Avis du vol entre Paris et Toulouse en classe Economique avec easyJet

PRoLOGUE

Devant me rendre à Toulouse, ce ne sera pas par le train car la liaison Bordeaux-Toulouse est fermée durant les 5 jours de ce long W.E.! Seuls quelques TER circulent sur Toulouse. Donc ce sera l'avion et Easyjet, Air France étant nettement plus cher (N.B.: j'emporte seulement un petit sac à dos). Pour 7 ou 8 euros, je choisirai ma place.

Le routing est donc tout simple: 

ORLY

Comme d'habitude, c'est en OrlyBus que je me rends à l'aéroport et ce sûrement pour la dernière fois puisque la ligne 14 arrivera à Orly à partir du 24 juin. Aucun impact tarifaire pour le détenteur de la carte Navigo que je suis: le trajet sera sans supplément.
Le bus n'est pas encore plein quand je monte…. Mais il le sera lors du départ. 

ORLY

Le traffic routier est très fluide: en moins de 25 minutes nous sommes arrivés.

Les bornes permettent d'en savoir plus sur le vol:

Mon vol s'affiche tout juste

Je passe par le dépose bagages Easyjet pour déposer .. rien! Je voyage juste avec un petit sac à dos.

Très peu de monde au PIF. Le passage sera effectué en moins de deux minutes malgré un contrôle des chaussures au scan dédié.
Beaucoup de monde aux portes B. Cela devient vite un grand désordre quand des files pour embarquer se forment.
Je me  pose à l'Exki: des places y sont disponibles pur faire un peu de spotting.
Wizz arrive de Rome, Corsair d'Abidjan, Transavia de Rome, Vueling de Valencia, Air France de Toulouse, Air Corsica d'Ajaccio.

Sans oublier de me sustenter

Comme je n'aurai pas l'occasion de le faire en vol: bonne santé à tous les FRistes (lecteurs & rédacteurs)

J'ai imprimé mon Boarding Pass .. Depuis que mon ancien smartphone a claqué définitivement durant un vol, la prudence est de mise.

Arrivé 1h45 avant le début de l'embarquement (marge habituelle), j'ai prévu de la lecture

Quoique j'ai du retard dans les lectures des FR. Chevelan poursuit son périple indien. Je vous conseille son étonnant bonus ici: https://flight-report.com/fr/report/66581/spicejet-sg2932-khajuraho-hjr-new-delhi-del/

Les toilettes sont propres

L'espace de détente à l'étage supérieur sera relativement rempli contrairement à mon dernier passage. Je ne m'y attarderai donc pas.
La porte est désormais précisée: 

EMBARQUEMENT

Passage par le jet bridge. Un panneau divise le flux des pax en embarquement par l'arrière ou par l'avant. Mais étrangement, je continuera tout droit

Le museau, ou plutôt le bec,  de notre oiseau

D'après Airfleets, il est âgé entré en service le 25/05/2016 soit il y'a 8 ans

Fuselage Shot

C'est à ce moment-là que je m'apercevrai que je ne suis pas au bon endroit (j'aurai dû entrer par l'arrière). Complètement perturbé, je raterai l'instant porte. "Oups je me suis trompé, "Pas grave nous arriverez quand même à destination" me répond Olivier le sympathique chef de cabine. Les autres PNC (dont 1 senoir) seront aussi très souriants.
Le pas me convient parfaitement. 

Les consignes de sécurité et le carte du BoB sont évidemment présentes. La tablette présente une petite trace de brulure.

A côté de nous, Easyjet s'en va pour Naples à la même heure. 

A 9h50 on est prêt mais il faudra patienter 10h10 pour bouger, aucun créneau ne s'étend libéré avant.
C'est calme dans la cabine.

LE VOL

Le roulage commence et l'on croise des spécimens Amelia, ITA et Vueling

Puis c'est le décollage

On survole la région parisienne puis l'Île de France.

De nombreuses éoliennes sont visibles (si si) dans la Beauce

Puis c'est Orléans avec la Loire loin de son niveau d'étiage… Rassurant!

Châteauroux et son aéroport à Déols

La vallée de la Dordogne au sud de Brive

Puis la vallée du Lot

L'ambiance est calme avec des niveaux sonores habituels

Le Tarn à Castelsarrasin peu avant sa confluence avec le Garonne

La Garonne peu avant de recevoir le Tarn. Au loin, les nuages de vapeur de la centrale nucléaire de Golfech.

Dans le lointain, les Pyrénées enneigés (paysage inhabituel pour moi!)

On se rapproche de l'agglomération toulousaine et c'est l'atterrissage

On vient se parquer à coté d'un B737 qui arrive d'Olbia (Sardaigne)

Le siège qui fut le mien (j'y ai rien oublié)

Descente par l'arrière. Ce coup-ci je ne me trompe pas! Bon c'est vrai que remonter la cabine à contre courant, ce n'était pas très tentant.

TOULOUSE BLAGNAC

C'est très fluide.
Fini le tram car en travaux.
C'est donc une navette bus à 9 euros (contre moins  de 2 euros pour le tram)
Mais y'a du monde. 

Pile au moment de monter, bus plein, faut aller à celui derrière… Sauf que du coup, je me retrouverai en fin de file (mais je monterai de justesse). 
Le bus dessert de nombreux arrêts pour un terminus à la Matabiau - Gare routière 35 minutes plus tard (c'est le vendredi de l'Ascension, peut-être donc que le trafic n'était pas très important). Pour ma part je descendrai à l'avant dernier arrêt Matabiau- Gare SNCF (300 mètres avant le terminus) pour prendre un des seuls TER circulant.

Selon FligtRadar24