Avis du vol entre Lyon et Lille en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous ! Et bienvenue sur mon 3e FR, 71e vol (56e sur Air France et ses filiales).
Un petit FR pour continuer à me faire la main, cette fois-ci sur un vol domestique plusieurs fois reporté… Avec en prime un mini bonus touristique, pour le plaisir.

La genèse du trajet (oui, genèse, rien que ça)

Ayant investi dans une carte week-end Hop! (j'ai dans l'optique de parcourir un peu plus la France cette année), il me fallait un trajet "inaugural", pour fin août, histoire de décompresser après la reprise du travail, aller le samedi, retour le dimanche, à un tarif minimal et avec au moins un appareil m'intéressant.
Je suis donc parti sur un aller-retour Lyon - Lille, avec l'aller en CRJ-1000, appareil que j'ai très peu pris (deux fois seulement, dont une fois en janvier 2011, quelques semaines après la livraison de l'appareil inaugural à feu Brit Air, et sa sublime livrée), et que je n'arrive pas à reprendre depuis 2 ans, Hop! changeant l'appareil programmé au dernier moment à chacune de mes tentatives. Le retour devrait se faire en CRJ700, beaucoup plus classique (déjà pris 5 fois).

Le routing prévu

1. Lyon - Lille (Hop!, Economy, CRJ1000) le 26 août 2017
2. Lille - Lyon (Hop!, Economy, CRJ700) le 27 août 2017

Enregistrement en ligne

La veille, arrivé au bureau en avance, j'en profite pour jeter un oeil sur la place que l'enregistrement automatique que m'a attribué. Comme souvent avec mes vols effectués par Hop! , le plan cabine est des plus fantaisistes. Si quelqu'un a une explication pour la logique d'affichage ou non de certains sièges…

Bien que la place 14C me convienne (je préfère être côté couloir en général, sacrilège pour un avgeek, je sais bien !). Allons voir tout de même si l'arrière de l'appareil présente mieux !

Tant pis. Bref, pas beaucoup de places libres sur ce vol ! Pourtant il est encore bien vide d'après le système de réservation (possible de réserver pour 9 personnes à un tarif très bas pour un départ le lendemain). Je paie sans doute là le tarif de 75€ que j'ai eu, pas le droit de choisir mon siège ! Moi qui espérait secrètement avoir une issue…

A l'aéroport

Le jour venu, réveil au petit matin, et direction l'aéroport en voiture, les horaires des trains et le tarif exorbitant de RhonExpress n'encourageant malheureusement pas l'utilisation des transports en commun…
Comme à mon habitude, parking au P0 pré-réservé, et comme je suis, une fois n'est pas coutume, d'humeur sportive, direction les escaliers ! Ils ne sont visiblement pas du tout prévus pour être utilisés par les clients, couloirs en béton, lumière blafarde, dépôt d'objets divers (barrières, chariots d'entretien…) et sur la fin de ce parcours, plus de signalétique du tout.

Après le passage de plusieurs portes et autres couloirs, m'attendant à chaque instant à déclencher une alarme anti-intrusion (j'exagère… à peine !), je finis par déboucher par une porte dérobée dans le hall des départs du terminal 2. Je file directement vers les comptoirs Air France. Et bien, samedi d'août oblige, il y a "un peu" de monde ! Je n'ai jamais vu autant de personnes par ici…

Je me faufile entre deux valises pour accéder aux BLS et récupérer mon précieux sésame papier. J'entre mon code réservation, et essaie de modifier mon siège, on ne sait jamais. Et là, surprise !

Je suis affecté en 15D. Mais avec une issue indiquée en rangée 14, je sais bien ce que ça signifie… Ma malédiction du CRJ1000 a encore frappé, et je me retrouve une fois de plus avec un CRJ700 au lieu du bien plus beau CRJK. Rageant. Le siège à côté de moi semble libre, c'est une petite compensation… Qui ne durera pas. 5 minutes après avoir récupéré mon billet, je vérifie à tout hasard sur l'appli, le 15F est désormais pris, et aucune autre place possible, forcément.
Bien que je comprenne ce changement d'appareil en dernière minute pour des raisons opérationnelles que je peux comprendre, je trouve assez dommage que AF/Hop n'envoie pas de SMS ou mail pour prévenir du changement d'appareil, et donc de siège. Ca peut poser problème…
Avec mon billet et quelques regrets en poche, je file direction le PIF. L'attente aux comptoirs Air France distille au compte-goutte les voyageurs, le PIF a 4 lignes ouvertes… Pas d'attente à l'horizon !

Effectivement, passage du contrôle en 3 minutes, avec une agente souriante, ça change de son collègue que j'avais eu la dernière fois qui criait quasiment sur les passagers…
Petite vue sur le PIF de l'autre côté, et petite dédicace à cette dame qui "ne savait pas que les tablettes étaient considérées comme des appareils électroniques" et permet donc à son bagage de refaire un tour dans la machine, avec la tablette sortie cette fois ! (Je me moque gentiment, mais je ne serais peut-être pas plus à l'aise avec la technologie dans 40 ans…)

C'est parti pour 5 minutes de marche jusqu'aux portes Hop!. Le terminal est assez calme, comme d'habitude…

Petit coup d'oeil au passage devant la baie vitrée au bout des portes Q, vue vers ma destination, avec un intrus dans ce paysage habituellement uniquement Hopesque (désolé pour la pub involontaire pour la marque à la pomme).

Et on marche (bonjour madame à gauche).

Et on descend (à bientôt !)

Bon point, l'offre de presse est présente ! Mauvais point, elle n'est pas très variée…

Ce sera Le Monde pour moi (franchement, j'ai une tête à lire l'Equipe ?!). Et on arrive, enfin, dans la jetée U, où mon vol est prévu.

Mon téléphone me notifie au même instant d'un départ porte U03. Faudrait se mettre d'accord, Bordeaux ou Lille c'est pas vraiment la même direction ! L'arrivée de cet A319, en livrée spéciale pour un évènement qui m'agace, en provenance de Bordeaux en porte U03 résoudra cet intense instant de doute, c'est bien Bordeaux qui part de cette porte.

Je continue mon petit tour du propriétaire et m'approche de cet intrus qui m'intrigue depuis tout à l'heure. Il s'agit du G-JOTR, Avro RJ85 de Jota Aviation, visiblement en wet-lease depuis le 1er août chez Hop!, principalement sur la ligne Lyon - Toulouse. Ce qui me donne l'occasion de faire un mini teasing pour un vol d'octobre…

On passe ensuite à l'ATR42 F-GPYD, aux hélices bien harnachées pour le moment, qui partira sur Toulouse plus tard dans la journée (à vide il me semble), pour effectuer le lundi suivant la navette Airbus TLS-NTE-SNR-TLS.

Je me retourne pour assister à l'arrivée de cet Embraer ERJ170 en provenance de Lille. Dommage que ce ne soit pas mon appareil, je n'ai encore jamais pris d'ERJ170 ! Il repartira à Rome dans la matinée.

Ma porte est enfin annoncée, c'est la U06 ! Je file aussitôt voir mon appareil !

Oups, trop tôt. Ou bien j'y vais en tracteur de piste, mais ça risque d'être plus long.
Qu'à cela ne tienne, je file donc à un lieu indispensable de tout FR, les WC ! Qui sont plutôt propres ma foi. Mais bon, il n'y a pas foule dans le secteur.

Retour à ma porte, et je vois mon appareil du jour, le CRJ700 (snif) F-GRZK qui arrive, en provenance de Biarritz. Désolé pour la qualité de la photo.

A bord

L'embarquement se prépare, avec deux passagers accompagnés par du personnel, un UM et une passagère avec un handicap mental. En attendant de lancer l'embarquement, l'hôtesse viendra parler pendant de longues minutes avec cette passagère (contrairement au personnel censé l'accompagner, rivé sur son téléphone), qui était visiblement ravie de pouvoir parler à quelqu'un de sa passion pour l'avion ! Très bon point pour le personnel au sol donc, mauvais point pour l'accompagnant.
A 9h20, la procédure d'embarquement est lancée. La masse de voyageurs se jette sur la file Skypriority, et je me dirige tranquillement vers la file General Boarding, où je serai le seul à patienter. Comme on s'en doute, aucun des passagers dans la file Skypriority n'était prioritaire. Le personnel criera donc à la cantonade "des passagers Skypriority pour Lille ?", sans que personne ne s'avance, puis commencera l'embarquement des passagers dans la foulée (sans faire changer de file les passagers dans la partie Skypriority, un peu dommage, on perd le principe "embarquez quand vous voulez" si l'on ne laisse pas la file SP réservée). Je passe donc dans les premiers, puisque j'étais le seul dans la bonne file, et embarque rapidement, direction la rangée 15.
Le pas, plutôt serré, mais pour un vol d'1h15 ça ira. Mon mètre 85 y rentre même quand je m'affale un peu, c'est le principal. Le siège est quand même bien confortable.

Peu après, mon voisin, corpulent, arrive, et je me fais à l'idée de ne pas avoir un duo à moi tout seul. L'homme étant séparé de sa femme (qui est en 12D), j'échangerai ma place avec elle pour les laisser voyager ensemble. Je me retrouve donc en 12D à côté d'un ado voyageant seul nettement moins corpulent. C'est toujours ça de pris !
Une dame arrive ensuite avec la place 12F. Eh oui, elle s'est enregistrée la veille et a donc toujours sa place initialement prévue sur le CRJK ! Elle s'installera en 12C, qui était (et restera) libre. Quand je dis qu'il faut envoyer un SMS ou un mail pour prévenir des changements de place…
Coup d'oeil au contenu de la pochette. Il manque ici le sac papier (contrairement au 15D vu ma photo du pas). Sinon, on y trouve les consignes de sécurité, le magazine Air France, et un rayon de soleil en bonus.

Petite vue du réseau Hop! (et toujours ce soleil qui fait son intrus). Je suis moi aussi victime du syndrome de la photo retournée qui refuse de se mettre droite sur le FR visiblement…

La tablette est propre, mis à part les miettes de biscuit qui reste du vol précédent… le soleil s'en est allé !

L'embarquement prend du temps, on attend deux passagers retardataires (en correspondance je suppose, les correspondances courtes à Lyon sont légion). On repousse finalement avec 5 minutes de retard sur l'heure prévue, c'est raisonnable. Le copilote fait une petite annonce avant le repoussage et annonce 55 minutes de temps de vol, du beau temps sur tout le parcours et à l'arrivée ("comme toujours à Lille", précisera-t-il. J'en doute encore).
La CC fait ensuite son annonce habituelle, démo de sécurité manuelle, bref, rien qui change de l'ordinaire sur cette ligne, et décollage à 09h53. Une fine couverture nuageuse empêchera d'avoir une bonne vue sur ce que l'on survole, ma place couloir me va tout à fait.
Je me plonge dans ma lecture du Monde…

Quand soudainement, le trolley sucré/salé fait son apparition !

Jus de pomme et sucré pour moi (j'aime bien ces gâteaux pomme, peut-être mes préférés parmi toute la gamme sucré !). Pour les curieux qui se demandent qui sont ces personnages faisant quelques signes indélicats sur le journal…

Les trolleys regagnent leur base, et j'en profite pour faire un saut aux WC, propres

Le trolley repasse à ma sortie en mode poubelle, puis le copilote annonce le début de la descente vers Lille, avec toujours du beau temps prévu à l'arrivée.
Quelques minutes après, la CC passe à nouveau en proposant bonbons Hop! et lingettes rafraîchissantes, bon point pour elle, c'est assez rare d'avoir cette distribution post-collation dans les vols Hop! que j'ai eu l'occasion de faire.

L'arrivée

Une dizaine de minutes plus tard, à 10h45, les roues de l'appareil touchent le sol, arrivée à notre point de parking à 10h48, soit avec 7 minutes d'avance sur l'horaire.
Débarquement à pied (logiquement), la CC saluera chaleureusement chaque passager, et complimentera mon sac Air Inter. Au plaisir madame !
Je file rapidement jusqu'au terminal, au passage, les escalators pour monter depuis les pistes c'est plutôt bien vu. Petit coup d'oeil sur le bâtiment, pas grand chose à voir…

Et puis je suis la meute dans les couloirs…

… Jusqu'à sortir de la zone airside et me retrouver dans le hall, qui est assez calme.

Petit passage aux WC, qui sont très sales… Je vous ai épargné les photos. Et direction l'arrêt de la Navette pour Lille centre, où j'arriverai tout juste une heure après l'atterrissage !

Le retour

Petites précisions sur ce retour, qui n'est pas reporté pour une raison assez simple : Mon vol a été annulé au dernier moment, en raison de la "détection d'un problème technique lors de la visite pré vol". De ce que j'ai pu en déduire sur place, l'appareil pour Figari a subi la panne, et notre appareil pour Lyon a été utilisé pour remplacer celui de Figari (il est plus simple d'acheminer les passagers via d'autres vols vers Lyon que Figari…).
Après une longue attente aux comptoirs d'enregistrement, on me propose soit de passer par Bordeaux et d'arriver à 22h (le vol arrivera finalement avec une heure de retard à Lyon), soit d'attendre le vol direct du lendemain matin. Le vol initial devait lui arriver à 14h30 à Lyon…
Etant assez pressé, j'ai décliné ces deux solutions et me suis rabattu sur le train, qui m'a permis d'arriver à 19h30 à Lyon…
Bref, gestion de l'incident correcte, mais l'attente aux comptoirs était vraiment longue, et mal organisée (un "paquet" de passagers entassés en rond autour des deux comptoirs ouverts).

Bonus touristique

Je vous propose pour finir un mini bonus, non pas sur Lille, mais plutôt sur le Palais des Beaux-Arts où j'ai passé une bonne partie de l'après-midi… J'ai vraiment apprécié ce musée, donc pour changer, je vous en propose quelques pièces !
Petit détail amusant, le musée est équipé de portiques de sécurité, mais les vigiles ne contrôlent pas les sacs. Il est donc impossible d'entrer avec un couteau dans la poche, par contre on peut mettre tout ce que l'on veut dans son sac sans être inquiété. Pas convaincu de l'utilité de la chose…
On commence avec le peintre brabançon Pieter Brueghel le Jeune (à ne pas confondre avec son père, Pieter Brueghel l'Ancien, ou son fils, Pieter Brueghel), avec ici, Le Dénombrement de Bethléem.

On avance de deux siècles, jusqu'au XIXe, avec Antoine Chintreuil et son paysage Les vapeurs du soir

Pour finir sur les peintures, un Van Gogh, Les Vaches…

Et pour finir, une belle surprise, ce musée a une petite collection de plans reliefs de grandes villes du Nord et de Belgique ! Etant grand amateur de ces plans, j'étais ravi. Je vous propose donc en toute logique, le plan-relief de Lille

Merci pour votre lecture, vos commentaires, critiques et remarques sont les bienvenus ! A bientôt, à priori en septembre, pour un périple germano-danois.