Bonjour à tous,
Dernier opus de la série "Amérique du Sud", signifiant le retour au bercail… Il s'agit aussi de mon dernier vol de l'année 2024 !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8IB1277 - Affaires - Madrid - Geneva - MRJ1000
MAD Landside
Le meilleur moyen pour rejoindre l'aéroport depuis le Pullmann Féria de Madrid reste le métro, la station est situé au sous sol du Terminal 4, un saut sur le transport hectométrique et le tour est joué, on arrive directement dans la salle des départs.

Je ne sais pas s'il s'agit du début des vacances de Noël en Espagne, mais une certaine effervescence règne dans le hall des départs.

Commençant à connaître les lieux, je me dirige naturellement vers la zone abritant les comptoirs réservés aux passagers Business de la Major Ibère, ainsi que les membres Gold One World, et les différents status internes à Ibéria.

Je suis surpris par longue file qui m'attends, mais aussi de la patience des personnes coincés dans le labyrinthe, aucun cri, ni bruit, chacun attends tranquillement son tour…

Cela étant, tous les comptoirs sont ouverts et la queue avance relativement vite, j'ai patienté moins de 15 minutes. Alors que certains pax squattent durablement les guichets, j'obtiens mon BP en moins de trois minutes, valise enregistrée incluse, la préposée est aimable, ce qui n'est pas évident, et sourire à tout ce monde relève d'un grand professionnalisme.

Il ne me reste plus qu'à trouver le fast track.

L'endroit est bien indiqué et aussi très fréquenté.

Le salon Sala Iberia Dali
Le passage par le PIF prioritaire se passe sans encombres à la vitesse grand V. Me voici devant le salon Dali, qui est toujours aussi fou du chocolat Lanvin !

Comme à ZRH pour accéder au salon SEN, Je scan directement le sésame sans passer par le comptoir, troisième passage ici et le constat est toujours le même, ce lounge est gigantesque et très prisé par la clientèle encartée OW…

Le bar semble déserté à cette heure ci.

Cette espace ne l'est guère plus !

C'est au fond du salon que j'élis domicile.

Faisons le tour du buffet, ici des laitages, une sorte de sandwiches et de l'ananas

Les ennemis des dents !

Pain, tomate et saucisses.

Les couverts et les liquides softs.

Donuts et viennoiseries

Le coin des fruits.

Turron sous toutes ses formes

Pour les amateurs de céréales.

Percolateur et réfrigérateurs


Mon seul et unique choix ! J'ai bien petit déjeuner à l'hôtel, et un repas m'attends à bord de l'avion.

Aux premières loges pour vérifier l'état de mon vol.

L'objet du délit.

MAD Airside
Je quitte le salon 10 minutes avant l'embarquement théorique.

La porte d'embarquement octroyé à mon numéro de vol est située au fond de la jetée, passage obligatoire par la zone commerciale.

Le Chevelan n'est pas au bout de sa peine.

Dix minutes n'était pas de trop pour atteindre la porte K90, l'embarquement n'a pas encore débuté.

La saucisse du jour en faux contact, heureusement la météo est radieuse… Mais la température ne dépasse pas 5°, Madrid est située à 800 mètre au dessus du niveau de la mer, on a tendance à l'oublier…

L'embarquement
L'appel retentit un bon quart d'heure après, les priorités sont respectées.

Un étage plus bas, la porte d'accès au tarmac n'est pas encore ouverte.

Ce sera chose faite quelques minutes plus tard.

Instant escabeau et fuselage shoot.


La vie à bord
L'accueil par la Cheffe de Cabine est courtois, la classe avant compte six rangées.

Les sièges sont bien dessinés et rembourrés.

N'ayant aucun status chez One World je n'ai pas eu le choix du siège, il était payant lors de l'OLCI. On m'a désigné le 4A, le pas(sionné) est serré, mais Casper sera de la partie ! Merci.

Publicité pour une destination balnéaire.

La pochette contient la littérature de bord, avec le magazine Air Nostrum.

Que voici.

La carte des destinations.

Le zozieau du jour, toujours appelé CRJ par la compagnie Ibérique.

La fiche sécurité


La Business Class est remplie à 75%, dont une famille en provenance du Brésil, soit 5 pax en comptant les parents, 2 enfants entre 6 et 8 ans, et la grand mère paternel.

Le plafonnier connu

Le CDB prend la parole en espagnol et en anglais, il annonce 1h50 de vol, avec une arrivée à la l'heure, du beau temps au dessus de l'Espagne et des nuages sur la France, nous repoussons avec 15 minutes de retard. Ici Ibéria est la reine.

Les démonstrations de sécurité sont mimées à l'ancienne.

Le roulage est plus court depuis le T4, roulage vers le T4S…

Les gros porteurs font la loi dans ce Terminal.

Le bâtiment est immense avec une tour au dessus du toit.

Nous laissons décoller un jet d'affaires, et prenons place au centre de la piste. C'est parti !



Une forêt de panneaux solaire.


Au loin, la chaine de montagnes enneigées de la Sierra Norte.


Réservoir d'eau pour les jours de sécheresse, un gros problème en Espagne…

Les PNC sont libérés et les rideaux sont tirés, l'allée reste ouverte.

A table !
Le service commence 30 minutes après le décollage, les hôtesses auront du pain sur la planche, elles seront aimables jusqu'à la fin du vol… Après, c'est une autre histoire.

Le plateau tel que déposé sur la tablette.

Les boissons arrivent dans la foulée.

A l'extérieur la nébulosité fait son apparition au dessus du massif des Pyrénées.

Après ce délicieux déjeuner je commande un café, qui me sera apporté rapidement, la PNC s'étonne que je décline la crème.

On termine les agapes avec un sachet contenant du Turron.

La suite du vol ronronne, les deux enfants ne sont pas trop turbulents, papa et grand maman sont là pour les canaliser, tandis que maman se la joue Grande Dame, en se maquillant, parfumant, manucurant pendant la quasi totalité du voyage, elle n'a pas adressé un mot à ses rejetons !

La météo se montre plus clémente alors que l'approche est déjà bien entamée.

De la neige tenace sur les reliefs.

La ville de Bellegarde-Valserhône.

Vue sur la montagne du Jura en longue finale.


Meyrin et sa zone industrielle.

Nous touchons doucement le béton avec 5 petites minutes de retard.

Ce sera un satellite pour nous aujourd'hui.

Débarquement houleux
Les MRJ ne possèdent pas de coffres à bagages pouvant accueillir des valises cabines, il faut patienter dix bonnes minutes pour permettre aux bagagistes de vider la soute et placer les petites valises sur un charriot, la porte-escalier est ouverte ensuite.
Cependant Il se passe un évènement qui m'a profondément agacé. Si les PNC ont été parfaites durant le vol, l'une d'entre elle a failli me faire péter un câble,
Explication : Le passager assis au siège 1A sort logiquement en premier de l'appareil, puis les autres pax des rangs 2 et 3 lui emboite le pas, arrive mon tour et celui de grand-maman do Brazil, mais voilà, le Monsieur du 1A s'aperçoit qu'il à oublié un sac dans le vestiaire situé entre le galley et la cabine. Il hèle l'hôtesse, ( celle en photo au début du service ), cette dernière demande à tout le monde et sans ménagement, de reculer dans la cabine, ( mes zigs étant le premier de cordée ), personne ne bronche et nous reculons…
La miss se saisi du sac et le donne à Mr. 1A qui attend sur le tarmac, manque de bol ce n'est pas le bon bagage ! La PNC qui s'est transformée en mégère recommence son manège, c'est à dire faire rebrousser chemin à tous les passagers qui commencent à râler, ( alors qu'il aurait été plus logique de demander à 3 personnes de se placer dans le galley…)
C'est la goutte d'eau qui me fait sortir de mes gonds, je lui dit " Stop" de manière peu courtoise, et passe derrière elle en la frôlant à peine. Au lieu de s'excuser, la damoizelle me lance froidement en me fusillant du regard, "Sorry ? sorry ?", non pas pour s'excuser, mais pour me faire comprendre que je n'ai pas à lui parler de la sorte, pire que je l'ai insulté ! je ne me démonte pas et lui répond que j'écrirais à la compagnie, sur ce je quitte l'avion un brin énervé… Une fois au sol, l'agente de piste qui n'a rien vu et entendu de l'affaire, me gratifie d'un grand sourire et me dit bonjour. Merci Madame, au moins quelqu'un de bien élevé…
Je n'oublie pas une dernière image du joli destrier, pas de "No Photo" ici, c'aurait été le pompon !

Ce n'est pas le tout, mais il faut se dépêcher dans les looooongs couloirs de GVA, j'ai un train à prendre, mais je dois aussi récupérer ma valise dans la salle de livraison des bagages…


Encore un sketch pour récupérer la valise prévu au tapis 4, puis finalement sur le tapis 5, finalement les bagages arriveront 20 minutes plus tard sur le carrousel N° 4, va comprendre Charles…

J'arrive malgré tout à prendre un train direct jusqu'à Nyon et assurer ma correspondance pour le Haut Jura, ouf !

Ainsi s'achève ce très beau voyage, merci de m'avoir lu et à bientôt pour une nouvelle aventure…
Salut Hervé !
Merci pour ce dernier opus du routing.
Un enregistrement bien organisé malgré l’affluence.
J’aime beaucoup le salon Dali, notamment pour son confort et son buffet plutôt de qualité.
On reconnait bien la cabine du CRK avec ses sièges épais.
Un très beau plateau servi à bord comme d’habitude, avec un plat chaud.
A bientôt.
Merci Stéphane pour la lecture et ton commentaire
L'enregistrement c'est bien déroulé malgré l'affluence.
Le salon Dali est sympa, tout comme le Puerta del Sol.
Bon confort du siège.
IB assure en J MC.
A bientôt !
Merci pour ce report Hervé.
Dommage cette fausse note juste à la fin pour ce dernier vol de l’année. Est-ce de l’improvisation de leur part ou la procédure est de faire reculer tout le monde ? Pas terrible en effet.
Ça reste un bon vol dans l’ensemble, malgré tout.
Bons vols
Merci Greg pour ton retour.
Oui, c'est dommage de conclure ce beau voyage par un débarquement fort peu à propos.
Je pense que seule la PNC c'est embringuée dans cette histoire, le pax 1A devait avoir un statut élevé chez IB, et elle a foncé tête baissé, mais ce n'était pas la solution adaptée, hélas...
A bientôt !
Salut gone et merci pour la suite inter-alliances
15 min pour une telle foule c'est raisonnable.
Le salon honore bien sa réputation: immense et avec du solide varié.
Tiens à voir les sièges on dirait que c'est un ancien CRJ Hop.
Un repas de très bonne tenue pour ce vol en petit module.
Débarquement houleux c'est dommage.
Hello mon Gône
Oui, au départ je me suis dit que je devrais patienter une bonne demi heure, heureusement tous les guichets étaient ouverts...
Le salon est bien achalandé le matin et le soir, entre temps c'est assez moyen.
Je ne sais pas si c'était un ancienn MRJ1000 de Hop !
Un repas chaud en biz sur un vol Européen de moins de deux heures, ça devient rare...
J'ai déjà oublié ce débarquement merdique.
Merci pour la lecture et ton commentaire, à bientôt.
Hello Grand Frère et merci pour le partage !
Le salon est effectivement très grand et un chouette salon, IB a mis le paquet dedans.
Toujours sympa de prendre la saucisse XXL ^^ On dirait que les sièges ont été rétrofittés. Mais pour reprendre Chris, non, ce n'est définitivement pas un ex CRJ HOP!
Le plateau est vraiment sympa, la sortie de l'avion un peu moins. Il aurait effectivement été judicieux de vous faire patienter dans le galley.
A bientôt !
Hello P'tit frère
Le lounge est immense, difficile de ne pas trouver son bonheur.
Les sièges sont plus confortables que les planchrs à repasser de chez LH.
Je pense que IB est la meilleure compagnie, avec sa Business Class Européenne, si l'on considère que TK ne fait pas partie de l'UE.
Dommage qu'une fausse note est gâché un chouia la belle partition de la compagnie Ibère.
Merci min ami pour la lecture et ton retour, à bientôt !
Heureux qui comme Chevelan a fait un beau voyage. Même si la petite prise de bec à l’arrivée plombe un peu l’ambiance (fort heureusement pas dans l’excès de ce qui s’était passé au Mexique par le passé) ton parcours aura été fort réussi, avec les vols et le séjour prévus.
Ceci étant, la configuration très particulière du CRJ est directement liée à cette histoire de bagages cabine placés en soute. Quand cela concernait 50 pax avec la version de base (100/200) ca passait encore mais le -1000 en transporte quand même le double et c’est donc… deux fois plus compliqué.
Remarque purement aéro au passage : quel autre type d’appareil a-t-il réussi à évoluer au fil des versions pour parvenir à doubler sa capacité ? J’ai beau chercher, mais à part un B737-Max10 ultra densifié le jour où il volera vraiment (qui devrait donc atteindre 236 sièges par rapport au 737-100 de base de 118 sièges maxi, pas gagné d’avance), je ne vois pas.
Merci d’avoir partagé ces bons moments avec tes potos par le biais de ce site.
Merci Luc pour la lecture et ton retour.
Un bon routing et de bonnes vacances dans l'ensemble, hormis le retard de 9 heures à l'aller, et l'episode du débarquement sur ce vol.
Le CRJ est un avion très silencieux.
Il faut bien caser les bagages de cabine quelque part, des coffres en hauteur reduirait l'espace à bord qui n'est déjà pas énorme .
C'est sûr que quand tu vois le petit CRJ200 et le 1000, la gamme est large... Tout comme la série des A320.
A bientôt !
Merci pour ce FR et l’ensemble de ce routing
Les sportifs pro le ressentent notamment les tennisman car peu de tournois se disputent en altitude
A bientôt 😀
Merci Riton pour ton retour.
C'est sur que l'oxygène manque un chouia à cette altitude, et la neige edt fréquente en hiver...
A bientôt !
Ce n'était pas encore le début des vacances mais à cette heure là il y a toujours du monde avec tous les vols pour les Amériques qui partent entre 11 et 13h.
C'est mesquin de faire payer le choix du siège en J. C'est une "super" idée qui est venue de BA...
C'est dommage de terminer ce vol sur cette note, alors que c'était plutôt bien jusque là.
Merci pour ce FR
Merci Moritz pour ton commentaire.
La salle des départs était blindée…
J’ai pu sélectionner le siège seulement lors de l’enregistrement !
Oui, j’ai été frustré de l’attitude de la PNC jusqu’à la fin de la journée, cela étant ça n’enlève rien à la réussite de ce beau voyage.
À bientôt.