Suite de ce petit périple triangulaire de début d'été, avec une petite pause fraîcheur en Lituanie.
1. Contexte et itinéraire
Voir:
link
Après quelques jours en Géorgie, je souhaitais mettre le cap en direction des Pays Baltes (Pribaltika en Russe), en vue de prendre un peu le frais et de profiter d'un peu de verdure.
Voilà qui tombe bien, Wizzair dessert aussi Kutaisi depuis Vilnius, ville très intéressante à plus d'un titre, et qui fut un des avants postes occidentaux de l'ex-URSS.
Logiquement, l'itinéraire va donc se poursuivre ainsi:
- Train Luxembourg-Dortmund
+Vol DTM-KUT, W6, 320, Y: link
(+visite de Kutaisi et de ses alentours)
- Vol KUT-VNO, W6, 320: C'EST MAINTENANT
Intérêt de ce vol pour FR:
- KUT a été reporté une seule fois (par votre serviteur), à l'arrivée seulement, et donc pas encore au départ;
- la plupart des vols W6 décollent de KUT très tôt le matin (6h), ce vol est un des rares décollant de KUT en journée;
- {b]VNO a été reporté quelques fois, mais très très majoritairement de/vers l'Europe Occidentale;
- Il s'agît donc d'un vol transversal ex-intra-soviétique, reliant 2 anciennes RSS, et pas n'importe lesquelles, puisque Lituanie et Géorgie furent les plus en pointe dans la lutte contre le pouvoir moscovite à la fin des années 80; et
- le parcours du vol est contraint par le contexte post-soviétique. ;-)
2. Au sol - KUT
Une dizaine de minutes de taxi, à bas prix et me voilà à KUT.
Le nom de l'aéroport est dûment signalé, encore un hommage à David IV dit Le Reconstructeur:
Le terminal est vraiment moderne, même si assez simple:
Zone d'enregistrement, assez réduite, située dans un coin du bâtiment:
Mon enregistrement est rapide, de même que le passage des contrôles de police puis de sécurité, collés les uns aux autres.
Airside, il n'y a qu'un seul point de restauration:
Il y a surtout une grande boutique…
…contiguë à la zone d'attente:
Aperçu des arrivées du jour:
S7, une des seules legacy présente à KUT, a marqué son territoire ;-)
A 10h25, arrive le vol W6 8045 de Vilnius, avec une légère avance:
Le débarquement ne traîne pas:
L'embarquement ne traîne pas non plus et la zone d'attente se retrouve rapidement vide:
Etant installé à nouveau en rangée 1, je suis donc le dernier à embarquer, ce qui me permet de fixer le zinc sans stress:
3. A bord
Départ du terminal à 11h:
Le roulage ne vas pas durer très longtemps, avec un dernière vue du terminal, sur fond de Grand Caucase aux sommets enneigés:
Décollage à 11h08 (-2min):
Comme lors du vol précédent (DTM-KUT), on va survoler la plaine ou se situe KUT, et également l'Autoroute S12:
On va là aussi survoler les montagnes du Sud-Ouest de l'Iméréthie:
Gros plan sur Ozurgeti:
La Côte Adjare est vite atteinte:
Survol de Batumi et de ses environs:
Gros plan sur BUS:
Survol de Hopa, avant-dernière ville avant la frontière turque:
Le ciel va ensuite se couvrir un peu le long des côtes turques, longées jusqu'à Samsun. Ensuite, survol de l'intérieur des terres, et plus particulièrement du Barrage d'Altinkaya et de ses environs:
Très rapidement toutefois, on va retourner au-dessus de la Mer Noire, qui cette fois va être franchement traversée en direction du Nord-Ouest:
1h37min après avoir décollé de KUT, les côtes roumaines sont en vue, annonçant la fin du survol de la Mer Noire, et le cap est désormais plein Nord:
Gros plan sur Constanta et son port, le plus important de Roumanie:
On a va définitivement quitter la Mer Noire un peu plus au Nord, à la hauteur de la Réserve Naturelle du Delta du Danube:
Survol intéressant de la zone frontalière Roumanie-Ukraine, là où le Danube se divise en plusieurs bras:
Gros plan sur Tulcea (Roumanie)
Gros plan sur Izmail (Ukraine), situé sur un bras qui sert de frontière entre les deux pays:
Survol du Budzhak, qui avant 1945, faisait partie de la Bessarabie/Moldavie:
Petit snack, pas des plus goûteux, mais le petit-déjeuner est déjà loin:
2h après avoir décollé de KUT, passage en plein au-dessus de KIV:
Et fort logiquement, survol de Chisinau juste après:
Cap plein Nord, nous ne passerons pas au-dessus de la Transnistrie, mais nous la frôlerons dans la région de Camenca/Soroca.
L'Ukraine est rapidement retrouvée:
2h30 après décollé de KUT, survol de Zhytomir:
Gros plan sur UKKV:
Passage au-dessus de Irchansk et de ses environs peu après:
Korosten, toujours en Ukraine, mais déjà très proche du Belarus:
Ovruch, dernière grande localité en Ukraine, à partir de laquelle le cap va passer du Nord au Nord-Ouest:
Le ciel va à nouveau se couvrir au dessus du Belarus, et 25min plus tard, on coupe l'axe Varsovie-Moscou à Baranovichi:
Entre-temps, la descente a commencé, et nous sommes déjà dans le Nord du Belarus, du côté de Navaelnya et du Niémen:
3h20 après avoir décollé de KUT, la région de Vilnius est enfin en vue:
VNO est aussi en vue:
On va donc contourner Vilnius par le Nord-Est, VNO étant localisé au Sud de celle-ci:
Gros plan sur la Tour de Télévision, devenu célèbre en Janvier 1991, dans la douleur:
Survol de zones résidentielles de l'Est de Vilnius:
Passage au-dessus de la voie ferrée Vilnius-Minsk:
VNO est très proche désormais:
Atterrissage à 13h35, soit 3h25 après avoir décollé de KUT:
Les travaux préparatoires de réfection de la piste battent déjà leur plein. VNO a en effet été fermé plusieurs semaines en Juillet-Août 2017 pour ce faire:
Roulage court, qui va permettre de spotter un peu…
…comme ces 3 zincs:
- 1 737-300 de Belavia (LY-FLJ), qui vola longtemps chez KLM/Transavia avant de filer chez Norwegian, SmallPlanet et Monarch), garé depuis 2015;
- 1 737-400 de Transaero (EI-DNM), qui commença sa carrière chez Air Europe, avant d'aller chez Jet Airways et Sahara, cloué à VNO depuis la faillite de UN
- 1 A320 de Jubba Airways (5Y-JZX) de Jubba Airways (Somalie)
Le roulage se poursuit:
Peu de monde de ce côté-ci du terminal:
Style soviétique modernisé de ce côté-ci:
Avec 2 zincs de S5, la saison d'été est bel et bien commencée:
6min après l'atterrissage, soit 3h31 après le décollage de KUT, l'appareil s'immobilise devant le terminal:
Le vol aura fortement dévié de la ligne droite, laquelle aurait été de mise si ce vol avait été effectué du temps de l'URSS:
Le parcours a en effet été fortement contraint par la géopolitique
- pas de survol de la République d'Abkhazie
- pas de survol de la Crimée depuis son retour à la Fédération de Russie
- pas de survol des Républiques Populaires de Donetsk/Lugansk et de la zone de combat du Donbass
- République de Transnistrie seulement effleurée dans sa partie Nord
- pas de survol du centre de la Mer Noire, vu les manœuvres simultanées de l'OTAN et de la Fédération de Russie
Du temps de l'URSS, les choses auraient tellement été plus simples :-D
4. A l'arrivée - VNO
Débarquement rapide par escalier mobile, bien que le stationnement se fasse devant une passerelle. Il faut ensuite monter de 2 étages pour rejoindre le contrôle de police. Juste avant celui-ci, les baies du terminal permettent de fixer l'appareil une dernière fois:
Et aussi ce zinc de l'USAF, censé tenir la Fédération de Russie en respect dans le cadre de manœuvres de l'OTAN sur la Baltique :-D
Une fois passé le contrôle de police, on dispose d'une belle vue sur la zone Départs en contrebas:
La signalétique de VNO souhaite la bienvenue:
Il faut ensuite emprunter un long couloir…
… d'où l'on peut encore jeter un oeil sur les "3 compères":
Livraison rapide des bagages de soute, dans une salle moderne…
… mais une fois sorti en zone publique, on tombe sur la partie "historique" du terminal, construite dans les Années 1950, et au style stalinien très soigné, miam miam ;-)
On se croirait dans une gare ;-)
En fait du bâtiment central, le Réalisme Socialiste est encore à l'honneur:
Une fois dehors, l'impression de se trouver devant une gare se confirme ;-)
5. Trajet VNO=>Vilnius
En parlant de gare, il y en a justement une sur le site de VNO. Vu les horaires, c'est donc par le mode ferroviaire que j'ai préféré rejoindre le centre de Vilnius.
Depuis la devanture de VNO, un cheminement piétonnier couvert, et fermé sur un des deux côtés, mène à la gare. Louable intention, vu la rigueur des hivers, mais pourquoi ne pas l'avoir fermé des deux côtés?
La gare est située en contrebas, et il faut y descendre en ascenseur:
La gare est tout simplement dénommée "Aéroport", en Lituanien. Pas de mention du genre Airport ou Vilnius…
La desserte ferroviaire en navettes n'a rien d'un horaire cadencé, jugez plutôt:
La Navette arrive finalement:
Autorail récent, construit en Fédération de Russie, et aux normes russes, donc avec un plancher très haut, qui vu la hauteur des quais en Lituanie, comporte un emmarchement qui relève de l'escabeau, assez sportif pour quiconque un tant soit peu chargé de bagages ;-)
Le billet (0.70€) s'achète à bord, à l'accompagnatrice, très courtoise. Intérieur assez spartiate, mais propre:
Trajet à travers les faubourgs Sud de Vilnius:
Vue sur la Tour de Télévision:
Au bout de 7min de trajet, la gare centrale de Vilnius est atteinte, dans une ambiance assez soviétique ;-)
6. Excursion à Gori
Avant de s'intéresser un peu plus à Vilnius, voici une petite excursion faite depuis Kutaisi à Gori.
Ayant choisi le mode ferroviaire, c'est donc tout naturellement en gare de Kutaisi-1 qu ça commence, et devant laquelle se dresse une énième statue de David IV le Reconstructeur:
La gare est moderne, mais déserte:
Et pour cause, Kutaisi-1est située sur une antenne en cul-de-sac, faiblement desservie, à l'écart de la la grande ligne Est-Ouest qui relie Tbilissi à la Mer Noire.
Dans la plupart des cas, il faut donc effectuer un parcours routier de 6-7km en direction du Sud, afin d'atteindre la gare de Rioni, située elle sur la grande ligne Est-Ouest:
Ambiance très soviétique là aussi:
Avec là aussi son lot de chiens errants:
Le train arrive, à l'heure, de Poti, destination Tbilissi. Rames Intercity construites en Chine en 2010:
Les sièges me font fort penser à ceux de Thalys en Confort 2, avant rénovation, mais avec un espacement et des dimensions plus généreux:
Une bouteille d'eau est distribuée par l'accompagnateur:
Il y a également des distributeurs embarqués de boissons et en-cas:
Au départ de Rioni, le trajet début en plaine:
Arrêt à Zestaponi:
A partir de là, on va grimper sur le seuil orienté Nord-Sud, et qui sépare Géorgie de l'Ouest et Géorgie de l'Est:
Un nouveau tracé, plus rapide est en construction dans le secteur, avec de nombreux tunnels:
Le train continue de grimper jusqu'au col, franchi par un tunnel sommital:
Une fois le col franchi, on descend sur la Kartlie:
Arrivée à Gori, au bout de 2h20 de trajet:
La gare n'a rien de particulier à offrir, c'est une gare comme il en existe tant d'autre en ex-URSS…
…avec ses chiens errants:
Mais dans le hall d'honneur, contigu au hall voyageur, une statue de Staline rappelle que Gori est la ville qui a vu naître le "Génial Guide":
6.2. Avenue Staline
Une de rares avenues à avoir conservé le nom du "Petit Père des Peuples", vu que le processus de déstalinisation lancé dans la foulée du XXème Congrès du PCUS a conduit à débaptiser la plupart des lieux consacrés à Staline:
Celle-ci relie tout logiquement la gare à la Place Staline. Les fortes pluies ont à moitié inondé la route avant le pont sur la Koura:
Gros plan sur la Forteresse:
Le début de cette avenue est on ne peut plus classique:
La Place Staline, elle, comportait une statue homonyme jusqu'en 2010, date à laquelle le régime de Mikheil Sakaachvili a voulu lui aussi procéder à une lustration anti-soviétique, et l'a faite enlever, au prix de violentes émeutes, les habitants de la ville ne voulant point être privés de leur mascotte ;-)
La statue faisait face à l'Hôtel de Ville:
Un peu plus loin, l'Avenue Staline finit par un square:
6.3. La maison natale Staline
Au bout de square, la maison où Joseph Djougachvili est né, le 18 Décembre 1878:
En sous-sol se trouvait l'atelier de cordonnier de son père:
"Maison-musée de Joseph Vissarionovich Staline":
La maison faisait partie d'un long bloc de maisons, mais celles-ci furent détruites à la demande de qui vous savez en 1937. La maison natale, elle, a été complétée par un chapiteau de protection, en dur, dans le plus pur style stalinien monumental:
De l'autre côté de la maison natale, on retrouve la statue enlevée de la Place Staline en 2010:
6.4. Le Musée Staline
Au-delà de la maison natale et de la statue, se dresse le Musée Staline proprement dit, construit lui aussi en 1937, là aussi dans un style monumental, qui n'est pas sans rappeler la Renaissance Italienne:
Les intérieurs sont tout aussi monumentaux:
L'exposition retrace les grandes étapes de la vie de l'intéressé, dont ses déportations et évasions sous le régime Tsariste:
Portait de l'intéressé, alors étudiant au Séminaire:
Encore plus croustillant, voici le formulaire d'enquête du Délégué du PCUS rempli par l'intéressé en 1931. A la question n°4 (Natsional'nost'), celui a répondu "Géorgien"). Eh oui, Staline n'était pas Russe, mais bel et bien Géorgien ;-)
Une salle est spécifiquement consacrée à la Grande Guerre Patriotique (1941-1945):
On peut aussi admirer quelques grands classiques souvent repris par les manuels d'Histoire des classes de Terminale ;-)
Quelques cadeaux sont également exposés, et viennent entre autres de France, offerts par les camarades du PCF, mais pas seulement ;-)
Le bureau de l'Homme de Fer a lui aussi été transporté ici depuis le Kremlin moscovite:
Même chose avec son jeux d'échecs:
6.5. Le Wagon-Lits personnel de Staline
Exposé à côté du musée:
Les intérieurs sont cossus et très formels, comme le couloir:
Cuisine:
SDB:
Petit compartiment:
Grand compartiment:
Salon:
6.6. Ruelles alentour
Etre la zone du Musée Staline et la Forteresse, quelques rues ont été joliment restaurées:
Eglise des Saints Archanges, au pied de la Forteresse:
En face, ancienne Eglise Ste-Marie:
6.7. La Forteresse
Impossible de l'ignorer, tant la ville a été construite autour:
Depuis le haut, on dispose en effet d'une vue intéressante sur la ville et ses alentours:
Aperçu du centre-ville:
Gros plan sur l'Hôtel de Ville:
Gros plan sur le Musée:
Et gros plan en direction du Nord: tout au fond c'est la République sécessionniste de l'Ossétie du Sud, et sa capitale Tsinkhvali, au pied de la montagne, juste après la frontière. C'est là que l'on se rend compte à quel point il fut facile en Août 2008 aux troupes de la Fédération de Russie de fondre du Gori (contre-offensive) et de couper ainsi le pays en 2 ;-)
6.8. Monument aux morts de la Grande Guerre Patriotique
Construit postérieurement à l’éclatement de l'URSS. La Géorgie, épargnée par l'invasion allemande, comporte assez peu de monuments ayant trait à cette guerre:
7. Aperçu de Vilnius
Avenue principale de la ville, auparavant dénommée Prospekt Stalina puis Prospekt Lenina, on y trouve majoritairement de très beaux bâtiments, de style impérial russe:
On y trouve aussi quelques Stalinkie:
7.2. Cathédrale et Tour Gediminio
A l'extrémité Est de l'Avenue Gediminio, on trouve la Cathédrale de Vilnius:
A côté se trouve le Musée National de Lituanie:
Et derrière, la Tour Gediminio domine le tout:
7.3. Le Musée du Génocide
Au milieu de l'Avenue Gediminio, un bâtiment fort cossu, ancien siège du KGB local, abrite désormais un musée consacré aux persécutions soviétiques dans la Lituanie devenue RSS (1940-1941 puis 1944-1991):
Les noms de victimes sont gravés la façade principale:
L'exposition est certes sans concession, mais malgré tout très objective, et beaucoup plus que le Musée de l'Occupation à Riga, ouvertement révisionniste…
Le Musée inclut aussi l'ancienne prison.
Bureau d'entrée:
La prison est située, sans surprise, au sous-sol:
"Cellule d'accueil", où passait obligatoirement tout nouvel arrivant:
Bureau du surveillant:
Salle de fouille:
Salle des gardes, destinée à leur repos, mais aussi à leur instruction politique:
Cellules d'incarcération:
Le parc Lukiskies, anciennement Park Lenina, situé en face, est en cours de réaménagement:
7.4. La Bibliothèque Nationale
Tout à l'Ouest de l'Avenue Gediminio, un bâtiment imposant:
7.5. Le Parlement (Seima))
Jouxtant la Bibliothèque Nationale, ce Bâtiment construit à la fin des Années 1970 pour héberger le Soviet Suprême de la RSS de Lituanie, abrite désormais le Parlement. Le 11 Janvier 1991, il fut investi par les troupes d'élite de l'Armée Rouge, dans le cadre d'une reprise en main musclée de la RSS sécessionniste, succès militaire, mais désastre politique:
En face, on trouve des Stalinkie en état d'origine, mais d'autres un peu plus loin ont été rénovées de manière assez brutale, de telle sorte qu'elles ont complètement perdu leur aspect monumental originel:
Depuis cet endroit, on aperçoit très bien la Tour de Télévision, qui elle aussi fut une cible sanglante lors de l'intervention des forces spéciales de Janvier 1991:
A côté du quartier d'affaires, se trouve l'Université Pédagogique, au style lui aussi daté:
7.6. Balade le long de la Neris
Cours d'eau qui délimite la vieille ville sur son flanc nord, la Neris suit un tracé assez sinueux:
A Nord de la Neris se dresse un quartier d'affaires, très moderne:
Le Radisson occupe une ancienne tour de style soviétique des Années Brezhnev, rénovée malgré tout:
En face de ce quartier d'affaires, une grande stalinka abrite la Chambre de Commerce:
7.7. Autres vues du centre historique
Place de l'Hôtel de Ville et Eglise St-Casimir adjacente:
Eglise Ste-Catherine:
Rue Vilniaus, artère piétonne, très commerçante, et aux immeubles très cossus:
Le coin recèle d'autres bâtiments du même niveau:
7.8. Théatre National et Opéra Ballet
Immeuble de style soviétique fonctionnel, construit au milieu des années 1970, et qui a conservé ses lustres d'époque ;-):
7.9.Stalinkie du centre historique
Même en plein cœur historique de Vilnius, on peut tomber sur des Stalinkie , comme à côté du Théatre National et Opéra Ballet:
Il y en a aussi au beau milieu de l'Avenue Gediminio…
…et où le marteau, la faucille et l'étoile ont été arrachés:
7.10. Siège du Gouvernement de Lituanie
Ancien siège du Parti Communiste du temps de l'URSS, au style toujours très fonctionnel, au beau milieu de l'Avenue Gediminio:
7.11. Théatre National Dramatique
Entrée située sur l'Avenue Gediminio, mais bâtiment en retrait, caché au milieu des immeubles classés. L'entrée est dans le plus pur Modernisme soviétique:
7.12. Palais des Sports et des Concerts
Construit au début des Années 1970, dans un style brutaliste, et répliqué partout ailleurs en ex-URSS lors de la construction de bâtiments à vocation sportive, et abandonné depuis une dizaine d'années:
Un nouveau quartier résidentiel est en construction tout autour:
7.13. Ancien Stade
L'ancien stade attenant au Palais des Sports et des Concerts, lui, est devenue le site d'une vaste opération immobilière:
7.14. Complexe sportif
A proximité, un autre bâtiment du même acabit, encore utilisé:
7.15. Parc Commémoratif Tuskulenai
Ancien cimetière du KGB, ce lieu est désormais consacré à la mémoire des victimes de la répression soviétique des années de l'immédiat après-guerre:
7.16. La Salle des mariages
Institution typiquement soviétique, vue l'Athéisme forcené en vigueur en URSS jusqu'à la Perestroïka, la salle des mariages, construite sous Brezhnev, et désormais siège du bureau d'Etat Civil de la ville:
En face, l'Eglise des Romanov, un des rares lieux de cultes de Lituanie à ne pas avoir été fermé ou désaffecté pendant la période soviétique:
Au vu des ces aperçus de Géorgie et de Lituanie, et ce malgré les oripeaux soviétiques que l'un et l'autre pays conservent, on réalise pleinement la différence qu'il pouvait y avoir entre ces 2 anciens territoires, au point que l'on parfois bien du mal à réaliser qu'il firent partie d'un seul et même pays (Empire Russe puis URSS)…
Merci pour ce FR !
L'aéroport de départ est vraiment désert et vu le nombre de vols, c'est normal ! Avant que tu en parles, je ne connaissais pas cet aéroport mais il est propre et moderne !
En vol en tant que tel n'a rien de particulier mais les vues aériennes sont jolies ! Tout comme les bonus !
A bientôt
Merci Gaetan ;-)
KUT est en effet un aéroport récemment remis en service, et majoritairement utilisé par W6, et qui est fortement concurrencé par celui de BUS.
L'intérêt de ce vol, c'est aussi son tracé assez torturé par la Géopolitique: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? ;-)
Merci Philippe pour ce FR !
KUT n'a pas grand nombre de vols en cette journée ! Au moins, il est propre et moderne, mais ça tu n'aimes pas, tu préfères les vieux aéroports au charme ex-soviétique lol
Pour le vol, rien à redire si ce n'est ce détour assez dérangeant au niveau temps de vol...
Tes boni sont de grande qualité, et la visite de la ville natale du petit père du peuple est magnifique !
A bientôt :)
Merci Jules ;-)
J'aime les terminaux propres, pas sales, mais effectivement, je préfère mille fois un terminal comme celui de VNO à un terminal moderne comme celui de KUT :-D
Le détour doit coûter une bonne heure de trajet. Slava SSSR, navsegda ^^^^
Tapie en plein Caucase, Gori semble une autre planète.
Merci pour ce FR.
La partie la plus intéressante est sans aucun doute la petite visite de VNO car on reste bien sur du low cost à bord !
Merci Clément ;-)
Un vol low-cost, certes, mais c'est la seule ligne qui relie Géorgie et Lituanie en direct.
Par le passé, FlyLAL volait sur VNO-TBS, mais tout ceci s'est évanoui avec la faillite de ce transporteur en 2009, et (feue) Lituanica n'a jamais repris cette ligne. Georgian Airways n'a jamais desservi la Lituanie non plus.
Donc faute de grives, on mange des merles, et en outre le low-cost et ses tarifs en aller simple me permettent de faire un itinéraire triangulaire, et donc de combiner 2 séjours en une petite semaine, en passant chaque fois par un nouvel aéroport, sans jamais revenir en arrière.
Ce gain de temps et cette diversité accélérée sont pour moi un petit luxe, qui vaut bien le produit J que LH offre du FRA-TBS...
Hello !
Merci pour ce FR, tout aussi intéressant, si ce n'est plus que le précédent. Le terminal de VNO est vraiment très particulier...
Mais c'est surtout les bonus que j'ai apprécié, tout deux fort intéressants. Pour la Géorgie, même commentaire que sur le précédent : Ça renforce mon envie d'y aller.
Par contre, pour Vilnius, j'ai déjà prévu un week end en 2018 là-bas, mais je suis en train de me demander si 30h sur place suffiront à assouvir ma curiosité ou si une semaine serait plus appropriée... Il va falloir que je racle les fonds de tiroirs à congés payés !
Et merci aussi pour les bonus ferroviaires, bien sympas aussi ! Amusant de voir que les trains géorgiens semblent aussi, voir plus confortable, que le TGV, avec un service à bord plus poussé (pour la seconde du moins). Il ne leur manque que la vitesse... (et l'absence de chiens errants serait pas mal aussi !)
A bientôt :)
Merci pour le commentaire ;-)
VNO est un chef d'oeuvre à lui tout seul. La ville, elle, se visite facilement sur un WE, mais ce sera un peu juste pour aller jusqu'à Trakai. En Géorgie, le train que j'ai emprunté était commercialisé comme de la 1ère classe...en classe unique ;-)
Bonjour et merci pour "FR" !!!
Petit aéroport "sympa" (KUT) loin des standards au charme "soviet" de VNO !!!
Super bonus..Vilnius une belle ville semble bien vide !!!
Bonne journée
Merci pour le commentaire ;-)
Vilnius est au contraire une ville assez animée, mais l'Avenue Gediminio et les rues environnantes sont à circulation restreinte, ce qui donne une impression de vide. Il y avait un projet de Metro il y a 30 ans, abandonné lors de l’éclatement de l'URSS, mais qui revient à présent sur l'agenda.
Merci Philippe pour ce FR inédit.
Je remarque le drapeau européen sur les mats de l’aéroport. J’avoue ne pas suivre la question caucasienne en la matière. Ils ont une chance un jour d’y parvenir ?
Tu as passé ton vol le nez au hublot. En tout cas on suit très bien la route suivie.
Une fois de plus payer un bulkhead pour ce type de vol fait complètement sens.
Merci Quentin ;-)
Le vol fût en effet une terrasse panoramique presque en continu. Vu le confort douillet et les plantureux repas offerts par Wizzair, c'est une rares activités intéressantes d'un tel vol, en sus d'un peu de lecture ;-)
Comme sur mon vol DTM-KUT, la très grande majorité des passagers était de nationalité géorgienne.
La Géorgie dans l'UE, c'était la lubie de Sakhaachvili, auquel on doit aussi la reconstruction de KUT, mais depuis, le rêve s'émousse, et plus encore vu que la Turquie est en train de faire marche arrière sur le sujet. La politique actuelle de l'équipe au pouvoir est au contraire de diversifier les horizons: l'UE n'est plus aussi prédominante, et on essaie de tisser des liens étroits avec la Turquie justement, l’Azerbaïdjan, l'Iran, mais aussi la Chine. Avec la Fédération de Russie, les rapports se normalisent lentement, mais sûrement depuis la guerre de 2008.