Avis du vol entre Lima et Madrid en classe Affaires avec Iberia

Nous approchons de la fin de ce routing à destination du Guatemala et du Pérou, effectué début 2024.

Après une petite semaine dans l'Ouest du Lima (nous avons volontairement laissé le Machu Pichu de côté pour avoir une bonne raison de revenir), nous sommes de retour à l'aéroport de Lima.

L'aéroport n'est pas des plus sexy mais il est efficace. Après un passage rapide des contrôles, nous sommes airside, où il n'y a pas grand chose d'autre à faire que de rejoindre le salon.

Le salon Sumaq qui accueuille les vols Iberia est une succession de grandes pièces aveugles (tout se trouve en sous-sol) proposant différentes ambiances : attentes, travail ou bar…

C'est complet mais manque vraiment d'une âme ou tout simplement d'une cohérence. On trouve néanmoins tous les services avec douches ou salle de repos en complément.

Les buffets manquent un peu de verdure pour moi mais ils offrent une sélection au final très locale de plats chauds et froids.

Pas de boissons en libre-service, et comme lors du FR précédent chez Copa, l'attente au bar semble "organisée".

Je fais néanmoins la queue pour clore ce voyage péruvien par un dernier pisco sur avant de reprendre le chemin de l'Europe.

A l'heure d'embarquer, nous refaisons surface au sens propre…c'est presque surprenant de se rappeler qu'une fois sorti de terre, il fait encore jour !

Nous arrivons en porte pour l'embarquement, et redécouvrons la cabine Iberia équipée de sièges Solstyce, "qui vieillissent bien".

Direction les rangs 2 et 3 pour notre part.

Vue du siège et de l'armement au départ.

On trouve sur l'assise la literie et une couverture. C'est un peu encombrant mais la literie peut être placée entre le siège et la cloison (cet espace étant un peu mal utilisé) et la couverture, rappelle IB, peut avoir plein de fonctions !

L'IFE est fonctionnel au sol, et réagit convenablement.

Par contre, le nettoyage du siège laisse vraiment à désirer, et ça ne semble pas venir que du vol aller….

Une trousse de confort était disposée sur le siège, avec un contenu simple mais complet pour ne manquer de rien pendant le vol.

Une boisson d'accueil est proposée, et si le Cava proposé ne doit pas coûter bien cher vue la piètre qualité, il reste néanmoins proposé en portion congrue, comme si la rareté compenserait la qualité ^^

Le menu est ensuite distribué, avec une part belle aux vins espagnols (c'est entendu) et un résumé de l'offre beef, fish or veggie sans ancrage espagnol ou péruvien, c'est dommage.

Les consignes de sécurité sont diffusées et nous voici partis pour un vol assez long - et c'est tant mieux - !

A leur libération, les PNC commencent par la distribution d'un oshibori.

Puis le service s'ensuit, au trolley et au plateau "sous la nappe", ce qui me semble un bon compromis entre efficacité et présentation.

En entrée, une tranche de truite (et le menu l'indiquait bien) qui semble plus avoir été colorée que fumée.

En plat je continue avec le poisson, et si ce n'est guère élégant, c'est plutôt bon et la portion de chaire est généreuse.

Mais les deux blancs chargés sont très fortifiés et aucun des deux ne s'accordent vraiment avec les plats, c'est dommage.

Mon compagnon de vol a opté pour le boeuf, beaucoup trop cuit mais qui s'accordera sûrement mieux avec la carte liquide ^^

Une part de dessert très industriel est ensuite proposée pour conclure le dîner, à l'entrée de la Colombie. A défaut d'avoir été très avenant, l'équipage a proposé un service très rapide qui peut répondre à une demande sur ce vol du soir.

Un petit tour aux toilettes, qui n'ont pas spécialement reçu d'aménagements pour la Business, et je retourne à mon siège pour la nuit. Tout a été débarassé et une bouteille d'eau est sur place pour la nuit.

Mode flat-bed ON et c'est parti pour un marmottage dans les règles.

Je me réveillerai à l'approche des côtes portugaises…

Et puisque je suis réveillé, testons le petit déjeuenr proposé.

J'ai opté pour l'option continentale "omelette & jambon"

C'est très peu qualitatif, et franchement décevant d'Iberia (l'Espagne pouvant proposer les meilleurs jambons du monde) de servir ce pauvre ersatz de jambon.

La boulangerie ne relève pas le niveau, mais la vue pour ce peti-déjeuner est parfaite.

A moins d'une heure de l'arrivée, les restes de la collation sont débarassés et la cabine est préparée pour l'arrivée.

Quelques mouvement au dessus de Madrid et nous nous posons sous un beau ciel bleu.

Dernière vue du siège et à bientôt !