Avis du vol entre Sofia et Istanbul en classe Economique avec Turkish Airlines

Bonjour à tous et bienvenue sur le premier vol de retour au départ de Sofia et à destination de Paris.

Le routing est proposé comme suit et vous devriez facilement retrouver le récit des vols aller ci-dessous.

Sofia - Terminal 2

Après quelques jours passés à Sofia, qui au passage ne mérite pas, à mon humble avis, qu'on s'y arrête beaucoup plus, le temps est venu de rentrer sur Paris, non sans avoir pris soin de faire un détour par Istanbul.

C'est en taxi, commandé via une application locale (taxi.me) pour l'équivalent de 8€ que j'arriverais à l'aéroport de Sofia. Celui ci est distant d'une dizaine de kilomètres du centre ville, et il est également possible d'y accéder via les transports en commun, mais je n'avais pas envie de m'embêter, et le gain de temps en voiture vs les transports n'est pas négligeable.

Bien qu'arrivé à deux heures du départ, les comptoirs TK ne sont pas encore ouverts, et une file relativement importante s'est déjà formée pour les comptoirs dédiés à l'économie.

Dans les faits, même s'il y a moins de monde côté Business, ça bouchonne malgré tout. Les comptoirs ouvrent 2 heures pile avant l'heure de décollage, je trouve que c'est un peu juste.

N'ayant pas besoin de passer par cette case, je n'ai en effet pas de bagages à enregistrer, je décide de contourner l'obstacle en utilisant une des bornes en libre service afin d'obtenir les boarding pass. Boarding pass qu'il aura, par ailleurs, pas été impossible de générer en ligne…

En possession de mes documents de voyage, je me dirige vers les contrôles permettant d'accéder aux portes. Et là, c'est le choc.
C'est tout simplement le foutoir, beaucoup de monde, aucune file dédiée aux passagers business ou à statut, des agents aimables comme des portes de prison et un sens de la communication proche de 0.
Il est 13h50 au moment de ces photos.

Il faut d'abord passer un contrôle, où les passeports sont visés, sans qu'on ne vous dise quoique ce soit.
Pour atteindre cette guerite, 15 minutes se sont écoulées.

Après avoir passé ce check-point, il faut monter d'un niveau pour rejoindre le PIF. Celui-ci est judicieusement situé à l'étage, et sa zone d'attente commence… en haut d'un escalator. Pas dangereux pour deux ronds, des agents sont d'ailleurs présents au pied des escaliers mécaniques pour réguler les flux.
Pas sur que ça soit le meilleur endroit pour faire sa pub, TK!

En haut de l'escalier, pour qui ne se serait pas casser la figure, les choses ne s'arrangent pas. Très peu de postes de filtrage sont ouverts, alors que le personnel et les machines sont opérationnels. Pour preuve, la file complétement à droite et dédiée aux équipages devant laquelle discutent 2 agents. Il aurait été judicieux de l'utiliser pour désengorger les autres postes!

Je comprends que ça soit très long, les agents obligent les pax à sortir le moindre câble / piles / batteries de leur bagage cabine…

Pour ne rien arranger, une fois passé le PIF, il faut se farcir un PAF.
Et si celui-ci propose des machines type "PARAFE" opérationnelles, on tombe à la sortie de celles-ci sur une guerite de police où il faut remontrer son passeport pour sortir. Une stupidité sans nom.

Il est près de 14h45 quand je débarque dans la petite zone commerciale de l'aéroport, cela veut donc dire qu'il m'aura fallut près d'une heure pour passer 2 contrôles. En tant que passager à statut dans un aéroport de cette taille, c'est trop, beaucoup trop!
Je ne m'arrête donc pas chez les marchands du temple, et continue mon chemin.

Chemin qui me mènera un étage plus bas, à l'endroit où est situé le lounge Aspire.

Celui-ci n'est de prime abord pas des plus agréables, mais ce n'est pas pire que les deux salons (le visa lounge et le Preslav lounge) qu'il remplace et qui étaient là jusqu'à il y a peu (cf ce FR datant de 2018)

L'ensemble des compagnies et services éligibles , et un logo Aspire qui fait un peu plus envie.

Sofia Swissport Aspire Lounge

L'accueil est particulièrement sympathique et les premières impressions sont positives. Surtout si l'on compare aux anciens salons.
Sur cette photo, vous avez une vue quasi exhaustive du lieu, c'est relativement calme, normal compte tenu de la faible fréquentation, même si le groupe visible sur la droite de la photo est passablement éméché et pas discret.

Il n'y a qu'à voir les cadavres sur la table pour comprendre leur état :)
Le faux mur végétal est plutôt sympa et la lumière agréable.

La décoration est relativement minimaliste, mais c'est propre. Les TV ne fonctionnent pas en revanche, mais est-ce bien grave?

Je m'installerai dans un de ces fauteuils rouges. Il manque un peu de prises dans ce coin du salon.
Les fauteuils gris font face aux pistes.

Malheureusement, la vue est obstruée par du film opacifiant.

Le tout est complété par une salle fumeur ainsi que des sanitaires présents dans le salon en lui même.

Revenons vers l'accueil et le bar qui est à la demande. L'hôtesse derrière est charmante à tous égards.

Elle m'invite à prendre des photos pendant qu'elle m'explique le fonctionnement dudit bar :)

En effet, une offre gratuite et une offre payante coexistent.
La gratuite est composée d'alcools et de vins plutôt entrée de gamme, qui voici. On y retrouve cependant tous les classiques, corrects.

L'offre payante, est cachée derrière une vitre qui ne facilite pas les prises de vues…

mais est détaillée ici, avec les prix histoire de vous faire un avis.

Je demanderai un gin classique et serait content de voir mon hôtesse me servir une dose plus que généreuse de Hendricks, sans que j'ai à sortir la CB :)
Pour accompagner mon verre, je fais un tour aux buffets qui, il faut bien l'avouer, sont assez limités.
(à noter, la présence d'un FIDS dans le salon)

Sous la vitrine froide du cliché précédent, quelques boissons alcoolisées en libre service, je ne m'y aventure pas!

Des fruits, de l'eau (du fun…), des softs, etc.

Les cloches sont en cours de réappro, mais rien qui fait vraiment envie.

Ce n'est pas beaucoup mieux de ce côté là, mais ça a le mérite d'exister. Ca va bien pour faire un apéro, pas pour un vrai repas.

Le sucré ne remonte clairement pas le niveau, avec ces fruits qui sont visiblement oxydés et encore des plats vides, dommage!

Embarquement vol TK1032

Mon vol est annoncé avec une vingtaine de minutes de retard, j'ai donc eu juste assez de temps au salon pour en faire le tour, prendre un verre, et ne pas commencer à m'y ennuyer :)
Les indications dans le terminal ne sont pas claires, et des installations temporaires n'aident pas à se diriger.

Pour autant, quelques boutiques qui présentent bien et semblent modernes, sont ouvertes sur le parcours vers ma porte.

Porte qui n'est pas bien loin, et depuis laquelle je peux apercevoir mon avion. C'est le même type qu'à l'aller quelques jours plus tôt.

Le retard fait que pas mal de monde patiente en salle d'embarquement, mais dans le calme. L'espace semble suffisant pour le nombre de pax.

Les informations sont claires ici, même si le retard n'a pas été répercuté sur les écrans.

Flight report - TK1032 - SOF->ist

Nous embarquerons, sans respect des priorités, à 16h, soit l'heure prévue de décollage. Pas d'information sur le retard, dommage ici aussi.
La cabine business est la même qu'à l'aller, mais je continue derrière le rideau aujourd'hui. Vous noterez que certaines têtières sont noires, des pièces de remplacement?

Et je m'installe donc à mon siège, où est déjà présente une paire d'écouteurs.

Et pour cause, cette cabine est équipée d'IFE, même en éco. Ce qui n'est pas habituel pour moi, bien plus habitué aux legacies européennes.
Je trouve que ça donne à ce 738 des airs de widebody, ou presque :)

Le pas est relativement bon pour ma taille, même en gardant ma sacoche à mes pieds.

L'appareil est équipé d'un moodlighting, qui est activé une fois l'embarquement terminé, à 16h10.
La cabine est pleine comme un œuf.

Je suis ravi de voir la passerelle retirée, la climatisation va pouvoir être activée maintenant que la porte est fermée. Il fait très chaud dans la cabine.

En repoussant, nous pouvons apercevoir le terminal, on ne peut pas dire qu'il fasse très moderne :)

Les consignes de sécurité, assez longues, sont diffusées sur les IFE individuels.

Qu'est ce qu'on trouve dans un aéroport? Des avions et une tour, dont acte!

LH semble envoyer une partie des ses appareils pour maintenance à Sofia.

Un 319 officiel dont le dernier vol enregistré à consister à faire une boucle de 15 minutes autour de l'aéroport de Sofia

Des appareils au stockage, ou entrain de rouiller…

Encore une fois, le roulage aura été très long, près d'une vingtaine de minutes, et c'est vers 16h30 que nous décollons enfin.

Les paysages aux alentours de Sofia sont magnifiques sous cette lumière d'hiver de fin d'après midi.

Rapidement, un plateau est apporté. Sur un court vol encore une fois, le plateau est des plus complet.

On retrouve dans le catering de Do&Co, fidéle à TK, une salade en guise d'entrée.

Un sandwich pour "le plat"

Et un gâteau au chocolat en douceur sucrée pour finir.

Malheureusement pour moi, il y a du fromage dans les deux premiers plats. Je ferai donc l'impasse sur ceux-ci.
J'accompagnerai en revanche le gâteau d'une petite bière turque.

Bien que pas adapté à mon régime alimentaire, il faut signaler la qualité de la prestation sur un vol d'une heure encore une fois.
Tout est calme au dehors alors que les plateaux sont débarrassés.
Et que j'essaye de me connecter au wifi de l'appareil. Connexion qui ne posera aucun soucis.

Et des offres gratuites pour tous les membres Miles & Smiles; mais plus généreuse pour les encartés Elite.

La cabine est préparée 20 minutes avant l'atterrissage, avec le retour de la lumière d'ambiance. Nous aurons eu 40 grosses minutes de croisière.

Istanbul de nuit, se dessine sous nos pieds.

Ni la vitesse, ni la nuit ne facilitent la prise de vues.

Mais au détour d'un des derniers virages, le soleil nous gratifie d'un dernier salut.

18h25 locale quand nous touchons le sol et que les reverses sont activés.
Nous n'aurons pas de retard sur le papier, mais une fois de plus, un roulage interminable nous attends… Sans doute une des conséquences d'avoir un si grand aéroport, si étendu!

Nous passons une nouvelle fois devant la zone cargo, pu j'arrive tant bien que mal à tirer le portrait à ce 747-400F

20 minutes plus tard, nous arrivons à notre point de stationnement, et heureusement, la passerelle ne tardera pas à être connectée.

Il est 18h45 quand je sors de l'appareil pour être accueilli de nouveau par un contrôle de passeport en passerelle, et un contrôle des BP pour les pax en correspondance!

Sur le papier, j'ai 2 heures de correspondance, dans les faits, c'est bien moins compte tenu des distances immenses à parcourir à IST et des horaires d'embarquement à M-60'…
La suite dans le prochain opus.

Merci à tous pour votre lecture et vos éventuels commentaires et à très bientôt.