Avis du vol Air France Lyon → Paris en classe Economique

Bonjour à toutes, bonjour à tous !

Dernière capitale balte que je n'ai pas visitée, Riga était la destination logique pour au moins un des quelques week-ends qu'il me reste pour aller voir Madame.

Initialement, ce devait être deux week-ends "classiques" de deux jours, un fin avril et un fin mai, qui avaient pour destination Riga. Début mars, surprise au travail ! J'obtiens, contre toute attente, mon pont du premier mai. Petit changement de programme donc, et je passe de deux week-ends trop courts à un week-end de 4 jours, beaucoup plus raisonnable donc.

Moment "Construction du routing"

Pour ceux qui se fichent un peu du pourquoi du comment (et du combien) du routing, je vous invite fortement à sauter ce passage !

Petit soucis pour la construction du routing : Pour ce week-end du premier mai, les tarifs des vols sont particulièrement élevés (comme pour les hôtels d'ailleurs, la Lettonie est visiblement très demandée à cette période…). Si quelqu'un a une explication rationnelle…

Je me rajoute en plus une difficulté supplémentaire : En bon avgeek, je veux absolument prendre airBaltic à l'aller et/ou au retour, afin de tester le Bombardier CS300… Il s'avèrera que suite à une IRROP AF, je le testerai seulement quelques jours après ma réservation, mais n'ayant pas de boule de cristal sous la main, je n'ai pas pu vérifier mon futur proche quand j'ai choisi mes vols.

Bon, la solution la plus simple pour y aller est de faire comme d'habitude, avec KLM + codeshare BT (airBaltic pour les néophytes) : Horaire de la muerte le samedi matin vers AMS, puis vol de 10h20 vers Riga.

Problème : Bien que l'on soit 2 mois à l'avance, ce vol est déjà tarifé à 350€ l'aller simple. En aller-retour sur AF/KLM ce n'est pas mieux, le retour dans l'après-midi RIX-CDG-LYS le mardi 1er mai est également hors de prix (de mémoire, l'aller-retour se négociait à 700€, bref, hors de question). Même en prenant directement sur airBaltic on est à des tarifs bien trop élevés à mon goût pour le RIX-CDG. Je relativise, comme je n'avais absolument aucune envie de me retaper le vol du samedi matin avec réveil inhumain à 3h30, je suis soulagé, quelque part.

Soulagé, certes, mais pas plus avancé. C'est finalement en fouinant les billets multidestination AF pour tenter de trouver un tarif plus réduit que je trouve mon bonheur :

Un départ le vendredi soir sur la navette LYS - CDG du soir, suivi le lendemain matin d'une navette CDG-AMS à 7h20, ce qui me permet de récupérer le tant désiré vol BT618 partant à 10h20 de Schiphol, effectué en CS300, le tout à 181€. On ajoute une nuit d'hôtel (pas très bon marché) à Roissy et le Rhonexpress, et j'en suis à 330€ l'aller. Pas si rentable que ça finalement, mais une fois que j'ai vu miroiter devant mes yeux le luxe ultime de pouvoir me lever à 5h30 le samedi matin, sans avoir à faire 45 minutes de route, je n'ai que peu hésité. De toute façon, avec la contrainte de prendre du CS300, difficile de faire beaucoup moins cher.

Penchons nous sur le retour maintenant : Toutes les combinaisons de vols partant dans l'après-midi que je trouve sont bien chères, dans les 300€ au minimum. En plus, comme je n'aurais pas ma voiture à l'aéroport, à moins d'arriver tôt à Lyon (avant 19h), je dois rajouter une nuit d'hôtel sur Lyon. En élargissant mes horaires, je finis par tomber sur un vol SAS pas trop cher (95€ avec le tarif comprenant le bagage en soute), mais à destination de Paris CDG. Le départ est à 11h05 de Riga, pour une arrivée à 18h40 à Paris, avec 5 heures à Stockholm, ce qui me permettra d'aller faire un tour express dans la capitale suédoise si le cœur m'en dit, et si la météo est de la partie (et si je suis devenu subitement riche, assez pour me payer l'Arlanda Express).

Reste à trouver comment rentrer chez moi : J'arriverai trop tard pour choper mon dernier TER à Lyon, que ce soit en TGV ou avec Air France. Ça doit donc être nuit d'hôtel encore, à voir si c'est à Roissy ou à Lyon que ça me coûtera le moins cher. C'est finalement la nuit à Roissy qui remporte les suffrages, avec TGV vers 7h le mercredi matin, me permettant d'arriver à Lyon Part-Dieu à 9h, parfait pour reprendre le travail en forme, le tout à 90€ d'hôtel + 39€ de TGV.

Au final, un routing pas spécialement "donné", à plus de 500€, mais je me serais fait plaisir au moins, entre (re)découverte du CS300, pas de réveil impossible, découverte du T1 de CDG, d'ARN, et possiblement un mini "stopover" à Stockholm…

Le routing une fois construit

Voilà donc ce qui m'attend !

1. Air France AF7649 : LYS – CDG (Economy, A320) le 27 avril 2018 => Vous êtes ici
2. Air France AF1240 : CDG – AMS (Economy, A321) le 28 avril 2018 => Cliquez ici
3. airBaltic BT618 : AMS – RIX (Economy, CS300) le 28 avril 2018 => Cliquez ici
4. SAS SK1763 : RIX – ARN (Economy, CRJ900) le 1er mai 2018 => Cliquez ici
5. SAS SK579 : ARN – CDG (Economy, A320neo) le 1er mai 2018 => Cliquez ici
6. TGV 5102 : CDG – XYD (Lyon Part-Dieu, 1ère classe, TGV Réseau) le 2 mai 2018

Sur le plan avgeek, rien de bien original sur le premier tronçon, un vol LYS-CDG on fait difficilement plus banal… Bon, nouveauté tout à fait anecdotique, c'est la première fois que je prends AF7649, je n'avais pris auparavant que AF7641, AF7645 et AF7651…

Sur ce vol, comme à mon habitude, je choisis une place à l'arrière et au couloir, histoire d'avoir de la place et d'être tranquille quand je m'installe (les passagers prioritaires sont en général à l'avant de la cabine)… Quelques dizaines de minutes avant le vol, j'ai la confirmation que le vol sera bien plein ! Voilà la seule place qui reste indiquée comme libre sur l'OLCI mobile. Je ne bougerai donc pas de mon 28C.

Vers l'aéroport et au delà

Mais repartons un peu de temps en arrière. Je pars de mon travail à 17h, sous un beau et (trop) chaud soleil… 17h23, me voilà sur le quai de mon très cher Rhonexpress…



Une fois n'est pas coutume, je me met juste derrière la cabine arrière au lieu de me mettre juste derrière la cabine avant, cette zone est totalement vide alors que le reste du tram est plus rempli…

Malheureusement, je comprends bien vite pourquoi : La climatisation ne fonctionne pas dans cette partie de la rame. La contrôleuse viendra mettre la clim à fond dans la cabine de conduite arrière et dirigera les buses dans notre direction, aimable attention mais malheureusement un peu inefficace…



Bon, ça reste supportable, on n'est pas en août avec 40°, j'arrive donc encore en vie à LYS, sur le quai 2, qui ne sert qu'en situation perturbée : En effet, la rame repartira à vide au dépôt. Au moins, ils sont réactifs chez Rhonexpress.



La tête de l'aigle de la gare TGV est baignée de soleil… Je n'ai guère envie d'aller m'enfermer dans l'aérogare, je dois bien l'avouer !



J'ai beau y passer très souvent, je prends toujours un petit moment pour admirer la gare de l'intérieur… Quel dommage que cette belle gare TGV serve si peu !



Après l'instant contemplation, direction les terminaux !



Pour changer, un des tapis roulants est en panne…



Le deuxième fonctionne, au moins.



Me voilà donc dans la zone entre terminal 1 et terminal 2. On prend à gauche pour le terminal 2 !



Arrivée en pleine lumière, devant le Starbucks qui attire les foules ce soir ! Mais votre serviteur a mieux à faire (comme esquiver les vendeurs d'AMEX juste après) !



J'arrive un peu tôt, mais au moins, deux heures avant la pointe Hop! de 20h, les comptoirs AF sont encore assez vides… Cela dit, pas sûr qu'ils se remplissent beaucoup !

Après quelques difficultés à l'agente pour trouver ma réservation (le système ne lui affichait que mon AMS-RIX, curieusement), je récupère mon billet et hérite d'un tag "bagage à mettre sous le siège devant vous" pour mon sac à dos qui fait la taille d'une valise cabine… Tag arraché très rapidement par mes soins, ce n'est pas parce que je voyage avec un sac à dos que je dois sacrifier mon confort alors que les valises n'ont jamais à finir sous le siège. Non mais.



Bref, je pars passer le PIF, via le coupe-file, grâce à un pass acheté "au cas où" il y a 6 mois, et approchant de sa date de fin de validité. Malheureusement, LYS a désormais une file avec contrôle systématique des bagages, l'accès à cette file est aléatoire, c'est un agent muni d'une tablette qui dirige ou non sur cette file… Et j'y aurais droit. La queue n'est pas très longue, une dizaine de personnes, mais elle avance très, très lentement…



Je réussis à en sortir un peu plus de 10 minutes après y être entré, alors que des passagers sans coupe-file mais n'ayant pas eu à subir cette file passent l'obstacle du PIF en moins de 5 minutes…



Je pense me fendre d'un mail à Lyon Aéroports à ce sujet… Je n'étais pas le seul à être assez agacé par la situation d'ailleurs ! Je me défoule comme je peux.



Allez, suffit de se plaindre pour 5 minutes, au moins ça m'a fait 5 minutes de moins à attendre dans le terminal 2 ! Terminal que voilà. Il y a foule !



Je vais m'installer sur un banc à proximité des baies vitrées histoire de passer quelques coups de fil de type "Je m'ennuie alors je t'appelle".



Malheureusement, personne dans mes contacts n'est d'humeur loquace (ou bien ils ont tous compris que je savais être "relou" quand je m'ennuyais), je vais contempler le tarmac… Vide.



Ah, Chalair arrive de Limoges ! En ATR42, comme d'habitude.



Bon, je ne sais pas rester assis sans bouger plus de 5 minutes, me voilà donc parti en vadrouille. Commençons par un passage devant le FIDS du terminal 2, que j'ai oublié d'immortaliser jusqu'ici. On note ici la grosse vague des départs Hop! de 20h, avec une quinzaine de départs en 20 minutes, et deux vols vers Toulouse espacés d'à peine 35 minutes (un en CRJ700 et un en A320)…



Bientôt, bientôt je passerai enfin les portes de ces lieux !



En attendant, une autre porte, celle d'embarquement, à droite pour Paris en Q05, à gauche pour Nice en Q06.



Entre les portes Q et les portes Hop!, un ERJ ne repartira pas tout de suite, puisque son réacteur droit a disparu !



Je continue ma petite balade, l'occasion de tirer à nouveau le portrait de l'ERJ145, tandis qu'un CRJ1000 Iberia Regional part au roulage pour Madrid…



T'inquiète pas LYS, je reviens tout de suite !



C'est donc F-GRGH qui s'est fait amputé de son réacteur, il est arrivé un peu plus de trois heures auparavant de Lille. Plutôt efficaces, les mécaniciens ! Il ne reprendra les airs que le 2 mai… Au-dessus de lui, un 737-800 de Turkish décolle pour rejoindre son hub !



Petit passage aux WC, qui sont très propres, comme d'habitude au "terminal Hop!".



Petit conseil : Si vous êtes en avance au terminal 2 et n'avez rien à lire, la presse est à disposition dans le terminal (et pas après les portes d'embarquement comme habituellement) au niveau des portes S et U. Le Monde, Le Figaro, Les Echos et le NY Times sont disponibles.



C'est donc muni du Monde que je vous présente les docs de voyage, avec le BP récupéré au comptoir quelques dizaines de minutes plus tôt. Le nouveau design des cartes Flying Blue me plaît plutôt. Je suis moins fan du "for me" après Flying Blue… Mais je doute que mon avis soit bien pris en compte par les marketeux de chez AF/KLM.



Je regarde par acquis de conscience si le vol "aller" depuis CDG est à l'heure, même si j'ai 10 heures à Roissy, j'aimerais tant qu'à faire arriver à l'heure pour dormir un maximum… Et bien c'est raté ! 20 minutes de retard au départ, 15 minutes prévues à l'arrivée pour le moment…



Mon vol est toujours annoncé à l'heure, mais je vois mal Air France (ou n'importe quelle autre compagnie d'ailleurs) réussir à faire une rotation en moins de 30 minutes sur un A320 complet !



Installé sur un banc, je me permets, une fois n'est pas coutume, une mini séance de spotting de ce qui passe devant mon nez. Commençons par ce 777 Emirates à l'atterrissage, alors qu'un Easyjet est au roulage derrière les portes Hop!, vers Gatwick.



Peu après, un A320 AF arrive en provenance de Toulouse en porte Q06, c'est lui qui partira à 20h10 vers Nice…



Je jette un coup d'oeil à Flightradar pour voir si mon vol est à l'approche… Raté ! C'est l'heure de pointe sur LYS avec tous les vols Hop! qui arrivent dans la même plage horaire, le vol en provenance de Roissy doit donc faire un tour du circuit d'attente au dessus de chez moi avant de débuter son approche…



Preuve en est, les portes devant moi vont vite se charger : Un CRJ1000 arrive en provenance de Strasbourg…



… Puis un ERJ170 en provenance de Rennes…



… Suivi dans la foulée d'un autre CRJ1000, en provenance de Biarritz. A l'extrême-gauche, de l'autre côté de la jetée, on distingue aussi un Avro RJ100 de Jota Aviation qui arrive en provenance de Pau.



Quelques minutes plus tard, à 19h22, l'A320 en provenance de CDG arrive enfin ! Il s'agit de F-GKXC, le plus vieil A320 Air France (il a été livré en 2001), et une nouvelle entrée sur mon logbook (j'ai pris à l'heure actuelle 12 des 36 A320 Air France en service, ainsi que 2 autres désormais radiés). Il était affecté au réseau Caraïbes jusqu'en août 2017, il est depuis revenu en métropole sur le réseau au départ de CDG…



L'application affiche maintenant un vol "à l'heure", mais avec 10 minutes de retard… Curieuse notion !



Je reviens vers la porte d'embarquement, où aucun retard n'est affiché ou annoncé, alors que l'appareil arrive avec 22 minutes de retard en porte… Forcément, la queue est longue et remonte loin ! Je me met au bout de la file Skypriority…



L'embarquement est finalement lancé à 19h45, avec 25 minutes de retard. Quand vient mon tour, je me fais délicatement reprendre car je ne suis "que" Skyteam Elite, et ne suis donc pas éligible Skypriority. Curieux, d'habitude à LYS les Skyteam Elite embarquent toujours avec les Skypriority (c'est d'ailleurs le cas pour le vol pour Nice qui embarque juste à côté), certains panneaux en portent même la mention…

Bref, l'hôtesse me laisse passer tout de même, alors que les ni Skypiority ni Skyteam Elite sont refoulés. Priorités respectées on va dire, donc. On attend dans la passerelle la fin du nettoyage, l'occasion de présenter la presse présente en porte… Même choix que chez Hop!, les Echos en moins, mais ici on a la presse régionale en plus, avec le Progrès et le Dauphiné.



Il y a pas mal de monde dans cet embarquement prioritaire !



19h51, on embarque enfin. C'est râpé pour un départ bloc à 19h50 ! Instant nez…



Instant demie-porte. Accueil très agréable, avec deux PNC, suivi du copilote qui blague avec ses collègues et les passagers.



Tiens, une autre pax prioritaire qui se met en fond de cabine, c'est rare ! Le pitch semble bien petit…



Et effectivement, c'est… serré ! Un doigt passe à peine ! Heureusement que le vol ne dure qu'une petite heure..



Cela dit, l'assise est assez confortable, et le siège est équipé d'un minimum d'accessoires de confort, avec une prise USB par siège…



Une patère !



Et des têtières confortables et réglables.



Démonstration :



Pour l'instant, c'est vide sur les rangées aux alentours. Mais ça ne va pas durer !



Plafonnier classique des A320-Family.



Le ménage a été bâclé, Air France préfère faire partir un avion avec des miettes au sol, sur les sièges et des aumônières mal vidées plutôt que de mettre en péril des correspondances… Ca se comprend et c'est excusable, même si c'est dommage !



Derrière moi, une famille avec deux enfants s'installe, à ma droite, un bébé, devant, un autre gamin qui braille et encore devant, 3 UM qui piaillent… Le vol va sembler long ! L'embarquement se termine à 20h10, le vol est quasiment complet ou presque, seules quelques places restent libres… Le pilote vient faire l'annonce de bienvenue devant les passagers, avec l'intercom de l'équipage commercial. Comme tout le monde sur Flight-report (du moins je suppose), j'aime beaucoup cette façon de faire sur les courts et moyens-courriers (sur du LC, vu que les cabines sont séparées, c'est plus compliqué, à moins d'engager des sosies…) !

Il nous annonce un temps de vol de 50 minutes, et s'excuse pour le retard, qui est dû à un embarquement particulièrement long à Paris, puis à un passage en circuit d'attente à l'approche de Lyon. Le ton de l'annonce est très dynamique et souriant. Notre départ est prévu dans quelques minutes… Profitons-en pour jeter un oeil à la notice de sécurité, siglée AF et Joon.



Je ne sais pas trop ce que sont censées représenter les étoiles sur les ailes sur ce schéma…



La notice est particulièrement détaillée (oui, je suis toujours aussi fan des détails inutiles).



Finalement, à 20h15, le pilote nous annonce que nous sommes prêts pour le repoussage, mais le vol pour Nice repousse juste avant nous, nous devons donc patienter. On sent le pilote un peu agacé, il espère malgré tout rattraper un peu du retard… Nous repoussons enfin à 20h21, avec donc une demie-heure de retard. Les démos sont réalisées dans la foulée, en anglais et français, sans annonces pré-enregistrées, ce que j'apprécie…



Après une petite dizaine de minutes de roulage, nous décollons vers le sud depuis la piste 17R… (Sisi, on décolle sur la photo, regardez le sac plastique qui reste sagement attiré par la gravité !)



Quelques turbulences suivent le décollage, le temps de passer la couche nuageuse… En attendant que le service débute, je m'occupe avec la presse volée chez Hop!. Voilà un article en page 3 qui doit intéresser particulièrement les avgeeks de ce site… D'autant plus maintenant que l'on a les résultats.



Le service débute par les deux bouts de la cabine, et comme je suis à l'antépénultième rang, ça arrive vite à mon niveau ! La tablette est propre, pas besoin de la lingette récupérée à l'embarquement pour la nettoyer.



Le sucré-salé est proposé avec le sourire, ça sera pour moi mon "menu habituel" du soir : Sucré et jus de pommes. Je note que l'eau servie est particulièrement variée : Le service commence à la Vittel puis continue à la Cristaline, tandis que l'autre trolley tourne à l'Évian… Je suppose que les eaux approvisionnées dépendent des aéroports !



C'est vite servi, et vite terminé aussi ! Pendant que le service se poursuit, le pilote reprend la parole pour nous annoncer notre arrivée au niveau 280, précisant l'altitude correspondante en pieds et en mètres, la température extérieure (-42°C)… Il ajoute que nous allons débuter notre descente car "la croisière sur un vol si court ne dure que quelques minutes", et qu'il va essayer de négocier un atterrissage sur une piste intérieure à Roissy pour rattraper un peu de son retard. Avoir autant d'infos sur un vol "navette" Lyon-Paris, voilà qui est particulièrement plaisant !



Effectivement, la descente débute peu après, j'en profite pour passer aux WC en fond de cabine, qui sont nickels…



Votre flight-reporter préféré !



Quand je ressors, le service a encore pas mal de rangs à faire… La cabine est baignée dans la lumière orangée du soleil couchant, un mood-lighting naturel très apaisant !



Instant porte arrière…



De retour à ma place, je commence ma revue de presse magazine Air France, avec la flotte AF…



Le réseau au départ de CDG, avec donc la route du jour !



Et le réseau long-courrier, sur lequel je volerai pour la première fois d'ici quelques semaines.



Le plan de CDG, je vais enfin mettre les pieds à Roissypôle et dans le CDGVAL d'ici quelques dizaines de minutes !



Le magazine de ce mois d'avril présente logiquement le nouveau programme Flying Blue…



Nouveau programme tant décrié sur ce site, mais qui est bien plus avantageux dans mon cas, en bon segment runner qui ne cherche pas non plus à passer d'Ivory à Platinium en une année… Quant au gain de Miles, il me semble plus logique. Bref, passons.



Le débarrassage de la cabine est réalisé rapidement (facile, vu ce qui est servi !), alors qu'une hôtesse annonce notre atterrissage "imminent"… Il est 21 heures, la descente n'a commencé que depuis quelques minutes, ce "imminent" est quelque peu précoce !
Une des UM devant recevra quelques minutes après un "certificat" de premier vol, ou quelque chose d'approchant. Sympathique attention !



Comme pour notre montée, la descente est très secouée… Nous touchons le sol à 21h14 sur la piste extérieure du doublet sud, le pilote n'a visiblement pas été suffisamment convaincant avec le contrôle ! Seulement 42 minutes de vol alors que le décollage se faisait face au sud à Lyon, ça reste un temps de vol très court pour un Lyon - Paris…

Comme d'habitude, le roulage est un peu long à Paris, d'autant plus que nous devons céder la priorité à un avion au décollage de la 26R. Arrivée au niveau du terminal 2F, nous devons encore attendre quelques minutes le temps qu'un appareil repousse, avant d'enfin accéder à notre porte à 21h27, avec donc 27 minutes de retard. S'ils n'auront pas réussi à réduire sérieusement le retard, les pilotes auront sans doute tout donné pour limiter les dégâts ! Le commandant prendra d'ailleurs la parole le temps que la passerelle se connecte pour nous souhaiter une bonne soirée et s'excuser encore pour le retard.

Bien que je sois en fond de cabine, je débarque assez rapidement puisque je suis dans la passerelle vitrée (avec ces films plastiques sur les vitres qui font très "sale") à 21h35.



L'afficheur de l'aéroport est d'accord avec mon analyse, avec 27 minutes de retard à l'arrivée.



On arrive dans le couloir de débarquement, qui est particulièrement sombre et mal éclairé je trouve… Et je ne suis pas le seul à avoir cette impression puisqu'une dame devant moi se prendra un siège !



Arrivée en salle de livraison des bagages…



Pas d'arrêt pour moi, direction la sortie !



Une fois landside, c'est désert et tout est fermé… Je ne dirais pas non à un trottoir roulant ici !



Heureusement, ceux de la liaison 2F-Gare TGV sont fonctionnels, et les lieux ont été nettoyés depuis mon dernier passage.



D'habitude, je file tout droit vers le 2D ou bifurque à gauche pour descendre sur la gare TGV… Mais là c'est demi-tour pour descendre l'escalier mécanique que l'on voit.



Je trouve les accès un peu étroits…



Le plan de ligne est plutôt clair.



Et me voilà à bord du CDGVAL, qui est surtout occupé par des employés de la zone aéroportuaire à cette heure tardive…



Deux arrêts plus loin, difficile de louper les hôtels quand on sort du métro automatique ! Pour ce soir, ça sera le bâtiment de gauche pour moi.



Petit avis sur cet Ibis Styles : Après en avoir lu du bien sur ce site, j'en suis un peu déçu… Seulement deux employés pour faire les check-in, procédures pas très efficaces, il faut donc attendre 10 minutes pour récupérer la clé de la chambre. Chambre qui est plutôt petite, d'ailleurs. Quant au bar, c'est pareil, une seule personne au service alors qu'il y a foule.

Au moins, j'ai une belle vue sur l'aéroport depuis la chambre, avec ici (désolé pour la photo un peu pourrie) un 767-300 UPS qui décolle pour Cologne de la 26R, et un A319 Air France en provenance d'Alger qui réalise une remise de gaz en 26L.



Sur ce, je vous laisse avec la vue radar de mon vol ! On se retrouve prochainement pour la suite du périple…



A bientôt, n'hésitez pas à commenter !