Bonjour à tous !
Au programme de ce nouvel épisode : un week-end avgeek bien dense qui fut dégoté et préparé par l'ami Akivi, ayant pour objectif principal 2 gros porteurs en liaisons intra-Europe au départ et à l'arrivée de l'UK. Avec Okapi, nous déciderons de nous rajouter une seconde étape scandinave, histoire d'attraper au passage un 3e gros porteur avant un final commun en trio. Les 2 Guillaume ayant été plus prompt que moi pour poster leurs récits, vous pourrez évidemment les relire au passage ;)
On commence par ce pré-acheminement vers Gatwick avec easyJet qui nous sauve la mise avec un tarif très abordable et un horaire idéal au regard du programme chargé de la journée.
Le listing du routing sera complété au fur et à mesure des publications
Enchainement de vols
- 1CDG → LGW | EasyJet Europe | A320-200
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Il est 4h du matin lorsque je m'apprête à lever l'ancre de ma daciamobile.
J'avais osé dire dans la présentation que l'horaire était idéal pour notre programme, certes, mais partir à cet horaire de la muerte après, ça pique ! Vu nos horaires, je proposerai d'emblée à mes 2 compères de les emmener puisqu'on échappera aux bouchons dans les deux sens.

Après un stationnement sans histoires au PX, nous arrivons au T2D vers 5h15, heure si matinale qu'on n'y croise que quelques navigants.

Bigre, c'est calme !

Je dirai même plus, c'est très calme !

Le passage par le check-in était facultatif, mais nous n'aurions pas eu à attendre beaucoup si cela n'avait pas été le cas ^^

Le passage du PIF était par contre légèrement embouteillé, mais pour la simple et bonne raison que ce dernier n'était pas encore ouvert. Nous n'attendrons cependant que quelques minutes avant de pouvoir passer airside.

On se retrouve dans la partie centrale entre les 2B/2D, certes un peu kitsch, mais que je trouve plutôt réussie.

Je suis en très bonne compagnie :)

Comme nous passons dans la zone non-schengen, le FIDS devient instantanément plus dépaysant !

Ce qui me permet de découvrir des lieux que je ne connaissait pas encore. Ma foi, c'est plutôt bien pensé et agréable comme zone d'attente !

Le pré-embarquement débutera vers 6h30 avec une légère attente en passerelle.

Puis la libération est proche :)
Je commence à assumer le réveil bien trop matinal face à ce fuselage et l'aurore naissante ^^
L'oiseau du jour est le OE-IZQ, livré à Air Berlin en 2015. Il rejoindra EJU en 2018.

J'admire les PNC qui accueillent les voyageurs de façon aussi dynamique et souriante à cette heure. Sacré métier tout de même !
Je prendrai place en 06F judicieusement choisi pour avoir le son de nos CFM56 et le lever de soleil.

Nul besoin de présenter cette cabine très connue. Le legroom est ok pour ma petite taille, surtout sur un vol aussi court.

A 7h15 précises, nous repoussons face à l'ouest et de profil au siège AF.

Puis nous nous dirigeons sans surprises vers le doublet nord.

Cela permet de photographier le plus beau d'entre tous sous ces belles couleurs matinales.

Vous noterez que le givre est bien présent ce matin…

…ce qui nous vaudra un arrêt au stand dégivrage, situé tout au bout de la plate-forme à l'ouest. Comme il faut avoir décollé dans les 7min après la pulvérisation du produit, le lieu de dégivrage change en fonction de la configuration en vigueur. Là, nous sommes à l'ouest pour être proche du seuil des pistes 09R/09L. Au passage, je ne crois pas avoir déjà décollé dans ce sens sur le doublet nord.

Après avoir dégagé les oreilles, vous me ferez bien les bouts de winglets ? ^^

Merci au dégivreur lève-tôt de s'occuper de nous, tandis que la file d'attente s'allonge et que le soleil se lève.

A 7h40, soit 25min après le pushback, nous quittons le stand.

Puis on se positionne illico en 09R pour un départ immédiat.

Bye bye CDG, et à demain soir !

Avec les hautes pressions du jour et la masse d'air bien froide, les stratus occuperont la totalité de notre vol. Nous ne pourrons donc pas admirer la traversée de la Manche. Mais à défaut, la beauté uniforme de cette mer de nuages me convient tout aussi !

Nous ne grimperons qu'à 18000 pieds, le temps de vol vers Gatwick est encore plus court que vers Heathrow, et on y fait rarement de tours d'hippodrome.

Encore quelques instants au pays du beau temps éternel.

Vous reprendrez bien un peu de "rase-stratus" ? ^^
Puis on retourne sous la grisaille, au-dessus du bocage anglais qui se réveille doucement.

Après seulement 45min de vol, nous nous posons à 7h33 locales. Le contrat est respecté et le petit stress inhérent aux enchaînement de vols sans dossier commun disparaît. Nous avons une très belle marge devant nous !

Ce sera ma seconde visite à LGW, la première remontant à 2018, sur la même liaison mais dans l'autre sens et avec Vueling.

Je rédécouvre ainsi l'immense passerelle de Gatwick franchissant le taxiway, ce qui me rappelle instantanément l'aéroport de Denver :)

On ira se positionner aux côtés de ce 77W Emirates qui vient se rajouter au milieu d'une belle brochette d'easyJet (que nous allons d'ailleurs bien compléter).

On arrive en porte avec une dizaine de minutes de retard. Pas si mal, malgré le dégivrage au départ qui fait perdre toujours beaucoup de temps.

Les passerelles aveugles sont malheureusement légion dans cet aéroport, ce qui ne facilite pas les prises de vues. Je laisserai donc votre imagination redessiner le fuselage manquant ^^

Vous excuserez le peu de photos du transfert, mais votre serviteur n'était pas encore très bien réveillé. On passe par un des incontournables M&S et je note ces chocolats oeufs de Paques en forme de navette. Quels avgeeks ces anglais !

Après avoir franchit avec succès l'immigration, nous nous dirigeons vers la navette inter-terminaux.

Même si le trajet s'effectue rapidement, c'était encore une bonne raison de prendre une grosse marge !

Il est 8h05 lorsque nous arrivons au terminal Sud. Notre vol suivant partant à 12h00, nous n'avons plus qu'à attendre l'ouverture du check-in de ce dernier. Mais ce sera l'objet du prochain opus ;)

Merci pour votre lecture et à très bientôt !
Bonjour F-OITN et merci pour ce récit !
Ça change un peu de l'ERJ135 au départ d'Aurillac non ?
Il est vrai que ces vols matinaux sont assez fatigants car notre horloge biologique n'est pas vraiment synchronisée 😀 ! Toutefois, ce sont souvent ces vols qui sont moins chers. CDG aussi vide est effectivement un peu surprenant mais il est vrai que les vagues de départ et d'arrivée se font plus tardivement. La prestation EJU est classique et basique : du point A au point B. C'est pas mal d'avoir une palette d'offre sur cette route (BA, EJU, AF, VY). J'aurais été curieux de voir un concorde aux couleurs d'EJU... mais je crois que cela restera de la pure imagination.
A bientôt !
Merci pour ce report Cyrille.
Départ matinal certes, mais la motivation d’accrocher de beaux appareils à son palmarès fait vite oublier ce genre de contraintes.
Le de-icing a été rondement mené et c’est un retard tout à fait acceptable à l’arrivée. Une affaire bien menée.
J’ai pris le même appareil il y a un mois entre La Rochelle et Lyon mais il avait perdu sa livrée Berlin depuis.
Bons vols
Merci beaucoup Greg :)
Heureusement d'ailleurs ^^
Absolument, dans la moyenne des quelques dégivrages que j'ai connu à CDG.
Curieux qu'ils ne laissent pas les livrées "spéciales" longtemps.
A bientôt !