Avis du vol entre Madrid et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour, 

Tout d'abord je vous souhaite mes meilleurs voeux pour 2025! Que l'année soit belle et pleine de bonheur et de voyages. 

Maintenant rentrons dans le vif du sujet.
A l'inverse de mes collègues, je préfère prendre mes vacances début Janvier, quand ils reviennent tous de leurs vacances. On souhaitait une destination un peu dans le même style que notre voyage au Mozambique l'année dernière: 
- Relativement peu touristique
- La nature
- Un endroit nouveau
- Du soleil mais pas forcément de la chaleur

Notre choix se porte sur la Tunisie et plus particulièrement Tozeur, à l'entrée du Sahara. Pour se rendre à Tozeur, il n'y a pas mille façons.
- 6-7h de voiture depuis Tunis.
- 4 vols par semaine depuis Tunis.
- 2 vols par semaine depuis Paris, reporté par SkyteamCHC en avril dernier.

Nous décidons de passer par Tunis, c'est l'occasion de visiter la capitale, le musée du Bardo et les ruines de Carthage. Depuis Madrid, Air Europa était la première compagnie à ouvrir un Madrid - Tunis en 2019. Un vol que j'ai déjà reporté mais qui est saisonnier depuis cette année et n'est pas opéré en janvier.
Nouvelair Tunisie a aussi lancé une ligne directe pour Madrid cette année mais l'a arrêté en décembre. Il ne reste donc plus que Tunisair en direct mais cher, surtout le retour.
Je me retrouve avec deux options au même prix. Tunisair à l'aller et Air France au retour ou Air France pour l'aller-retour. La fiabilité légendaire de Tunisair m'a fait préféré Air France. Nous avons considéré l'option Royal Air Maroc, étant une compagnie OneWorld, mais l'obligation de passer une nuit à Casablanca nous en a dissuadé.

Pour ce qui est du Tunis - Tozeur, il y a 4 vols par semaine opérés par Tunisair Express. Les horaires et la ponctualité légendaire de Tunisair nous ont poussé à prendre large. D'autant plus que Tunisair Express n'a qu'un seul ATR en activité. Nous passons donc un weekend à Tunis à l'aller et 24h au retour.


D'un point de vue avgeek, ce routing est nul : 3 A321, 1 A320 et 2 ATR72. Au moins je vais pouvoir vous présenter Air France dans sa plus grande banalité. Pas de bel avion ou de jolie cabine, pas de statut, de salon ou autres priorités et avantages.

Air France met régulièrement des A220 entre Paris et Madrid mais quand je regarde ça ne tombe jamais sur les vols que je prends ou que je souhaite prendre. Si on prend ce vol, par exemple, c'est vraiment pas de chance. Le mien est en A321, la veille en A220 et le lendemain en A220. Cet avion m'échappe toujours.  

Lors du check-in online je peux changer de sièges gratuitement et note une offre de surclassement à 109€, à laquelle je ne donne pas suite.

Jour du départ, nous arrivons au Terminal 2 de Madrid-Barajas 2h avant le départ. Je ne suis pas parti de ce terminal depuis mon vol Ryanair pour Bucarest il y a un peu plus d'un an. 

On prend une entrée au hasard et on se retrouve face aux comptoirs d'Air France. Il n'y a personne et nos valises sont vites enregistrées. 

La zone publique du terminal n'est de toute manière pas très occupée à cette heure-là.

Le FIDS a un côté un peu vintage mais celui-ci ne montre que les destinations schengen. 

Nous passons les contrôles tout aussi rapidement que le check-in. Il n'y a personne. 

Airside c'est autre chose, surtout dans la zone ancienne du terminal où se trouvent les portes C et D.

Beaucoup de vols Air Europa sont sur le point d'embarquer, dont deux 787 pour Gran Canaria et Barcelone.

Il y a aussi cet A321 de la TAP pour Lisbonne. 

Direction les portes E qui sont bien plus spacieuses et agréables. On s’était aussi dit qu’on allait manger au Burger King qui s'y trouve mais en chemin on tombe sur une enseigne de restauration rapide de Dabiz Muñoz, le seul chef 3 étoiles de Madrid.
On opte pour cette option bien plus sympa.

C'est un peu cher mais pour une fois, histoire d'essayer, pourquoi pas. 

Les portes E sont calmes pour le moment, seul un 737 de LOT pour Varsovie embarque. 

Le reste, dont quelques avions de Binter Canarias, se repose en attendant les départs de 16-17h. 

La TAP repousse, le LOT a une livrée spéciale. Derrière un 789 d'Air Europa part pour Gran Canaria. 

Un A330 d'Aerolineas Argentinas arrive de Buenos Aires. C'est le 2ème des 3 vols journaliers de la compagnie argentine.

Il est suivi par un B789 d'Aeromexico qui opère lui le 3éme vol journalier de la compagnie en provenance de Mexico City.

Un A321 d'Electra Airways opérant pour Air Arabia arrive de Casablanca. 

Pendant ce temps Flightradar24 m'annonce plus de 2h de retard pour le Paris - Tunis avec un départ prévu maintenant à 23h10 au lieu de 20h55.

L'application d'Air France, elle, l'annonce comme à l'heure. J'espère qu'ils ont raison et que Flightradar24 se trompe. 

Notre avion arrive de Paris avec un peu de retard. C'est un A321 immatriculé F-GTAZ. Il a 13 ans et porte le nom de Saint-Quentin.

L’embarquement commence à 16h05. Aucune chance qu’Air France embarque un A321 en 15 minutes, on n’est pas au Japon. 

Sans statut et voyageant en éco, j'embarque avec le groupe 4. Le vol est complet mais la cabine n'est pas encore pleine, ce qui me permet de faire quelques photos. 

Cette cabine est très bien connue sur ce site, je ne vais pas la décrire dans les moindres détails. Je dirais juste que le legroom est assez serré. J'ai même l'impression qu'il l'est un peu plus que sur Iberia à cause de la pochette et de l'assise plus épaisse.
En parlant de l’assise, elle est plus confortable et les sièges s’inclinent, ce qui n'est pas le cas sur Iberia.

Je suis un grand fan de la prise USB dans l'accoudoir, qui évite de faire des acrobaties pour pouvoir connecter son appareil. 

On repousse avec une vingtaine de minutes de retard.

Un A320neo de Brussels Airlines avec sa nouvelle livrée. Je ne l'aime toujours pas mais on s'y habitue. 

Nous n'aurons pas à rouler jusqu'à l'autre extrémité de l'aéroport pour décoller. La piste 36L fait l'affaire. 

Derrière nous est un B789 d'Air Europa partant pour Caracas. 

Il porte un nom et une citation et, en soi, ça part d'une bonne idée. Cependant la police de caractère est moche, c'est mal placé, et il s'agit de la première phrase de la chanson El Camino du chanteur Pop espagnol Pablo López.
Pour vous donner une idée, c'est un peu comme si Air France mettait des paroles de Vianney (et même pas une de ses chansons connues) sur ses avions… 
Chacun son délire, mais ce n'est pas le mien. 

On s'envole pour un vol d'1h40 qui devrait permettre de rattraper le gros de notre retard.

En 2023 AENA a commencé l'installation de panneaux solaires pour alimenter l'aéroport en électricité avec l'objectif d'électricité 100% renouvelables en 2026. Ils sont visibles sur le côté gauche quand on décolle vers le nord. 

Quelques virages par-ci par-là et on se retrouve dans les nuages. Il pleuviotait sur Madrid ce jour-là

Enfin, le soleil.

L'avion est équipé de wifi. Le pass messagerie est gratuit, les autres sont payants et un peu cher quand je compare avec Iberia. 

Je n'ai pas trouvé l'offre de presse et tout ce qui est montré dans les FR des habitués d'Air France. La seule chose que j'ai pu faire c'est me connecter au pass messagerie et lier ma réservation pour voir que notre vol est toujours annoncé à l'heure. 

J'ai aussi le live en place sur l'écran d'accueil de mon iPhone. C'est super pratique, le vol est toujours annoncé à l’heure, mais le décompte avant l'embarquement avec les secondes est limite anxiogène. Pas besoin de mettre des secondes, les minutes suffisent.

On continue notre voyage au dessus des nuages qui couvrent l'Espagne, tandis que le soleil disparaît peu à peu. 

Service gratuit de boisson avec un petit sandwich. On a le choix entre un sandwich jambon-beurre et un sandwich végétarien. C'est correct mais sans plus.

Nous passons au dessus de Tours. De mon côté je peux voir où la Vienne rejoint la Loire avec les lumières de Saumur au loin (sous l'aile).

La descene est entamée et les lumières de la région parisienne apparaissent. Je suis du mauvais côté, comme d'habitude, pour la vue sur Paris. Je dois me contenter de la banlieue Ouest. 

On passe CDG par le sud pour atterrir depuis l'Est. 

Nous sommes en porte avec une petite vingtaine de minutes de retard. Rien de grave en vue de notre connexion. 

Nous ne pouvons pas débarquer car un passager a un soucis médical et nous devons laisser les pompiers intervenir avant de pouvoir se lever.
Seul un passager du rang 35 a pu débarquer avant tout le monde mais c'est parce que 3 imposants officiers de police sont venu le chercher et l'escorter hors de l'avion. Personnellement je préfère attendre quelques minutes de plus à mon siège.

Nous pouvons quitter l'avion après un bonne dizaine de minutes d'interventions des pompiers. 

C'est environ 20 minutes après l'arrivée en porte que nous pouvons prendre la direction des correspondances. 

Merci d'avoir lu ce FR et à bientôt pour la suite.