Avis du vol entre Tokyo et Hiroshima en classe Première avec ANA

1. Paris CDG – Tokyo Narita, Air France La Première CLIQUEZ ICI
2. Tokyo Haneda – Hiroshima, All Nippon Airways ANA Premium, VOUS Y ETES
Suite de mon voyage en Asie qui a débuté au Japon. Après trois jours dans la capitale à profiter des délices culinaires (notamment les restaurants de Tsukiji) et d’un premier tremblement de terre, direction la ville d’Hiroshima, située à quelques trois cents kilomètres de l’île de Kyushu où a récemment eu lieu le premier séisme.
Pour m’y rendre, j’ai le choix entre le fameux Shinkansen (pas sérieux pour un Av Geek) et l’avion (je sens le sourire se dessiner sur vos visages). Etant Star Alliance Gold, je me tourne bien évidemment sur la seule compagnie nationale qui a reçu cinq étoiles Skytrax: ANA ou All Nippon Airways
Une dizaine de vols ANA relie quotidiennement la capitale à Hiroshima. Je cherche un vol en Dreamliner 787 mais ceux-ci sont programmés soit très tôt le matin soit tard dans la soirée. Bah, j’aurais bien un jour l’occasion de voler sur cet avion. Ce sera donc un vol en fin de matinée pour arriver sur place en début d’après-midi. Donc nul besoin de se lever aux aurores et amplement le temps sur place de profiter de la ville.

Je n’ai eu besoin que de quelques mètres à parcourir de mon hôtel pour rejoindre l’arrêt de bus vers Haneda. Bizarrement, le premier départ de la journée de la ligne Tokyo Station – Haneda n’est fixé qu’à 09H15. Mon vol décollant à 11H35, ce devrait être amplement suffisant à condition de ne pas connaître d’incident sur le parcours.

Un employé vérifie avec chaque passager l’aéroport de départ (la ligne vers Narita est située en face) ainsi que le terminal.
Passagers pour Narita

J’embarque à 09H05 après avoir déposé la valise devant le coffre Terminal 2 et paie la course au chauffeur. Nous partons à l’heure précise. Le pas est correct pour un trajet qui ne devrait dépasser la demi-heure.

Haneda est situé à 30 kilomètres de la mégalopole ce qui fait de lui un aéroport bien plus pratique que la lointaine Narita.

Le trafic est fluide et je vois un avion décoller. Nous approchons de l’aéroport

Nous arrivons au premier arrêt à 09H40. Je descends là.

La zone ANA Premium check-in n’est pas bien spacieuse mais elle est très astucieusement située: pile en face du PIF et à cinq mètres à peine d’un des ANAL ounges.

La très souriante et polie agente me rend immédiatement mon passeport avec les deux mains car elle n’a besoin que de ma carte TK Gold pour effectuer le check-in

Le passage PIF sera un peu long car de petites choses ne passent pas aux rayons X. La dame chargée de fouiller plus méticuleusement mes affaires demandera avec le sourire la permission pour ouvrir ma valise et s’excusera pour l’attente. Après deux mètres à gauche, le voici à l’entrée des ANAL ounge et ANA Suite Lounge

Je sens qu’il va me plaire si ça continue comme ça

Les passagers éligibles au ANA Suite Lounge (First Class et ANA Diamond) continuent au second étage. Les autres s’arrêtent au ANA Lounge est situé au premier étage

Nous scannons nous-mêmes le BP sous l’œil d’une dragonne. A l’entrée, une offre en magazines et journaux très pauvre pour un gaijin comme moi qui ne comprend pas les idéogrammes japonais.
Même pas besoin de chercher ZE.

Les zones de repos sont nombreuses

Et pour certaines, compartimentées. J’en choisis une près des baies vitrées.

Dommage car derrière les rideaux, la vue est très intéressante

Comme cet Airbus A340-600 Lufthansa qui vient d’atterrir

On ne risque pas de se marcher sur les pieds

L’offre en nourriture est très pauvre, voire inexistante.

Voilà qui est intéressant.

Des boissons proposées que nous n’avons pas l’habitude de boire comme ce breuvage aux légumes verts. A l’instar Valoch33, je trouverai ça imbuvable.

Différentes sortes de saké

Et autres alcools nippons

Les Japonais ont le sens du pratique et du respect. Les conversations en téléphone portable se feront dans cette salle isolée

Dans le couloir menant vers les toilettes, plusieurs photos des avions qui ont composé la flotte de la compagnie qui a commencé ses opérations à l’international en 1986. Avant cette date, elle n’effectuait que des vols domestiques.
Le Boeing 747-400D Marine Jumbo.

Et le dernier-né de Boeing Dreamliner dont deux exemplaires initialement destinés à ANA ont finalement été vendus à Air Austral pour cause d’obésité.

Pas de photo des WC car plein de monde. Je doute que vous soyiez intéressés par des mecs en train de pisser
Près de l’entrée, des joujoux que j’aimerais bien avoir chez moi

Pour attendre, je me contenterai d’un thé glacé et de crackers japonais

Puis je me laisserai tenter par un verre de saké. Je ne sais pas s’il est servi à la température idéale de 98,4° Fahrenheit comme l’apprécie James (le vrai, pas le nôtre) mais ça se boit facilement.

Des prises de courant sont installées un peu partout

Je me connecte au wifi gratuit

Qui requiert une adresse e-mail

Ah, pourquoi toutes ces informations?

Parce que la compagnie propose une sélection de presse adaptée au profil de chaque passager

La photo Corporate obligatoire version 2

Je quitte très vite ce lounge certes confortable mais très ennuyeux et passe devant un magasin ANA Festa où sont vendus divers produits japonais (nourriture, gadgets) dont certains à l’effigie de la compagnie comme ces spécimens qui raviront les plus jeunes d’entre vous.

La porte 60 où attend le Boeing 767-300

Il est peint aux couleurs Friends. ANA fait souvent appel aux enfants pour les livrées spéciales.

Une filiale de la compagnie italienne Air Dolomiti?

Devant la porte d’où est censé partir mon vol, se situe un second ANA Lounge mais sans les ANA Suites

La décoration et les meubles ressemblent en tous points au précédent lounge tout comme la musique de fond à la Clayderman.

Ne vous fiez pas aux quelques indélicats bouts de papier toilettes qui traînent, l’endroit est propre.

Je n’ai besoin que de quelques secondes pour aller à la porte 60 où quelques passagers attendent impatiemment le début de l’embarquement. Voilà quelle sera la séquence

Mais tout d’abord les passagers ayant besoin d’assistance et qui embarquent à 11H20.Comme vous pouvez le constater, il n’y a personne pour obstruer ou gêner le passage.

Puis les membres Diamond. Il n’y a qu’à scanner la carte d’embarquement. Tout resquilleur sera sanctionné par une lumière rouge et lapidé sur place.

C’est à notre tour. Ouf, c’est vert. Je ne vais pas subir d’humiliation

Sur mon siège 1A sont déjà posés un coussin et une couverture

Le pas est correct

Et des pantoufles pour ajouter à notre confort

Bof bof pour le casque, ou plutôt dirais-je, les écouteurs.

Nous sommes bien à bord d’un Boeing 767-300 non Extended Range

Un petit livret donne des détails du service qui sera proposé sur ce vol.

L’embarquement continue dans l’ordre par la seule porte 1L

A 11H30, l’embarquement est terminé et l’avion est repoussé cinq minutes plus tard, pile à l’heure prévue. Je n'ai pas eu le temps de prendre la photo mais j'ai aperçu une hôtesse au sol faire une salutation au pied de la passerelle

La cheffe de cabine fait les annonces habituelles.

Un Dreamliner que j’aurais bien aimé prendre

Et les employés au sol qui se préparent à dire au revoir

Voilà

Décollage en piste D, construite en 2010 sur la mer en partie sur pilotis et en partie sur une île artificielle

Un programme est diffusé sur l’écran central mais il faut tordre le cou et le casque n’est pas très performant

Surprise inattendue et preuve que j’ai choisi le bon côté de l’avion: le très vénéré Mont Fuji. A défaut de l’avoir grimpé, je le verrai de haut. Par chance, le ciel est dégagé.

Avant de commencer le service, les hôtesses se positionnent en tête de cabine et saluent les passagers en se penchant en avant. Elles seront trois membres commerciaux dont la CCP pour s’occuper des dix passagers.
La tablette est située dans l’accoudoir gauche

Les bentos Premium Gozen et la soupe sont rapidement mais délicatement déposés

Voilà à quoi ressemble l’intérieur des deux bentos. Dans le gobelet en papier et qui tient dans le trou formé dans la tablette, la soupe miso.

Ci-après le détail des petites boîtes

Ces mets ont été préparés par un restaurant connu dans la conurbation de Tokyo

C’est très coloré mais ce ne sera pas aussi appétissant que ça en a l’air.

Personnellement, j’ai préféré et terminé ce bento-ci. Mon voisin est d’accord avec moi car il ne finira pas non plus celui qui contenait le riz.

Une fois débarrassé, je me mets à l’aise pour une petite sieste. Les commandes ne sont pas électriques.

L’inclinaison du dossier et une cloison pour une certaine intimité avec le voisin. A gauche de la photo, un support pour le casque

Les hôtesses et la CCP passent régulièrement en cabine. Je demande à cette dernière une bière japonaise qui sera servie avec le sourire sur la tablette centrale. Je n’avais pas remarqué que la cannette était ouverte et j’en renverse sur mon pantalon. L’hôtesse amène aussitôt deux serviettes et s’excuse pour ne pas m’avoir averti

Une photo partielle de la cabine Premium.

Elle est configurée en 2-1-2 et n’est constituée que de dix sièges

De retour à mon siège, juste le temps de roupiller un moment que nous entamons déjà la descente sur Hiroshima. Nous atterrirons sous un ciel radieux à 13H00. Le taxi vers le terminal est court et nous descendrons via la passerelle à 13H05.

La très grande majorité des passagers a voyagé avec uniquement des bagages cabine. Ma valise apparaîtra sur un des deux tapis à 13H10

Il s’agit de ne pas de traîner car l’aéroport est situé à plus de 50 kilomètres de la ville et le prochain départ de la seule ligne de bus est prévu dans cinq minutes.
L’aéroport est situé sur une colline. On voit ici les balises d’approche.

Voilà qui achève le deuxième vol de mon voyage en Extrême orient. A bientôt pour la suite.

BONUS

Deux curiosités m’ont motivé à venir dans la région. La première est bien évidemment le site au-dessus duquel a explosé la première bombe atomique

Les drones y sont interdits

Et la fameuse et belle île de Miyajima. Le tori dans l’eau n’a rien de spécial en soi sauf qu’il est le symbole retenu dans les catalogues d’agence de voyage pour symboliser le pays.

Je n’ai absolument rien compris (LOL)

Excepté le tori dans l’eau, l’île est très agréable à visiter et peut devenir une station balnéaire très people en été. Je n’ai pas vu la Brigitte nationale.

Si on a du courage, des temples nichés à 600 mètres d’altitude peuvent être visités. Pour moi, ce sera la solution la plus pratique.

Bonus moins touristique
J’ai une vue de mon hôtel sur la gare centrale et un ballet très intéressant de taxis attire mon attention. Les quatre premiers véhicules attendent les clients sous le porche

Et quand la première ligne se vide

La deuxième rangée avance. Et ainsi de suite.

C’est propre et ordonné