Bonjour à tous,
Il est plus que temps pour moi de terminer cette série de 4 vols entamée voila déjà plus de deux mois…
(la série, pas les vols… eux remontent au mois de novembre)
Au programme aujourd'hui, le dernier segment du retour de Sofia vers Paris, en correspondance sur Istanbul.
L'intégralité du routing, pour ceux qui seraient intéressés, est disponible ici:
Enchainement de vols
- 1
- 2TK1029 - IST > SOF - TK en Business - B737-800
- 3
- 4TK1829 - IST > CDG - TK en Business - A321-200
Dans les méandres d'IStanbul
Comme je le disais à la fin de mon précédent FR, si sur le papier le temps de correspondance de 2 heures semble large, dans les faits c'est moins le cas.
En effet, avec un roulage de l'enfer de mon précédent vol, un boarding time à M-60', des distances entre les portes et le salon digne d'un semi marathon, la correspondance se réduit à peau de chagrin!
Alors, l'espace est certes très beau et agréable visuellement, je ne l'ai guerre trouvé pratique.
Assez peu de monde, mais gare à ne pas vous trouver comme moi dans le couloir matérialisé par ces pointillés verts. Ils délimitent effectivement le passage réservé aux buggy's. Et leurs conducteurs ne sont ni patients, ni particulièrement enclins à vous laisser la priorité!
A plus de 5 semaines de Noel, les décorations idoines sont déjà bien présentes
Mais cela ne suffit pas à cacher les nombreux travaux et chantiers de maintenance que l'on croise lors des multiples kilomètres qu'IST vous oblige à parcourir.
De fait, il me faudra plus de 15 minutes de marche à un rythme soutenu pour me présenter devant l'entrée du salon dédié aux passagers Business.
A IST, TK opère deux salons (soit disant) différents suivant que le passager est à statut ou bien qu'il voyage en classe avant.
Autant le dire de suite, je n'ai vu aucune différence entre ce lounge et celui découvert quelques jours plus tôt à l'aller.
Istanbul tk business lounge
Il existe bien un guichet d'accueil avec des êtres humains, mais l'accès est contrôlé par des portiques automatiques qui me laisseront, sans difficulté aucune, accéder à l'immense salon.
Proche de l'entrée, on retrouve ce piano mécanique qui joue en permanence, un vrai gadget de mon point de vue.
Les plafonds du salon reprennent ceux croisés plus tôt dans l'aérogare.
Je vous invite à me suivre dans un tour plus ou moins exhaustif de ce lounge, qui je le répète, est très grand.
Proche de l'entrée, se situe une immense consigne à bagages, plutôt utilisée. Je n'ose imaginer l'encombrement du salon si en plus ces sacs et valises se retrouvaient dans les espaces de circulation.
Devant et afin d'utiliser tout l'espace disponible, des petits pods sont utilisables, mais ils ne sont absolument pas isolés et ne s'avèrent pas très pratiques. De plus celui-ci, au delà d'afficher les affres du pax précédent, n'est pas alimenté en courant, impossible donc d'utiliser ses prises USB visibles sur le côté droit du siège.
Quelques salles de réunion semblent être accessibles sans autre forme de procès. Je ne sais pas si l'équipement TV/vidéo est opérant.
Retrospectivement, c'est le seul espace vraiment calme, isolé et disposant de prises dans ce salon que je n'ai pas vraiment apprécié!
De retour dans la partie "principale" du lieu pour retrouver un simulateur de golf. Ici aussi, je trouve l'intérêt hyper limité, voir nul!
Un espace enfant complète le tout, j'éviterai de m'installer à proximité, l'endroit étant légitimement occupé par la marmaille et donc bruyant à souhait.
Non pas que ce soit beaucoup plus tranquille devant ce mur d'images, mais au moins il y a des places (propres et débarrassée) ainsi que du courant!
Car le lounge est plutôt très chargé, franchement pas agréable!
D'autant moins agréable que le ménage peine à suivre, c'est sale, et le personnel ne se presse pas pour ranger ce qui devrait l'être.
J'ai lu de nombreux éloges sur la qualité de l'offre de ce salon, et même si je ne présenterai pas tout dans ce report, j'ai été loin, mais alors très loin d'être impressionné.
Il existe certes une cuisine ouverte qui propose quelques kefta et autres morceaux de poulet grillés minute, mais le volume proposé ne suit pas la fréquentation du lieu. A peine les viandes cuites, le stand est pris d'assaut par les passagers, il faut donc attendre de nouveau une dizaine de minutes et croiser les doigts pour ne pas rater son tour!
Les accompagnements sont à récupérer de l'autre côté du stand (ici en photo) mais quand les cuistots sont au grill, il ne servent pas de l'autre côté…
Un peu plus loin, l'autre attraction est le stand de pizzas turques ou pide, mais personnellement, leur mise en avant ne me donne pas envie d'y toucher…
Pendant ce temps, le chef prépare des espèce de ronds de pate que je n'aurai pas l'occasion de gouter.
Pour le salé, un immense salade bar, également pris d'assaut, complète l'offre et c'est "tout"
Pour le sucré, c'est mieux mis en avant mais ça ne casse pas des briques (bricks) non plus!
Ce stand de cafés/thés est en revanche sublime!
Dommage, car à mon sens, l'autre point faible du lieu réside dans son offre de boissons, notamment alcoolisées.
S'il existe bien quelques vins locaux mis à disposition des passagers, il vous faudra vous contenter de ça!
Les alcools forts ayant disparus depuis le covid, et renseignements pris auprès d'une hôtesse, TK se posait toujours sérieusement la question de les remettre en libre service lors de mon passage en novembre 2022.
Et cette photo floue pour vous dire qu'il faudra être tout aussi vif pour chopper un verre que pour trouver à manger!
Pour le soft, de multiples petits frigos se retrouvent partout dans le lounge, mais avec une offre disparate en fonction de leur emplacement.
Enfin, illustration des temps de marche nécessaires pour rejoindre les portes. La mienne, B6 est située à l'opposée du salon et on me dit de compter près de 20 minutes pour la rejoindre… Avec un boarding a 19h30 + 20 minutes de marche, si je ne veux pas faire une MichelG, il va falloir que je remballe mes affaires d'ici peu.
Et ça me va bien en fait, tant j'ai trouvé l'endroit désagréable (trop de monde, trop de déchets) et pas à la hauteur de mes attentes. J'en avais lu beaucoup de bien, notamment sur FR mais je suis resté sur ma faim!
Aucune différence visible de mon point de vue entre ce lounge Business et le lounge Gold, une offre solide franchement légère et une offre liquide, notamment alcoolisée qui pourrait presqu'être qualifiée de symbolique!
Pas plus de personnels à la sortie qu'à l'entrée, et l'obligation de scanner son BP pour sortir, un peu étrange.
Et me voila reparti pour une randonnée dans ce qui se présente comme le plus grand aéroport du monde en termes de capacité.
Ca reste très joli, mais absolument pas pratique.
embarquement
Dans les faits, il me faudra 22 minutes (!!!) pour rejoindre la porte, et je suis loin d'être grabataire et de marcher à un rythme de sénateur.
L'aéroport ne doit pas être assez grand pour choisir de faire embarquer 2 vols sur la même porte. Mais je suis ici mauvaise langue, car à la différence de… CDG par exemple, les flux sont bien séparés et personne ne se marche dessus.
A M-45', en porte, et comme on pouvait s'en douter, il ne se passe rien!
Au final l'embarquement ne commencera qu'à 20h05 sans qu'aucune information n'ait été donnée par les agents présents en porte depuis un bon moment pourtant. Au moins, les priorités sont affichées, et respectées.
Assez peu de monde devant moi, nous sommes attendus en bout de passerelle pour être dirigé, mais il y a peu de chance de se tromper, même sans guide!
Le fuselage shot de notre appareil en livrée Star Alliance ne gagnera sans doute pas un concours de photo, mais je sacrifie à la tradition.
flight report et vol
La cabine est moins impressionnante que sur le 330 de l'aller et semble moins récente que sur le 737 entre IST et SOF, mais ces recliners configurés en 2-2 donnent envie de s'y installer.
A noter que la cabine est impeccable.
Le siège est très large, la tétière qui arbore le logo de la compagnie est quant à elle réglable.
Je ne me ferais donc pas attendre pour m'installer et vérifier que j'ai bien assez de place, malgré le sac à mes pieds, pour étendre ma carrure de basketteur.
Je m'installe confortablement, après que ma veste ait été récupérée par l'équipage, et remplacée par une boisson d'accueil proposée au sol (pas de possibilité d'avoir du champagne à ce moment du vol).
Cette tablette à cocktail est vraiment pratique.
L'équipage est interrompu dans le protocole par les incessants aller-retours de passagers de la classe économique qui peinent à trouver de la place pour leurs, bien trop volumineux, bagages cabine!
La situation se tendra carrément quand un groupe de 5 passagers refusera de se séparer de leurs affaires. Il faudra que l'ensemble des PNC fassent front pour remettre ces importuns à leurs places, après que leurs bagages aient rejoint les placards situés tout à l'avant de l'appareil.
Les casques (pas pris) et menu (en photo) sont donc distribués.
Nous reviendrons dessus plus tard.
Pour l'heure, 20h45, la cabine est prête au décollage et les consignes de sécurité sont diffusées sur les IFE collectifs.
Puis, juste après le décollage, ceux-ci passeront en mode géo-vision alors que les PNC commenceront à s'agiter au galley.
Alors que je pars à la découverte de l'IFE caché sous l'accoudoir central et qui affiche une taille et une définition plutôt moyenne. Mais force est d'admettre que pour un vol de cette durée, nous ne sommes, nous voyageurs Européens, pas habitués à trouver ce genre d'équipements. A noter que les IFE sont également dispos en éco!
L'interface est simple, efficace et intuitive. Le catalogue et la géo-vision, suffisants pour un vol inférieur à 4 heures.
Dans l'intervalle, le verre de champagne qui m'avait été 'refusé' au sol m'est apporté spécifiquement. Le geste est à souligner.
Par ailleurs, l'offre liquide est plus qu'acceptable encore une fois compte tenu de la durée.
et au niveau du solide, ce n'est pas mal non plus.
Même si l'entrée est exactement la même que celle que j'ai pu avoir sur les précédents segments.
Le plateau avec ladite entrée est amené sans trolley directement depuis le galley. Il est présenté avec la salade, le fromage, le dessert ainsi que la boisson choisie avant le décollage.
A noter les éléments de vaisselle tels que le beurrier et les amusantes salière-poivrière.
Mauvaise pioche pour le choix du plat principal, le morceau de viande est une semelle sans nom, mais les gnocchi permettent de se caler un creux…
Pour les besoins du FR, je testerai la connexion au réseau Wi-Fi dont est équipé l'appareil.
et comme pour l'IFE, ici aussi la connexion se fera simplement, et la navigation comprise dans la limite d'un giga octets pour les passagers Business.
L'ensemble de la flotte de TK est par ailleurs équipé de prises de courant et de prises USB en business class (USB only pour les cabines Y)
Assez peu de photos annexes, je passerai une bonne partie du vol à discuter avec ma voisine, grimpeuse freeride, dont l'activité amène forcément à beaucoup voler et voyager.
Le reste du vol sera agréable et ponctué de quelques refill spontanés de la part de la PNC en charge de la classe affaire.
Sans transition aucune, c'est donc avec une demi-heure de retard que je vous retrouve dans un CDG plus que calme.
Pour ne pas dire carrément désert!
La sortie sera donc rapide, et je rejoindrai l'étage supérieur pour récupérer un VTC afin de rentrer chez moi.
Merci pour votre lecture et vos éventuels commentaires.
Je ne dis plus rien sur mes prochaines publications, étant incapable de m'astreindre à un rythme de rédaction soutenu, mais il y a de belles choses dans les disques durs et donc à venir ici!
A très vite et excellents vols à toutes et à tous.
Merci Mathieu pour ce FR attendu ;-)
Tu m'avais déjà partagé tes impressions sur IST et le salon TK. Concernant l'aéroport, celui-ci confirme que l'adage "small is beautiful" est parfois bien vrai. Quant au salon, je le trouve très réussi visuellement, mais on voit bien que les promesses de départ ne tiennent pas dans la durée. Comme quoi ça n'arrive pas qu'à AF...
(question intéressée : il y a des endroits pour dormir ou pas ?)
L'absence (ou presque) d'alcools est regrettable, et illogique si les motifs religieux sont avancés, puisque ceux-ci sont bien disponibles en vol.
A bord, une belle prestation pour un vol européen. Je te trouve un peu rude sur la notation cabine, car pour des vols plus longs (CAI, TBS...) pratiquement toutes les compagnies européennes alignent des appareils avec des sièges standards en J. Rien que pour ça, j'aurais mis 10, d'autant que tu dis toi-même que la cabine est impeccable.
Le menu est chouette (3 choix de plats, tout de même), mais je suis étonné que tu aies pris la mozza en entrée ^^ Dommage pour la viande, mais c'est toujours risqué de prendre du boeuf en vol (sauf en first LX ^^).
Tu as eu de la chance à CDG, ça fait rêver... Depuis TK est reparti au T1, c'est une autre histoire...
Ah oui ? ;-)
Salut Stéphane et merci pour le commentaire,
Je ne sais pas si le FR était attendu, en revanche, il se sera fait attendre :)
L'ensemble aéroport et salon est joli, il n'y a pas à dire, en revanche en termes de praticité, on repassera.
Je n'ai pas vu d'endroit où dormir, et l'agitation ambiante ne permet clairement pas d'y passer une nuit reposante...
Aucun motif religieux avancé pour le "manque" d'alcool, les propos de l'agent à qui j'en ai parlé ne laissaient que peu de doutes quant à un cost cutting :)
La note de la cabine que tu trouves basse est à mettre en regard de celle du vol aller en 330. J'ai comparé les produits TK entre eux, avantage donc au gros porteur, en revanche si l'on doit comparer à d'autres compagnies Européenne, tu marques un point!
Pas de choix pour l'entrée, et pour le plat, j'avais déjà testé le poisson sur les autres segments, mais l'ensemble est plus que correct.
Pas sur que je remette les pieds au 2A de sitôt!
A très vite, mais sans doute pas immédiatement avec les FR que tu as en tête :)
Bonsoir Stéphane,
Je me suis posé la même question il y a pas longtemps car au départ de Toulouse, la nuit à Istanbul est quasiment systématique.
Il y a des chambres qui peuvent être utilisées dans le salon. Les conditions d'accès ne sont pas publiées sur internet mais voici ce que j'ai trouvé selon plusieurs sources :
- il faut impérativement voyager avec TK (pas un membre *A)
- il faut avoir un temps de correspondance entre 4 et 9 heures
- il faut voyager sur un vol en J d'au moins 8 heures (au départ ou à l'arrivée d'IST)
Pour les correspondances plus longues, TK offre l'hôtel à Istanbul peu importe la classe (à ne pas confondre avec le stopover).
Il y a le Yotel dans le terminal et des bulles dans lesquelles on peut dormir (3 heures offertes avec Priority Pass).
A bientôt, Guilhem
Merci Guilhem pour les infos ! Les conditions pour obtenir une chambre sont drastiques, mais je pense que c'est nécessaire vu les horaires TK qui imposent à bcp de monde une escale de nuit. C'est dommage qu'il n'y ait pas de zone de repos (comme dans les salons AF par ex.) toutes simples.
Pour mon escale de nuit à IST, je pense que je vais opter pour le Yotel. Les tarifs sont élevés, mais en passant directement par leur site web il y a un (petit) discount.
Tu l'as essayé ?
A bientôt !
Bonjour Stéphane,
Effectivement le Yotel est relativement cher, j'aurais bien aimé le prendre pour mon voyage mais avec une arrivée à 23h40 et un départ le lendemain à 7h25, ça va faire très court. Je comptais plutôt essayer les bulles dans le terminal, je ne sais pas si tu en as entendu parlé.
Il me semble qu'il y a des méridiennes au salon.
A bientôt, Guilhem
Merci Mathieu pour ce nouveau report qui termine ce routing.
Un avis à contre courant de pas mal d'autres sur le salon. On à l'impression que l'instagramable a pris le dessus sur la qualité réelle tant pour la possibilité de se reposer tranquillement que pour la cuisine qui ne suit pas.
A bord une vraie cabine business appréciable avec un bon équipage et un plat chaud et un choix de plats. Le boeuf en vol est très rarement réussi. A bientôt !
Salut Christophe, et merci pour la lecture
Comme je le disais, j'avais de hautes attentes quant au salon J de TK.
Je ne sais pas si elles étaient irréalistes ou si j'étais dans un mauvais état d'esprit, mais absolument rien ne m'a marqué (positivement) dans le lieu, et je l'ai trouvé vraiment très peu confortable.
Pour le catering en vol, je te rejoins, c'est vraiment agréable d'avoir un vrai repas sur un vol de cette durée. Comme expliqué à Stéphane plus haut, le choix du plat était pour ne pas repartir sur le poisson testé sur le IST-SOF quelques jours plus tôt.
Dans l'ensemble un vol excellent comme j'aimerai en avoir à chaque voyage en Europe :)
A très bientôt.