshoek signifie 'le coin des français', lieux où se sont installé les familles de Huguenots français chassé de France sous la révocation de l'édit de Nantes, trouvant refuge en Hollande protestante comme eux et envoyer dans la colonie récemment implantée du Cap. Ne voulant pas de français révolutionnaires trop près des instances gouvernementales au port du Cap, on envoya ces réfugiés dans cette vallée pour établir leurs fermes. Ils amèneront avec eux leurs vignes, et on les remercie bien aujourd'hui, car est resté la culture du vin, et tout le savoir faire !
Puis arrive la Breede Vallée, avec la ville de Wocester sur la droite vers la fumée. Vallée qui représente presque la moitié de la production vinicole du pays. Moins connue que Franschoek, elle abrite pourtant bon nombre de vignobles moins 'prenium' mais bien connus des sud-africains.
Puis après c'est le début du semi-désert du Karoo qui s'étant jusqu'aux montagnes du Lesotho. Mais surtout le contre jour n'est pas avec moi pour vous compter les reste des paysages qui défilent…
Tiens, elles doivent pas être jeunes celle-ci non plus. Je me demande comment elles sont arrivées ici d'ailleurs, coincées entre les deux vitres.
Puis c'est le début du service. Et là ô surprise, on a le droit à de la picole ! Envie d'un truc frais, je prend une bière, couleur locale évidemment. C'est donc une Black Label. Nous est proposé également un snack sous la forme d'un petit paquet de chips, mais je décline au vu des 'saveurs'. Un grand truc sud-africain là encore, les locaux sont fous de chips aux saveurs type 'cheddar', 'sour cream' et même 'biltong', 'piment' et la nouvelle qui fait fureur en ce moment: "KFC chicken wings". Une horreur pour mes papilles, pour moi c'est chips nature ou rien. Un vrai combat quotidien avec mon compagnon.
Bref, allez, c'est le moment de jeter un oeil au magazine de bord 'SkyNews' datant du mois d'août mais c'est déjà ça ! À l'honneur c'est la ville et la région de Kimberley, berceau des mines de diamants.
Kimberley est connu pour son 'Diamond Hole'. Un trou formé lors du rush du diamant, lorsqu'on minait ce minerai, un trou béant à été créé et submergé. Une curiosité locale.
Puis quelques infos sur le Northern Cape, province du nord du pays, dont la capitale est Kimberley. Une province que j'aime particulièrement et où je vais souvent. En dehors des sentiers battus, regorgeant de paysages grandioses et d'une faune et flore incroyable, comme le Quiver Tree ici représenté, un arbre en danger, qui pousse très lentement, et qui a presque disparu car seule source d'eau accessible pour les locaux dans cette région désertique.
Puis Vilanculos et ses plages de rêve et son snorkelling est mis à l'honneur, destination qui est en haut de ma bucketlist pour 2023, mais difficile d'accès depuis le Cap et très chère (le vol, pas le logement).
Et évidemment, on est en Afrique du Sud, donc publicité est faite pour les différents lodge et réserves de safari. Ici Mabula, une belle adresse pour les budgets moins conséquents.
Un autre bon point du magazine, on met à l'honneur des cheffe de couleur, pas si souvent représentées je pense.
Une pub pour Hoedspruit, porte d'entrée du Kruger.
Tiens, je vous parlais de Franschoek et de ses Huguenots français, voilà une pub pour un de ses nombreux restaurant gastronomique, ici le Coin Français.
Et LA page que tout bon Avgeek rêve de parcourir, la page de la flotte. CemAir est comme je vous le disais très porté sur les liaisons inter-régionales et donc sa flotte se compose de petits appareils, même si rumeur est fait qu'ils veulent acquérir des A320. Les CRJ sont affectés au lignes les plus longues et denses, le Q400 est surtout entre JNB et DUR et JNB et le Kruger. Pas sûr que le Dash-8 vole encore, et ses Beechcraft sont affectés aux petites lignes et routes moins fréquentées.
Carte de sécurité qui confirme le type d'appareil du jour.
Et son contenu, pas très ragoutant ni fantaisiste.
En jetant un coup d'oeil dehors, je vois que le ciel se moutonne et que le soleil descend vite, normal en volant vers l'est. Il fait nuit à Durban presque une heure avant Le Cap.
Vraiment la plus belle vue de la terre.
Si on oublie les rayures du hublot, attestant des nombreuses heures de services de l'appareil.
Je me rend ensuite aux petit coins, situés à l'arrière de la cabine. Et là je me rend compte de mon bon jugement à bloquer le premier rang, car le bruit est tellement plus intense à l'arrière de la cabine ! Je me sens vraiment en (presque) business class.
La cabine est parsemée, beaucoup de siège libre, au vu de faible remplissage.
Un seul toilette pour la cabine, amplement suffisant. Mais les sièges arrière doivent vraiment être peu agréable, déjà à cause du bruit, mais en plus à cause des aller et venu pour les toilettes, la porte qui s'ouvre sur eux, et les gens qui attendent leur tour…
J'attends mon tour avec un petit shot du bout d'aile logoté au coucher de soleil. Ca fait toujours son petit effet.
Puis c'est mon tour. Propreté 'mouais'.
Retour au siège et début de descente sur DUR qui est sous les nuages.
Sous les nuages, la ville immense de Durban, où il fait déjà nuit avant 19h. Désolé c'est flou…
Dernières vue de l'agglomération, avant d'atterrir sur le tarmac de Durban King Shaka International, situé au nord de la ville, au milieu de colline de culture de canne à sucre.
Premier rang dit premier à sortir. Et là encore, les sud-africains sont exemplaires puisque tout le monde est vraiment discipliné et laisse descendre les rangs de devant le sien, pas vraiment d'instant Danette donc. Par contre belle vue sur le cockpit en sortant, plus qu'une rotation sur Le Cap et c'est fini pour aujourd'hui.
On descend de l'appareil, avec la chaleur humide typique de cette région du pays. Chacun récupère son bagage cabine trop volumineux.
Dernière vue sur l'escalier à la Ryanair.
Et vue sur les concurrents au loin, pour nous c'est paxbus obligatoire.
On arrive dans l'aérogare, avec des photos de ce qu'offre la région.
Et des pubs qui laissent peu de doute sur les personnalités locales, avec ici la série qui arrive sur la naissance et enfance du roi Shaka Zulu.
Caroussel 2 pour nous où l'attente sera minime.
Puis sortie, sponsorisée par les hollandais.
Aérogare neuve, pour l'aéroport construit pour la coupe du monde FIFA 2010 là aussi, mais assez vide en cette fin de journée.
En sortant en direction des loueurs de voiture, une vue dégagée sur mon appareil au loin, qui devrait déjà se préparer à repartir au Cap.
Avis, mon loueur privilégié en Afrique du Sud.
Et mon bolide du jour, une Renault Kwid, qui n'est vendue qu'en Afrique du Sud et en Inde, ne passant pas les test de sécurité en Europe et aux USA. Une vraie misère à conduire, à éviter à tout prix, sauf si vous aimez jouer avec votre vie.
C'est sur ces bonnes paroles que je vous laisse. Je reviendrai de Durban par CemAir également, même appareil d'ailleurs, mais je ne le reporterai pas, cause de fatigue extrême. Mais j'espère pouvoir alimenter le site avec de nouveaux FR prochainement sur des lignes domestiques et régionales pour vous montrer ce qui se fait de mieux dans cette région du monde !
Ngiyabonga kakhulu.
Très sympa ton flight report! Original! Merci!
Merci pour l'information s'agissant de la compagnie, avant je prenais MANGO et les dernières fois, c'était FLYSAFAIR ; je regarderai à l'avenir cette compagnie;
Curieuse compagnie dont j'avais entendu parler. Le marché domestiques en Afrique du Sud est en plein chamboulement depuis la pandémie. Entre AirLink qui vole solo, South African qui est plus ou moins présente et maintenant la faillite de Mango, de Comair et Kulula… Quel dommage d’ailleurs, j’ai beaucoup aimé mes vols sur Comair.
C’est sympa de revoir l’aéroport du Cap avec du monde et un FIDS plein de destinations internationales.
Merci pour la visite guidée! C’est une région vraiment magnifique. J’espère y retourner un de ces jours.
Merci pour ce Fr
Merci pour ce FR.
Qui nous en apprend passablement sur le paysage aéronautique sud-africain actuel.
Cela mis à part c'est complet et agréable à lire.
On pourrait presque croire a un film de série B. ;)
Les relations aidant...
Je ne le trouve pas si ringard, ce site internet ! J'ai vu pire chez certaines compagnies japonaises...
Et pourquoi donc ?
TK aime bien séduire les marchés à développer en assurant des liaisons sur des appareils neufs.
Sympa le service à bord.
Pourquoi donc ?
Ce n'est plus de la conduite, c'est du pilotage. ;)
A bientôt.
Merci pour ce FR :)
L'hécatombe de compagnies aériennes se poursuit en Afrique du Sud... C'est malheureusement à l'image de ce pays tellement mal géré alors qu'il existe un potentiel fou. Espérons que FlySafair, que j'ai prise, tienne le coup. Pour le moment ils sont sérieux et efficaces (et pas donné !).
Prestation supérieure à la moyenne proposée par CemAir, espérons que cette dernière passe à la vitesse supérieure avec des avions de plus grande capacité.
A bientôt !