Avis du vol entre Jeddah et Jakarta en classe Economique avec Saudia

Bonjour à tous et bienvenue pour le vol le plus marquant de ce routing, et même de l'année 2023 me concernant ! Non pas que la suite du routing ne réserve pas de beaux vols, mais le 747-400 Saudia est quand même une perle rare :)

Je vais être tout à fait honnête avec vous : malgré ma passion AvGeek, si vous m'aviez demandé quelles compagnies opéraient encore du 747-400 à l'été 2023, j'aurais sans doute oublié Saudia. Il faut dire que leurs 747 sont très "discrets" puisqu'ils sont utilisés quasi-exclusivement pour des charters pour pèlerins musulmans. D'ailleurs, ce type avion n'est même pas mentionné sur la page "Our fleet" de Saudia !

Autant dire que pour un AvGeek, il s'agit d'une cible de premier choix mais très difficile à attraper. Mais heureusement, les étoiles s'alignent parfois, et ça a été le cas pour moi ! En jouant avec Google Flights pour mon projet de voyage en Indonésie, j'ouvre de grands yeux en tombant complètement par hasard sur ceci, confirmé sur le site de Saudia :

Sur quelques dates en août, un 747-400 est programmé sur le vol régulier SV818 JED-CGK au lieu du 777-300ER habituel ! Déjà que j'avais envie de partir en Indonésie (d'où mes recherches), que j'avais repéré Saudia et son tarif ultra-attractif (moins de 600€ A/R bagage en soute inclus)… Ce 747-400 était la cerise sur le gâteau et a achevé de me convaincre ! Autant vous dire que j'ai prié tous les dieux AvGeek pour que ce 747 ne soit pas changé pour un autre avion, mais vous savez déjà que ça n'a pas été le cas :)

Le seul autre FR existant en 747-400 Saudia a été publié il y a 4 ans sur la partie anglophone du site, et en J. C'est donc une quasi-exclu que je vous propose !

A la fin du FR précédent je vous avais laissés ici, après mon vol depuis CDG. J'ai près de 3 heures de correspondance

Cette zone centrale fait un peu un supermarché, du moins à l'étage inférieur

En-dehors des classiques qu'on retrouve partout dans le monde, la datte est à l'honneur sous toutes ses formes !

Je monte d'un étage

Ici pour le coup on est plutôt sur un food court !

Je ne sais pas lire l'arabe, mais je pense savoir de quelle enseigne il s'agit :)

Tout n'est pas ouvert à cette heure tardive, mais il y a quand même quelques options. Par contre on est surtout sur de la junk-food

En voilà un qui est en travaux !

Je reviendrai plus tard car je n'ai pas encore faim. Pour l'heure je descends me promener à l'étage inférieur

Il n'y a pas à dire, ce terminal a fière allure !

Par contre, les prises ne sont pas en forme ! J'en trouve une ou deux, isolées, mais qui ne fonctionnent pas. Je finis par voir des bornes de recharge, pas géniales mais qui me suffiront (j'ai acheté un nouveau téléphone peu avant le voyage, qui a l'avantage d'une charge ultra-rapide)

La connexion au WiFi est un peu compliquée. Un mot de passe est censé être envoyé par SMS, mais il me faudra deux tentatives pour que ça fonctionne. Et même après, ce n'est pas super stable.

Le terminal a l'avantage d'être spotter-friendly avec de larges baies vitrées, ce qui permet d'apercevoir un peu de faune locale : Saudia, Flynas

330 Saudia en livrée spéciale, flyadeal

Je vais acheter un "sandwich" au poulet pour 25 SAR (environ 6€)

Je m'attendais à un peu plus gros (j'avais pris le "Large"), mais il faut reconnaître que c'était bon !

Je vais ensuite dans une autre enseigne pour quelques frites pour 10 SAR

Et direction ma porte, car l'heure du départ approche !

Et qui voilà ?

9H-AZB, un des deux seuls 747-400 en version pax de Saudia ! Ils sont en réalité opérés par Air Atlanta Europe, basée à Malte, d'où l'immatriculation en "9H-".

Cet avion a fait partie des tous derniers 747 opérés par… Air France ! Et on va voir qu'il en reste quelques signes à bord ;)

Il y a deux portes bien distinctes pour l'embarquement de mon vol : une pour les passagers à priorité, une autre pour les sans-dents dont bibi !

Les pax sont en grande majorité des indonésiens qui rentrent chez eux après le pèlerinage à La Mecque

J'avais obtenu mon BP à CDG. Détail qui montre à quel point le 747 a peu l'habitude d'être programmé sur des vols réguliers : la réservation d'un siège, service payant sur tous les autres vols SV de ce routing, était gratuite sur 747 ! Le plus dur a surtout été de le choisir, car il y a très peu d'infos et de seat maps fiables sur cet avion. Je me suis finalement décidé pour le 31A, qui est à l'avant de la cabine éco ; j'espère ainsi avoir une belle vue sur les réacteurs !

Je fais partie du dernier groupe à embarquer. L'objet du désir se rapproche et l'excitation monte encore d'un cran !

L'accueil est efficace à défaut d'être chaleureux. On me dit de tourner… à gauche, je n'ai pas l'habitude ! J'ai tout juste le temps de prendre en photo le fameux escalier vers le pont sup, qu'on aura l'occasion de visiter un peu plus tard ;)

Et voilà ma (petite) cabine éco. On sent le vieil avion, au sens propre comme au figuré !

Un peu plus loin, le saint des saints dont je n'aurai que cet aperçu furtif

Mais voilà le 31A qui suffira très largement à mon bonheur, et qu'importe l'absence de full flat :)

Le legroom est excellent pour de l'éco ! Je pense être en réalité dans une cabine Y+

Certaines mentions sont en indonésien, signe de l'utilisation principale de ces avions

L'IFE, éteint, est hors d'âge. Il n'y a évidemment pas de prises. Ce vol s'annonce de plus en plus comme un voyage dans le temps !

C'est vraiment minuscule (je n'ai pas de grandes mains !)

Qui dit IFE hors d'âge dit également (très vieille) télécommande ! Et elle a été fixée à l'accoudoir

Le plafonnier aussi a dû en faire, des millions de kms !

Couverture et coussin

Ma cabine est très peu remplie. Le vol s'annonce décidément très bien !

Même si une voisine finit par arriver, côté couloir. Elle héritera d'un imposant boîtier aux pieds

La cabine n'est pas particulièrement sale ou abîmée, mais elle peut difficilement cacher son âge. Je retrouve un peu la même atmosphère que dans le vénérable 767 Ukraine International Airlines que j'avais eu la chance de prendre peu avant la guerre !

Dans la pochette, vomibag

Ainsi que les consignes, qui ne sont pas aux couleurs Saudia

Et pour cause : comme je l'expliquais plus haut, l'opérateur réel de l'avion est Air Atlanta Europe, ce qu'on voit mentionné tout en bas

Tiens tiens ;)

Boarding completed ! Il me tarde qu'on décolle car on meurt de chaud, plusieurs pax se servent de la safety card comme éventail

La passerelle est retirée et j'ai fait une bonne pioche pour la vue sur les réacteurs :) Même si le hublot est malheureusement un peu sale

Démos manuelles des PNC, puis push avec 15 minutes de retard

Au revoir JED, on se revoit dans 2 grosses semaines !

Et voilà la piste, avec une magnifique photo bien nette (*hem*)

Le pilote nous gratifie d'un rolling take-off et c'est parti ! Le tout avec un volume sonore très raisonnable, grâce à mon emplacement dans l'avion.

Je savoure chaque seconde de ce décollage : prendre un 747 en 2023, il y a toujours une probabilité que ça soit le dernier ! Et le moment est d'autant plus mémorable vue la rareté du 747 Saudia

La cabine finit par être rallumée, d'un coup sec. On est loin du mood-lighting progressif sur le 787 du vol précédent :)

Vous constaterez aussi que les écrans sont restés éteints. Ca sera malheureusement le cas pendant tout le vol !

Un oshibori est distribué, il est chaud et parfumé

Les pax de la rangée de devant prennent soudain leurs affaires et s'en vont. J'ai l'impression qu'ils… montent à l'étage ! Je commence à lorgner sur leurs sièges, maintenant inoccupés, mais vous verrez bientôt que j'ai eu bien mieux :)

Distribution d'une trousse de confort, plutôt basique mais qui reste meilleure que la plupart des autres compagnies en éco de nos jours.

La trousse est toutefois très différente de celle que j'ai eue sur le CDG-JED (qui était en tissu et colorée). Là c'est une pochette basique en plastique

D'autres éléments me laissent perplexe. Par exemple, le bouton de la télécommande censé allumer/éteindre le plafonnier est HS. Il n'y a que la tablette et le cache-hublot qui fonctionnent !

Entre ça, la trousse et les écrans HS également, je commence à avoir un peu l'impression d'un vol "au rabais". On verra par la suite, et également sur le trajet retour, si cette impression est confirmée !

Un service boissons est effectué. Je prends un jus d'ananas, et deux bouteilles d'eau me sont également données d'emblée

Alors bon, je n'ai pas franchement de raisons de me plaindre tellement je suis heureux d'être en vol dans ce 747 :) Mais le départ de mes co-pax vers le pont supérieur me titille et je décide d'aller y jeter un œil !

Et le pont sup, le voici ! Il n'est pas franchement plein. Quand on voit la numérotation des rangées (on est dans les 80-90), je ne suis même pas sûr que ces sièges avaient été attribués lors du check-in. Je vois quelques pax ici et là, chacun ayant un triplet de siège pour lui seul. Mais d'autres triplets sont libres… Je me dis que j'ai un coup à jouer et je demande à une PNC si je peux venir m'installer ici. Elle me répond tout de suite : ok !

C'est donc un Akivi incrédule et enthousiaste qui redescend fissa chercher ses affaires pour s'installer dans ses nouveaux quartiers ! Et je choisis la dernière rangée à gauche

Les hublots sont très penchés, c'est inhabituel… Mais dans la bosse d'un 747, c'est normal et ça rajoute au charme :)

Le legroom est confortable mais pas aussi bon qu'à mon siège d'origine

Quelques autres détails différent : le porte-gobelets à droite, le porte-??? à gauche, la patère, le mécanisme de la tablette…

Par contre l'écran ne fonctionne pas mieux, et je pense qu'il n'a pas vu la couleur d'un courant électrique depuis un bon moment !

Et contrairement au pont principal, il y a des reliques de l'époque où on pouvait fumer en vol ! Cendriers qui n'ont d'ailleurs pas été condamnés

La télécommande, ici aussi, est inamovible et a une fonction purement décorative, même si elle est différente d'en bas 

Ce qui est hyper appréciable dans cette cabine, ce sont ces coffres à rangement ultra-pratiques sur le côté ! Ca devrait rappeler de bons souvenirs à certain(e)s :)

Leur taille est limitée mais là aussi, attendez la suite :)

Un coup d'oeil dans le rack permet de voir un autre signe du précédent opérateur de l'avion ;)

Petite exploration de cette mini-cabine

Maintenant il n'y a plus qu'à savourer l'instant ! J'ai du mal à réaliser où je suis :)

Le jour commence à poindre

Mais je me souviens alors d'un détail… Je suis sur un ancien 747 AF, et il se trouve que j'avais eu la chance d'être à bord du dernier vol AF opéré en 747, en 2016. J'étais alors assis à la dernière rangée à droite, et au hublot. Je migre donc vers ce même siège sur mon avion actuel, alors que le pdj est servi !

(ç'aurait été extraordinaire qu'il s'agisse en plus du même avion, mais non !)

Et voilà ma nouvelle vue, qui ne changera plus, promis :)

Il y a pas moins de 3 choix pour le pdj : 
- omelette-saucisse
- poulet-riz (déjà pris au vol précédent)
- un plat arabe à base de haricots, dont je n'ai pas retenu le nom. Je décide de tenter cette option, ce qui surprend agréablement ma PNC !

Pour accompagner ça, du pain, un yaourt et une petite salade de fruits. Un passage boissons est effectué dans la foulée

Le plat n'est pas très appétissant vu comme ça, et pourtant je l'ai trouvé bon ! Une sorte de bouillie de haricots, épicée mais très peu relevée. Ca allait très bien avec les petits pains ronds.

Etonnant car je n'ai fait que me déplacer du hublot gauche au hublot droit sur la même rangée : ici, les compartiments latéraux sont bien plus profonds ! Ce qui me permet largement d'y caler mon sac à dos 

Quant à la vue, elle est juste… royale !

A peine le pdj est-il ramassé, que les lumières sont éteintes et qu'on nous demande de fermer les hublots. Etonnant timing car généralement, sur un LC, le lever du jour et le service du pdj sont plutôt annonciateurs de l'arrivée ! Mais ici, avec un décollage à 3h10 du matin, c'est tout l'inverse. Il est donc temps de… dormir !

Je m'étends sur mon triplet et je dois dire que j'ai réussi à plutôt bien dormir, surtout que j'ai quantité de couvertures et de coussins pour améliorer mon confort ! La seule chose pénible, c'est que dès qu'il y a plus de 2 secondes consécutives de turbulences, on a droit aux annonces dédiées, comme sur les compagnies chinoises. Et la couverture fournie étant un peu petite, j'ai dû compléter avec ma doudoune pour ne pas avoir froid.

Je vais ensuite faire une visite aux toilettes, plutôt propres

Des consignes un peu partout et en 4 langues :)

Sur le retour, petite vue en plongée sur l'escalier

Les lumières sont rallumées pour la collation avant l'arrivée

Pizza et muffin à la datte (muffin que j'ai mangé plus tard dans la journée, et qui était bon !)

La pizza, pas spécialement engageante, est finalement plutôt bonne aussi !

Et avec un petit chocolat pour finir

Je remarque seulement maintenant que le legroom est bien meilleur qu'au hublot gauche ! Décidément il n'y a pas deux sièges identiques sur cet avion :)

Dehors le jour est bien levé et je savoure ma chance d'être ici, malgré le hublot sale !

C'est sympa aussi de l'autre côté, même si un peu moins éclairé

Ca se couvre un peu alors que le vol touche à sa fin

J'essaie d'aller explorer le pont principal, mais malheureusement les deux allées sont bloquées par les PNC et leurs trolleys. Tant pis !

Et c'est bientôt le début de descente

La cabine est prête

Et après avoir percé la couche nuageuse, on se retrouve dans la grisaille. Le CDB a annoncé 31°C à destination

Et nous voilà en finale ! Certes le vol a été long (10 heures) et sans aucune forme de divertissements, mais je suis quand même un peu triste qu'il soit "déjà" fini !

Et voilà CGK

Batik et Garuda, on est déjà dans les couleurs locales ! Et pourtant, malgré les 6 vols domestiques à venir, je n'aurai pris ni l'une ni l'autre :)

Touch et reserves déployés. Ca y est, c'est vraiment fini !

On quitte la piste puis roulage

A330neo Garuda

Et bloc avec une vingtaine de minutes de retard, sans importance me concernant

Il est temps de se diriger vers l'escalier, sans doute pour la dernière fois de ma vie sur 747 !

Je quitte ce bel avion avec les remerciements d'une PNC souriante et sympathique, comme ses collègues tout au long de ce vol d'ailleurs

Merci 9H-AZB pour ce magnifique moment d'aviation et ce voyage dans le temps !

Notre voisin, un A350 TK bien plus moderne mais que je n'aurais échangé pour rien au monde contre mon papy bossu :)

Et c'est parti pour un peu de marche, qui ne fait pas de mal après ce long vol

Il faut faire une petite déclaration en ligne pour les douanes, avant de passer les contrôles. Mais c'est rapide et le WiFi marche très bien

Petit moment désagréable : le paiement du visa, qui se fait avant la PAF. Je dois passer par un guichet où on me demande 500.000 IDR… ou bien 35€. Sauf que je me suis renseigné avant d'arriver, et 500.000 IDR ça fait 30€, pas 35€ !

Je refuse donc de payer et l'agent me dit que je n'ai qu'à retirer des IDR et aller au guichet de la PAF directement. Ce que je fais ici :

Je retire 1.500.000 IDR pour 90€ (j'avais donc le bon taux de change en tête). Je vais ensuite à la PAF, j'attends un peu… Mais le PAF-man me dit que je devais payer au guichet ! Donc retour en arrière et re-passage par le guichet de ces escrocs qui m'ont envoyé à la PAF sachant que je perdrais juste mon temps… Sans doute une façon de me faire payer le fait que n'étais pas tombé dans leur arnaque à 5€. Très sympa comme accueil ! Mais malheureusement, il ne s'agissait là que de la première tentative d'arnaque d'un voyage qui m'en aura réservé beaucoup. Ca a d'ailleurs été le principal point noir du séjour.

Il semblerait d'ailleurs qu'un paiement par CB soit possible, même si on ne me l'a pas proposé. Je le signale pour les FRistes qui se rendraient bientôt en Indonésie ! Demandez si un paiement par CB est faisable au lieu d'un paiement par cash, vous gagnerez beaucoup de temps et ça ne vous coûtera pas plus cher si votre banque ne prend pas de commissions sur les paiements en devises étrangères.

Mais pour l'heure je peux enfin passer la PAF, après une attente plus longue que la première fois. Toute cette histoire m'a fait perdre pas mal de temps et mon vol n'est même plus affiché quand j'arrive à la salle de récupération des bagages

Je finis par le repérer, après m'être renseigné, devant ce petit bureau !

J'arrive enfin landside, une bonne heure et demie après l'arrivée de mon avion…

Il y a pas mal de monde autour des quelques boutiques qui vendent des SIM locales. Et j'y vais aussi ! Car mon téléphone n'est pas compatible eSIM, par contre je peux y rajouter une seconde SIM physique. Et avoir Internet en continu pendant mon séjour me facilitera bien la vie !

Plusieurs formules de data sont disponibles et je prends l'option 15 Go pour 200.000 IDR soit 12€. Moins cher que les eSIM vendues sur Internet, mais clairement plus cher que les "vrais" tarifs que j'ai constatés plus tard pendant le voyage. Donc deuxième petite arnaque alors que je ne suis même pas sorti de l'aéroport ! Mais tant pis, je souhaite avoir la data dès maintenant car j'en aurai besoin très vite pour rejoindre mon hôtel.

Par contre, niveau service, c'est impeccable. Une vendeuse prend mon téléphone et configure le tout à une vitesse hallucinante, alors que les paramètres étaient en français ! Quelques minutes plus tard je suis connecté à la data indonésienne, qui aura très bien fonctionné pendant tout le séjour. Il est possible, en cas de besoin, de racheter de la data dans une des innombrables boutiques de téléphonie présentes dans tout le pays, mais mes 15 Go m'auront largement suffi

Ce terminal 3 est vraiment grand et beau, il est récent (2016). On verra plus tard pendant le voyage qu'un autre terminal de CGK est, lui, resté dans son jus !

Je me fais héler par les taxis mais non merci, je ne tiens pas à une nouvelle arnaque. Je prends d'abord une petite navette automatique

Elle me permet de rejoindre la station d'où part le train pour le centre-ville

Train tout confort et pas cher (30.000 IDR soit moins de 2€). Seule la fréquence peut être un problème, car les trains sont espacés de 30 minutes à 1 heure. Mais heureusement je n'aurai attendu que 15 minutes

Plusieurs arrêts sont desservis et je descends à Duri. J'installe alors Grab, sorte de Uber local, afin de terminer le trajet jusqu'à mon hôtel (moins de 3€ pour 25 minutes de trajet). Voilà pourquoi je voulais avoir de la data le plus tôt possible !

J'arrive enfin, un peu crevé, à mon hôtel. Douche, dîner et une bonne nuit avant d'attaquer la journée du lendemain qui commencera par… un vol bien entendu !