Bonjour à tous, c'est avec regret que ce bien trop court week-end new-yorkais arrive à sa fin. Il est temps de retourner sur le Vieux Continent. Voici un petit aperçu du routing de cette petite folie organisé par mon épouse et moi :
- Première partie : MRS-BRU : la déception.
- Deuxième partie : BRU-EWR : crossing the pond in style (+bonus).
- Troisième partie ; EWR-BRU : c'est ici!
- Quatrième partie : BRU-MRS : la fin.
Le vol étant prévu en fin d'après-midi, nous avons le temps de vaquer à nos occupations dans la matinée et, ne souhaitant pas subir le Newark Express (de plus, ce bus part du Bryant Park…situé bien loin de Wall Street), je réserve un Uber qui s’avérera ponctuel et sympathique.
Dernier regard sur Manhattan depuis le Newark Bay Bridge.
Après un séjour particulièrement pluvieux, tempête de ciel bleu juste pour notre départ!
Nous arrivons à Newark Liberty (ici, le Terminal A), utilisant la compagnie principale d'EWR, United, c'est depuis le Terminal C que nous partirons.
Le dépose-minute est relativement fluide et en un rien de temps, nous libérons notre Uber pour nous engouffrer dans le Terminal C.
À L'AÉROPORT
Ne rêvons pas! Point de Premier Access pour nous. Nous autres gueux voyageons en classe économique.
United nous fait bien comprendre notre (non) statut et nous devons descendre pour nous enregistrer.
Le FIDS impressionnant. J'aime beaucoup l'affichage par ordre alphabétique.
L'enregistrement se fait avec un présence humaine minimale : nous devons peser et apposer les étiquettes bagages nous-mêmes avant de les confier, finalement, à un agent qui se gardera bien de faire quoi que ce soit pour nous aider.
L'enregistrement à la sauce United où comment reporter les coûts de production sur le passager…non, il s'agit d'une "expérience client améliorée"! Je ne comprend décidément rien! En tout cas, l'attente fut très courte et la zone, bien que basse de plafond, est très claire et moderne.
Nous devons remonter d'un niveau pour rejoindre le PIF.
Celui-ci est bondé. Cependant, la bonne organisation de l'ensemble fera que nous n'attendrons pas longtemps pour franchir cette étape.
Contrairement aux idées reçues, les agents de la TSA ne nous aboieront pas dessus et seront très professionnels et efficace. Nous nous retrouvons rapidement airside devant une grande baie vitrée permettant d'admirer un tarmac aux couleurs d'United.
Des travaux sont en cours dans le cadre de l'introduction du produit Polaris.
Notre vol est annoncé à l'heure, bonne nouvelle.
Ce terminal est assez agréable. EWR n'a pas encore cédé aux sirènes du passage obligatoire par le Duty Free.
Cette zone sera la porte d'embarquement dédiée au vol du jour pour BRU.
Notre vaillant Boeing 767-400ER se pomponne avant son prochain vol à destination du plat pays. Derrière lui, un bon gros Boeing 777-200ER se prépare lui aussi pour un vol vers MUC.
Sans être d'une audace architecturale folle, c'est propre, clair et fonctionnel. Un food court est situé au milieu de concourse.
Je m'en vais explorer le terminal et j'en profite pour prendre notre beau 767-400ER mais un 777-200ER est jaloux et s'impose sur la photo.
EWR est vraiment un "hub forteresse" d'UA.
Un magnifique Boeing 747-8 de Lufthansa arrive de FRA.
Il est rapidement l'heure d'embarquement avec respect des priorités et des zones.
LE VOL
Court trajet dans une passerelle aveugle.
Ce fuselage shot grillagé est la meilleure vue que j'ai pu avoir depuis cette passerelle qui accuse son âge.
L'accueil a bord est professionnel mais on sent clairement que l'équipage sera moins sympathique que le précédent. Néanmoins, là encore, un PNC francophone est présent ce qui est une agréable attention de la part d'UA.
La cabine est identique à l'aller. C'est propre, clair, aéré et moderne et cette configuration est idéale d'un point de vue des passagers.
Nos sièges nous attendent. Un oreiller et une couverture nous attendent, exactement comme à l'aller.
Le pas est bon, pas de changement… L'assise est un peu dure mais le siège est globalement confortable.
L'IFE fait la promotion de l'équipe olympique des États-unis.
L'IFE est fonctionnel dès l'embarquement…je me lance dans le visionnage d'un classique!
L'embarquement et le chargement de l'avion sont terminés, on est prêt au départ.
On repousse, pas mal de gros-porteurs sur le tarmac car les vols à destination de l'Europe partent en majorité en début de soirée.
On repousse encore pour s'extirper de cette zone étroite entre les deux concourse du Terminal C.
On passe le Terminal B d'où opèrent les partenaires de la Star Alliance.
FedEx dispose d'une grosse base d'opérations à EWR.
Désolé pour les nombreux reflets mais sur la photo, vous pouvez voir une longue ligne de feux d'atterrissage d'avions en approche.
Au final, peu d'attente et décollage rapide. Nous prenons de l'altitude dans les cieux du New Jersey.
Léger virage sur la droite au-dessus de Jersey City.
Ce décolle nous offre de magnifiques vues.
New York et ses environs dans toute leur splendeur.
On dépasse l'aéroport de La Guardia (LGA/KLGA) tandis que l'aéroport e John Fitzgerald Kennedy (JFK/KJFK) est visible au loin.
Nous montons encore le long de la côte du Long Island Sound.
L'apéritif est prestement servi.
Ainsi que le dîner, ce vol de nuit s'annonce assez court grâce à de forts vents de dos. L'équipage fait de son mieux pour laisser un maximum de temps aux passagers pour se reposer. La procédure est identique à celle de l'aller : 2 choix de plats chauds.
Le dessert est distribué à la fin. Le repas était très bon malgré mon appréhension dû à la mauvaise réputation du catering au départ des États-unis.
Rapidement après la débarassage, les lumières sont éteintes et nous entamons une rapide traversée de l'Atlantique. Je n'ai pas réussi à dormir, ces vols red eye ne sont décidément pas pour moi…
Au niveau de Londres, le petit-déjeuner est servi. Ce n'est pas le petit-déjeuner des grands jours mais c'est suffisant et bien mieux que certaines compagnies…
Ça se découvre alors que nous quittons le Royaume-uni. L'espace noir au centre de la photo, c'est la Manche!
Les côtes françaises approchent.
L'approche est douce et le temps clair nous permet d'admirer l'urbanisation de la Belgique/France.
L'agglomération bruxelloise se dévoile alors que le jour commence à se lever.
Pas d'attente, nous sommes rapidement en courte finale.
On sort les traînées pour ralentir au plus vite.
Retour au calme et l'on commence à rouler vers le Pier B.
Des gros porteurs sont déjà arrivés en provenance des destinations africaines du réseau de Brussels Airlines.
Nous nous parquons à côté de cet A332 d'Etihad qui arrive d'AUH.
Désembarquement assez rapide, nous ne sommes pas pressés de toute façon.
Je vous laisse ici avant notre prochaine étape pour rentrer à la maison. J'espère que vous avez apprécié ce FR.
N'hésitez pas à liker et à commenter, ça fait toujours plaisir!
À bientôt, lysflyer
Merci pour le partage !
Un vol tout à fait acceptable et dans la norme de ce que UA peut faire, assez surpris par la présence d'un apéritif sur un vol de nuit et super court. C'est un bon point mais aussi un désavantage pour ceux qui veulent se reposer tout de suite (sachant que se reposer en Y est un euphémisme !)
A bientôt !
Bonsoir et merci.
J'avoue que je n'ai quasiment pas fermé l'oeil ce qui a rendu le vol assez pénible. Heureusement qu'il était particulièrement court! En tous cas, la prestation en vol est de bonne qualité et servie suffisamment rapidement pour permettre à ceux qui le peuvent, de se reposer. Les lumières furent éteintes au niveau de Boston de mémoire.
Le petit déjeuner UA sort du lot si l'on compare à ce que propose AC par exemple....
Je suis bien d'accord...Après moult FR lus à ce sujet, je confirme que c'est à des années-lumières du petit-déjeuner AC...pour être honnête, je m'attendais à bien moins que ce qui a été effectivement servi.
beau fr. Belle cabine ce 767-400
Bonsoir, merci pour le commentaire. Le 764 est un bien bel avion, je suis d'accord.
Merci pour ce FR.
Prestation que je connais bien et qui est suffisante en terme de quantité puisqu'on a plus que sur un vol vers les USA (pourtant plus long).
Le 767-400 est confortable avec ces nouveaux sièges mais il est surclimatisé je me suis gelé les fois où je l'ai pris.
Bonsoir et merci. Oui, le 764 est confortable, la configuration 2-3-2 aidant. Je préfère avoir "trop" froid que trop chaud mais je suis d'accord que trop de climatisation tue la climatisation! À bientôt.