Bonjour à tous !
Bienvenue sur ce second vol de mon petit city-trip à Chicago !
Le rappel du pavé du routing est dans le spoiler suivant, sinon vous pouvez trouver le résumé juste après :
Forcément, je suis très tenté, et quand je tombe sur un tarif promo Paris - New-York à 1600€ environ, je craque direct. Un aller-retour Paris <> JFK en J à 800€, c'était la seule chose censée à faire. Ca sera un départ le 24 novembre, et un retour le 28 novembre. Le retour devait se faire sur Orly, mais l'annulation des vols JFK <> ORY me vaudra un rebooking sur CDG, ça ne me gêne pas spécialement.
Initialement, je pensais passer ce séjour à New-York. MAIS j'ai envie de deux choses :
1/ Prendre un Amtrak (les trains longue distance américains)
2/ Prendre un Boeing 717-200 de chez Delta. Je devais rajouter cet avion à mon logbook en 2020 chez Volotea, mais Covid oblige, ce fut raté. Même si les 717 ne doivent pas disparaître dans l'année, je me méfie plutôt (cf. ce qui s'est passé pour Volotea), et j'ai envie d'en profiter dès que possible donc.
La première solution qui me saute aux yeux est d'aller aux chutes du Niagara depuis New-York en train, et revenir en avion depuis l'aéroport de Buffalo Niagara, qui dispose de certaines rotations via Detroit en 717.
Cependant, le tarif est assez prohibitif (surtout le train, je ne souhaite pas voyager en place assise, je voudrais une cabine en wagon-lit), et le timing laisse peu de temps pour les visites, même pas deux jours (c'est là le soucis de réserver ses billets sur un coup de tête sans avoir planifié un voyage complet…).
Je cherche finalement autre chose, en regardant où volent les 717… Et je vois passer Chicago. J'ai envie depuis tout petit de visiter cette ville (merci Maman Kethu qui est fan d'Urgences). Je pars donc dans cette direction, mais je ne trouve rien de convainquant niveau trains (tarif/horaires)…
Jusqu'à ce que je remarque la liaison Amtrak Hiawatha Service qui n'est, certes pas, une liaison longue distance, mais qui permet de parcourir les 140 kilomètres entre Milwaukee et Chicago en 1h30. C'est déjà ça, et ça a le mérite de ne pas coûter aussi cher que l'aller-retour CDG<>JFK en J ! C'est en effet seulement 50$ l'aller-retour, tout à fait raisonnable.
Pour rallier Milwaukee depuis la Grosse Pomme, je craque pour un départ le 25 novembre depuis Newark, escale à Minneapolis, et arrivée à Milwaukee en fin de matinée. L'inconvénient est de devoir faire JFK > EWR le 24 novembre, pas une partie de plaisir. Le gros avantage est que les deux segments sont en 717, ça me permettra de ne pas être dégoûté si l'appareil venait à être modifié (à moins que LES DEUX ne soient modifiés, mais ça serait vraiment pas de chance). Le tarif n'est pas donné, 280$ en gros, mais c'est le prix à payer pour les 717 ! (Et les distances sont un peu plus grandes qu'un LYS-CDG…)
Pour le retour, je pars sur autre chose que je souhaitais tester : La Domestic First, une classe qui m'a toujours intrigué : Un siège confortable, mais un service triste comme tout. Comme la J domestique Air France, mais le siège en plus, en gros.
Je prends un vol direct Milwaukee > JFK le 28 novembre au matin, avec Delta Connection by Endeavor, en CRJ900. Tout d'abord parce que j'adore les CRJ, et ensuite parce que ça permet d'avoir un siège isolé, ce qui me convient très bien. C'est par contre 340$. Cher, mais si je compare à l'aller, ça reste correct. La Y était à environ 150$ pour comparer.
Il me faudra juste ajouter à tout cela un "simple" aller-retour LYS <> CDG. Je met des guillemets parce que, comme je construis mon routing au fur et à mesure des évolutions de mes voyages, je réserve l'aller en multidestination BOD > LYS / LYS > CDG (avec un BOD > LYS début novembre), et un CDG > LYS / LYS > LIL (avec le LYS > LIL qui se déroulera le 3 mars 2023). L'open-jaw me permet d'avoir des tarifs Carte WE sur des vols que j'aurais sinon du payer plus cher en aller simple, mais ça donne des résas sans queue ni tête.
Bref, c'est compliqué comme tout, mais c'est moi quoi.
Le LYS > CDG se fait le 23 novembre dans l'après-midi : J'aurais pu partir le 24 avec le vol du matin, mais je préfère être tranquille, le vol pour JFK part à 10h30 le 24, et ça m'ennuierait "un peu" de le louper à cause d'un retard du LYS > CDG (surtout qu'avec deux dossiers différents, je ne serais pas reprotégé sur un vol suivant…).
BREF, c'est tiré par les cheveux, mais le récap est juste après !
Routing, placement et repas
Le routing prévisionnel est donc le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF014 - Affaires - Paris CDG → New-York JFK - Boeing 777-300
- 3DL2100 - Économique - Newark → Minneapolis - Boeing 717-200
- 4DL1456 - Économique - Minneapolis → Milwaukee - Boeing 717-200
- 5DL4801 - Domestic First - Milwaukee → New-York JFK - Bombardier CRJ900
- 6AF007 - Affaires - New-York JFK → Paris CDG - Boeing 777-300
- 7AF7692 - Économique - Paris CDG → Lyon - Bombardier CS300
Dès la réservation, j'avais choisi mon siège, le 04L, dans la première cabine Business de 4 rangées, plus intimiste comparé à la cabine J de 11 rangs derrière.
Bien m'en a pris, puisqu'à l'enregistrement, la cabine J s'est bien remplie. La Première est pour le moment plutôt vide, avec un surclassement proposé au tarif de 2109€. Un prix beaucoup trop élevé pour moi, la Business me suffit amplement…
A noter que le remplissage de la P variera énormément pendant les 30 heures de l'ouverture de l'OLCI, pour finir prévue avec 3 passagers à bord finalement.

Air France propose désormais la possibilité de consulter le menu en ligne et de choisir son plat deux semaines avant le départ du vol.
La possibilité est intéressante, ça permet de s'assurer que le choix sera disponible, et si beaucoup de passagers le font, ça évite de charger trop de repas qui seront potentiellement jetés ensuite (pour offrir du choix au maximum de passagers possible).
Par contre il ne faut pas développer une allergie aux airelles quelques heures avant le vol (même si je suppose qu'il est possible de changer à bord).

Parlons stats. La liaison CDG - JFK d'Air France est doute une des lignes long-courriers les plus reportées sur ce site : 5 récits en P, 26 en J, 10 en W et 73 en Y !
Pour moi, ça sera une première, mon précédent (et unique) séjour à New-York s'étant fait à l'aller via Amsterdam. Et histoire de vraiment marquer le coup, ça sera également mon 250e vol, le 35e en J ! (Et oui, j'ai en partie fait le trajet Lyon > Paris pour que ce vol soit le 250e)
Allons-y !
Découverte du 2E - HAll M
Après un réveil matinal mais pas trop, un peu après 7h, et un trajet efficace en CDGVal, je pénètre dans le terminal 2E à 8h pile !

Mon vol partira de la porte M49, ça me va très bien vu que je n'ai jamais mis les pieds dans ce hall !
Le temps pour atteindre les portes M est assez déprimant…

Bien du monde aux comptoirs Skypriority…

Je passe donc aux bornes. La borne me propose de mettre ma valise en soute, car le vol est prévu complet. Je doute fort que les coffres en J soient blindés, ça ira donc…

N'ayant rien de plus à faire landside, direction l'Accès n°1 pour passer la PAF. Les Parafes y sont HS, mais deux aubettes sont ouvertes, et seulement une dizaine de personnes devant moi…
Côté file générale, pas beaucoup de monde non plus, et les Parafes sont fonctionnels là-bas.

Il ne me faudra que quelques minutes pour passer le contrôle, avec une policière sympathique. Direction la compagnie nationale néerlandaise donc !

Je trouve les indications pour les portes L et M assez peu claires, pour qui ne connait pas bien CDG et pense (logiquement) devoir passer le PIF juste en face ensuite.
Bon, du personnel est là pour rediriger, mais voilà.

Direction un autre petit tour de VAL. Comme d'habitude, tout le monde s'entasse à l'arrière, au niveau de l'accès, et l'avant du train reste vide.

Le PIF est assez calme au hall M…

J'apprendrai ici que les couteaux de moins de 6cm sont autorisés en cabine. J'étais tellement persuadé que c'était toutes les lames, quelque soit la taille, que je ne m'étais jamais posé la question plus que ça.

Le passage aurait pu être rapide, si la ligne où je suis passé n'envoyait pas un bagage sur deux en contrôle explosif, occasionnant un certain délai pour récupérer les affaires, y compris mon sac donc.

J'arrive finalement dans le duty-free, décoré pour Noël, 27 minutes après mon entrée dans le terminal 2E (landside). Ca reste un score raisonnable.

Les destinations du hall M sont majoritairement aux USA, 15 sur les 26 listées, dont 8 avec Delta.

Une zone d'attente assez animée est située au milieu du duty-free, ce qui n'empêche pas une passagère d'y terminer sa nuit !

Le salon est coincé entre Dior et Hermès, mais la virgule rouge permet de le repérer de loin !

Je pars faire un tour des portes d'embarquement, histoire de prendre quelques clichés des appareils dans la lueur jaune du matin. Toutes les portes ne sont pas spotter-friendly cependant…
Là, un 777-300 AF qui est tracté au parking après un vol depuis l'Île Maurice.

Puis un sublime A350-900 de Vietnam Airlines qui est arrivé d'Hanoï à 7h du matin, et repartira vers la capitale du Vietnam à 13h.

De l'autre côté de la jetée, toujours de l'A350-900, mais cette fois d'Air Mauritus, qui vient d'arriver et qui repartira ce soir…

Au bout du hall, des sièges de repos, qui sont plus adaptés pour une petite sieste que les banquettes de la zone commerciale !

C'est bien calme comme terminal. A gauche, la porte M49 d'où partira mon vol. Je pense que la signalétique est assez grande pour être visible de loin
Le hall est large et lumineux, c'est agréable :)

Air France propose son magazine dans le terminal, et pas seulement dans le salon.

Une zone de jeux est disponible, et pas encore occupée.

Rapide passage au salon
Allez, direction le salon maintenant !

Je file m'installer dans l'espace principal du salon après l'entrée, il y a de la place !

Petit tour des buffets, avec une petite sélection de softs, de la H, et au-dessus, une kawateuse et du thé.

Du chaud, assez classique pour petit-déjeuner, comme ces saucisses/lard, mais aussi des œufs brouillés notamment.

La charcuterie, avec un choix assez simple, et du fromage, où je note un choix un peu plus large qu'au salon du 2F.

Différents pains et viennoiseries.

Et quelques sucreries et pâtisseries pour finir !

Des jus de fruits et smoothies sont à disposition.

Et aussi du vin, malgré l'heure matinale.

Des alcools forts aussi.

La zone de restauration dispose d'un nombre d'assises assez conséquent.

Ma sélection, très légère. Je ne souhaite pas faire un petit-déjeuner complet alors que je vais manger dans l'avion dans quelques heures.

Après ce frugal encas, je termine mon tour du salon, avec le coin enfants, où sont placées deux bornes PS4. Il faudrait se mettre à jour, Air France : La PS5 est désormais sortie, et il n'y a pas que les enfants qui jouent :)

Le coin travail est assez bien fichu je trouve, pour une fois ça ne semble pas inconfortable.

Au bout du salon, un autre buffet, plus réduit (sans chaud notamment) permet d'éviter la cohue du buffet principal.

Passage à l'espace de soin Clarins, il n'est pas 9 heures, et tous les créneaux sont réservés jusqu'à 13 heures…

Embarquons et (re) découvrons ensemble la cabine Affaires !
Un peu avant 9h30, je quitte le salon, l'embarquement est prévu à 9h35. En moins d'une heure, le terminal s'est beaucoup rempli !

Quand j'arrive, un premier contrôle se met en place à l'entrée des files, afin de vérifier les attestations Covid, ainsi que quelques questions sur la durée du séjour, etc… Ceci est réalisé par des agents très sympathiques, à l'accent américain.

On patiente ensuite devant les portiques, et les familles avec enfants sont invitées à passer par le côté pour embarquer en évitant la cohue.
Une annonce est réalisée pour prévenir que l'embarquement ne sera pas lancé avant 9h50, et qu'il n'y aura pas de pré-embarquement car il fait très frais dans la passerelle. Délicate attention que voilà !

A 9h50, l'embarquement est lancé. On patiente quelques instants, le temps que l'hôtesse en porte aille vérifier que tout est bon à bord.
Des agents de sécurité sur le côté s'occupent d'une machine pour détecter les traces d'explosifs. Je ne sais pas comment sont sélectionnés les passagers qui y passent (uniquement les BP avec le fameux "SSSS" ?).

Ca sera la deuxième passerelle pour moi ! On notera que les passagers d'Eco et de Premium Eco ne disposent d'aucune passerelle, je suppose qu'ils doivent donc descendre sur le tarmac et monter à bord par une échelle de corde.

Instant porte de 777, seulement mon 6e (5 en -300, 1 en -200).

Fuselage-shot de l'appareil du jour. Il s'agit de F-GSQB, un 777-300ER livré à Air France en 2004.
Il porte le nom de Cheverny, un château un peu décevant à visiter, mais une AOC de vin peu connue mais bien bonne. Et l'AOC Cour-Cheverny, encore plus confidentielle, avec seulement 58 hectares plantés en Romorantin blanc (à peu près le seul endroit au monde où ce cépage est utilisé), qui produit notamment de délicieux moelleux, est tout aussi ravissante. Mais je crois que je divague.

L'accueil à bord est sympathique, professionnel mais pas guindé.
Et voilà mon siège pour les heures à venir ! Le siège et les parois, etc… ne semblent pas usés, la cabine a peut-être eu droit à un léger rafraichissement récemment ?

Avant de vous faire une description de mon espace de vie, je vois que la cabine de Première est encore vide…

Je vais donc y jeter un oeil. Cette cabine est toujours aussi classe (mais ne vaut toujours pas 2109€ selon moi) ! Notons le soin apporté aux détails, avec la crevette présente jusque sur les boutons tenant les rideaux…

De retour à ma place. Le coussin est de bonne taille, et la couverture est assez grande.

A main droite, les prises USB et électriques, une bouteille d'eau bien cachée, et le fameux "sachet confort" qui sert à tout sauf à son utilité principale, d'après l'emballage.

Pas de boîte à pieds, ils ne se sentiront pas à l'étroit.

Les commandes du siège, on ne peut plus simple.

Le rangement qui apporte une touche de couleur dans cette cabine et qui abrite le casque et un miroir. A côté, la télécommande.

La ceinture n'est malheureusement pas siglée, et l'airbag est un peu encombrant.

Le plafonnier, réduit à sa plus simple expression.

La notice de sécurité, la seule différence avec les safety card des moyen-courriers est la localisation des gilets de sauvetage dans les différentes cabines.

Je profite que l'embarquement batte son plein pour passer aux sanitaires.

Le marqueur des WC de la J : les produits Clarins. Peut-être qu'un jour j'apprendrai ce qu'est une "eau dynamisante", en attendant, au moins ça sent bon.

Et comme toujours, une pensée à Katia…

Je lance l'IFE, une pub assez désagréable se lance automatiquement. Heureusement que j'ai tout un siège à redécouvrir pour m'occuper.

Une boisson de bienvenue est proposée, avec le choix habituel entre champagne, jus d'orange et eau !

La trousse est distribuée juste après, avec le choix entre le bleu et le gris. Je pars sur la bleue. Elle est un peu tristounette, mais j'aime bien sa forme.

Son contenu, qui est un peu limité à mon goût. Il manque notamment un peigne (et aussi des chaussons dans l'armement).

Un kit sanitaire est aussi distribué.

Oh, un gros mérou !
Le commandant de bord prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue à bord. Il annonce que ça sera l'OPL qui pilotera aujourd'hui, avec 7h20 de temps de vol, du beau temps pendant tout le parcours et peut-être quelques turbulences à l'arrivée.
Notre départ sera un peu retardé à cause de bagages en cours d'acheminement, mais nous devrions malgré tout arriver en avance à JFK. Le temps de vol est donc en effet bien court, à mon grand regret ! Je passerai bien quelques heures de plus dans cette cabine.

Un oshibori bien fumant est distribué à la pince, c'est fort agréable !

Un 777-200 arrive de Détroit…

Derrière lui, un A330-200 qui part pour Saint-Martin.

Récit du départ par le menu
Le menu est distribué, histoire de nous faire patienter…

J'aime bien cette page de garde !

C'est Michel Roth qui officie au galley, si j'ai bien compris. Quoi, j'ai mal compris ?

Le menu du jour, avec effectivement les plats que j'avais vu en ligne. La collation servie avant l'arrivée semble prometteuse !

Du côté de la cave, on reste sur du très classique chez Air France. Un petit coup de folie ferait du bien parfois !

Les apéritifs et digestifs…

Et les softs, là aussi assez peu variés…

Un peu avant 11h, la cheffe de cabine principale nous souhaite la bienvenue à bord. On repousse ensuite à 11h pile. A côté de nous, Eva Air et Air France au Hall L.

Les démos de sécurité que je n'apprécie guère sont lancées. Elle sera suivie d'une pub pour Air France tout aussi insupportable et parisiano-centrée.

On coupe la route à un 777 en livrée Skyteam…

On contourne le hall M pour longer le 2G et se diriger vers le doublet Nord.

Voir passer un 777 depuis son petit Citroën Berlingo doit être assez impressionnant !

Un 777-300 Thai est tracté en porte pour son départ dans 1h30…

On patiente derrière un A350 qui part pour Kinshasa, avec un 738 Norwegian qui atterrit en provenance d'Oslo.

C'est bientôt à nous ! Un A330-300 Delta se pose en provenance de JFK ! Il en est parti la veille à 23h (heure locale).

On s'aligne sur la 27L…

Et nous voilà partis, dans le calme relatif du 777 ! A vrai dire, à l'avant de la cabine, les deux réacteurs General Electric ne sont pas si bruyants.
Un A319 en provenance de Florence et l'A333 Delta attendent notre décollage pour traverser la piste.

Le train est rentré, d'après notre ombre.

Les habitants de Goussainville et les conducteurs de la N104 peuvent admirer notre beau coucou pendant sa montée !

On vire rapidement vers le nord, au-dessus du transformateur très haute tension du Plessis-Gassot, qui alimente le nord de la région parisienne avec l'électricité produite par les centrales nucléaires le long de la Manche.

Présence de l'aile et du réacteur : Check !
On aperçoit à peine l'aéroport que nous venons de quitter, la brume d'altitude est bien dense.

La géolocalisation est fonctionnelle, notre arrivée à JFK est prévue un peu avant 13h.

On passe à l'ouest des villes de Nogent-sur-Oise et de Creil. Cette dernière, de nos jours surtout connue pour être une "cité dortoir" de lointaine banlieue parisienne, abrite aussi les restes d'un vaste château-fort médiéval qui servit de demeure royale jusqu'à ce que François 1er ne l'offre à sa sœur.

Mais le vol panoramique ne va pas durer (et heureusement, j'atteins déjà la limite des 150 photos sans ça), car la brume devient définitivement trop dense.

On arrive malgré tout à apercevoir la côté de la Manche, que l'on s'apprête à traverser à partir de Boulogne, quasiment au plus court. Nous n'aurons probablement pas besoin de notre certification ETOPS pour cette traversée de 4 minutes et de 50 kilomètres.

Trop de brume aussi pour admirer Londres, dommage !

A manger ! A boire !
Une demi-heure après le décollage, et après les salutations de la CCP, le service commence, avec des petites crêpes fourrées (et tout un tas de miettes), et surtout, le retour de la mise en bouche, une purée de céleri aux noisettes, et crumble aux noix.
Par contre… Une petite cuillère en bois ? J'ose espérer que c'est une erreur dans le chargement ou dans le service, et pas le protocole prévu par Air France. C'est un détail, mais bon…
J'accompagne cela d'un petit gin tonic, histoire de bien commencer ce voyage !

La nappe est ensuite mise en place, et le plateau est déposé par la sympathique hôtesse en charge de ma rangée. Je pars sur un pain aux noix et fruits secs pour aller avec l'entrée, que j'accompagnerai du Crozes. Le vin s'avère un peu jeune à mon goût.

Les couverts sont siglés, et aucun ne finira dans mon sac (j'ai déjà un lot complet chez moi).

L'entrée présente plutôt bien, avec à gauche la déclinaison d'artichauts (entier et en purée), et à droite la classique mais indémodable terrine de foie gras, avec du confit d'oignons au cassis. Le tout est tout à fait à mon goût !

La brume se dégage, le temps de nous permettre d'admirer la capitale irlandaise ! La presqu'île où se situe la ville de Howth, en bas au centre de la photo, n'est rattachée à l'Irlande que par un isthme de 300 mètres de large.
Il y a quelques siècle de cela, lors des tempêtes, la presqu'île devenait parfois temporairement une île…

Après cet aparté irlandais, retour sur le repas, avec le plat principal ! C'est bien celui que j'ai commandé sur Internet, un steward s'en est assuré avant le début du service lors de la prise de commande.
Voilà donc le filet de poulet, déclinaison de maïs, jus d'airelle, et ses marrons.
C'est bien bon, même si j'aurais apprécié avoir un peu plus de sauce, si possible dans une saucière, maintenant qu'AF a découvert ces récipients !
Je testerai le bouton d'appel pour avoir un refill de pain et passer sur le Saint-Estèphe 2017, test réussi. Et le vin est cette fois plus adapté à mon palais, plus charpenté, et il a eu le temps de vieillir suffisamment pour gagner en profondeur.

Le refill de pain a été nécessaire pour faire un sort à ce petit lascar !

Le trio de fromages est très classique, crottin de Chavignol, fourme d'Ambert et Cantal. Air France part sur des valeurs sûres, pour plaire à un maximum de palais, je peux le comprendre. Servir un Maroilles bien fait risquerait d'en débecter plus d'un.

Le tout est marathonné pour repartir au galley !

Les desserts sont servis, l'hôtesse me propose thé ou café. Que nenni ma bonne dame, donnez moi ce litron de Calvados Hors d'Age !
Bon, en vrai, j'ai juste récupéré la bouteille pour l'aider à l'ouvrir, elle s'est en effet cassé le pouce récemment, et cette bouteille non entamée la fait un peu trop souffrir. Je me dévoue donc…

Santé ! Entre le trio de desserts et le sorbet, j'ai choisi… Les deux ! Une belle façon de conclure ce repas.

Je termine ce repas après 1h30 de service, c'est tout à fait correct comme timing.

Balade digestive et sieste
Je pars faire une balade digestive à l'arrière de la cabine, avec un autre instant porte pour l'ami Esteban !

Le service en Y est terminé, beaucoup de passagers sont passés en mode sieste… Très peu de siège vides, et ceux qui le sont sur la photo sont souvent ceux de passagers faisant leur balade digestive/la queue aux WC.

La Y+, qui semble assez confortable, et qui a quelques sièges vides.

La grande cabine Business, assez remplie aussi même si pas complète.

Et "ma" petite cabine J ! L'appareil est vraiment bien rempli, ce que je trouve plaisant à voir (je dis ça parce que je ne suis pas assis en éco, évidemment).

De retour à ma place, je termine mon film hautement intellectuel (le dernier Michael Bay).

Puis c'est passage en mode sieste avec un peu de jazz dans les oreilles, comme à mon habitude…

Je somnolerai pendant trois heures, traînant de temps en temps sur mon PC pour narguer mes collègues (avec un forfait Wifi à 18€ pour l'intégralité du vol).
A 17h30 (11h30 heure locale), on survole le Nouveau-Brunswick, bien enneigé, et on s'apprête à passer le fleuve Saint-Jean (sur la gauche de la photo), qui marque la frontière entre le Canada et les États-Unis.

Deuxième service
La collation est servie 1h20 avant l'heure prévue d'atterrissage. J'accompagne cela d'un jus de fruits Innocent bien bon et rafraîchissant.

En plus de la madeleine et du tartare de fraise au chocolat blanc, la brioche à l'oeil mayo, céleri, fèves et oignons est bien appétissante. Et en effet, le contenu de toute le plateau est vraiment très bon, léger et frais.

On passe au-dessus du parc d'État Baxter, dans le Maine, créé en 1931 et sans activité humaine autre que la chasse, la pêche et la randonnée. Au centre de l'image, le massif montagneux Traveler Range, qui culmine à 1.079m d'altitude. Sur la gauche, un peu plus enneigé, on aperçoit le Mont Katahdin, point culminant du Maine à 1.606m. Ca donne envie d'aller s'y balader !
Le sommet du Mont Katahdin est d'ailleurs l'extrémité nord du sentier des Appalaches, qui parcourt les Appalaches sur 3.500km.

Je termine le repas avec un peu de thé.

Le Sebago Lake, deuxième plus grand lac du Maine. Son nom vient de la langue abénaki, du mot "sobagoo" signifiant "qui ressemble à la mer"…

Le commandant reprend la parole à 18h20 (heure de JFK) pour annoncer le début de la descente, avec un atterrissage prévu à 12h55 pour une arrivée au bloc à 13h05. Il s'excuse pour le léger retard, alors qu'il espérait arriver en avance. Les derniers containers de bagages ont mis beaucoup de temps pour arriver à CDG.
Le service se conclut en cabine par la distribution d'un autre oshibori chaud. Je consulte FR24 pour suivr le trafic à l'arrivée à JFK devant nous !

Approche scénique et JFK efficace
Après avoir longé le littoral de la Côte Est en restant strictement au-dessus de la terre, on repasse momentanément au-dessus de l'Atlantique le temps de rallier Long Island. En bas à droite, Plum Island, et juste à gauche de l'île, Orient Point, l'extrémité nord de Long Island.

La géovision confirme ma fine analyse de notre situation géographique.

On longe Fire Island, une longue île parallèle à Long Island, large de quelques centaines de mètres et longue d'environ 50 kilomètres. Depuis l'ouragan Sandy, en 2012, une brèche dans l'île la sépare en deux parties de 13 et 37km.

Après un virage vers le nord-est, on rejoint à nouveau Long Island, au niveau du village de Lindenhurst, qui n'est plus vraiment un village depuis un certain temps. Le village s'appelait initialement Breslau, du nom de la ville allemande (à l'époque, désormais c'est Wrocław en Pologne) d'où étaient originaires les colons qui ont fondé la ville.

Nouveau virage vers le sud-est pour s'aligner avec la piste, au-dessus de Roslyn, au bout de Hempstead Harbor.

Le fameux hippodrome de Belmont Park, avec sur la gauche de l'hippodrome, l'UBS Arena, qui accueille l'équipe de hockey sur glace des New York Islanders.

Les maisons à perte de vue, et au bout la skyline de Manhattan cachée dans la brume… C'est bon, je ne me suis pas trompé de destination !

Je repasse sur la caméra pour suivre l'atterrissage, la piste 22L nous tend les bras !

On survole le Rockaway Boulevard, et on passe au sud de la zone d'entraînement des pompiers…

Et poser à 12h50 ! Le commandant se plantera d'ailleurs, et fera son appel radio pour le contrôle au sol en annonce passagers, au lieu du contrôle.
A côté de nous, un A330-300 d'Aer Lingus attend pour avoir l'autorisation de traverser la piste, tandis qu'un 777-300 d'ANA est en pleine rotation, pour un long vol de 14 heures vers Tokyo Haneda.

Tiens, un autre code-barres, à côté d'un A330 Swiss ! A droite, le tout petit terminal 2, qui dispose de seulement 11 portes, et n'est pas utilisé pour les vols nécessitant une PAF (puisqu'il n'y en a pas). Il a définitivement fermé en janvier 2023 (pour permettre l'agrandissement du T1), c'est donc là un vestige du passé !

Après une amusante annonce du commandant "Ici la Voix, dernier virage !", nous arrivons au bloc à 13h02, à l'heure donc globalement !

Une annonce est réalisée pour indiquer que les passagers ayant une correspondance de moins de deux heures doivent demander une carte "quick connection" au personnel à l'immigration, puis nous pouvons débarquer dans la passerelle aveugle.

Direction la PAF, les panneaux indiquant les files US/Non-US remontent LOIN dans le couloir, j'espère qu'il n'y a pas souvent la queue jusqu'ici…

Fort heureusement, ce vol qui arrive à 13 heures est quasiment le seul dans son créneau, je passerai la PAF avec quasiment aucune attente !
Le policier est en plus très sympathique et souriant, et me souhaite un "Happy Thanksgiving" en me rendant mon passeport. Parce que oui, j'arrive aux USA en plein Thanksgiving, sans m'en être rendu compte, je suis un peu pas malin.
Entre la photo précédente et celle-ci : Seulement 8 minutes. Si on enlève le cheminement, j'ai du passer au max 5 minutes à la PAF. A JFK. J'en suis, à ce jour, encore tout étonné !

Transfert jusqu'à Newark
Pas de contrôle de la douane (fort heureusement, j'avais du saucisson acheté à Lyon, et il me semble bien que ça n'est pas autorisé), direction l'Airtrain, qui n'est pas hyper bien indiqué. Avec un passage aux WC d'abord, qui sont assez sales.
Au passage, le PIF du T1, pas trop fréquenté…

Je parviens malgré tout à trouver la station, commune aux T1 et T2.

Les trains sont assez fréquents, celui que je vise est pour Jamaica.

En route (enfin, en rail), vue sur le T4 à gauche, et à droite l'espace auparavant utilisé par le T3 et sa désormais détruite "soucoupe volante" servant de terminal. Si vous ne connaissez pas, je vous conseille une petite recherche Google, c'est un délice architectural (qui a malheureusement disparu en 2014) !

Une place assise est tout à fait intéressante sur ce trajet, puisqu'il faut un bon quart d'heure pour rallier Jamaica…

Je loupe le précédent train pour Penn Station, mais le suivant arrive assez rapidement.

J'arrive dans le hall de la gare à 14h30, 1h30 après l'arrivée au bloc. Assez honorable !

Tiens, salut toi !

Après m'être paumé à Penn Station, où les trains pour le New Jersey sont TRES, TRES mal indiqués, et TRES, TRES blindés, je finis par arriver à la gare de Newark en un seul morceau.

L'Airtrain de Newark est assez sympathique pour un ferrovipathe : Entre son grand nez abritant le moteur, les voitures compartimentées "à l'ancienne", sans accès d'un compartiment à l'autre, et enfin le système d'aiguillage où toute la portion de voie pivote sur elle-même… C'est fort divertissant !

Une fois à l'aéroport de Newark, je n'ai que quelques instants à attendre pour la navette de l'hôtel Marriott de l'aéroport…

Et me voilà dans ma chambre, avec une belle vue sur le tarmac, les grues du port du New-Jersey, et au fond les gratte-ciels de Manhattan. Il est 15h48, j'aurais mis moins de trois heures pour arriver ici depuis l'atterrissage. J'aurais cru que ça me prendrait bien plus longtemps !

Et voilà pour ce vol mythique, j'ai enfin accroché le Paris - New York à mon tableau de chasse !
La trace radar du vol, à une altitude de 35.000 pieds, et une trajectoire de vol bien au sud du Groenland.

Merci à tous pour votre lecture, et vos éventuels commentaires !
On se retrouve prochainement pour la suite des aventures :)
Bonsoir merci pour ce partage. Ah vous aussi les gavottes en miettes, mais au moins présence de l'amuse-bouche. Catering appétissant. Un bon vol, qui se finit par une sortie que je n'ai jamais eue aussi rapide, mais je ne désespère pas un jour d'avoir le même étonnement. A bientôt !
Hello, merci pour le commentaire !
C'est un peu dommage pour les gavottes en miettes, ça fait peu classe ^^
Pour la sortie rapide, je pense que j'aurais du jouer au Loto là :)
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR !
AF est une valeur sûre sur transatlantique en J, le temps de vol plus long dans ce sens permet de mieux profiter du vol :)
A bientôt !
Salut Nico, merci pour ton commentaire !
En effet, au moins avec AF on sait à quoi s'attendre, sauf exception ! Même sans ce sens, le vol est trop court, il faudrait une bonne dizaine d'heures pour bien profiter du siège ^^
A bientôt !
Merci pour ce report Robin.
C’est fort bien expliqué, très bien illustré et agréable à lire.
AF, c’est du solide sur cette relation, la prestation est très appétissante - voire même énervante puisque je viens de lire ce report avec des crampes d’estomac… et que je ne passerai pas à table avant au moins deux heures.
Sympa ce survol du Canada et du Maine, surtout avec les explications précises.
Incroyable cette fluidité à la PAF de JFK ! Ils l’ont fait exprès. Ils savaient qu’il y avait un flight-reporter qui était de passage et ils n’ont pas voulu une mauvaise note.
Alors, frontière naturelle ou pas ? ;-)
Salut Greg, merci pour ton commentaire !
Haha, désolé pour t'avoir un peu trop ouvert l'appétit :P
AF fait en effet bien les choses, sur cette ligne très concurrentielle c'est quand même mieux :)
J'aime bien fouiller mes photos pour trouver ce qu'on y voit :D
Ou bien la PAF de JFK a voulu se rattraper de mon précédent séjour en mars 2019 où c'était pas le même délire ^^
J'ai demandé son avis à Madame Kethu, géographe, qui m'a fait tout un exposé sur le fait que non, une frontière naturelle ça n'existe pas :P
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR.
et monter à bord par une échelle de corde. => j'imagine bien la scène ?
A bord l'entrée et le plat donne envie.. miam..
Et la deuxième prestation présente très bien.
Alors comme ça on veut récupérer la bouteille de cognac ?
une carte "quick connection" :> c'est nouveau cette carte ?
A bientôt
Salut Valérie, merci pour ton commentaire :)
Le catering ne propose pas de choix sauf pour le palt, mais au moins ce qui est proposé est bon (si on aime quoi) :)
L'idée m'a traversé l'esprit, surtout que l'hôtesse a oublié pendant quelques instants qu'elle m'avait laissé la bouteille ^^
Je pense, je n'en avais jamais entendu parler avant. Et c'est pas plus mal !
A bientôt :)
Merci Robin pour cette suite !
Un très bon produit présenté ici par Air France qui fait envie.
Ca me fait toujours plaisir de te voir garder l'hommage à Katia, que certains voudraient enterrer définitivement, heureusement elle compte encore pour d'autres.
Merci aussi pour le clin d'oeil porte (que toujours certaines personnes aimeraient ne plus voir ^^).
A bientôt !
Salut Stephan !
AF sait faire de beaux produits... Dommage que sur le MC, ça ne soit pas le même délire :)
Les différents instants et hommages sont aussi ce qui fait la communauté de FR, ça serait bien dommage de les voir disparaitre !
A bientôt :)
Merci pour ce FR détaillé et très illustré, c'est agréable à lire.
Je suis très surpris (et même halluciné pour être franc) de voir que les couteaux ayant une lame inférieur a 6cm soient autorisés en cabine !
C'est assez fou.
A bientôt pour de prochains FRs.
Merci pour le commentaire !
J'étais bien surpris aussi pour les couteaux ! Comme le dit Moritz plus bas, l'existence d'une règle permet d'autoriser le passage des coupe-ongles et autres objets globalement inoffensif, mais 6cm, ça fait tout de même bien long ^^
A bientôt :)
Bonjour Mr. KETHU pour ce beau report ! Je suis assez impressionné par le catering de ce vol Air France qui avait l'air extrêmement appétissant, notamment la brioche feuilletée. Vous avez bien fait de faire un peu l'impasse au salon ! Le produit Business d'Air France est à la hauteur à mon sens. Il est toutefois dommage que l'accueil est été froid. J'aime beaucoup l'idée de l'entrée dans l'avion par la corde, cela permet d'assurer un peu de sport pour chacun afin de rallonger l'espérance de vie moyen des voyageurs. Le commandant semble vous avoir bien tenu au courant du retard ainsi que de ses causes. Si AF proposait ce produit en régions, comme Marseille, Nice, Nantes ou Lyon, cela ferait un carton ! Merci pour les explications touristiques, qui pimentent toujours un peu plus le voyage ! A bientôt !
Hello LeMatheux, merci pour ton commentaire :D
La brioche était vraiment bien bonne, légère et goûtue :)
J'ai déjà fait trop souvent l'erreur de me "bourrer" le bide au salon, pour après avoir du mal à finir mon repas à bord, je me force désormais à rester raisonnable au sol. Surtout qu'en effet, le produit J d'AF est bien bon, ça serait dommage de ne pas en profiter !
Exactement, un peu de sport avant les festivités à bord :D
La communication était bonne oui, et le commandant semblait sympathique :)
Je pense en effet qu'il y aurait un marché depuis les régions, mais malheureusement ça n'est pas trop prévu...
A bientôt !
Salut robin et merci pour la suite. Dommage à quelques semaines près tu avais droit à ces fameuses nouvelles cabines!
2000 l'upgrade euh alors oui c'est dans la moyenne pour la premiere mais bon ça fait combien de smics ? :p
Felicitations pour ce 250 et 35eme!
J'ai tres souvent squatté au 2L et 2K mais rarement au 2M donc merci pour les photos.
J'avais jamais fait gaffe que le magazine n'etait pas dispo qu'au salon.
Rien ne manque au salon qui presente tres bien et comme au salon au 2L il y a une ps4.. tu as joué à quoi?
Ouais pareil par manque de chance j'ai plus souvent eu droit au venerable 772 que le 77w.la cabine cirrus s'use nettement moins vite que les nouvelles sur a350 on dirait. Et je suis passé sur gspa recemment et malgré le grand age de l'avion on pouvait voir que certaines pieces avaient été changées donc oui ils l'entretiennent on dirait.
alors j’ai posé la question lors de mon dernier passage aux soins au salon, le flacon jaune sert a se nettoyer le visage avant de mettre de la crème hydratante, le flacon rouge est une sorte d’eau de cologne à appliquer sur la nuque mais surtout pas sur le visage car ça brule.
Le contenu de la trousse c’est un petit peu mieux que les autres compagnies europennes car il y a les chaussettes et le stylo, les chaussons manquent depuis le cost cutting du covid, je leur fait la remarque a chaque fois, du coup je prends des chaussons d’hotel
Alors la mise en bouche tu m’intrigues… j’ai volé il ya une semaine en J et il n’y avait pas de mise en bouche !
Le crozes était un peu jeune mais surtout il vient de la cave de tain qui est bien mais sans plus.
J’adore cette entrée, je l’avais eu il y a 4ans et jamais eu la chance de retomber dessus.
et pourtant AF a bien réintroduit la saucière que j’ai eu lors de notre voyage en polynésie en juin 2022.
Encore là tu as de la chance j’ai encore jamais réussit à avoir le sorbet.
Le deuxième service est pas mal non plus.
Salut Chris, merci pour le commentaire !
En effet, au début des annonces des nouvelles cabines, j'ai eu un peu d'espoir... Mais finalement non x)
Trop pour moi en tout cas :P
Merci ! Je fais petit joueur à côté de certains contributeurs du site :P
De rien ! Le 2M est sympa en tout cas, bien foutu :)
Malheureusement c'était déjà squatté, et la dame qui jouait m'a lancé un regard noir en me voyant faire une photo, je suis parti sans demander mon reste :P
Merci pour la confirmation ! C'est plutôt bien que l'entretien suive bien comme ça, c'est loin d'être inné chez AF :P
Merci pour l'explication des produits Clarins ! Je crois que je me suis mis un peu du flacon rouge sur le visage parce que ça semblait sentir bon, ça ne m'a pas trop brûlé x)
J'ai oublié d'en prendre, pourtant j'ai un certain stock ^^
Ben sur les vols "courts" de nuit (genre JFK > CDG), elle saute, mais si ça n'était pas ton cas, aucune idée de la raison x)
> il vient de la cave de tain qui est bien mais sans plus.
Bien vu en effet, on trouve mieux comme Crozes...
C'est tant mieux, ça ne coûte pas grand chose et ça rend tellement mieux !
Faut croire que sur JFK, Air France fait mieux les choses ^^
A bientôt !
Je découvre la règle des 6cm pour la lame mais ça a du sens. Ça explique pourquoi on n'est jamais embêté en prenant un coupe ongle ou un rasoir.
Tout bon sur ce vol. Le catering avait l'air au top. La collation avant arrivée est curieuse quand on la voit sur le menu mais visuellement ça fait envie.
Merci pour ce Fr
Salut Moritz, merci pour ton commentaire !
En effet, avoir un règle permet d'éviter l'interprétation personnelle par chaque agent de sécurité de la taille raisonnable d'une lame, ça a du sens (même si 6cm ça me semble long !).
Rien à redire sur le catering, ou presque, je préfèrerais un "vrai" dessert plutôt que 3 mignardises. Et la collation me posait question avant de l'avoir, mais c'était vraiment réussi !
A bientôt :)
A la lecture de ton FR, on sent que tu étais détendu et heureux de faire ce vol. C'est vrai que tout s'est bien passé et que la prestation était de qualité.
Tout y est parfaitement décrit et illustré, on a l'impression de revivre le vol.
Je ne savais pas qu'on pouvait emmener des petits ciseaux qui peuvent bien manquer parfois quand on a pas de valise en soute.
Merci pour cette suite Robin et à bientôt.
Merci Michel pour ton commentaire !
je n'ai pas encore l'habitude de voyager en J sur les long-courriers, ni même des long-courriers tout court, alors j'ai toujours cette excitation et ce plaisir de la quasi première fois quand je le fais !
Tant mieux si ma logorrhée n'est pas imbuvable et au contraire assez descriptive, je me demande toujours ce qui peut motiver quelqu'un à lire mes FR annoncés à 45mn de lecture :P
Je tenterai le coup des ciseaux un de ces jours, pour vérifier si cette règle est connue et appliquée dans tous les PIF ^^
A bientôt !
Merci beaucoup pour le report, et pour le fou rire sur le maroilles! En plus de rebuter certains palais, ça aurait vite fait d’embaumer l’avion, malgré la ventilation… ?
Quand au château de Cheverny, plutôt qu’une visite à l’intérieur, je t’en conseillerais une balade en montgolfière ?