Avis du vol entre Lyon et Bordeaux en classe Economique avec Air France

Bonjour,
me voici de retour pour un petit FR des familles. Je passe le week-end à Bordeaux. Air France et Easyjet font la liaison plusieurs fois par jour, j'ai choisi Air France pour des questions d'horaires (et de miles). En effet le week-end les vols Easyjet ne partent pas avant 11 heures ou midi, ce qui bouffe complètement le week-end. En plus il n'y avait pas une énorme différence de prix.
Bref, je me rends à l'aéroport en deux temps, pour échapper au grand méchant Rhône Express. D'abord je vais à au terminus du tram T3, à Meyzieu Z.I. Puis je prends la navette qui a remplacé GoAirport. Maintenant ça s'appelle ELIT, mais c'est le même principe : on réserve pour un horaire donné pour 8€ l'aller simple et 15€ l'aller-retour. Le trajet dure une dizaine de minutes. Après quelques minutes de marche, j'arrive dans le terminal, et pour une fois il y a foule ! Heureusement je n'ai pas de bagage à enregistrer et j'ai déjà ma carte d'embarquement sur mon téléphone.

Le vol est annoncé à l'heure :

Je vais directement à la sécurité, il y a une attente minimale et tous les postes sont ouverts.

Ma porte d'embarquement est très proche des contrôles de sécurité :

J'arrive ensuite dans le terminal et j'en profite pour photographier la faune locale. Il y a du petit :

Du petit à hélices :

Et même des étrangers !

Cet employé de piste a l'air d'attendre quelque chose, mais qu'est-ce que ça pourrait-être ??

Et soudain, un superbe avion perce les nuages et atterrit !

Il se rapproche !

C'est évidemment le 787 d'Air France, qui fait la liaison entre Paris et Lyon quand il n'a rien d'autre à faire. C'est temporaire, dans le but de former plus rapidement les équipages.

Je commence à l'immortaliser, et un pilote débarque avec ses enfants, ils prennent tous des photos. Les enfants sont déçus que Papa ne pilote pas (encore) le gros n'avion ;))) ! Puis ils continuent leur chemin vers les portes destinées aux petits avions régionaux dans lesquels on embarque à pied et sans passerelle. Voilà donc quelques gros plans de la bête que je me ferai un plaisir d'emprunter deux jours plus tard :

C'est bien joli tout ça, mais en attendant, mon avion est avancé ! Je n'ai pas eu de meilleure photo de mon avion du jour, c'est un A319 tout bête qui fait la navette entre Bordeaux et Lyon. Peu avant l'embarquement, un agent au sol arrive à la porte d'embarquement, suivi d'une douzaine d'enfants voyageant seuls et d'une autre agente qui fait serre-file. On voit bien que c'est les vacances scolaires ! Tous ces enfants seront très sages pendant le voyage. Au final l'avion sera très bien rempli sans être tout à fait plein.

L'embarquement est fait avec respect des priorités et dans le calme. La queue est conséquente mais ça avance vite.

Des journaux sont disponibles en porte, j'hésite mais finalement je ne prends rien.

Je m'installe en 20F, après avoir récupéré une lingette pour les mains à l'entrée (il n'y avait pas de bonbon). L'avion est très rempli mais pas complet. La cabine est très connue, mais je fais quand même le tour du propriétaire locataire pour les nouveaux.

Coucou voisin !!

A la fin de l'embarquement, mon voisin échange sa place avec une jeune fille venant de la dernière rangée (point important) qui avait été séparée de son compagnon de voyage. On repousse pile à l'heure prévue. Un roulage court est annoncé aux PNC, aucune idée de l'utilité de cette annonce…. Voici donc des photos du roulage, il ne fait pas très beau….

Les deux passagers sont visiblement très heureux de se retrouver à côté et se mettent à glousser bruyamment pendant les consignes de sécurité, le roulage, le décollage et une partie de la montée, avant de décider de faire la sieste (à la grande satisfaction de l'intégralité de leurs voisins). J'ai à peine le temps de voir le mont Blanc….

Et ça se couvre déjà !

En attendant le début du service, voici le contenu de la pochette, archi classique. Le magazine de bord est assez sympa, j'y ai trouvé la référence d'un roman à lire à l'occasion.

Le parcours du jour :

Le service commence rapidement, c'est normal car la durée de vol sera de 55 minutes. Je prends donc du sucré, et du jus de pommes….

Puis j'ajoute ma touche personnelle !

Après quelques minutes, voilà ma compression :

La cabine est très calme, à part mes deux voisins.

Dehors il n'y a vraiment plus rien à voir….

Ah si, un winglet réglementaire !

Les PNC passent ensuite ramasser les déchets. Finalement, le poste de pilotage annonce "PNC, préparez-vous à l'atterrissage". On est bien au dessus des nuages…

Finalement, les nuages sont au niveau du sol et on découvre la piste au tout dernier moment ! Les atterrissages par temps de brouillard sont vraiment impressionnants !

Le roulage est assez court, et on finit là, sous les gloussements de mes voisins qui se sont réveillés. Contrairement aux apparences, le week-end sera magnifique une fois le brouillard dissipé.

Le débarquement se fera à la vitesse d'une promenade du dimanche d'une famille d'escargots parkinsoniens. En plus, je suis dans le fond de l'appareil, ce qui n'arrange rien. Et comme ma voisine avait mis sa valise au dernier rang de l'avion, elle laisse passer touuut le monde, et n'a pas l'air pressée (alors que moi, si !). Finalement je sors de l'avion par passerelle vitrée vers 10h50, soit 5 minutes de retard sur l'horaire prévu, après tout ce n'est pas si grave.

Merci de votre lecture et à bientôt pour une série de reportages sur 787 et 350, direction le grand sud-est ! Je vous laisse deviner les destinations.