Avis du vol entre New York et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous, me revoici pour le dernier de mon voyage de fin d'année à San Francisco avec mes enfants.
Comme expliqué dans le vol aller, le retour se fait en deux segments pour des raisons de cours, le direct de SFO à CDG étant trop cher.
Je vous redonne le routing.
CDG -SFO, AF en B 777-200, le 27 décembre 2014, c’est là.
SFO -JFK, Delta en B-757-200, le 3 janvier 2015, c’est là.
JFK - CDG, AF en A 332 le 3 janvier 2015, On y est.
Est -ce l'heure très matinale du levé, le manque de sommeil, vous m'excuserez des photos floues, trop nombreuses, mais c'était ça ou pas de FR. J'ai d'ailleurs hésité à le faire tant JFK - CDG est un classique sur FR, mais j'ai deux petits trucs qui permettent de se distinguer de la masse ;-).
Je vous avais laissé, à notre descente d'avion en provenance de SFO sur Delta.
Nous sommes arrivés à 14 h 10, ce qui nous donne une heure pour rejoindre la porte pour l’embarquement sur le vol de CDG qui part du terminal 1. Il faut donc une fois sortie de l’avion remonter tout le long terminal 4, et très franchement il n’a rien à envier au divers 2 de CDG, puis sortir pour rejoindre l’Airtrain.
Il faut quand même un bon quart d'heure pour la première partie puis une dizaine de minutes pour attendre un train et remonter jusqu’au terminal 1. Le contrôle TSA est toujours aussi nul et long. Cette fois mon statut precheck ne sert à rien. Il y a bien deux lignes clairement séparées à l’entrée. Mais comme il y a affluence, aucune n’est clairement réservée au pré-check. En plus il n’y a qu’un nudoscope pour les deux lignes, ce qui enlève tout intérêt éventuel à une ligne dédiée. Résultat, mon fils passe 5 minutes plus vite que moi. Heureusement notre avion est en porte 3, soit moins de 5 minutes de marche. Nous arrivons au contrôle alors que l’embarquement est quasi terminé. Nous sommes parmi les derniers. Ceci me fait évidemment m’interroger sur l’embarquement de nos valises. On verra bien.
Passerelle aveugle et sponsorisée comme partout ou à peu près par une célèbre banque.

L’accueil est très agréable en cabine avec des PNC très souriantes, disponible, tout de suite disposées à discuter. Elles nous prennent nos manteaux pour les mettre au vestiaire immédiatement, réactivité très agréable.
Notre siège pour les prochaines heures, pas franchement d’une modernité ébouriffante, mais présentant un pitch royal. Je suis d’ailleurs surpris d’avoir pu les réserver des fin septembre, je croyais qu’ils étaient prioritaires pour les parents avec bébés.

Les commandes, en meilleurs état que celles des triple 7 de l'aller.

Sur le fauteuil figure déjà la couette et l’oreiller maintenant bien connus, la bouteille d’eau, les écouteurs à demeure et la pochette pour les chaussons le masque et les caches pour les écouteurs.

Le pitch

Il fait la même taille avec les chaussons AF.

Le verre d’accueil nous est proposé très vite, Champagne bien sûr puis la trousse.

Je ne reviens pas dessus elle a déjà été détaillée de très nombreuses fois.

Les documents de la pochette avec les revues de janvier. Vous remarquerez qu'AF pousse le sérieux commercial jusqu'à consacrer le AF magazine à la Californie.

La fiche de sécurité, recto et verso.

On repousse à l’heure, c’est l’occasion d’un peu de spoting, d’autant qu’on recule beaucoup.

Le CDB fait une annonce prévoyant un vol court du fait de forts vents portants, à l’inverse des vols Est Ouest. Notre Hôtesse nous dit qu’ils ont mis plus de 8 heures à l’aller en passant très nord pour éviter les turbulences. J’avoue que ça ne m’arrange qu’à peine car ça veut dire peu d’heures de sommeil et une longue attente du TGV à CDG.
Quelques voisins sous la pluie.
Germaniques

Puis mexicains

D'autres encore.

C'est bon, au revoir monsieur.

Ceci dit, la remontée vers la piste est longue et nous sommes derrière une vingtaine d’avions, donc le décollage n’est pas du tout à l’heure.

C'est bientôt à nous.

La nuit plus la pluie donnent au choix, des effets artistiques ou des photos loupées.

Dès que les PNC sont libérés, c'est la distribution d'un oshibori chaud puis du menu.

La PNC en profite pour nous demander si nous savons comment sortir et mettre en marche l’IFE qui est pour les sièges de notre rangée dans l’accoudoir.
On continue avec le service de l'apéritif avec les noix de Cajous et cranberry et la cuillère de saumon Balik et pomme avec quelques grains de caviar. C’est très bon et fin, et comme mon fils n’est pas amateur j’ai droit à deux cuillères.

La CCP qui s’occupe de nous en profite pour demander si on souhaite être réveillé pour le petit-déjeuner avant l’arrivée. Elle précise que même sans réveil, il est possible d’avoir un café ou thé et un croissant une demi-heure avant l’arrivée. Nous choisissons le réveil.
Le menu ne présente rien d'original par rapport à ce qui est présenté sur FR, c'est le même que sur le vol de Watchbird sur IAD - CDG ici au gâteau près.

C’est ensuite l’installation de la nappe et la distribution du plateau. On revient au classique AF, surtout pour un vol court avec le fromage et le dessert déjà en place.
Inutile sans doute de redire tout le mal que je pense du sel et poivre, même si c'est mieux qu'un sachet, ni du beurre.

L'entrée, crevettes pochées et terrine de foie gras au champagne est très bonne.

Le foie est à mon avis meilleur que lors du vol aller. Le pain aux olives choisi un peu au hasard est bon, et puis après 8 jours aux US… Ceci dit je persiste à penser que foie gras et crevettes ne font pas bon ménage et je préférerais une vraie entrée, de l’un ou l’autre.
Pour le plat, mon fils a choisi le tournedos qui est parfaitement cuit, rosé à cœur et avec du goût.

J'ai pris le plat de Robuchon, écrevisses sauce Nantua avec des pâtes coquillage.

Je dois reconnaître qu'il était très bon et parfaitement adapté à ce type d'horaire. Cependant, comme Cobra je pense qu’on pourrait servir avec autre chose que des pâtes, ça ne fait pas très haut de gamme pour de la J cette manie d’AF de servir des pâtes aussi systématiquement. C'est d'autant plus dommage que les écrevisses et la sauce Mantua représente nt un des fondamentaux de la gastronomie française. Dommage de ne pas aller au bout.
Les fromages sont également bien meilleurs qu'au départ de France, un comble. Je ne mange pas le gâteau, un Opéra annoncé qui fait très industriel et que mon fils trouve très moyen. Le tout est arrosé de champagne, la carte des vins ne me fait pas réellement envie. Et pour terminer, une petite poire est parfaite pour sommeiller un peu.
En réalité, je vais surtout lire, le décalage horaire n’aide pas à dormir, même si le siège est correct.
Un petit tour aux toilettes, très propres.

Une heure avant l’arrivée, la cabine est rallumée pour le petit-déjeuner. Là aussi rien d’original, les viennoiseries sont en fait plutôt des mini-viennoiseries et sont très correctes, de même que le pain qui est franchement bon. Le tout étant bien sûr chaud.

La CCP passe pour nous prévenir qu'elle avait reçu un message prévenant que nous étions attendus à l'arrivée. En effet, je n'avais pas résisté et j’ai pris aussi le service La Première pour le retour. N’étant pas en correspondance je sais qu’on n’aura pas accès au salon, mais comme on avait un peu de temps je voulais voir en quoi ça consistait.

Arrivée en porte pile à l'heure. Nous sommes donc pris en charge à la porte de l'avion par une charmante Hôtesse après avoir été salués avec de grands sourires par l’équipage. Nous descendons directement pour monter dans la limousine qui nous conduit au contrôle de police. Là, l'hôtesse nous fait passer devant tout le monde, gain de temps réduit vu l'heure mais sans doute très appréciable lorsqu’il y a foule. On arrive ensuite au tapis à bagages. À ce moment arrivent un sms et un mail d'AF nous annonçant que nos valises n'ont pas suivi. Notre hôtesse se charge d'aller au service des réclamations et gère directement le dossier, j'ai juste à signer. Elle nous fait ensuite remonter pour nous installer au salon d'accueil La Première pour attendre notre TGV.
La boucle est bouclée, retour à notre point de départ.

Elle en profite pour aller vérifier notre dossier et voir si les indemnisations sont en route pour le retard lors du vol aller. Et elle nous propose une limousine pour rejoindre la gare TGV à l'heure du train. En attendant, café, boissons froides permettent de patienter dans de meilleures conditions que le hall de la gare TGV. À l'heure dite elle revient nous chercher et nous dépose, 20 minutes avant le départ. Dans deux heures nous serons à la maison.
Merci de m'avoir lu. pas de nouveaux vols programmés pour l'instant mais j'aurai sûrement l'occasion d'en faire un ou deux bientôt, peut être même vers BKK.