Bonjour chers lecteurs !
Après quelques jours passés à découvrir Riga, il est déjà l'heure du retour… Un petit bonus sur la capitale lettone est présent en fin de report. Mais avant tout, pour ceux qui n'ont pas tout suivi, le (long) rappel de la création du routing est dans le spoiler ci-dessous :
Je me rajoute en plus une difficulté supplémentaire : En bon avgeek, je veux absolument prendre airBaltic à l'aller et/ou au retour, afin de tester le Bombardier CS300… Il s'avèrera que suite à une IRROP AF, je le testerai seulement quelques jours après ma réservation, mais n'ayant pas de boule de cristal sous la main, je n'ai pas pu vérifier mon futur proche quand j'ai choisi mes vols.
Bon, la solution la plus simple pour y aller est de faire comme d'habitude, avec KLM + codeshare BT (airBaltic pour les néophytes) : Horaire de la muerte le samedi matin vers AMS, puis vol de 10h20 vers Riga.
Problème : Bien que l'on soit 2 mois à l'avance, ce vol est déjà tarifé à 350€ l'aller simple. En aller-retour sur AF/KLM ce n'est pas mieux, le retour dans l'après-midi RIX-CDG-LYS le mardi 1er mai est également hors de prix (de mémoire, l'aller-retour se négociait à 700€, bref, hors de question). Même en prenant directement sur airBaltic on est à des tarifs bien trop élevés à mon goût pour le RIX-CDG. Je relativise, comme je n'avais absolument aucune envie de me retaper le vol du samedi matin avec réveil inhumain à 3h30, je suis soulagé, quelque part.
Soulagé, certes, mais pas plus avancé. C'est finalement en fouinant les billets multidestination AF pour tenter de trouver un tarif plus réduit que je trouve mon bonheur :
Un départ le vendredi soir sur la navette LYS - CDG du soir, suivi le lendemain matin d'une navette CDG-AMS à 7h20, ce qui me permet de récupérer le tant désiré vol BT618 partant à 10h20 de Schiphol, effectué en CS300, le tout à 181€. On ajoute une nuit d'hôtel (pas très bon marché) à Roissy et le Rhonexpress, et j'en suis à 330€ l'aller. Pas si rentable que ça finalement, mais une fois que j'ai vu miroiter devant mes yeux le luxe ultime de pouvoir me lever à 5h30 le samedi matin, sans avoir à faire 45 minutes de route, je n'ai que peu hésité. De toute façon, avec la contrainte de prendre du CS300, difficile de faire beaucoup moins cher.
Penchons nous sur le retour maintenant : Toutes les combinaisons de vols partant dans l'après-midi que je trouve sont bien chères, dans les 300€ au minimum. En plus, comme je n'aurais pas ma voiture à l'aéroport, à moins d'arriver tôt à Lyon (avant 19h), je dois rajouter une nuit d'hôtel sur Lyon. En élargissant mes horaires, je finis par tomber sur un vol SAS pas trop cher (95€ avec le tarif comprenant le bagage en soute), mais à destination de Paris CDG. Le départ est à 11h05 de Riga, pour une arrivée à 18h40 à Paris, avec 5 heures à Stockholm, ce qui me permettra d'aller faire un tour express dans la capitale suédoise si le cœur m'en dit, et si la météo est de la partie (et si je suis devenu subitement riche, assez pour me payer l'Arlanda Express).
Reste à trouver comment rentrer chez moi : J'arriverai trop tard pour choper mon dernier TER à Lyon, que ce soit en TGV ou avec Air France. Ça doit donc être nuit d'hôtel encore, à voir si c'est à Roissy ou à Lyon que ça me coûtera le moins cher. C'est finalement la nuit à Roissy qui remporte les suffrages, avec TGV vers 7h le mercredi matin, me permettant d'arriver à Lyon Part-Dieu à 9h, parfait pour reprendre le travail en forme, le tout à 90€ d'hôtel + 39€ de TGV.
Au final, un routing pas spécialement "donné", à plus de 500€, mais je me serais fait plaisir au moins, entre (re)découverte du CS300, pas de réveil impossible, découverte du T1 de CDG, d'ARN, et possiblement un mini "stopover" à Stockholm…
Le routing et autres infos passionnantes
Voilà donc ce qui m'attend !
1. Air France AF7649 : LYS – CDG (Economy, A320) le 27 avril 2018 => Cliquez ici
2. Air France AF1240 : CDG – AMS (Economy, A321) le 28 avril 2018 => Cliquez ici
3. airBaltic BT618 : AMS – RIX (Economy, CS300 737-300) le 28 avril 2018 => Cliquez ici
4. SAS SK1763 : RIX – ARN (Economy, CRJ900) le 1er mai 2018 => Vous êtes ici
5. SAS SK579 : ARN – CDG (Economy, A320neo) le 1er mai 2018 => Cliquez ici
6. TGV 5102 : CDG – XYD (Lyon Part-Dieu, 1ère classe, TGV Réseau) le 2 mai 2018
Quoi de beau pour ce vol ? Une exclu pour la BDD, tout d'abord, la liaison n'a été reportée que dans le sens ARN-RIX, et sur airBaltic uniquement. Exclu pour moi aussi évidemment, mais ça sera surtout l'occasion pour ma pomme de découvrir ce qui fut l'antre de notre marathonien préféré : Je n'ai en effet jamais mis les pieds à ARN, ni en Suède d'ailleurs.
Le CRJ900 est un appareil que j'apprécie particulièrement : Tout d'abord parce que j'adore les appareils régionaux de manière générale, mais aussi, et surtout, parce que les places en issues de secours y offrent un pitch vraiment immense. C'est donc sans hésiter que je choisis le 16A comme siège pour ce vol. Deux vols de suite au hublot, voilà qui est rare chez moi !
Sur ce… Allons-y ?
Direction le pays du surströmming
Debout au petit matin à 7h30 (petit matin pour Madame, pour moi c'est de la grande grasse matinée), et départ de notre hôtel. Par ailleurs, je ne puis que conseiller cet hôtel, le Pullman Old Town, très confortable pour un prix tout à fait honnête…
Petite traversée de la vieille-ville à pied, et nous sautons dans le minibus de la ligne 222 qui relie le centre à l'aéroport. Desservir un aéroport avec un minibus, sans le moindre emplacement pour les bagages, voilà une idée que je trouve particulièrement mauvaise (certes, il y a une autre ligne en bus articulé, mais tout de même). Heureusement, nous partons avant la plage horaire des départs BT, nous aurons donc deux places assises…
Le trajet de ce minibus est assez sympathique cependant, mis à part la bibliothèque nationale (désolé pour la qualité de photo exécrable), nous passons par des petites rues bordées de maisons individuelles, c'est bien plus paisible que le bus "normal" qui prend la voie rapide (et les bouchons par la même occasion). Juste avant d'arriver à l'aéroport, on longe le musée en plein air de l'aviation, mais étant du mauvais côté du véhicule, je ne pourrais pas l'illustrer… (toutefois, nul doute qu'un FRiste l'a déjà reporté, mais je vous laisse chercher ça dans la BDD !)
Bref, nous voilà après 20 minutes de trajet arrivés au niveau des départs de cet aéroport, un peu moins de deux heures avant le départ de mon vol. Ca n'est pas très fréquenté là où nous dépose le bus, tous les comptoirs sont vides…
Confirmation avec ce FIDS, assez peu de départs prévus jusqu'à midi, heure à laquelle airBaltic a un pic d'activité assez important (avec je suppose l'arrivée de vols en provenance des villes proches comme Tallinn et Vilnius pour alimenter les vols au départ pour des destinations plus lointaines). Mon vol est prévu à l'heure, check-in aux comptoirs 18 et 19, et embarquement en B9.
Une fois n'est pas coutume, puisque j'ai 5 heures de correspondance à Stockholm, avec peut-être à la clé un rapide détour par le centre de la capitale suédoise, j'enregistrerai mon sac à dos en soute. J'ai pris un billet SAS Go au lieu de Go Light pour ça, ça serait dommage de ne pas en profiter, et de me trimballer le sac à dos pour rien.
Flûte, je ne suis pas le seul à avoir eu la riche idée d'enregistrer un bagage en soute… Pour un vol sur un appareil de 90 places (et qui ne sera pas complet), il y a une belle file d'attente, d'une vingtaine de personnes… En plus, il semblerait que des passagers se montrent particulièrement lents (ou chiants), un des comptoirs restera bloqué sur le même couple pendant 5 minutes, tandis que l'autre est tenu par un brave homme qui semble en formation… Et qui galère donc bien et demande souvent conseille à sa voisine, retardant d'autant plus la vitesse de traitement des deux comptoirs.
Bref, après 15 minutes d'attente, arrive mon tour, mon BP est imprimé, et mon sac de 5,9kg est étiqueté jusqu'à Roissy. L'agente au comptoir m'invite à déposer mon sac à dos au tapis "oversize baggage, because of the straps". Soit, faisons ainsi ! Moi qui m'était donné du mal pour faire des nœuds à toutes les sangles pour ne pas risquer que l'une d'elles se prennent dans un tapis roulant… Le tout est expédié en 30 secondes chrono. Je suis à deux doigts de rattraper le couple qui monopolisait le comptoir pour leur montrer comment on fait pour être efficace.
Le tapis vers lequel je dois expédier mon sac est situé tout au bout de la rangée de comptoirs (du côté du PIF, ça m'évitera de faire des aller-retours). L'employée y est cordiale, elle passe mon sac dans le scanner, puis me dit que tout est bon, tandis que je vois mon sac partir sur le tapis roulant sans qu'il ne soit placé dans un bac spécial ou autre… Je n'ai toujours pas compris pourquoi j'ai du passer par ce tapis spécial du coup.
je passe aux WC, qui sont moyennement bien tenus, voire un peu sales, puis je m’assois sur un banc cinq minutes avec Madame, histoire de ne pas la laisser tout de suite… Nous aurons ainsi l'occasion de voir un curieux personnage qui semble totalement shooté/drogué/ivre mort être escorté (ou plutôt quasiment trainé) hors du PIF par deux policiers, suivi par ce qui semble être sa famille qui est à moitié en pleurs… Tout ce beau monde finira dans un van de police. Voilà pour l'instant commère.
Je n'ai pas envie de quitter Madame, mais le devoir m'appelle, et à 10h, je passe la ligne "end of kiss and fly area"… Bon, il me faut avouer que mes deux vols SAS et la découverte d'ARN et peut-être de Stockholm à venir rendent un peu moins difficile la séparation, mais ne le disons pas trop fort !
Je pensais avoir une grosse demie-heure pour explorer l'aéroport airside en partant pour le PIF à 10h, mais je faisais une grave erreur : La queue du PIF est immense, surtout pour un aéroport si petit ! Malgré 5 files ouvertes (+1 coupe-file), la file d'attente remonte tous les serpentins et se poursuit jusque derrière les portiques de validation des billets. Il s'avère que bon nombre de passagers de la vague de départ de 12 à 13 heures sont déjà arrivés, d'où cette invasion massive. Ça avance vraiment lentement, et je commence même un peu à m'inquiéter…
Une 6e file est ouverte, ce qui permet d'accélérer légèrement la cadence. Je sors finalement du PIF alors qu'il est 10h30, l'embarquement est prévu dans 15 minutes.
A peine le temps d'acheter deux cartouches de Winston pour mon frère (ma mère n'aura pas droit à ses clopes à -50%, l'aéroport de Riga ne vend pas de slims), que je me dirige déjà vers ma porte.
En face du duty-free, un bar qui dispose d'une terrasse extérieure pour les fumeurs, avec vue sur le tarmac.
D'autres magasins sont situés dans le couloir menant du PIF aux portes…
On arrive rapidement dans la zone au bout de la jetée B, avec cette grande baie vitrée et ces fleurs qui sentent plutôt bons…
Mon vol part de la porte B9, c'est par là donc. Il n'y a pas grand monde, c'est à se demander où est passée la foule du PIF…
Ça n'est pas le snack sur la droite qui les attire en tout cas…
Un report au départ de Riga n'en serait pas un s'il n'y avait pas en photo le fameux distributeur de charentaises ! Certains emplacements sont vides dans la machine, réels achats de voyageur ou tentative marketing poussant à faire croire aux voyageurs que "oui, certains achètent leurs chaussons ici, donc pourquoi pas vous !" ?
Sur le tarmac non plus il n'y a pas foule… C'est même particulièrement vide !
Les blocs sanitaires sont régulièrement répartis tout le long de la jetée, pratique, mais ça rend la jetée particulièrement sombre par endroit (oui, je le dis à chaque report sur Riga, mais que voulez-vous, mon grand âge me fait radoter..).
Ah, enfin, un avion apparait ! Je commençais à me demander si j'étais bien dans un aéroport… C'est EI-FIY, qui est en train d'embarquer ses passagers pour Frankfurt Hahn (ah, Ryanair et ses aéroports à 120 kilomètres et 2 heures d'autocar des villes qu'ils sont censés desservir…).
Pour la porte B9, c'est à l'étage inférieur ! On ne peut pas dire que le bois de cet escalier ai bien résisté aux passages de milliers de voyageurs…
Quelques dizaines de passagers sont présents dans la salle d'embarquement au niveau inférieur, qui semble surtout être utilisée par Ryanair : Quasiment toute la signalétique appartient à la compagnie irlandaise.
L'employée qui déplace les piquets de filoguidage commence d'ailleurs à mettre en place la signalétique Ryanair à notre porte alors que notre vol n'a même pas embarqué (je trouve d'ailleurs ça un peu moyen, on ne mélange pas les torchons et les serviettes enfin !).
Notre appareil est bien là, il est arrivé il y a 15 minutes en provenance de Stockholm (avec 10 minutes d'avance, le temps de rotation prévu est assez court, seulement 35 minutes). Mais le timide se cache derrière le camion de refueling !
Alors que je fais cette photo, les deux agents au sol de mon vol (qui sont les mêmes que pour le check-in) lancent l'embarquement, sans respect des priorités, avec 5 minutes d'avance. Pas de ruée sur la porte, voilà qui est agréable… Je passe immédiatement le contrôle du billet, puis nous patientons dehors quelques minutes, le temps que le camion de carburant s'en aille… D'aucuns pourraient se demander quelle est l'utilité de faire débuter un embarquement en avance si c'est pour retenir les passagers juste à l'extérieur de la porte, mais pour un avgeek, attendre sur le tarmac est nettement plus agréable, d'autant plus qu'il fait beau !
Finalement, le camion part, et nous sommes autorisés à traverser la voie de circulation pour rejoindre EI-FPE, notre CRJ900 Cityjet pour ce vol ! L'appareil est récent, livré neuf à la compagnie irlandaise il y a tout juste deux ans, et il a toujours volé pour SAS…
Je trouve l'appareil particulièrement agréable à l’œil, j'aime bien ce gris très clair SAS notamment, et les drapeaux scandinaves en "pointillé"…
Aucune remarque des équipes au sol sur le fait que je m'écarte de quelques mètres du cheminement, je ne m'attarde toutefois pas. Direction l'escalier intégré à la porte du Canadair (avec le drapeau danois tout à gauche).
Accueil étrange en porte, le PNC regarde les passagers passer sans sourire, et sans répondre aux salutations… J'ai presque l'impression d'être à la PAF de CDG (bouh que je suis médisant !). La cabine est assez belle, avec les sièges habituels des CRJ en cuir, bien épais… Les premiers rangs sont réservés aux SAS Plus.
Je m'installe à ma place, tandis que ce brave homme debout au niveau du 16C essaie de mettre une valise cabine clairement trop grosse pour le coffre… Il force, et ça passe finalement, mais en explosant la moitié de la poignée du coffre, qui finira sous un siège, ce qui fait particulièrement rire ce passager. On peut voir le reste de la poignée au bout de la flèche rouge…
Le pitch en issue, immense comme prévu… Dur de l'illustrer comme je fais d'habitude ^^
Dehors, c'est toujours aussi calme. De l'autre côté de la piste, ce hangar bleu situé derrière un grillage, avec quelques avions parqués devant. Le winglet est orné du logo SAS.
L'indélicat s'installe finalement en 15C. Tous les autres sièges en issue restent libres pour le moment, ce qui me convient tout à fait ! Le pitch est un peu mieux illustré ainsi…
La moquette est nickel.
Deux inconvénients des issues toutefois : L'accoudoir côté carlingue est court (la moitié de la taille des autres)…
… Et le hublot est un peu loin. Mais ça reste supportable !
La tablette devant moi est bloquée en position fermée.
Une patère est fixée sur le côté du siège de devant… Mais elle n'est évidemment pas utilisable pendant les phases de décollage et atterrissage.
La ceinture n'est pas siglée…
L'embarquement se poursuit tranquillement. Le plafonnier est récent, forcément. On le voit mal, mais la paroi à l'avant de la cabine est parée de faux bois clair (un peu à la Alitalia, pour les lecteurs de l'Okapi), j'aime beaucoup .
Ah, un peu d'animation ! La compagnie irlandaise arrive en provenance de Londres Stansted…
Dans la cabine, l'embarquement est annoncé terminé, à 10h48. Voilà qui est efficace
Alors que son collègue fait une annonce de bienvenue assez courte en anglais, sans précision du temps de vol prévu ni prise de parole du commandant de bord, la seconde PNC de ce vol arrive au niveau des issues, et place une personne à chaque issue. Précaution de sécurité qui est loin d'être mise en place à chaque vol. Cette hôtesse est bien plus souriante et amicale que son collègue.
Les démos sont ensuite réalisées en anglais, avec un résumé en suédois par la suite. Voilà une pochette qui ferait sans doute des heureux, mais c'était assez peu discret à voler (et puis je n'ai jamais volé ne serait-ce qu'une safety card, je ne vais pas commencer maintenant ^^ ).
Comme l'hôtesse me l'a aimablement demandé en raison de ma position en issue, je jette un œil sur cette notice de sécurité justement !
Elle est siglée recto comme verso Cityjet uniquement, aucune mention de SAS.
Les agents au sol retirent les cônes oranges et les cales, signe que nous nous apprêtons à partir… Un Q400 de la compagnie locale arrive en provenance de Gdansk.
Vu la position de parking de notre appareil, nous pouvons partir sans à avoir recourt au repoussage, ce qui je suppose coûte moins cher à la compagnie (en plus de lui permettre un temps au sol plus court), c'est ce que nous faisons quand ce 737-800 Aeroflot atterrit en provenance de Moscou Sheremetyevo.
Alors que nous approchons de la piste, un bruit de réacteur fait soudain son apparition…
Ce sont deux jets militaires (je suis une bille en aviation militaire, si quelqu'un sait reconnaître à partir de la photo, n'hésitez pas à me dire ce que c'est) qui survolent la piste…La manœuvre est sympathique à voir !
Ils disparaissent aussi rapidement qu'ils sont arrivés, ce qui nous laisse la piste libre pour nous aligner !
On est légèrement en contre-jour dans ce sens… Vous me croirez donc sur parole si je vous dis que quelques vieux appareils soviétiques sont parqués par ici (je m'y connais malheureusement aussi bien en appareils de construction soviétique qu'en appareils militaires… Faute d'en voir régulièrement malheureusement !).
Nous nous élançons à 11h02, avec un peu d'avance sur l'horaire donc ! On repasse devant le terminal, où deux Ryanair (entre autre) sont présents en porte.
Nous décollons rapidement, avec une vue sur les parkings un peu plus éloignés utilisés à ce moment là par les Q400 airBaltic… Je déclenche un poil trop tôt, un peu plus loin sur la droite, un Boeing 737 BT est en plein ménage de printemps au kärcher.
Dernier regard sur Riga sur la gauche…
L'agglomération disparait rapidement pour céder la place à la campagne lettone, avec ici quelques lacs situé dans la zone dite "de la Tourbière noire".
Le lac en bas au centre est une ancienne carrière ennoyée, servant de base de loisirs pendant les beaux jours… Elle a du attirer du monde pendant ce week-end, vu le grand soleil et les températures quasiment estivales (pour la Lettonie) que nous avons eu !
Nous virons ensuite rapidement vers le nord-ouest… Dans cette forêt se cache le Ziemassvētku kauju muzejs, le musée sur les Batailles de l'Aa (ou batailles de Noël), qui ont eu lieu dans les marais aux alentours, et qui ont vues les Russes attaquer les Allemands en janvier 1917 (pendant la période de Noël chez les Russes donc), par des températures allant jusqu'à -40°C, puis les Allemands contre-attaquer quelques semaines plus tard…
Comme pour la plupart des batailles de la Première Guerre Mondiale, le résultat final fut que chacun resta à peu près aux mêmes positions qu'avant la première offensive, avec en prime la mort de plus de 13.000 hommes côté russe, dont 9.000 Lettons (et un nombre d'Allemands que je n'ai pas trouvé, mais qui est très certainement tout aussi effarant)…
Après le petit cours d'histoire, retour dans la cabine. Mon voisin est plongé dans la lecture du magazine de bord alors que je me rends compte que le rang 15 n'a pas de hublot… Évitez-le, si jamais vous prenez un CRJ900 SAS !
Puisque mon voisin le fait, je me lance aussi : Présentation du contenu de la pochette du siège ! Magazine de bord, menu du BoB, doggy bag et la notice de sécurité déjà présentée.
Le magazine fait sa une sur ce que je suppose être des footballeurs scandinaves… Voilà bien un sujet qui ne m'intéresse pas, mais alors, pas du tout !
La flotte est présentée en plein milieu du magazine, curieux placement… (Désolé pour la qualité, mon redimensionnement a saccagé la qualité de la photo).
Le réseau est lui bien présenté en fin de magazine. Le réseau européen pour commencer, avec la route du jour, et les 3 hubs de la compagnie.
Puis la carte du réseau "domestique" scandinave, ainsi que des informations sur les trajets entre les hubs et les centres-villes. Seul Copenhague n'a pas une liaison hors de prix… (Bon, par contre, le tarif de tout le reste à Copenhague est assez délirant, notamment les hôtels).
Le réseau long-courrier est beaucoup plus réduit que ce que je pensais ! Seulement 4 destinations en extrême-orient, j'aurais pensé que la compagnie jouerait beaucoup plus de la position avantageuse de ses hubs qui sont quasiment "sur la route" vers l'orient, à la manière de Finnair (qui dispose d'une grosse quinzaine de destinations dans ce secteur, alimentées principalement grâce à son réseau européen).
C'est d'autant plus étonnant que SAS met bien en avant la position de ses hubs avec cette intéressante vue centrée sur le pôle Nord. Certes, ils annoncent un important réseau en code-share, mais devoir faire deux correspondances pour accéder à sa destination peut commencer à être rédhibitoire…
Nous survolons la ville de Tukums (en bas juste devant le bord d'attaque de l'aile), alors que des nuages se profilent à l'horizon…
Le service commence en cabine, pas mal de personnes achètent quelque chose, assez rare sur un vol si court. L'occasion de jeter un œil au menu du BoB !
L'offre est… limitée ! Pas grand chose à se mettre sous la dent, et en plus, le seul truc qui me fait envie n'est vendu que "on selected Scandinavian flights" (c'est possible de faire encore moins précis ?) ! Bon, je ne comptais pas prendre quoi que ce soit sur ce vol, mais je me renseignais déjà pour le prochain… Notons également que les boissons ne sont pas vendues pour les vols d'une durée inférieure à 1h20. Curieux.
SAS n'est pas (encore) au BoB intégral, on a ainsi le choix entre thé et café offert. Thé pour moi ! L'hôtesse me tend avec le sourire ce gobelet… Vide. Le thé est préparé en thermos, tout comme le café, et le steward qui l'accompagne ne transporte que le café avec lui… Au moins, le gobelet est joli.
Nous quittons les côtes lettones, mais dur de le voir avec ces nuages ! Me voilà un peu déçu, j'espérais pouvoir regarder la traversée de la mer Baltique…
5 minutes plus tard, le service est terminé, et le steward repasse avec le thé. Contrairement à l'accueil en cabine, il est très souriant et agréable maintenant ! Il prend mon gobelet, le pose sur son plateau pour le servir, puis me tend le plateau. Protocole assez "classe", j'aime bien.
Par contre, comme il vient tout juste d'être préparé, il est brûlant ! L'occasion pour aller inspecter les sanitaires, qui sont propres, et tout ce qu'il y a de plus classique pour un CRJ.
La cabine du CRJ, moyennement remplie : La SAS Plus est vide, et la cabine Economy est bien remplie à l'avant, beaucoup plus parsemée sur le fond. On doit être sur un taux de remplissage de 60 à 70%.
De retour à ma place, je bois mon thé tranquillement en regardant défiler les nuages…
Tout en étalant négligemment mes jambes… Que c'est agréable ce siège en issue !
Voilà, fini ! Le thé n'est pas mauvais. Notons la tablette dépliable placée dans l'accoudoir.
Alors que nous avons entamé notre descente depuis quelques minutes maintenant, à 11h38, le cockpit prend la parole pour la première fois du vol, pour nous annoncer un atterrissage dans une dizaine de minutes à Stockholm.
Nous venons d'entrer en Suède, mais dur de le savoir sur le moment, la mer de nuages est très dense ! Et elle se rapproche…
On entre dans la couche nuageuse, la purée de pois est très dense et semble ne jamais vouloir en finir. Le train d'atterrissage est sorti alors que nous sommes encore en plein dedans.
Ah, le sol apparait enfin, alors que nous survolons la voie rapide donnant notamment accès à l'aéroport
J'ai mal révisé les FR de Marathon, je ne reconnais pas cette approche… La météo n'aide pas non plus cela dit !
Une zone de traitement des eaux usées par ici ?
On touche le sol à 10h50 heure locale sur la piste 01L, sous la pluie…
Peut-être une caserne de pompiers ?
Nous quittons la piste et passons derrière un A320 SAS qui va décoller de la piste 08 pour Münich.
Dernier virage, nous serons donc au parking éloigné ! Au fond, un ATR72 SAS. Il est 10h55, nous avons 10 minutes d'avance. Pas mal sur un vol d'une heure !
Un Man Lion's City G GNV n'attend que nous !
Instant Danette immédiat ! Je ne me presse pas, ça n'est pas comme si j'avais cinq heures de correspondance à venir…
La pluie se calme quand je sors, je prends mon temps pour tirer le portrait de notre appareil…
Je tente de surveiller le déchargement des bagages pour voir si mon sac m'a suivi, mais nous partons avant que le mien ne sorte…
Et c'est parti pour une visite de l'aéroport ! Un A330 et un Boeing 737-600 sont en porte ici.
Un A321 en provenance de Francfort nous coupe la route.
Le chemin suivi par le bus est curieux, nous nous glissons entre une porte et les piliers qui soutiennent le terminal pour rejoindre la voie routière qui longe le terminal… Je me demande par où il passe quand toutes les portes sont occupées !
L'A321 arrive juste en même temps que nous… Match nul !
Nous nous arrêtons finalement en porte à côté de l'A320 Neo EI-SIF, qui appartient à la filiale SAS Ireland (qui, je suppose, n'existe que pour des raisons d'optimisation fiscale), et qui s'apprête à partir à Londres Heathrow. La pluie recommence à tomber… Tant pis pour mon stopover à Stockholm, je n'ai guère envie de visiter la ville sous la pluie.
Tous les passagers du bus sont en correspondance (du moins, je n'en ai vu aucun se diriger vers la sortie), le FIDS des correspondances est pris d'assaut !
C'est flou, mais mon vol pour Roissy est prévu à l'heure, dans 5 heures et 3 minutes. La porte n'est pas encore précisée…
Et c'est donc ici que je vous laisse, à moins qu'un bonus sur Riga ne vous intéresse !
La trace radar du vol pour conclure ce report…
Commençons notre visite par la cathédrale de Riga, dont la construction a débuté en 1211, et qui a ensuite été de nombreuses fois modifiée, comme à peu près toutes les cathédrales en somme…
En face, le bâtiment de la Latvijas Radio (Radio nationale lettone). Jusqu'avant les années 1930, cette place était occupée par des bâtiments médiévaux, à l'image du reste du centre-ville. Mais à l'arrivée au pouvoir de Kārlis Ulmanis, président/dictateur letton de 1936 à 1940 (le totalitarisme était à la mode à l'époque…), ce dernier fit raser les bâtiments afin de créer une grande place pour pouvoir réaliser des discours face à une foule en liesse depuis le balcon de ce bâtiment…
Sur cette même place, le bâtiment de l'ancienne bourse, qui est désormais un musée d'art.
Continuons dans les bâtiments que tout le monde va voir à Riga, avec la maison des têtes noires, résidence médiévale appartenant à la confrérie du même nom. Détruite pendant la guerre, et achevée par les soviétiques, elle a été reconstruite à l'identique de 1995 à 1999. Le clocher à gauche est celui de l'église luthérienne Saint Pierre.
Derrière cette église, un ancien couvent abrite quelques ruelles assez calmes…
En contre-jour, la petite (à gauche) et la grande (à droite) guildes de Riga.
La limite de la vieille-ville est marquée par le Kanālmalas apstādījumi, littéralement "Canal de verdure", qui porte on ne peut mieux son nom, puisqu'il s'agit d'un parc enserrant un canal… Au fond, le monument de la Liberté.
Il fait beau, et chaud (pour la saison), le parc est assez fréquenté, c'est très agréable…
Le Monument de la Liberté donc, haut de 42 mètres et érigé en 1935 pour rendre hommage aux soldats morts pendant la guerre d'indépendance de la Lettonie (1918 à 1920), mais qui est considéré plus largement comme commémorant l'indépendance de la Lettonie. En haut, Milda (sorte de Marianne lettonne) tient trois étoiles, représentant les trois régions de Lettonie.
Le monument n'a pas été détruit pendant l'occupation soviétique, bien que l'idée ai été évoquée plusieurs fois. Cela serait dû à l'opposition de plusieurs artistes très réputés en URSS, défendant l'intérêt artistique du monument. L'édifice a donc traversé cette période de troubles, avec une signification légèrement modifiée par la propagande soviétique… Au lieu d'y voir les trois régions de Lettonie indépendantes, il fallait désormais y voir les trois états baltes unis dans le soviétisme (d'après une guide de la ville, en tout cas)…
A proximité, l'Opéra National de Lettonie, situé au bord du canal…
Changeons d'endroit, et de jour (et de météo), et dirigeons nous sur les rives de Daugava, là où a été construite la nouvelle Bibliothèque Nationale de Lettonie, inaugurée en 2014. Son architecture est un clin d’œil à des légendes lettones, mais étant très mauvais conteur, je vous laisserai chercher ça si vous souhaitez en savoir plus…
Plus loin le long du fleuve, on trouve la tour TV, dont la construction fut terminée en 1986. Elle culmine à 368 mètres d'altitude, et doit très probablement offrir une magnifique vue depuis son sommet ! Je n'ai toutefois pas testé, étant légèrement sujet au vertige (sauf en avion, pour une raison que j'ignore, mais qui m'arrange bien !).
Le soleil est revenu, parfait pour vous présenter le Château de Riga, qui, je trouve, n'a que peu d'intérêt… Mais je ne m'y suis pas penché attentivement !
Partons maintenant nous promener à l'écart du centre-ville très touristique… En se baladant un peu au hasard, nous arrivons dans cette rue bien calme, avec 3 petites maisons (dont celle à gauche, on ne peut plus cubique), un peu perdues au milieu des immeubles.
Au bout de la rue, l'Olimpiska Skonto Halle, située juste à côté du Skonto Stadium, qui accueille les matchs de l'équipe nationale de foot avec ses 9000 places. On ne dirait pas comme ça, mais le tout a été rénové en 2006…
Quelques bâtiments commencent à se démarquer dans leur architecture… On est bien loin du style soviétique que l'on voit habituellement dans les grandes villes d'Europe de l'Est !
Un peu plus loin, cette ancienne caserne de pompiers qui abrite désormais un musée. Je trouve ce style légèrement germanique…
On arrive désormais dans la partie plus touristique de la périphérie (je dis périphérie, mais on reste proche du centre historique, tout se fait à pied si l'on est en capacité de marcher une heure), avec cette rue abritant de nombreux immeubles Art Nouveau, construit au début du XXe siècle.
Chaque bâtiment adopte un style différent, on peut passer de longues minutes devant chacun pour y dénicher de nombreux détails…
Pas besoin de rester trop longtemps pour remarquer les sphinxs encadrant l'entrée de cet immeuble !
Le Consulat de Russie a pris possession de cette grande demeure à l'extrémité du quartier "Art Nouveau".
En face, on trouve le centre des Congrès de Riga, inauguré en 1982. Ieoh Ming Pei n'a finalement rien inventé avec sa pyramide du Louvre ! (Bon, ici elle est un peu plus réduite, et elle abrite des ascenseurs uniquement… Et je ne suis pas certain qu'elle date de 1982, mais bon, faisons comme si.)
Dernier jour, nous allons nous promener après manger le long du fleuve, l'occasion de vous montrer le verso du Château…
La Bibliothèque Nationale à gauche, et au milieu le grand drapeau letton, planté sur un mât de 60 mètres. Le pays semble très patriotique, en passant dans la banlieue pour rallier l'aéroport, toutes les maisons étaient ornées d'un drapeau, un peu "à l'américaine"…
Le soleil se couche derrière le Vanšu tilts, le pont de Vanšu, long de 600 mètres et haut de 105 mètres, inauguré en 1981…
Ca serait une belle image pour terminer ce bonus, mais il reste un aspect que nous n'avons pas abordé dans cette visite : La gastronomie ! Pas de grand restaurant, ni de plats typiques lettons dans ce bonus, mais plutôt une petite cantine en plein centre de Riga, fréquentée à la fois par une clientèle touristique, mais aussi par pas mal de locaux qui viennent y prendre un repas rapide. La décoration a le mérite de ne pas laisser indifférent…
A Pelmeni XL, pas de carte, c'est un self-service où l'on trouve quelques soupes, et 5 ou 6 sortes de pelmenis, des raviolis à la russe, avec différents types de garnitures à l'intérieur (en gros, plusieurs viandes, fromage, ou légumes). On prend un plateau, un bol, on remplit son bol pêle-mêle de raviolis, on ajoute quelques garnitures (persil, fromage râpé, crème fraîche…), on pose le bol sur la balance à la caisse, et on s'en sort pour 3€ pour une portion qui cale son homme.
Laba ēstgriba !
Merci pour votre lecture, on se retrouve dans quelques jours pour la longue attente à Arlanda jusqu'à la dernière étape de mon voyage !
N'hésitez pas à commenter si le cœur vous en dit :)
Merci pour le report, je n'apprécie guère la livrée de SAS et sur le CRJ-900 ce n'est pas mieux. C'est vrai que cet avion à un charme que j'apprécie beaucoup malgré ses petits coffres à bagage que ce passager bien désagréable qui ne semble guère gêné de tout casser. Le temps était bien plus agréable à RIGA qu'à votre arrivé à ARN.
Merci pour ce bonus d'une jolie ville.
À bientôt
Merci pour le commentaire !
J'aime bien la sobriété de la livrée, après c'est sûr que c'est pas vraiment la plus folle qui soit ^^
Habituellement les bagages trop gros pour les coffres sont placés en soute au pied de l'avion, c'est tout de même plus pratique... (Même si pour ce passager le mieux aurait encore été d'avoir une valise taille cabine)
Riga était sous le soleil quasiment tout le week-end, vraiment top pour visiter ! (ça a d'ailleurs impressionné Madame, qui n'avait plus vu le soleil depuis longtemps)
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR,
Pas de chance pour toi car il y a un peu plus d'un an, j'avais eu une expérience positive à RIX avec des contrôles fluides et un embarquement bien géré.
Une cabine de CRJ SK que j'apprécie beaucoup mais qui reste toujours une compagnie BoB ce qui réduit l'interêt.
Bonne soirée à toi et à bientôt
Merci Benoit pour le com' !
Je pense que c'est l'effet combiné du pont du 1er mai (avec pas mal de passagers non fréquents donc peu habitués au PIF), et la grosse vague de départs qui a anéanti toute fluidité au PIF ^^ Même côté coupe-file il fallait bien 5-10 minutes pour passer...
J'aime beaucoup la compagnie de part les destinations qu'elle dessert, et son équipage (même si sur ce vol CItyjet n'était pas tout à fait à la hauteur), mais pour ce qui est service à bord c'est moins flatteur en effet...
A bientôt !
Merci pour ce fr,
Comme vous j'apprécie les avions régionaux qui ont vraiment un design propre à chaque constructeur.
A bord,, la prestation est bonne pour 1h00 de vol et l'espace pour les jambes gigantesque!
Concernant votre vertige, celui ci ne se manifeste uniquement avec un point de repère (une tour, un pont une échelle...) en avion, pas de repère de hauteur donc, pas de vertige.
A bientôt
Merci pour le commentaire !
Oui, les avions régionaux changent vraiment d'un constructeur à l'autre (entre un ERJ145 et un CRJ200 il y a une énorme différence), alors que pour un néophyte, dur de faire la différence entre un 737 et un A320, surtout au niveau de la cabine...
Prestation correcte pour un court vol, le pitch permet d'apprécier au mieux le vol ^^
Merci pour ce détail sur le vertige ! C'est logique effectivement :)
A bientôt
Merci pour le partage Robin,
Incroyable le gars qui pète la fermeture d'un coffre à bagage, que ça fait rire et que personne ne lui dise rien. Sidérant.
Prestation classique SAS sur ce vol, pas de jus de myrtilles offert ? :(
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire !
Pas certain que les PNC aient vu ce mec... Je me suis tâté à lui faire une remarque mais bon, pas envie de me prendre la tête avec un sagouin.
Le jus de myrtilles, c'est sur Finnair que c'est offert plutôt il me semble ! SAS n'offre que thé ou café (du moins c'est ce qui est marqué sur le menu).
A bientôt :)
Merci beaucoup pour ce FR.
J'ai bien lu l'introduction, le routing est affreusement cher mais c'est vrai que cela devient vite compliqué de gérer un déplacement en avion sur un WE de pont entre deux villes "excentrées".
Pas de bol pour la météo à Stockholm mais c'est une bonne excuse pour ne pas payer l'Arlanda Express ^^
Merci pour le superbe bonus de Riga sous le soleil. C'est la seule capitale scandinave dans laquelle je ne suis pas allé, mais Riga me parait déjà plus jolie que Tallinn et Vilnius.
Merci pour le com' Kristof :)
Pour réussir à faire un week-end "efficace" sans finir totalement épuisé, il faut malheureusement y mettre les sous... Ou avoir pas mal de chance !
J'avais déjà dépensé suffisamment, donc ne pas aller dans le centre de Stockholm m'allait tout aussi bien finalement ^^
Ravi que ça t'ai intéressé ! J'ai aussi préféré Riga, Vilnius a moins de charme, et Tallinn, mis à part son centre médiéval qui fait très "ville musée", a moins d'intérêt que Riga... C'est une ville parfaite pour un week-end prolongé !
A bientôt
Merci Robin pour ce FR.
Riga est une belle ville, c'est sympa d'avoir fait les 3 capitales baltes.
Souvent les sacs à dos sont mis dans un grand sac plastique pour les protéger.
Dommage d'avoir perdu du temps au PIF, mais tu as quand même eu la chance de vérifier les stocks de pantoufle du distributeur.
Jolie cabine sur ce CRJ900 , même si un rustre à détruit un coffre à bagages.
BOB mais avec un minimum de thé ou café.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire !
Il me fallait bien profiter de la présence de Madame dans la région pour visiter au maximum... Même si je suis loin d'avoir tout vu, même dans les capitales !
Effectivement, j'ai déjà du le faire, mais j'ai récupéré mon sac à Roissy sans sac ni protection... Sauf si elle a été enlevée entretemps !
Passer à Riga sans jeter un oeil aux pantoufles serait bien dommage ^^ Mais je suis plutôt déçu de ne pas avoir pu explorer un peu plus l'aéroport...
La délicatesse n'est pas pour tout le monde malheureusement... Heureusement qu'il n'a rien cassé d'autre ^^
A bientôt !
Merci pour ton FR en exclusivité !
Effectivement un distributeur de chaussons je n'ai jamais vu cela. Sinon l'aéroport de Riga semble moderne.
Je me demande si tous les CR9 exploités par SK appartiennent à Cityjet, j'ai l'impression que oui.
Thé ou café c'est pas grand chose niveau catering mais on doit se contenter de peu voire de rien désormais dans beaucoup de compagnies.
Sans parler de l'issue de secours, les sièges semblent confortables.
A bientôt !
Merci pour le commentaire Stéphane !
Je ne sais pas si c'est une marque locale qui vend des chaussons, mais au moins c'est original... ^^
L'aéroport est très moderne côté airside, et bien conçu, de ce que j'ai pu en voir. Côté landside c'est un peu moins le cas par contre...
Si l'on en croit airfleet, 22 CRJ900 sur 29 sont des Cityjet, les 7 restants sont à SAS...
C'est malheureux, mais on s'habitue à ne rien avoir à bord ^^
Les sièges sont vraiment très épais, on y est bien installé, et de mémoire le pitch même sans issue est plutôt bon aussi...
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR.
Pas mal d'attente à RIX, cela casse les pieds.
Heureusement, les charentaises sont là pour cela. Economies de coûts d'un côté, revenus ancillaires de l'autre, ils sont forts ces Lettons !
"mon grand âge me fait radoter" cela promet pour les soirées au coin du feu à la retraite et en charentaises...
"ce qui fait particulièrement rire ce passager" Une brute comme voisin, pas bon signe.
Catering minimaliste mais compensé par un service finalement agréable et un très bon pas sans voisin, on a connu pire !
Hello Quentin, merci pour le commentaire
J'aurais du acheter des charentaises à RIX, je me suis cassé le petit orteil en marchant pied nu chez moi le soir où je suis rentré... Sans doute un signe du destin.
Ca me va, Madame radote encore plus que moi, on ira bien ensemble pour nos soirées de vieillards !
Finalement il n'a pas arraché la porte de la sortie de secours, on peut dire qu'on a évité le pire...
Entre avoir un double siège en issue ou avoir un sucré/salé AF mais avec voisins et pitch normal, je choisis sans hésiter le pitch + pas de voisin...
Un vol bien tranquille entres les deux capitales nordique
Le CRJ est l'avion idéal sur ce type de segment
Le type ayant "pété" la fermeture du coffre à bagages avait bu de la potion magique, ce n'est pas risible, mais certains ont cautionné le geste... Inadmissible
Riga est la plus sympa des capitales Balte
Merci Robin pour ce FR, à bientôt !
Salut Hervé !
Vol tranquille dans un appareil que j'adore, parfait donc :)
Casser quelque chose peut arriver (même si là il l'avait bien cherché), mais la moindre des choses aurait été de prévenir l'équipage pour s'excuser...
C'est en tout cas la capitale que j'ai le plus envie de revoir pour le moment !
Merci pour le commentaire :)