Avis du vol entre San Francisco et Seattle en classe Première avec Virgin America

Bienvenue sur mon cinquième leg de mon voyage au pays de l’Oncle Sam pour un retour sur Seattle avant de rentrer sur la France.
Paris CDG - Londres LHR, Club Europe: http://flight-report.com/fr/report-6576.html
Londres LHR - New York JFK, First Class: http://flight-report.com/fr/report-6602.html
New York JFK - Seattle, First Class: http://flight-report.com/fr/report-6640.html
Seattle - San Francisco, First Class: http://flight-report.com/fr/report-6685.html
San Fransciso - Seattle, First Class: vous y êtes
Seattle - Londres Heathrow, First Class: http://flight-report.com/fr/report-6814.html
Londres-Heathrow - Paris Orly, Club Europe :http://flight-report.com/fr/report-6935.html
Je peux sentir derrière votre écran votre air perplexe : pourquoi n’a-t-il pas pris de vol de San Francisco pour rentrer sur Londres ? Vous croyez que je n’ai pas essayé. Je vais vous donner les raisons.
Le billet First CDG-LHR-JFK-SEA-LHR-PAR a été réservé en classe A qui est la « First Discount » pour British Airways. L’avantage est son prix intéressant (d’une façon relative puisque plus cher qu’un billet en classe économique). Et qui « discount » dit restrictions, qui sont les suivantes:
1. Seuls deux stopovers sont permis : Londres et New York dans mon cas
2. Même si un troisième stopover était possible, il n’y a pas de vol BA même en code-share entre SEA & SFO
Je n’avais donc pas d’autre solution que de revenir sur Seattle. J’aurais pu voler sur l’Airbus A321 produit AA Transcon pour d’abord rejoindre San Francisco mais j’avais déjà émis le billet quand j’ai voulu changer d’itinéraire. Et comme le billet est « discount », il faut payer 300€ de pénalités pour toute modification. Mais pour le plus grand plaisir de nous tous, plus de voyages signifie plus de reports.

Mon avion étant prévu pour 16H05 et devant quitter mon hôtel au plus tard à midi, je me demandais comment je pourrais bien occuper ces quatre heures. J’ai trouvé. Je vais spotter les décollages et atterrissages à l’aéroport de San Francisco. Ayant vu de nombreuses photos sur un site bien connu de tous, je pense que ce serait une excellente idée. Sur les conseils (toujours exacts) de pititom, direction l’hôtel Marriott dans la ville de Burlingame.
Le parking de l’hôtel offrant une vue parfaite (quoiqu’un peu éloignée) des quatre pistes de l’aéroport, je m’y arrête.

Le créneau est parfait. Beaucoup de gros porteurs doivent décoller vers l’Asie ou atterrir d’Europe. Ayant voyagé léger pour ces trois jours à San Francisco, j’ai oublié d’amener le chargeur pour la batterie de mon APN. Voulant garder le peu de réserve pour prendre des photos de mon vol, le spotting se fera grâce à mon iphone. Je vous présente par avance mes excuses pour la mauvaise qualité des images.

Les pistes rouges 1L et verte 1R sont utilisées pour les décollages des petits et moyens porteurs. Les pistes jaune 28L et bleue 28R sont utilisées les décollages des gros porteurs et tous les atterrissages. Et la petite étoile orange correspond à ma position. Les vidéos ne sont pas de moi mais je pensais qu’elles seraient parfaites pour illustrer mon propos.

A peine avoir quitté la piste, l’avion qui décolle de la piste 1L effectue un virage à gauche et celui qui décolle de la 1R un virage à droite

Un B747-400 de United rejoint sa piste (UA 837 vers Tokyo Narita), suivi d’un B777-200ER KE 024 pour Seoul Incheon

Korean Air attend l’atterrissage d’un 77W d’Air China (CA 985 en provenance de Pékin) et deux petits porteurs UA avant de s’envoler à son tour, suivi d’un B767 de AA de la piste 1R

Vol KL 605 en provenance d’Amsterdam effectué en MD-11

Un Dreamliner UA rejoint à son tour sa piste, vol UA 035 à destination d’Osaka Kansai

Un B777-300ER d’Emirates en provenance de Dubai (EK 225)

Vol CX 879 pour Hong Kong & OZ 211 pour Seoul-Incheon

Vol LH 454 en provenance de Frankfurt

Après une bonne heure à me délecter des bruits et des vues de décollage, il est temps de me diriger vers l’aéroport. Je dois d’abord faire le plein de mon tank avant de le rendre dans le bâtiment situé assez loin de l’aérogare (dans le rond jaune).

J’aurai eu besoin d’environ dix minutes pour rejoindre mon terminal en utilisant l’AirTrain. Donc, pour ceux qui doivent rendre une voiture de location à l’aéroport, je vous conseille de prendre une certaine marge avant le départ de votre vol.

Dédicace spéciale à Carpet Lover qui se reconnaîtra facilement (moquette du AirTrain)

Le terminal 2 n’héberge que deux compagnies : American Airlines et Virgin America. Avant de descendre les escalators, j’aperçois les comptoirs de la compagnie.

Pou (non, je ne l’ai pas inventé et non elle n’est pas moche comme un …) me fait un signe de la main et me souhaite la bienvenue. Je lui demande pourquoi il n’y a pas de musique et me répond que ses collègues sont en train de changer de CD.
Elle me remet promptement ma carte d’embarquement et je lui demande la direction du lounge. Elle me répond qu’il n’existe qu’à Los Angeles et s’excuse pour l’absence de salon. Pas de voucher non plus ? Non. Bon, c’est pas grave, je vais devoir m’occuper autrement.

Comme toutes les compagnies à l’ère d’internet, des bornes self check-in sont mises à disposition

Les autorités américaines étant strictes sur la sécurité, j’arrêterai la prise de photos. Même si je n’ai pas accès à un lounge, la carte d’accès m’autorise à utiliser la file Premium pour les formalités de sécurité. J’exécute le rituel habituel (manteau, ceinture, ordinateur, ipad, chaussures) et passe par le nudoscope. Mais j’ai la mauvaise manie de remplir les multiples poches de mon pantalon de serviettes en papier, ce qui n’a pas échappé à la machine. J’aurai donc droit à une fouille physique de mes poches. L’agent, très courtois et extrêmement poli, me demande de ne pas oublier de vider mes poches lors de mon prochain déplacement, le tout avec un « Please » à la fin. Il me remercie pour ma coopération et me souhaite un bon vol avec le sourire. Ben dis donc, si ça c’est pas du service.
Je passe devant l’unique lounge du terminal 2 qui appartient à American Airlines

Bon, c’est pas ça, mais moi, j’ai faim. Et dire que je comptais sur le lounge pour remplir un tantinet soit peu mon estomac. Ce sera finalement un italian meat sandwich que j’achèterai dans un des multiples snacks et cafés. Le terminal est très agréable.

Le vol est effectué en code-share avec Singapore Airlines. Dommage qu’il n’y ait pas de SQ Girls à bord.

Les fauteuils rouges donnent une belle impression de l’espace et le fait qu’ils soient en grande majorité occupés prouve qu’ils doivent être confortables.

Par contre, les vitres sont définitivement unfriendly spotting.

Je trouve un endroit près de ma porte d’embarquement pour manger mon sandwich et pour profiter du wifi gratuit. Malheureusement, pas de photos corporate car impossible de me connecter.

Mon avion est déjà là, un airbus 320 immatriculé N855VA

Pour les passagers en classe Economy, les écouteurs sont disponibles pour la somme de 2$

J’ai voulu prendre une photo la devise marquée à l’avant de l’appareil

Bon, OK on ne voit rien. Il est marqué « Screw It. Let’s do it » qui est une des expressions favorites de Richard Branson.
Des photos de la cabine défilent sur l’écran à la porte d’embarquement

Pour ceux qui ont oublié leur casque ou qui ne voudraient pas payer 2 dollars pour des écouteurs de piètre qualité, une solution leur est proposée

A l’heure annoncée sur le boarding pass, les passagers First sont invités à embarquer en premier.

Je me dépêche pour pouvoir prendre des photos de la cabine.

Je suis accueilli par un jeune Cabin Leader Bran, âgé à mon avis d’à peine 30 ans, la barbe naissante et les manches longues de sa chemise relevées. Bref, look jeune et cool. Comme d’habitude, tous les volets sont fermés et le mood lighting mauve activé.

Les six sièges de la cabine First sont vite remplis et Bran vient souhaiter la bienvenue aux passagers First.
« Hey, what’s up? My name is Bran and I’m here to assist you during this flight to Seattle. Can I serve you a drink?” Le ton était tellement décontracté que j’avais juste peur qu’il finisse ou commence ses phrases par « Yo Man ». Mais ça ne me dérange pas car ça apporte un coup de jeune bien que je ne sois pas vieux. Ce sera un club soda pour mon voisin et un gin tonic pour moi.

Je relève le hublot. Le catering est effectué par LSG Sky Chefs. Le vol retour sera-t-il meilleur ?

Une fois l’embarquement terminé, le moment du vol allait faire son apparition de l’arrière de la cabine. Chiara, une belle blonde digne de Baywatch, vient faire son rapport à Bran. La jupe de l’uniforme épouse parfaitement ses lignes. Et au bout de ses mollets bien galbés, des talons aiguille d’au moins 10 centimètres voire plus. Je peux vous assurer que ses passages heureusement répétés dans les allées de l’Airbus ne laissaient aucun passager mâle indifférent (ou féminin pour les défendeurs du mariage pour tous). Elle constituait à elle seule l’IFE du vol. Après être revenu sur terre alors que l’avion n’a même pas décollé, je me demande si les talons aiguille sont règlementaires pour une PNC. En tout cas, moi, ça me convient.
Avant la fermeture des portes, le commandant de bord sort de son cockpit pour souhaiter la bienvenue aux passagers et nous informer sur les détails du vol

Le pushback s’effectue à l’heure

La maman britannique et le petit américain

Nous décollons en piste 1R. On peut voir le parking d’où j’ai pu effectuer le spotting

Nous sommes maintenant entre les pistes 28L & 28R

Comme prévu, nous effectuons un virage sur la droite et survolons bientôt l’aéroport international d’Oakland (en bas sur la photo)

Le wifi est disponible à bord. Au prix demandé, je pense pouvoir m’en passer pendant deux heures que dure le vol vers
Seattle.

Le casque de piètre qualité est fort heureusement gratuit en First Class

Puis la collation servie avec un Coke Light.

Légumes grillés, mozzarella, houmous (je crois) et mignardise au chocolat. Le tout est bon et rafraîchissant mais bien trop
léger. Heureusement que je me suis acheté un sandwich à l’aéroport.

Les couverts siglés VA sont en métal et de bonne qualité

Bran repasse nous proposer quelques snacks pour compléter la très légère collation : popcorn au caramel beurre salé, chips BBQ et cookies.

Signature Corporate au coca

Nous survolons le Mount Shasta avant de pénétrer dans l’espace aérien de l’Oregon.

Dans l’accoudoir qui abrite la tablette, des commandes pour massage

Je navigue sur l’IFE et zappe sur les chaînes TV en direct. Heu, déconseillé quand on est en plein vol

Je trouve des programmes vidéo puis audio qui m’occuperont pour le reste du vol

Le pitch est royal et définitivement bien plus confortable que sur le B737-800 sur lequel j’ai volé de JFK à SEA

La cloison qui nous sépare de l’autre classe et l’espace pour incliner le dossier du siège

A l’approche de Seattle, je prends des photos du Mont Rainier et par la même occasion du winglet

L’aéroport de Seattle- Tacoma qui est situé au sud de la ville

Puis le centre ville

L’avion effectue un virage sur la droite

L'édifice le plus connu de la ville le Space Needle et le bâtiment coloré EMP Museum (Experience Music Project) qui comprend un centre culturel, une salle de concert, un musée interactif de rock et un musée de science fiction. Il a été financé par Paul Allen, cofondateur de Microsoft

Le Public Market en face de la grande roue

Le Century Link Stadium pour les matchs de Football et de Soccer et le Safeco Field pour les matchs de baseball

Le soleil se couche

Nous rejoignons rapidement la porte en passant devant le terminal S

En attendant de sortir de l’avion, je remarque de bien jolis tags Solitaire PPS. Je constate que Singapore Airlines remercie ses plus fidèles clients par des produits de bonne qualité

Voilà une chose inouïe que je déteste absolument dans les aéroports américains : payer pour pouvoir utiliser les chariots à bagages

Pour ceux qui ont oublié leur valise et qui ne l’ont pas récupérée, c’est trop tard

Merci de m’avoir lu et à bientôt pour la suite.