Avis du vol entre Singapore et Paris en classe Premium Eco avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue sur ce vol conclusif de cette escapade asiatique de printemps. Il est temps de retrouver la Premium Economy d'Air France pour ce long vol de jour à destination de CDG puis de TLS. Le dernier segment ne sera pas reporté faute de photos mais je l'évoquerai en conclusion. 

Rappel du routing :  

Après une courte nuit passée dans l'Aérotel du terminal 1 où le mètre carré est parfaitement rentabilisé, nous nous mettons en marche vers la zone d'enregistrement d'Air France repérée quelques jours plus tôt à l'occasion de notre départ pour Samui. En chemin, nous rencontrons le Jewel.

Nous touchons au but.

Nous prenons place dans la courte file d'attente SP. Notre éligibilité n'est pas contrôlée. 

SIN est équipé de banques d'enregistrement ultramodernes où le pax peut tout faire lui-même. 

Ce que nous ne faisons pas, préférant rester en relation avec nos congénères humains. J'en profite pour demander s'il existe des possibilités de surclassement en J. Le préposé consulte sa tablette ; la réponse est affirmative : 1 599 euros par passager… pour une cabine Nev4 puisque nous retrouvons l'Antiquité qui nous a amenés une semaine plus tôt ! Air France ne manque pas d'air !

Comme toujours à SIN, les formalités sont d'une fluidité extrême. De quoi prendre de mauvaises habitudes et faire oublier la mocheté sans nom de la moquette.

Nous nous mettons en route vers le contrôle des passeports. 

Tous les portails sont ouverts et cela fonctionne à merveille. Les décideurs d'ADP gagneraient à visiter cet aéroport (en oubliant le Saint-Maclou local). 

Nous nous mettons en quête du salon.

Accueil aimable.

Il n'y a pas foule à notre arrivée et nous n'avons que l'embarras du choix pour nous installer. 

Les habitués indiquent une propension du mobilier à l'usure rapide.

Nous décidons d'aller prendre notre petit déjeuner. Il est à peine 8h et nous avons largement le temps même si nous n'ignorons pas que le PIF est situé en porte.

Voici quelques images de l'offre, tout à fait classique.
Les solides. 

Viennoiseries et fruits.

Les boissons. Notez qu'il existe la possibilité de prendre de l'eau. Je vous fais grâce de la machine à café.

Pour ceux à qui cela pourrait être utile.

Restaurés, nous quittons les lieux, direction la porte-PIF.

C'est une nouvelle occasion d'admirer les moquettes. 

Une très longue file d'attente est formée devant la porte. Heureusement, les pax SP bénéficient d'un poste dédié. 

Notre vieille connaissance est arrivée à l'heure de CDG. 

Nous n'aurons pas besoin d'attendre dans la salle post-PIF exiguë pour l'emport d'un 777 puisque les pax prioritaires sont priés d'embarquer.
F-GSQE n'a pas eu droit à son retrofit. 

Instant PS et P furtif.

La petite cabine J, en Nev 4. Bien sûr, on y serait plus à son aise que dans la cabine W, certes le catering doit y être de meilleure qualité, mais 1599 euros ! Foutaise ! Les pigeons n'ont pas dû être nombreux, pas plus que les GP car la cabine ne fait pas le plein. 

La cabine W sera complète.

Notre duo de sièges.

Mon siège pour les 13 prochaines heures. 

L'IFE est toujours aussi antique et peu réactif.  Le pas convient pour un vol de jour.

Ceux qui voudront retrouver la présentation détaillée de la cabine, de la trousse de confort, consulteront avec profit le FR du vol aller. https://flight-report.com/fr/report/62267/air-france-af182-paris-cdg-singapore-sin/
A notre gauche, ce 787 ANA.

Merci.

L'embarquement dure et nous repoussons avec une trentaine de minutes de retard.
Le CBD salue les passagers en mode humoristique. L'équipage est souriant, cela augure mieux que le vol aller. 
A321 Scoot. 

B-737 My Indo.

A380 en attente de jours meilleurs. 

Le roulage est une nouvelle fois long.

Ce malheureux A-380 a été reconverti en  rond-point.

Enfin, nous nous arrachons au tarmac de la Cité-Etat.

Quoique le temps de vol soit un peu plus court qu'annoncé, nous ne parviendrons pas à rattraper notre retard. 

L'ouest de la Malaisie voisine.

Une fois les PNC détachés, le CCP vient saluer les pax Platinum et nous prie de ne pas hésiter à demander ce qui nous ferait plaisir.
L'ascension se poursuit. 

La cabine W est donc pleine. Devant moi, une jeune ingénieur français travaillant à SIN. Au premier rang, à gauche sur la photo, la dame brune aura toutes les peines du monde à faire fonctionner son IFE. Il en fut de même une semaine plus tôt pour l'occupant de la même place. Vive la maintenance AF ! Pour son plus grand bonheur, l'équipage a réussi à le faire fonctionner tant bien que mal. 

Nous jouons à cache-cache avec les nuages. 

Un PNC traverse promptement notre cabine en direction de la cabine Y, un plateau chargé de verres de champagne.
Le CCP passant par là, je teste la sincérité de son offre antérieure.  
Le détroit de Malacca. 

Quelques minutes plus tard, voici ce que mon ami et moi recevons avec le sourire.

Le service principal commence. La PNCette s'adresse prioritairement à nous afin que nous ayons le choix. Un refill du champagne de la J est proposé… et accepté.
Le plateau tel que déposé. Dommage qu'il soit sous-dimensionné : la tablette est bien assez grande.

Ce pain emballé étant peu emballant, je demande du rab qui m'est amené de la J. Apparemment, les PNC ne disposent pas de pain supplémentaire pour les pax panivores.

Côté boissons.

Pour l'apéritif. La rencontre, en Bretagne, du piment d'Espelette et du Cantal est-elle conforme à l'idéal de sobriété énergétique. 

Par la faute du PIF en porte, nous devons nous contenter de ces ersatz de couverts beaucoup moins environment-friendly que ce que l'on veut bien dire. 

Le coq au vin s'avère bon. Les cassolettes sont certainement recyclables (j'en doute quand j'observe comment les PNC ne trient rien lors du débarrassage) mais AF a renoncé à la porcelaine contrairement à de nombreuses compagnies en W. 

Le vin de Pays d'OC n'est pas mauvais. Et surtout, il ne provoque pas de brûlures d'estomac. 

L'entrée est plus quelconque. 

Le dessert est bon.

Pour terminer ce repas, un café et un Armagnac importé de l'avant de l'appareil pour tenter de faire une petite sieste. 

Nous survolons l'Océan Indien lorsque ces agapes au goût fort convenable s'achèvent. 

Il nous reste encore près de 11h de vol. 

Nous sommes à mi-chemin entre Singapour et les côtes indiennes. 

J'occupe mon temps avec quelques films, un peu de lecture et quelques sommes.
Les PNC passent distribuer quelques en-cas.  

Dans cette première partie de vol, le CBD annonce les turbulences et invite même les PNC à s'attacher… sans que jamais nous ne soyons secoués. 
Profitant d'une accalmie, je me rends aux toilettes et bien sûr, je ne suis pas le seul. J'attends donc mon tour lorsque une nouvelle fois retentit la consigne d'aller s'asseoir. Sur ces entrefaites, un PNC jaillit comme un ressort de sa boîte et se met à hurler sur les pax qui n'obtempèrent pas assez vite à son goût.  Je lui fais remarquer qu'il peut être ferme dans son action et courtois dans sa forme, ce qui l'excite un peu plus. Je lui indique calmement que je vais en référer au CCP.
Le hasard fait, que, regagnant mon siège, je croise ce dernier. Je tiens parole et lui décris son collègue. Sa réponse : "je vois." 
Un peu plus tard, je retourne, enfin avec succès, aux lieux d'aisance, puis me rends au galley du fond de l'avion en quête d'un Perrier. N'en trouvant pas, je m'adresse à mon très cher PNC, particulièrement radouci. L'incident est clos. 
Par le hublot, je saisis ces quelques paysages du Pakistan. 

Un peu plus tard, nous survolons l'Iran.

Quelques sommets enneigés.

Le vol se poursuit tranquillement dans une certaine torpeur. 

Un peu moins de deux heures avant l'arrivée, le second service débute. Il doit être un peu plus de 16h30 en France, un peu plus de 22h30 à Singapour. Assez étonnamment, il s'agit d'une formule petit-déjeuner. Ce que confirme le choix de boissons proposé.  On remarque que les couverts sont désormais en plastique.
 Cette seconde prestation, identique à celle de la Y, fait de AF la risée de la profession : non seulement c'est inapproprié, mais ce n'est pas bon et cela génère une quantité étonnante de déchets qui ne sont pas triés. Zéro pointé.

Les haricots rouge sont immondes.

Le dessert quelconque. La PNC aura la bonté de me quérir un verre de Bordeaux de la classe avant. 

Avec plus de deux heures en perspective au salon, nous pourrons y dîner plus correctement.
Notre arrivée à CDG est désormais proche.  

La météo n'est pas engageante. 

Atterrissage sans encombre, roulage, nous sommes en vue du 2E.

Nous stationnons en bout de terminal. Le débarquement est assez rapide, la marche jusqu'à la PAF assez longue. Evidemment, nous n'y expérimentons pas la même fluidité qu'à SIN, mais cela reste raisonnable d'autant que nous échappons au PIF. Dernier regard sur notre aéronef. 

Le passage au salon nous permet de dîner. Le vol retour vers TLS souffrira un retard de près de 2h. L'embarquement terminé, nous apprenons qu'il faut changer une roue et que cela va prendre 30 minutes. Les travaux effectués, le CBD nous informe que les facéties gréviste du contrôle aérien en cette veille du 1er mai génèrent au moins 40 minutes d'attente supplémentaires. Pendant ce temps, dans une cabine comble et mal aérée, les PNCettes, mode Mamy, maugréent mais n'ont jamais l'idée de proposer un verre d'eau.
A bientôt !