Avis du vol entre St Denis et Bangkok en classe Economique avec Air Austral

Bonjour à toutes et à tous,
Ça fait longtemps - quelques mois - que je n’ai pas pris de vacances ! Mon choix se porte sur la Thaïlande, à nouveau, car il y a encore tant d’endroits à découvrir dans ce beau pays.
En s’y prenant 2 à 3 mois avant et regardant les offres spéciales que fait la seule compagnie aérienne ayant une liaison directe depuis La Réunion (RUN) jusqu’à Bangkok (BKK), à savoir Air Austral, il est possible de trouver des billets aux environs de 600 / 630 €, pour un vol de moins de 8 heures. Certains d’entre vous venant de Paris et du reste de la France vont s’étouffer au vu du tarif mais nous n’avons guère le choix ici, sauf à rallonger le temps en passant par l’Ile Maurice et Singapour, comme je l’ai fait en juillet 2017.
Et c’est donc reparti pour un nouveau voyage à bord d’un Boeing 787-8 d’Air Austral… sauf que la mauvaise nouvelle pointera son nez à quelques jours de l’enregistrement lorsque j’ai regardé à nouveau si des places à l’avant de l’appareil s’étaient libérées. En effet, la Thaïlande ayant de plus en plus de succès, quelques agences de voyage bloquent de nombreuses places dans la première cabine de la classe économique de très nombreux mois avant. Les places se libérant en fonction de leurs ventes environ 45/30 jours auparavant, c’est donc à cette période que j’ai pu me positionner à l’avant de la cabine mais c’est à quelques jours que j’ai noté le changement d’avion : ce sera un B777-300ER ! Bon, ça n’a rien de dramatique, il est presqu’aussi confortable que le 787-8 mais le retour devient énigmatique : c’est un A330-200 qui est programmé ! Je n’ai rien contre les A330, bien au contraire, ils sont plus silencieux que les 787 mais je ne connais pas cet avion dans la flotte d’Air Austral, serait-ce une erreur ? Ou serait-ce les rumeurs que j’entends sur la compagnie de mettre les vieux Airbus d’Air Madagascar puisque récemment devenue filiale d’Air Austral ? Pour en avoir le cœur net, je me renseigne illico sur le site d’Air Madagascar : ouf, ce n’est pas le même modèle d’Airbus… Alors peut-être que la compagnie a affrété un A330-200 d’Air Mauritius aménagé aussi en 2+4+2 mais la numérotation des sièges ne correspond pas ! De toute façon, tant pis, les dés sont jetés et il faudra bien que je rentre. Même à l’enregistrement, l’hôtesse ne saura pas me répondre, avec un grand sourire car ne connaissant pas d’Airbus dans la flotte.

Mon aller-retour

Le départ est programmé à 22.15 h, et comme je n’ai pas voulu finaliser mon web check-in, j’irai plus tôt à l’aéroport car j’ai l’intention d’obtenir une place plus intéressante : le calcul est vite fait, un 787-8 est équipé de 262 sièges, aménagé en 2 classes, et le 777-300ER « entasse » 438 passagers en 3 classes, dont 384 en Economie (3+4+3), c’est ce « 4 » qui m’intéresse ! Cela m’étonnerait beaucoup qu’Air Austral est remplie son 773 pour BKK, il doit y avoir une autre explication.
Arrivé à 19.30 h, l’enregistrement n’est pas encore commencé mais ne tardera pas à débuter dans la partie la plus à l’est et la plus récente de l’aéroport, en face de l’agence d’Air Austral, et il y a déjà beaucoup de monde

Ce soir, 4 gros porteurs sont prévus sur les 5 initiaux car le vol de Corsair pour ORY est reporté au lendemain

Le dénouement est proche, il m’aura fallu 40 minutes pour atteindre le comptoir d’enregistrement et placer cette valise en soute

A ce moment, une discussion très cordiale sur le pourquoi du changement d’avion, etc, etc, donc dans la foulée, j’apprends que 70 passagers supplémentaires ont été enregistrés sur ce vol, ce qui explique donc ceci et dans la foulée aussi, elle m’a placée sur une rangée de 4 sièges, sans rien demander, et non loin de mes amis qui étaient regroupés sur le côté droit de l’appareil. Super ! J’aurais peut-être une banquette pour moi tout seul.
A 20.35 h, je me dirige vers les formalités PAF et PIF qui se trouvent dorénavant à l’étage (depuis le mois de septembre 2017) avec les accès escalier et escalator à l’extrémité ouest cette fois-ci de l’aéroport. Un ascenseur est aussi prévu. Heureusement que cet unique terminal ne s’étire pas sur plusieurs kilomètres.

L’aéroport, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, se pare encore des couleurs de la nouvelle année chinoise célébrée le 16/02/2018, la veille et les jours suivants…

La nouvelle zone surnommée Kiss and Fly, c’est ici, dans ce dernier bastion, que les séparations plus ou moins douloureuses doivent se faire et où ceux qui restent, restent et où ceux qui voyagent…

Un jour, ce sera à mon tour d’accompagner et de goûter à cette zone, mais pas ce soir…
Il n’y a plus grand monde, c’est vrai qu’après notre vol, il ne reste plus que celui de French Blue (Bee) à 23.40 h, Corsair étant aux abonnés absent ce soir. C’est la salle d’embarquement qui doit être un peu plus pleine. Vous remarquerez qu’il y a enfin un couloir dédié aux passagers Premium. Je l’avais déjà constaté en décembre.

RUN se modernise lentement mais sûrement… J’aime bien cet ensemble d’écrans à l’aspect moderne… avec son gouzou. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ces petits personnages sans visages, je vous invite à voir d’autres photos dans les flight-reports suivants :
Le mien, du 18/09/2017 https://flight-report.com/fr/report/27825/Corsair-International-SS-711-St-Denis-RUN-Paris-ORY
Celui de CAP974 du 17/10/2017 https://flight-report.com/fr/report/27993/Air-France-AF671-St-Denis-RUN-Paris-ORY
Celui de AVIONIC_WATERPROOF du 16/12/2017 https://flight-report.com/fr/report/29550/Air-Austral-UU-975-St-Denis-RUN-Paris-CDG

Il n’y a pas que les écrans qui se modernisent, les portiques – qui n’existaient pas auparavant – pour entrer en airside le sont aussi. Il suffit de scanner le code-barres de sa carte d’embarquement. Comme il s'agit d'une nouveauté sous nos tropiques, un agent se trouve non loin et intervient avec efficacité et courtoisie en cas de non compréhension du passager. Je pense que nous sommes tous fiers des changements effectués dans cet aéroport et ce n’est pas fini.

Le but de ce premier scan, il en existe un second juste avant de commencer les contrôles du PIF mais celui-ci est effectué par un agent, est de localiser le passager et de faire des annonces en cas de retard afin d'éviter au maximum un retard du décollage.
La PAF et le contrôle sécurité seront franchis très rapidement, en moins de 10 minutes, malgré de nombreux passagers au niveau des PIF mais comme ces postes sont suffisamment nombreux maintenant et qu’ils étaient tous ouverts…
Passage obligé au duty-free qui s’est considérablement agrandi avec les prix aussi, mais quelques tentations peuvent survenir…
Ensuite, direction la salle d’embarquement à l’étage inférieur pour les passagers des classes économiques. J’en ai oublié de prendre des photos mais il y en a suffisamment dans mes précédents FR à ce sujet jusqu'à une prochaine actualisation.
L’embarquement débutera 3 minutes avant 22.00 h avec les dernières rangées, 29 à 50. Mon tour viendra moins de 10 minutes plus tard et j’en profite au passage pour spotter le French Blue en préparation

Et non loin, mon 777-300ER. Ce soir, ce sera F-OLRE, le plus récent des 3 773 de la compagnie puisqu’il a été réceptionné le 15/11/2016

Embarquement par passerelle vitrée et réfrigérée

L’embarquement se fait par la porte 2L pour atterrir dans la première cabine de la classe économique

Je sens que nous allons décoller un peu en retard, vu l’heure d’embarquement.
Mon siège en cuir bi-ton, 17H, avec assise coulissante liée au dossier inclinable à 115°, et appuie-tête ajustable dans 4 positions, avec presque tout le nécessaire pour voyager de nuit… sauf la couverture ! Et ce sera comme ça dans toute la cabine, il faudra réclamer les précieuses couvertures. Donc seuls un coussin et une petite trousse de voyage sont posés sur les sièges.

Ma banquette, yes !… enfin à moins que des passagers s'y installent car l’embarquement est toujours en cours… en attendant, je m’étale un tout petit peu.

Pitch correct pour mes 1,80 m, même si c’est légèrement moins que dans les 787-8

La tablette en 2 parties

Le contenu de la trousse de voyage – sous blister - bien fourni pour sa compacité, avec des écouteurs (de très basse qualité), des bouchons d’oreille (utiles pour le 777-300), des chaussettes et un cache-œil.

Il est presque 22.20 h. L’embarquement vient de se terminer et j’ai donc les 4 sièges pour mon usage personnel.
Le CdB annonce 7 heures et 35 minutes de vol.
Voyons voir l’IFE qui est opérationnel très tôt et c’est bien. C’est un système moderne Panasonic eX3, avec un grand écran tactile HD intégré de 28 cm, agréable à la vision

Choix de la langue en français ou en anglais

Le menu général

Les derniers passagers s’installent sous le regard et l’aide des PNC

Notre destination est bien la Thaïlande, je ne me suis pas trompé d’avion

En attendant, voyons voir les nouveautés cinématographiques et ainsi décider si je rends visite à Morphée ou non

Choix de Morphée validée.
Nous n’allons pas tarder à repousser. Voici les consignes de sécurité papier en attendant qu’elles soient diffusées officiellement par vidéo

Repoussage à 22.27 h.
Les consignes de sécurité sont diffusées par vidéo dans la foulée.
En route pour la piste que nous atteindrons assez rapidement, étant le seul avion au décollage. 2 caméras permettent de voir l’avant – depuis l’empennage - et le dessous de l’avion.
A 22.38 h, alignement en piste 12/30 - la plus longue des 2 pistes avec ses 3 200 m - et en avant ! Le gros biréacteur défiera les lois de la pesanteur à 22.39 h

13 minutes plus tard après une ascension rapide, nous sommes proches de l’île Maurice. En temps normal, il faut environ 30 minutes pour l’atteindre avec ce type d’avion mais le vol est intentionnellement ralenti pour pouvoir effectuer un service rapide de boissons à bord, et peut-être pour d’autres raisons.
Différentes vues du système de navigation de l’IFE durant l’ascension

Toujours en ascension

C’est étonnant les indications kilométriques de l’IFE : je change d’écran et la distance augmente

Presqu’à la verticale de l’île Maurice après 16 minutes de vol

25 minutes après le décollage, le service commence avec quelques turbulences

Le chariot fera une halte assez rapidement à mes côtés, ça tombe bien, je commence à avoir faim. C’est qu’il est déjà un peu plus de 23 h.

Au menu unique de ce soir, ce sera en plat principal un curry de volailles et son riz aux raisins, et en entrée, ce qui semble un achards de légumes accompagnée d’une mousse de poissons.
Des boissons soft et alcoolisées - vin rouge ou blanc, bière - sont proposées.
Mis à part les galettes bretonnes, c’est le même menu que mon vol de mars 2017 pour la même destination

Avant de commencer, je me laisse tenter par un jus de tomates et son sel au céleri

Voyons à présent en détail le contenu de ce plateau : apéritif, pains, biscuits et dessert

Le curry de volaille, avec son emballage…

…et sans… je vais le remettre, son emballage, vu son aspect

L’entrée

Les couverts…

…en métal…

…et une empreinte inconnue

En parlant de couverts en métal, figure aussi un verre en verre sérigraphié avec le logo de la compagnie dans la dotation de base.
Il nous sera accordé 45 minutes pour dîner.
Entretemps, un service thé/café sera proposé.
Quelque minutes plus tard, Morphée me tend ses bras et je m’allonge sur la banquette pour un peu plus de 5 heures de sommeil…
Normalement, un bar avec uniquement des boissons soft est mis en place en libre-service durant le vol.
…
Il est 8.18 h locales (5.18 h dans mon horloge biologique et d’origine) lorsque je me réveille un peu forcé par la lumière ambiante et l’agitation en cabine. Il reste moins d’une heure de vol

Nous venons de passer à la verticale de la célèbre station balnéaire Phuket (mais pas forcément des plus belles plages)

Toujours cette anomalie kilométrique dans les distances en changeant d'écran

Il y a encore des progrès à faire dans la qualité des images au sol, je me contenterai des photos en rêve

Le petit-déjeuner, la seconde collation, va être servi très bientôt. En attendant, que vois-je dans les petits plus de la classe économique Loisirs : « Serviettes rafraîchissantes servies avant le repas »… ça c’était avant, il y a plus d’un an. Maintenant, aussi bien la serviette rafraîchissante sous emballage posée sur le siège que l’oshibori au réveil avant le petit-déjeuner ont été relégués au muséum.

Voici donc la seconde collation pour laquelle je ne me serais pas réveillé s’il n’y avait pas eu d’agitation. C’est exactement la même qu’il y a un an. Elle est accompagnée d’un choix de thé, café ou chocolat chaud et sera desservi ½ heure après, juste avant la descente sur BKK

Je n’ai pas mis ½ heure pour en venir à bout et entretemps, nous atteignons le Golfe de Thaïlande

Et j’en profite aussi pour un tour d’inspection de la première cabine de la classe Loisirs…

…pour me rendre aux toilettes que je n’avais pas eu le temps ni l’envie de visiter depuis notre départ

Le compte à rebours a commencé

Destination finale… Non plutôt approche finale, je préfère ne pas terminer comme dans le film à rebondissements

Flight Simulator… c’est peut-être moi qui pilote cet avion

Houlà ! C’est ce qu’il faudra faire à l’atterrissage ? Ah non, ce sont juste les consignes de sécurité

Après la passerelle et le paxbus, voici la sortie par toboggan

Les toutes dernières minutes, le silence règne à bord

Quelques informations de l’IFE sur le vol

Une vue du sol

Et top ! A 9.14 h exactement, le sol de la Thaïlande s’imprime sur les pneus du 777-300ER. Le calcul du CdB était donc juste

5 minutes de roulage pour atteindre notre porte, G4. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est pratiquement au bout de l’aéroport côté est, il faudra donc marcher un peu jusqu’à l’immigration et les bagages.
J’en profite pour vous présenter pendant ce temps de roulage :
Le magazine de la compagnie, présent dans la pochette du siège avant, ainsi qu’un sac vomissoire et les consignes de sécurité

La prise électrique entre les sièges, en-dessous, bien pratique pour recharger nos appareils connectés et non connectés gourmands en énergie

A 9.25 h, nous sommes autorisés à débarquer.
BKK n’est pas un endroit génial pour spotter lorsqu’on est passager, c’est bien dommage vu la pléthore d'avions de tous âges et de tous modèles

9 minutes pour atteindre l’immigration et c’est dorénavant le suspense à BKK : foule ou pas après ce virage à gauche ?

Aujourd’hui, il ne faudra que 9 minutes aussi pour passer l’immigration et atteindre le FIDS situé juste derrière pour les livraisons bagages, qui se feront pour nous au tapis 20

A peine arrivé devant le tapis que sort ma valise. Très bien. Parmi les meilleurs temps pour BKK, 18 minutes entre la sortie de l’avion et la récupération de la valise. J’ai déjà fait mieux mais j’ai aussi connu pire, stressant surtout lorsqu’il y a une correspondance après. En parlant de correspondance justement, mon prochain vol est dans environ 3 heures trente.
A bientôt.