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Bonjour,
Vous êtes sur le 5ème vol d’un voyage de 9 segments en XP-Run
Comme je l’ai mentionné lors du précédent voyage partagé sur Flight-Report, je déménage au Mexique prochainement. Malgré la présence forte de Aeromexico et Delta sur place, j’accumulerai moins d’XP puisque les vols seront souvent domestiques (2XP) pour mon travail et rarement en moyen courrier (5XP). Les prix des billets sont aussi plus élevés dans la région.
De l’autre côté mon statut Platinum est récent, et je veux me donner un peu d’avance, tant qu’il est encore possible, vers le statut Platinum For Life. Je me mets donc à regarder pour un XP Run en Europe au prix le plus faible possible, en utilisant pourquoi pas la fameuse destination Cracovie (l’hôtel sur place est pas cher, c’est un plus).
L’inflation est passée par là mais je trouve un Billund-Cracovie en 6 segments aller retour en Business pour 600€. Les dates collent, plus qu’à réserver le vol pour se rendre à Billund. Malheureusement le départ de London City vers la ville Lego avec British Airways est facturé 300€ l’aller simple, ce sera donc Ryanair et AF au retour. C’est parti!
A mon réveil vers 4h45, je découvre que mon vol est retardé d'une heure pour un problème technique
(Bizarre, j'ai pris ce même avion la veille et il n'y avait pas de soucis)
Malgré ce décalage de l'heure du départ, je ne parviens pas à retrouver le sommeil, je prends donc mon temps pour faire mes valises puis je me dirige vers l'aéroport à pieds.
C'est déjà animé en cette heure matinale pour un dimanche.
Je passe par le comptoir Air France sur la gauche. L'agent ayant vu mon routing alambiqué, me propose de me rebooker sur un autre vol, je refuse.
Puis je me dirige vers le PIF en passant par l'écran bien rempli d'affichage des vols : près de 20 vols prévus avant 10h au départ
Le PIF est vide mais j'emprunte le Gold Track encore plus désert. Quelques minutes plus tard, me voilà dans la zone des commerces.
Un magasin de spécialité locales propose Vodka, Vins, confitures et autres spécialités
Je me dirige vers le lounge multi-compagnies, juste en face de ma porte.
L'accueil est cordial et impressionnant avec ces uniformes et gallons que portent les hôtesses d'accueil
Le lounge est très grand, avec plusieurs espaces. Je suis invité à descendre pour rejoindre l'espace principal, divisé en deux entre restauration à droite et espace repos à gauche.
Dans l'espace restauration, on retrouve l'essentiel du petit déjeuner : oeufs, bacon, yaourt, gâteaux…
Côté boisson, il y a une machine à boissons chaudes Jura, Vins et alcools forts, Boissons fraîches dans de grands frigos.
Voilà une vue de l'espace repos du lounge (Il n'y a personne)
Lorsque je remonte, les SkyPriority ont déjà embarqué, toutes les zones sont appellées. Je préfère attendre tranquillement assis au chaud, que foncer pour patienter debout dans un bus, dans le froid.
Le bus nous emmène jusqu'à l'avion, où un précédent bus à déjà ammené une partie des PAX.
Au fond on remarque un Honda Jet qui n'était pas là la veille.
Une dernière prise de vue du terminal de Cracovie
Et de la Yaris qui sert de bureau ambulant pour le Ground Handler de KLM ici, avant d'apercevoir l'autre bureau ambulant qui est aussi l'un des plus beaux bureaux du monde.
Il a de la gueule cet Embraer KLM de nuit, presque autant que le joli jet noir et blanc au fond.
A bord l'accueil est cordial, ce n'est pas le même équipage que la veille.
Je retrouve un siège libre à côté de moi, contrairement à la veille, c'est bien plus confortable.
La bouteille d'eau est distribuée.
L'attente se fait longue pour partir et le commandant de bord prend la parole pour nous informer que notre retard est dû à la réglementation, qui interdit à notre avion de rouler et décoller de nuit car nous avons une lumière défectueuse. Le changement de cette lumière n'ayant pas pu être fait en escale, le décollage est retardé.
Le lever de sol vient alors, et nous sommes enfin autorisés à repousser (ou plutôt avancer vu la disposition du parking au large).
Lors du roulage et du décollage, j'aperçois l'A320 du gouvernement ukrainien, et quelques avions de l'OTAN au loin. La guerre n'est pas si loin d'ici.
Une fois le train rangé, on commence à apercevoir la campagne polonaise et ses champs tout en longueur, ainsi que les montagnes Orava qui séparent la Pologne de la Slovaquie. Il est possible d'y faire du ski et des randonnées, c'est très beau.
Le service du petit déjeuner commence par un café dans les très beaux mugs KLM
Voilà le plateau tel qu'il m'est présenté. Encore une fois, vive le carton et le plastique.
Le même plateau sans les couvercles, c'est plus alléchant.
Ici les fruits ne sont pas surgelés (contrairement à un vol récent sur AF entre LHR et CDG en J), et le muesli est délicieux.
Un peu plus tard, un jus d'orange/mandarine est proposé, cette fois ci servi dans un verre plutôt qu'à même la bouteille.
Le soleil nous rattrape dans notre route vers l'Ouest.
Atterrissage toujours avec une heure de retard, le roulage sera cependant rapide.
A la pouponnière à Embraer, nous étions attendu et c'est une bonne chose pour les nombreuses correspondances en danger après ce retard.
Dommage que le débarquement ne fasse pas directement en porte, cela aurait bien aidé certains voisins aux correspondances très courtes.
Le bus nous donne à admirer la pouponnière et cette jetée de Schiphol éternellement en travaux.
Puis nous sommes déposés au hall correspondance. De mon côté, rien ne sert de courir, l'embarquement de mon vol aux portes C n'a pas débuté.
Avec tous ces vols par Amsterdam, je pense vous avoir proposé une vue complète des nombreux travaux. En voici un autre visuel :
Là encore un bon vol, malgré un retard handicapant mais sur lequel la compagnie ne pouvait pas faire grand chose. La prestation de petit déjeuner est bien meilleure que sur mon vol Air France récent entre Londres et Paris. L'équipage KLM était là aussi attentionné, il faut croire que c'est la norme sur cette compagnie (du moins en Business).
L'expérience passager à Cracovie est très bien dans un aéroport fluide et moderne, avec un salon multi-compagnies au niveau. Le bus n'est pas tellement un soucis.
A Schiphol, je préfère arriver dans une zone de parking avions où un bus nous est dédié pour nous ramener au terminal principal en un temps record, que l'expérience offerte à CDG au 2G qui oblige à débarquer, traverser une jetée du terminal, attendre un bus (fréquence de 8 à 10 min) puis se retrouver sous le 2F après dix minutes de trajet.
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