Bonjour à tous !
On se retrouve aujourd'hui avec un petit report sur un simple vol domestique entre Nantes et Paris, au milieu d'un routing non reporté (ce vol n'était pas prévu non plus en report, mais j'ai eu de la motivation en arrivant à l'aéroport).
Allez, je pars sur l'explication du routing, qui ne devrait pas être très longue !
Le routing et les stats
Lors de notre dernier soir en Tunisie (voir mes FR précédents), une de mes collègues tunisiennes nous dit "AU FAIT, je vais à Nantes voir mon frère la semaine prochaine !"
Ni une ni deux, je vois avec mon collègue habitant Rennes pour trouver un jour pour aller à Nantes et bosser de là-bas. Je ne dis en effet jamais non à une excuse pour voyager !
Je pars sur un aller-retour dans la journée, histoire d'économiser un hôtel (et passer un peu de temps chez moi avant le prochain voyage).
Le mercredi 29 mars au matin, le vol Air France LYS-NTE est hors de prix, que ce soit en €uros ou en Miles. Par contre, easyJet propose un tarif tout à fait abordable de 37€ (sans choix du siège ou bagage soute ou cabine, mais je sais m'en passer pour une journée de voyage), qui me permet d'arriver à 8h20 à Nantes.
Pour le retour, U2 est par contre chère, tout comme le vol direct NTE-LYS. Le TGV direct (dont la fréquence a drastiquement chuté depuis le Covid) est comme d'habitude hors de prix. Je trouve finalement mon bonheur en utilisant mes Miles, contre 51€ et 6.500 Miles, pour un NTE-CDG-LYS, avec départ de Nantes à 18h50 et arrivée à Lyon à 22h05, et 1h de correspondance à Roissy.
Pour une réservation une semaine à l'avance, cet aller-retour est bien abordable donc !
Voilà le routing résumé :
Enchainement de vols
- 1U24327 - Économique - Lyon → Nantes - Airbus A319
- 2AF7507 - Économique - Nantes → Paris CDG - Airbus A321
- 3AF7370 - Économique - Paris CDG → Lyon - Airbus A320
Le segment Nantes - CDG est exploité en A321, au niveau du placement, je pars donc sur un siège hublot à la première issue. Sur les A321 AF, ce rang n'a en effet que des avantages : Legroom amélioré, hublot présent ET pas d'aile pour masquer la vue (juste le réacteur).
Avec mon statut FB, le siège est gratuit, le choix est donc vite fait.
La relation Nantes - Roissy n'est pas vraiment inédite sur Flight-Report, 20 récits ont déjà été réalisés (dont seulement 2 en J).
Pour moi, ça sera mon deuxième NTE-CDG, et mon 9e passage à Nantes.
Et je me rends compte en le publiant qu'il s'agit là de mon 160 FR sur le site, j'en suis plutôt fier !
L'aéroport de Nantes, toujours un grand plaisir (non)
Pour rallier l'aéroport de Nantes ce soir, un collègue motorisé m'amène en voiture. La circulation est fluide, c'est nettement plus agréable qu'avec les transports en commun. On a en effet soit une navette bus coûteuse, soit un bus assez peu fréquent en heures creuses qui implique une correspondance pour prendre le tram…
Cet aéroport n'est clairement pas architecturalement remarquable (et pourtant j'aime les trucs moches en général)…

A l'intérieur, c'est flou et petit. Pas trop de monde aux comptoirs Air France…

Mais par flemme, je passe sur une borne. Mon vol est indiqué retardé de dix minutes, j'espère que ça restera ainsi, ma correspondance à CDG est assez courte…

Je trouve l'accès à l'embarquement bien mal indiqué à Nantes : C'est via ce petit escalier ou via l'ascenseur (qui est encore moins bien indiqué).

A l'étage, les filoguides pour le PIF remonte loin dans les couloirs…

Au-dessus de la zone de check-in, des oies sauvages mécaniques, issues du sympathique projet des Machines de l'Île à Nantes.

Le fast-track n'est pas très utile vu le peu d’affluence au PIF normal. A noter, c'est une vraie ligne dédiée, et pas juste un coupe-file (au lieu d'aller tout droit ici, on doit continuer sur la droite pour arriver à l'extrémité du PIF).

Une fois l'obstacle passé (sans attente et avec un personnel souriant), me voilà airside ! C'est bien étroit, et biscornu…

13 vols sont affichés jusqu'à ce soir, deux vols Ryanair annulés, et la sympathique navette Airbus vers Toulouse via Saint-Nazaire, en ATR72 Air Corsica.

Mon vol part des portes pouvant être converties en portes non-Schengen, il faut donc passer par là pour y accéder. Le panneau bleu indique l'absence de commerces dans cette zone hors-Schengen…

Et effectivement, c'est un peu la misère de ce côté des aubettes PAF, juste une salle d'attente avec un distributeur (avec un panneau "Le voyage gourmand", fallait oser la mettre celle-là, sur un distrib' Selecta).
Au moins, des sanitaires sont présents, mais en quantité limitée (et donc, sales).

NTE ne disposant pas de salon, je m'occupe comme je peux, par exemple en vous montrant la documentation de voyage. On peut noter que l'horaire du vol y a bien été mis à jour avec le retard de dix minutes.

A 18h33, l'embarquement est annoncé. Il est géré par une seule agente, à un petit comptoir derrière ces portes. Elle fait respecter les priorités, mais comme il est dur de revenir en arrière (avec ces portes et la masse qui pousse), ça devient vite compliqué de s'avancer vers le comptoir…
Encore une fois, merci la conception de NTE, très inadaptée.

Finalement, je peux passer ! "See you soon" me dit le panneau. Pas trop soon quand même, j'espère, mon masochisme a des limites.

Et voilà la bête ! F-GTAP, un A321 livré neuf à Air France en 2008. Il porte le doux nom d'Epinal. Belle image que voilà…
Ça n'est pas un nouveau venu dans mon logbook, je l'ai déjà pris entre Paris et Lyon en août dernier.

A NTE, on aime décidément bien les couloirs.

Et les pax ont intérêt à aimer aussi, vu qu'on va attendre là un petit peu.

L'attente dure, heureusement qu'on peut regarder ce qu'il se passe sur le tarmac pour s'occuper… (spoiler : Il ne se passe pas grand chose).

All aboarrddddd !
Finalement, à 18h45, après une bonne dizaine de minutes d'attente, les fauves sont lâchés !

Dans ma précipitation, je fais un instant porte flou. Mes excuses Esteban !

Accueil sympathique en porte, puis direction la cabine, Métropole malheureusement. L'appareil partira en plus sur Stockholm derrière, une destination pas vraiment "métropole".
Pas moins de 6 rangées de J sur ce vol domestique, j'ai rarement vu ça. Par contre, les têtières n'ont pas été changées.

Au rang 10, le pas est infini ! Et j'ai même une lampe torche à disposition, au cas où les chaussettes du voisin ne m’éblouiraient pas assez.

L'embarquement se poursuit tranquillement, je me prélasse en attendant…

Détail du plafonnier, avec un petit écran indiquant au PNC affecté au siège à côté l'état du système d'annonce et d'appel.

Le toboggan est désarmé. Et je n'ai pas volé la flamme qui permet de le vérifier !

A côté de nous… Rien. Enfin si, une base logistique aéroportuaire de Idea.

Allez, n'oublions pas les classiques, la safety card de cet A321 !

Et son verso.

La ceinture, toujours siglée comme j'aime.

L'embarquement est terminé en une grosse dizaine de minutes, on peut repousser à 18h59, avec 9 minutes de retard. Ca devrait le faire pour ma correspondance ! Sur la droite, un appareil Transavia se vide de ses derniers passagers…
Le commandant a annoncé juste avant un vol de 40 minutes pour Paris.

Vu sur ce charmant aéroport une fois le repoussage terminé !

Le PNC en porte fait son habituelle explication de l'ouverture de la porte, mais uniquement côté gauche de la cabine. Je suppose que pour le côté droit, c'est inutile, puisque c'est lui qui la réalisera si cela s'avérait nécessaire ?
En tout cas, mieux vaut prévenir que guérir, je révise donc les consignes !

L'aéroport fait vraiment tout petit…

Fuyons la grisaille bretonne !
On s'aligne sur la piste 21, pas de survol de Nantes au décollage donc…
Juste derrière le grillage passe la ligne ferroviaire Nantes - La Roche sur Yon, qui, malgré sa grande proximité avec l'aéroport, ne dispose malheureusement pas d'un arrêt desservant la zone aéroportuaire. Ca serait pourtant un grand plus pour l'accessibilité…

Et décollage à 19h07 !

Sur la gauche, la large bande de béton est le reste du taxiway construit par les Allemands pendant l'Occupation. Il faisait tout le tour de l'aéroport, en passant par chacune des extrémités des deux pistes, permettant de les relier aux points de stationnement des aéronefs militaires (cette zone se cache désormais dans la forêt sur la droite de la photo).

On aborde le lac de Grand-Lieu, avec les belles couleurs du couchant sous ce ciel menaçant…

Mais je n'aurais pas l'occasion de l'admirer plus longtemps, puisqu'on vire à 180° pour repartir vers le nord-est.

Devant le réacteur, la carrière de la Faubretière, qui produit des graviers et granulats depuis bientôt un siècle.

On monte dans les nuages, sans pour autant perdre le sol de vue…

Devant le réacteur, Montjean-sur-Loire, et son pont suspendu traversant la Loire depuis 1949.

Angers ensuite, mais flou…En bas au centre, le rond blanc et gris est l'Atoll, grand centre commercial ouvert en 2012 en grande pompe (je pensais que cette mode d'ouvrir des centres commerciaux loin de tout était passée, mais visiblement non).

Aparté collation
Le service commence rapidement, c'est mieux vu la durée du vol. Il sera accompagné de turbulences, qui auront le mérite de maintenir les passagers assis…

Après avoir été alpaguées par un petit vieux devant qui tenait absolument à faire la conversation avec l'équipage (laissez les faire leur travail monsieur, à savoir, me servir !), les hôtesses parviennent enfin à ma rangée, pour déposer ce mets divin sur ma tablette.
Bon, en vrai, la grande galette est le snack que je préfère le moins de l'éventail domestique AF, mais bon…

Je l'accompagne d'un verre de jus de pomme (nectar, pour être plus précis, ya pas de petites économies chez AF).

Le marathonnage est aisé !

… Et direction la grisaille parisienne
Après même pas deux minutes en croisière à 24.000 pieds, on débute déjà notre descente sur Paris, dans la grisaille qui nous accompagne depuis le début du vol…

On passe Chartres par le Nord…

… Avant d'aborder la banlieue parisienne, avec ici Saint-Quentin-en-Yvelines et l'étang de Saint-Quentin au centre de l'image.
Cet étang, creusé au XVIIe siècle pour alimenter en eau les jardins de Versailles, a un temps été envisagé pour recevoir un hydro-aéroport dans les années 1930, qui aurait été couplé à un aéroport terrestre situé sur Trappes et Montigny. Mais c'est finalement l'aéroport du Bourget qui sera développé à la place…

Les jardins de Versailles, justement, les voilà, au centre de l'image.

Mais, tel un car de touristes japonais, on ne s'attarde pas, et on continue vers la capitale, avec Boulogne en bas au centre, et le Champ de Mars avec la Tour Eiffel en bas à gauche.

La traversée de Paris est rapide, et voilà déjà l'Est parisien, avec le bois de Vincennes facilement repérable, et le carré vert du cimetière du Père Lachaise un peu plus bas.

Ya pas à dire, c'est un peu plus gris que l'approche à Monastir que j'avais expérimenté deux semaines plus tôt, et ce n'est pas seulement à cause de la météo !

Devant le réacteur, la gare de triage de Vaires, et au-dessus, le lac de Vaires, où se dérouleront les épreuves d'aviron et de kayak des JO 2024.

Là, pas trop de doute, c'est Disneyland !

On va loin jusqu'à l'est avant de virer vers le nord, au niveau de Château-Thierry, au-dessus de l'extrémité occidentale du vignoble de Champagne.

On approche de Roissy, avec ici la petite ville de Juilly, qui abritait jusqu'en 2012 un collège quatre fois centenaire…

Un peu floue, la nouvelle base arrière des taxis de CDG vers le centre-gauche de la photo…

Et voilà la piste qui apparait ! Certains passagers ont hâte que le vol se termine, l'approche secoue bien…
Au fond, tout petit, un Airbus easyJet qui réalise son approche en parallèle sur le doublet Nord.

CDG, un peu plus sympathique que NTE
Toucher ferme et freinage efficace à 19h58, après 51 minutes de vol. On a bien dépassé l'estimation de 40 minutes du commandant au début du vol, cette très longue approche sur Paris n'a pas aidé (le virage pour revenir vers CDG a eu lieu 25 kilomètres plus loin qu'à l'accoutumée).

Après une petite attente, on peut traverser la piste contiguë.

On suit cet Airbus Air Serbia au roulage…

Passage derrière le 2B, où easyJet côtoie Air Austral (je préfèrerai prendre le 2e !).

Enfin, le 2F fait son apparition, avec la gare TGV à droite !

Dernier virage avec les dernières lueurs du soleil en fond…

Arrivée au bloc avec 8 minutes de retard, à 20h08. A côté de nous, un A320 qui est arrivé de Bologne peu avant.

Le débarquement est rapide…

Et direction les correspondances pour le 2F ! Sur les écrans, mon vol pour Lyon est déjà marqué en "Embarquement en cours"…

Le PIF est assez calme, la majorité des passagers semblent déjà avoir passé le filtre.

Je passe devant le salon, sachant que mon vol embarque, je ne prévois pas de m'y arrêter…

… Mais il fait faim quand même ! Une petite plâtrée de pâtes, un verre de vin ne me feront pas de mal !

Et me voilà donc parti pour faire une Michelg (bon, je n'embarquerai pas non plus en dernier) !

Et c'est tout pour ce vol, et ce voyage, n'ayant pas reporté la suite. Je vous laisse avec la trace radar du vol, et sa mini croisière à 24.000 pieds.

Merci pour votre lecture, vos éventuels commentaires, et à bientôt pour un nouvel épisode (probablement un peu ancien) !
Bonjour cher Kethu et merci pour ce FR au départ de ma p'tite base :) Effectivement, NTE n'est pas le meilleur aéroport du monde, mais j'ai vu bien pire (cf BLQ...). Je reconnais qu'en terme de place et de commerces, ça n'est pas terrible. Pour le . Il est assez exigu et pas bien desservi (politique publique ^^, le tram n'est pas loin). Concernant la ligne ferroviaire, c'est celle entre Nantes et Pornic/St Gilles Croix de Vie (un détail mais je la prend souvent XD). Il y a même des rails existants reliant la ligne jusqu'à l'entrée de l'aéroport, qui n'est pas exploitée. NTE peut avoir du trafic intéressant mais il faut être là à la bonne heure. Lors d'une de mes séances de spotting, j'ai eu un A330 de l'armée de l'air pour Tarbes, un A330 Corsair de Fort-de-France et le Beluga XL d'Airbus qui allait à XFW. Concernant la navette Airbus, tu t'es fait avoir XD ! C'est exploité par XK en ATR42 loué à Elix Aviation, le seul qu'elle possède et qui est exploité sur d'autres routes l'été. Concernant l'aéroport, il est relativement spotter friendly quand on connaît bien. Il y a des spots intéressants, surtout que les avions long courriers se garent souvent à gauche de l'aéroport, et donc face aux grilles. Concernant le F-GTAP, je ne sais pas combien de fois je l'ai croisé mais je n'ai pas encore eu l'opportunité de voler à son bord. A bientôt !
Hello Sir Matheux :)
Je suis un peu dur envers NTE, mais Nantes mériterait tellement mieux aussi ! C'est ça qui est rageant, ya du potentiel mais rien n'est fait...
Le trafic semble intéressant en effet, parfois ! Ca reste le balai des low-cost principalement, mais ça, c'est désormais pareil partout en France quasiment.
Merci pour la correction pour la navette Airbus, ça me donne encore plus envie de réussir à la prendre un jour (même si, à moins de me faire embaucher chez Airbus, je vois mal comment ça serait possible ^^ ).
Quand j'aurais réussi à économiser pour m'acheter un zoom correcte, j'aimerais bien aller faire un peu de spotting tiens :P
Moi c'est F-GMZA qui me fait ça, je le vois tout le temps mais j'arrive jamais à voler à son bord ^^
A bientôt :)
Merci pour ce FR très complet comme toujours
Le compteur FR en est à 161 ?
A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Oups, ça c'est parce que je commence à écrire mes reports avant de publier le précédent, j'ai pas pensé à rajouter le FR précédent dans mes calculs xD
A+ !
Salut Robin et merci pour le FR! On voit pas mal de Nantes d'un coup lol. Pas mal du tout comme routing à ce tarif pour de la derniere minute.
Me dit pas que tu aimes lyon alors!!
Les *** osent tout!
Pas de salon à nantes? C dur!ahh gtap et la fameuse queue blanche toujours pas repeinte!! Il est blanc depuis au moins 1 an.
Collation minime mais faudrait pas qu'elle diminue après elle pourrait plus s'appeler comme cela!
Gris à l'aller et gris au retour!
Ah tu n'as pas reporté le vol vers la vraie capitale?
Hello Chris !
En effet, on ne s'est pas concertés, mais Nantes est bien mis en avant en ce moment ^^
Ouip, j'étais bien surpris de réussir à me faire un routing aussi peu cher (c'est à ça que servent les Miles cela dit !).
J'ADORE le 6e arrondissement de Lyon ! (Désolé si c'est là que tu crèches xD )
Non, la direction essaie d'entourlouper en affichant des panneaux "Salon Jules Verne", mais ce n'est en fait qu'une salle de réunion en location.
Ah oui tiens, c'est lui, j'avais même pas fait gaffe !
Si elle diminue encore on va se retrouver avec un gobelet d'eau et basta x)
Non, après une journée bien remplie, j'ai dormi profondément pendant le vol... Et je sais pas, en descendant de la voiture de mon collègue à Nantes j'ai été motivé pour faire un report alors que j'avais pas prévu, mais ma motivation n'a pas duré jusqu'à la fin de la journée xD
A bientôt !