Bonjour à toi cher lecteur, du bout du monde, d’ici ou d’ailleurs
Introduction
Je vous retrouve pour le 5ème report de ma série Sud Américaine. Il s’agit aujourd’hui d’un vol domestique entre deux capitales, original non ?
Ce vol m’amènera de la capitale administrative à la capitale constitutionnelle Bolivienne. Mes lecteurs les plus perspicaces auront deviné que je vole entre La Paz et Sucre aujourd’hui
Le billet a été acheté sur le site internet de la BOA à J-4 et m’a couté 443 Bolivianos (soit 55€). Somme dérisoire pour mon porte monnaie d’avgeek étant donné le grand plaisir que j’ai pris à voler pour la première fois de ma vie sur un 737-300
Bref rappel du routing :
28/07/18 : LUX-FRA - Air Nostrum - CRJ1000
28/07/18 : FRA-YUL - Lufthansa - a340-300
28/07/18 : YUL-LIM - Air Canada Rouge - 767-300ER
29/07/18 : LIM-AQP - Viva Air Peru - a320-200
08/08/18 : LPB-SRE - Boliviana de Aviación - 737-300
16/08/18 : SRE-XXX
16/08/18 : XXX-XXX
21/08/18 : XXX-XXX
21/08/18 : XXX-XXX
22/08/18 : XXX-XXX
22/08/18 : XXX-XXX
23/08/18 : XXX-LUX
A ma grande surprise, la compagnie n’a été reportée que 3 fois sur le site et jamais sur cette route. De plus, la ville de Sucre a fermé son ancien aéroport pour en ouvrir un nouveau en 2016 et celui-ci n’a pas encore été reporté
Prenez donc place pour cette double avant première… Sit back, relax and enjoy the flight !
Départ de LPB
C’est sous un soleil radieux que j’arrive à l’aéroport de La Paz. J’ai eu énormément de chance avec le temps car je n’ai pas vu un seul nuage lors de mon séjour, et ce dans tout le pays

L’aéroport se nomme El Alto et porte plutôt bien son nom car il est situé à 4061 mètres d’altitude. Il s’agit d'un des seuls aéroport 4x4 au monde, c’est à dire situé à plus de 4000 mètres d’altitude et possédant une piste de 4000 mètres. DCY (4411 m), BPX (4400 m) et NGQ (4276 m) situés en Chine font aussi parti de ce groupe de haut vol (merci Marathon pour ces infos)

Le terminal est vide en ce mercredi matin, il est 9h00

Direction les comptoirs de BOA juste en face. Il sont tout aussi vides

L’attente y est très brève, seulement 3 personnes sont devant moi

Pas grand monde non plus chez la compagnie voisine, Peruvian

Mon sac qui a pris 2 kilos depuis le début du voyage sera enregistré après seulement 3 minutes d’attente dans la file

Mon devoir de reporter m’amène maintenant à ressortir du terminal afin de faire un petit tour aux abords des pistes. Voici la seule et unique route d’accès à l’aéroport

Commençons les festivités avec cette épave de Douglas DC-3. Remarquez le téléphérique en arrière plan de la photo, il s’agit du téléphérique urbain qui relie La Paz à El Alto, alternative logique au métro quand on voit la topographie de la ville

Ici, un Curtiss C-46, un peu en meilleur état que le DC-3

La dérive de ce Douglas DC-6 tombe en ruine. L’avion a été livré en 1958 à une compagnie Brésilienne et il va bientôt fêter ses 60 ans, ça se comprend

De l’autre coté de la route, quelques avions de TAM (Transporte Aéreo Militar) que je ne saurai identifier avec précision. TAM est une compagnie qui fait partie des forces aériennes Boliviennes et qui effectue du transport de passagers vers des régions reculées de Bolivie



La vue sur le Huayna Potosí (6 088 mètres d’altitude) est en tout cas magnifique

Un peu plus loin, un DC-10F de TAB (Transportes Aéreos Bolivianos) et un BAe 146 non identifié

L’heure tourne, il est donc temps de rentrer au terminal

L’architecture de l’aéroport procure une belle sensation d’espace et les grandes baies-vitrées de la façade laissent bien passer la lumière

Un petit kiosque à snacks est présent landside ainsi que deux cafés, une pharmacie et quelques boutiques

C’est à l’étage que les portes d’embarquement se trouvent

Juste avant de passer les contrôles, un petit food court pour les estomacs sur pattes et une vue plongeante sur l’aérogare



Il n’y a personne au PIF, je le passerai en quelques secondes

Vous n’imaginez pas le nombre de Boliviens qui voyagent avec des insecticides et autres bombes en tout genre !
Remarquez les quelques bombes vertes d’Oxishot : il s’agit de bombes à oxygène à utiliser en cas de problème avec le mal d’altitude. Les guides en avaient souvent dans leur sac lorsque que j’ai fait des randonnées au Pérou, même si le seul vrai remède contre le mal des montagnes est de redescendre

Me voila donc airside. Cette partie du terminal est nettement moins moderne, elle n’a surement pas eu le droit à la rénovation de 2016

Le FIDS du jour ne brille pas par sa diversité et m’annonce un embarquement porte 5

Voici la porte en question avec ses sièges façon secrétaire de direction et sa moquette très ringarde

Pour ce qui est des services, il y a un bar, un café, quelques boutiques et même un salon



Les toilettes sont propres, mêmes si elles mériteraient un petit rafraichissement


Un rafraichissement serait aussi le bienvenu dans les salles d’embarquement qui ne sont pas un exemple de modernité. Un petit coup d’aspirateur sur la moquette ne serait pas non plus de trop

L’extrémité du terminal offre une vue assez dégagée sur les pistes…

…ce qui me permet d’apercevoir l’empennage de mon 737

Un CRJ200 d’Amazonas arrive de Uyuni

Ce vieux BAe 146 de plus de 30 ans a eu une vie chez Air Canada et Air Congo avant de finir à LPB et d’appartenir à la compagnie minière ”Minera San Cristobal”

Les camions citernes roulent dans la poussière, rien ne les arrête ici

Voici mes docs de voyage avec le BP…

…et le reçu bagage

Il est temps de retourner en porte. L’embarquement est lancé à l’heure et après un rapide contrôle de mon passeport, il faut descendre d’un niveau

Les couloirs ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux de mon ancien lycée

Passage dans la passerelle aveugle et à l’effigie du géant Sud Coréen

Le traditionnel instant porte, made in Bolivia pour Esteban

Fuselage shoot pour vous présenter mon avion. Il s’agit de CP-2551, un vénérable 737-300 de 28 ans !! (premier vol en 1990 avec TAP Air Portugal puis différents propriétaires comme Lithuanian Airlines ou Cubana)
Je n’étais jamais monté à bord d’un avion aussi vieux, ce qui explique sans doute mon immuable et indéfectible sourire de l’embarquement jusqu’à l’atterrissage ^^

L’accueil en porte est chaleureux. Les deux drapeaux présents sur le fuselage sont le drapeau national Bolivien et le wiphala (drapeau rectangulaire utilisé par les différentes ethnies des Andes, ici il s’agit de celui du peuple Aymara)
Chaque couleur du drapeau Aymara vient de l’arc-en-ciel et représente une chose particulière (le jaune pour l’énergie, le rouge pour la Terre, le orange pour la culture, le violet pour la politique ect…). Le fait que les deux drapeaux soient fusionnés et non pas séparés est un véritable symbole quand on connait l’histoire du peuple Ayrama (longtemps méprisés et considérés comme des citoyens de seconde zone en Bolivie)

Le vol
Après cette petite parenthèse culturelle, découverte de la cabine qui compte 138 sièges en Y

Arrivée à mon siège, le 3A. J’y ai à peine posé mes fesses que je constate déjà le confort de l’assise. Comme le dit si bien l’adage, c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe !

Le pas est vraiment gigantesque pour une classe éco ! C’est surement un des meilleurs pitch que j’ai eu jusqu’à maintenant à bord d’un avion

Ça fait du bien à mes genoux après mon précédent vol sur Viva Air ou le pas était ridicule. Je vous laisse apprécier la différence (10 jours d’intervalle entre les deux photos, je n’ai donc pas grandi ^^) :

Notre voisin est un 737-700 de BOA qui joue à cache-cache avec le jet bridge
Un petit mot sur la compagnie puisqu’on en parle : BOA est la compagnie nationale Bolivienne, elle à été crée en tant qu’entreprise publique en 2007 sous le gouvernement Evo Morales pour démocratiser le transport aérien dans le pays. C’est là que ma petite histoire des drapeaux fusionnés n’est peut être pas insignifiante car Evo, comme on l’appelle ici, est d’origine Aymara et il soutient grandement les populations indigènes à travers sa politique

L’embarquement touche à sa fin et la cabine est assez vide. Les PNC ont été proactifs en aidant les pax à ranger leurs bagages dans les coffres

On repousse à 9h54 pour un décollage prévu à 10h00. Ça semble bien parti. Les annonces sont faites en espagnol et en anglais, bon point sur un vol domestique Bolivien (ça n’était pas le cas sur mon précédent vol domestique au Pérou)

Instant F-OITN avec le PSU qui trahit l’âge avancé du zinc

Vue générale de l’aérogare lors du départ

Encore Amazonas en CRJ200

Les camions citerne et de catering sont toujours stationnés dans la crasse

Ce petit Cessna fait une sieste au soleil

Le Douglas DC-6 n’a pas bougé et ne risque pas de s’envoler (dans le sens propre et figuré du terme ^^)

Le paysage aux abords de la piste est impressionnant avec les constructions qui se situent à quelques mètres seulement de l’aéroport et le Nevado Illimani (6438 mètres d’altitude) en arrière plan. Drôle de tableau

Décollage à 9h59. On mettra énormément de temps à s’arracher du sol étant donné les 4000 mètres d’altitude de l’aéroport. En effet, tout est question de densité de l'air. Des explications apportées par AME1977 dans les commentaires vous éclaireront surement sur le sujet

Nous voila airborne et la vue sur El Alto est juste incroyable !

L’ombre de notre 737 titille les constructions anarchiques

Ce décollage fait indéniablement parti des moments lors desquels j’aurais voulu faire un arrêt sur image pour profiter un peu plus de l’instant

Pour résumer grossièrement la situation de la ville, la Paz est la capitale la plus haute du monde et elle est construite dans une cuvette (qui s’étale de 3000 à 4000 mètres d’altitude environ). Les quartiers les plus riches se trouvent dans le centre ville (donc dans la fond de la cuvette) tandis que les quartiers les plus pauvres se situent dans les hauteurs. On distingue bien l’effet cuvette au fond de la photo

Qui dit quartiers pauvres dit routes pas forcement toutes bétonnées

Petit virage à gauche qui me permet d’apercevoir LPB

Puisque je ne trouve pas de description convenable pour cette photo et que je ne suis pas à court d’anecdotes, il parait qu’Airbus est un jour venu à LPB pour des essais et qu’après l’atterrissage, les systèmes électroniques de leur avion refusaient d’ouvrir les portes car ils pensaient être encore en vol à cause de l’altitude

L’aile vintage de notre 733 flirte avec les 6000 mètres du Huayna Potosí

Le majestueux Nevado Illimani et ses 6400 mètres dominent la ville

La vue est vraiment très belle

Nous partons vers le sud-est et survolons quelques vallées bien sèches

Les paysages changent d’une minute à l’autre, nous repassons au dessus des sommets enneigés



Vallées ocres et petits villages bien paumés…

En attendant le début du service, déplions la tablette et fouillons dans la pochette pour nous mettre quelque chose sous la dent. Voici les consignes de sécurité qui tomberont dans mon sac



En parlant de sac, voilà le vomito bag

Le magasine de bord date du mois dernier

Pour finir la découverte du contenu de la pochette sur une touche originale, voici une carte sanitaire gracieusement offerte par le ministère de la santé Bolivien. En cas de diarrhée, vous êtes donc priés de contacter le personnel de bord


La tablette et la cabine sont très propres

A peine le temps d’admirer les sommets enneigés que l’équipage débarque en cabine avec les trolley



Il y a une multitude de boissons au choix. Après m’être soûlé à l’Inca Kola au Pérou, je reprends les bonnes vieilles habitudes en demandant un Coca Cola à l’hôtesse

Celui-ci sera servi accompagné d’un petit snack emballé dans une pochette surprise

Les uniformes des hôtesses sont sobres mais élégants

A cet instant, j’ignore toujours de quoi est fait le snack mais j’apprends qu’il a été fraichement préparé

Fin du suspens. Voici le contenu sorti de son contenant, il s’agit d’un mini snack à mi-chemin entre un burger et un jambon-beurre

Le pain est plutôt bon. Je trouve que cette petite collation et sa boisson sont honorables sur un vol de seulement 38 minutes ! (avec potentiellement 138 pax à bord). Certaines majors Européens devraient en prendre de la graine (et aussi de la farine, de la levure, du beurre et du jambon ^^)

Longue vie à la BOA, au grand leader et à tous mes lecteurs

Le marathonage des déchets est effectué sans grandes difficultées. Je garderai quand même la serviette qui me servira de mouchoir dans la journée (et oui, c’est l’hiver dans l’hémisphère sud et j’ai le nez qui coule)
La collation sera débarrassée comme elle a été donnée, c’est à dire avec le sourire

Après cet entracte culinaire, retournons visionner le spectaculaire court-métrage qui défile à travers le hublot. Les paysages changent et la neige a disparue car l’altitude diminue (4061 mètres au départ de LPB contre 3112 mètres pour SRE à l’arrivée)

Vu la topographie des lieux, on imagine facilement pourquoi le trajet La Paz-Sucre met 13 heures par la route et seulement une trentaine de minutes en avion

La route qui serpente tout à gauche de l’image est un bien bel exemple. A cet instant, le début de la descente est annoncé. Il est 10h23, soit 24 minutes après le décollage

J’ai fait tant d’éloges à la beauté des paysages depuis le début du vol que les montagnes commencent à rougir

Oh non mesdames, ne soyez pas si timides !

Quelques minutes plus tard, Sucre est en vue. Voici l’ancien aéroport de la ville dont je vous parlais dans mon intro. Il a fermé en mai 2016 après 41 ans de bons et loyaux services

Survol du stade de France (oui, Paris et les croissants me manquent déjà après 12 jours de voyage ^^)

Le parc des princes et les Buttes-Chaumont…

Nous allons bientôt atterrir, si possible sur la piste et pas dans les terres de ces pauvres fermiers

Atterrissage à Sucre (d’Orge) piste 08. Clap de fin pour ce saut de puce qui aura duré 38 minutes

Arrivée à SRE
Bienvenue à Alcantari International Airport (et non plus à Juana Azurduy de Padilla, si un administrateur de la BDD passe par là et qu’il a un peu de temps devant lui…). Le nouvel aéroport dans lequel je viens d’atterrir a changé de nom mais à conservé l’ancien code IATA (SRE)

Nous sommes accueillis par un frère cadet, un next gen de la BOA qui repart vers Santa Cruz (VVI)

L’aeroport n’a pas l’air enorme

A droite de l’aérogare se trouve la tour de contrôle et le hangar des pompiers

Ils ont vu large pour le nombre d’escaliers ! Le directeur du nouvel aéroport était peut être un ancien commercial spécialisé dans le secteur ^^

Le terminal vu d’un peu plus près

Instant Danette (je dirais même p’tite Danette Vanille car nous n’étions pas nombreux à bord et ce vol fut un régal)

Dernière photo du pas(léocène) car cet avion tout droit sorti d’un autre temps disposait d’une cabine extrêmement confortable ! De quoi faire pas(lpiter) mon coeur d’avgeek et faire pas(lir) les majors Européens et leurs bétaillères volantes

Merci à la têtière que je n’ai pas trop usée car j’avais la tête plongée dans le hublot pendant tout le vol

Débarquement par l’avant de la cabine


Je sortirai en dernier de l’avion, histoire de profiter un peu plus longtemps de mon premier vol en 737-300

Fuselage shot

A défaut d’avoir un tapis rouge pour la descente, on à quand même la couleur

Je m’éternise sur le tarmac afin de photographier l’avion sous toutes ses coutures. Pas de Monique employée chez ADP pour me crier dessus comme à Paris, Te Amo Bolivia !



Arrivée dans la salle des bagages qui est grande, spacieuse et lumineuse, comme le reste de l’aéroport

Ma besace arrivera après quelques petites minutes d’attente, c’est ce que j’appelle l’efficacité optimale (en même temps, pas très difficile quand il n’y a qu’un seul avion dans l’aéroport)

En Bolivie, il est coutume de voyager avec son séchoir à linge et ses casseroles ^^ J’adore déjà ce pays pour l’étonnement qu’il me procure

RAS pour les toilettes qui sont modernes, propres, lumineuses ect



A la sortie de la salle, un préposé contrôle l’étiquette de nos bagages et la compare avec notre reçu. C’est bien la première fois que ça m’arrive

Me voila landside. Je détaillerai les lieux avec plus de précision lors de mon prochain passage. Il y a de quoi faire quelques emplettes et retirer de l’argent, c’est un bon point



La devanture de l’aéroport brille sous ce ciel magnifique. Il n’est même pas 11h (heure théorique de l’atterrissage) et je suis déjà dehors

Je repartirai en Batmobile vers Sucre pour 70 bolivianos (8,5€)
Le seul point noir de cet aéroport est pour moi son éloignement vis à vis du centre ville, il faut parcourir une trentaine de kilomètres pour arriver à destination. A savoir que le temps de trajet dépendra beaucoup de la fougue de votre chauffeur, c’est aussi ça les charmes de la Bolivie

Merci beaucoup pour votre lecture !! Comme d’habitude, un bonus est présent en fin de report et je vous retrouve dans quelques jours pour le prochain opus :)
Sucre
Comme souvent en Amérique du Sud, les grandes villes sont construites et organisées autour d’une Plaza de Armas, ici la Plaza de 25 Mayo qui est toujours bien animée

Autour de la place, la jolie Cathédrale Métropolitaine de Sucre. Le temps exceptionnel aura marqué tout mon séjour en Bolivie

De très beaux édifices coloniaux entourent la place à l’image du palacio de Gobierno qui habite la préfecture


Toujours autour de la Plaza de 25 Mayo…



Un peu plus loin dans les rues, la faculté de droit, très réputée, qui est la deuxième université la plus ancienne du continent. Elle est présente sur les billets de 100 bolivianos

L’iglesia La Merced


En face de cette église se trouve un incontournable de la ville, le couvent San Felipe de Neri dont voici la cour intérieure

Il est possible de monter sur les terrasses ondulées du couvent qui offrent un joli panorama sur la ville


La lumière y est très belle en fin de journée et cet endroit est un véritable lieu de quiétude



Pour finir la petite visite de Sucre, quelques vues sur les rue de la ville…



…et de sa jolie architecture

Potosí
Passons maintenant à Potosí, cité minière située à plus de 4000 mètres d’altitude. Comme d’habitude, une place se trouve au centre de la vile, ici la Plaza 10 de Noviembre, toujours animée et bordée par divers bâtiments coloniaux et religieux



La visite de la ville est ponctuée par la découverte de quelques églises comme la Torre de la Compañía édifiée par les jésuites

Potosí ne serait pas Potosí sans le fameux Cerro rico, une des plus grandes mines d’argent du monde qui domine la ville du haut de ses 4800 mètres. Cette mine à été le théâtre d’une histoire tragique puisqu’elle à été siège de l’esclavage pour des millions d’indigènes réquisitionnés afin d’exploiter la mine. Ce pillage aura duré jusqu’à l’indépendance de la Bolivie

La mine est aujourd’hui encore en activitée et continue d’être exploitée pour son étain. Des milliers de mineurs y travaillent encore jour et nuit et se tuent la santé (leur espérance de vie ne dépasse pas les 45/50 ans) pour un salaire assez modeste, de quoi faire réfléchir tous les voyageurs de passage dans cette vile

Témoignage du riche passé de Potosí, la Casa nacional de Moneda où était frappée la monnaie jusqu’en 1870


Pour finir ce petit bonus, une photo de l’auberge dans laquelle j’ai dormi lors de mon séjour à Potosí. Confort sommaire et absence de chauffage mais seulement 40 bolivianos (5€) la nuit avec petit déjeuner, une des moins cher du voyage

Merci pour votre lecture :)
Merci pour ce FR agrémenté de magnifique photos, de quelques précisions culturels et d'un bonus tout aussi intéressant.
Merci pour ce commentaire bien sympathique
A bientôt :)
Hugo
Merci pour ce superbe FR Hugo ! (et aussi la porte Bolivienne ^^)
Je suis bluffé par le produit de Boliviana, déjà l'avion est rutilant de l'extérieur ce qui inspire toujours plus confiance.
A l'intérieur il ne fait clairement pas son âge. La prestation est vraiment top pour un vol aussi court.
Et que dire des vues des paysages. Magnifique. Merci aussi d'avoir égaillé le récit par les anecdotes (celle d'Airbus est fun).
Le bonus est juste superbe, encore une ville et un pays à rajouter à ma liste ^^
A bientôt !
PS: la modif pour le nom de SRE à été transmise :)
Et déjà corrigée ^^
Merci à l’equipe de choc pour la modification du nom, quelle rapidité !
Merci Stephan pour ce joli commentaire !
J’ai aussi été bluffé par la BOA, je ne m’attendais pas spécialement à un si bon produit en embraquant sur cette compagnie que je ne connaissais pas ou peu
L’avion est impeccable (interieur comme exterieur) et il parait être sorti d’usine alors qu’il approche les 30 ans. Le bon entretien des appareil est surement un témoignage du sérieux de la compagnie
La prestation m’a aussi vraiment surpris, il faut dire qu’on est pas habitués à un service de snack frais et de boissons sur un vol si court en Europe ^^ Un tel service doit être un dur exercice pour l’equipage mais il à été effectué avec sourire et attention, bravo à eux
Les paysages sont effectivement magnifiques, ça aurait été dommage de rater ça en prenant un bus de nuit
Je fais aisément un parallèle entre la BOA et la Bolivie : je n’avais pas de grandes attentes en me rendant dans le pays mais il m’a vraiment surpris par sa beauté et son authenticité. La Bolivie est une destination à faire au moins une fois dans sa vie !
A bientôt :)
Hugo
Merci Hugo pour ce FR exceptionnel et tellement bien détaillé.
Mention spéciale pour l'explication sur les drapeaux.
Le terminal à LPB est un très bon état et la vue sur les montagne invite au calme et au rêve.
En vol, pour le prix payé, que dire de cette très belle prestation! En effet nombre de compagnies en Europe devrait regarder cela en face!
IFE naturel à couper le souffle.
Merci pour la suite de ton long récit dont chaque étape est un réel plaisir à lire.
Bonne soirée
Merci Benoit pour ce gentil commentaire !
L’aéroport de LPB à bien été rénové. C’est exactement ça pour l’ambiance qui y règne, une sorte de tranquillité avec ce magnifique cadre et les avions qui peinent à décoller. Loin de l’ambiance ”à cent à l’heure” des gros aéroports internationaux
Le prix est très raisonnable même si le vol n’a rien de basique (bagage compris, bonne prestation ect), on a vraiment perdu en qualité sur les vols européens avec l’apparition du BOB et toutes ces choses
Un très beau spectacle à travers le hublot que seule la nature sait offrir
Je suis ravi que le plaisir de rédaction soit transmis
A bientôt et bonne semaine :)
Hugo
Merci Hugo pour ce FR.
Superbe prestation pour un vol aussi court, l'avion ne fait pas son âge.
Un décollage à cette altitude est impressionnant , et que dire des paysages : sublime.
Le prix payé est raisonnable, surtout à J-4.
Le nouvel aéroport est moderne , le séchoir à linge m'a fait sourire c'est fou ce que certains peuvent transporter comme objet insolite.
Le nom de l'aéroport sur le montagne est bien exotique.
Quelle chance d'avoir eu la batmobile.
Bonus qui me donne envie de visiter la Bolivie mais avec un très gros stock d’Oxishot, ayant eu des grosses migraines au lac Titicaca, et au Colca.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire !
La prestation est clairement top vu la durée du vol et l’avion est impeccable ! Il faut s’y connaitre un minimum pour deviner que l’avion a près de 30 ans
Le décollage est impressionant par sa durée, c’est à se demander si on ne va pas faire une sortie de piste vu le temps mis pour s’arracher du sol ^^ Moi qui adore les décollages, je suis servi
Le prix payé est très raisonnable au vu des prestations
J’ai aussi été interloqué par le séchoir à linge, ils font dans l’original en Bolivie
J’ignore la raison mais un certain nombre de taxis avaient cette etiquette au milieu du pare-prise, quand je disais que les Boliviens sont originaux ^^
Pas de chance pour les migraines au Pérou, ça peut malheureusement arriver à n’importe qui. J’ai eu aussi ce mal de tête au Colca en passant le col à 4900 mètres mais ça à été le seul du voyage (malgré une rando à 5200 mètres jusqu’à la montagne arc-en-ciel)
A bientôt :)
Hugo
Un vol très agréable et parfaitement bien narré ^^ l'avion est dans un état de haut niveau au vu de son âge. Merci pour le report et à bientôt!
Merci pour le commentaire
L’avion est comme neuf malgré son âge et ses differents propriétaires, que ce soit à l’interieur ou à l’exterieur
A bientôt :)
Hugo
Report passionnant, passionné et singulier. J'ai apprécié le bonus touristique.
Merci pour ce sympathique commentaire !
Ce bonus était le premier bonus Bolivien mais d’autres sont à suivre, peut être encore plus beaux ;)
A bientôt
Hugo
Merci pour ce superbe FR. L'aérogare est moderne mais les salles d'attentes nettement moins. Ce cimetière de vieux appareils est le rêve de tout avgeek avec quelques bêtes rares. A bord c'est vintage mais semble t'il très confortable et la collation servie est très bien pour ce vol court. Les vues sont juste superbes. Les embarquements et débarquements au large sont une bonne occasion de photographier les appareils.Le tien était rutilant et Monique était restée à Paris ! Merci pour la série.
Merci pour ce sympathique commentaire !
La partie landside de LPB à bien été rénovée mais la partie airside est encore dans son jus. Peut être qu’ils comptent faire une rénovation en deux temps
Le confort à bord est top avec un pitch très généreux et une bonne prestation. BOA ne peut clairement pas faire mieux
J’adore les embarquements/débarquements au large et en particulier en Amérique Du Sud où Monique n’existe pas ^^ On peut prendre des dizaines de clichés sans se gener, les locaux le font aussi et ça ne dérange personne
A bientôt :)
Hugo
Bonsoir Hugo
El Alto a bien changé en 20 ans, tout beau tout neuf... Et le téléphérique n'était alors qu'à l'état de projet !
Peut être as tu pensé à récupérer le magazine de bord pour le vieux Chevelan qui les collectionnes ^^
L'avion est bien entretenu malgré son age, le pitch est formidable, collation très honorable pour ce court voyage.
On toucherai presque le sommet des montagnes avec la main :))
"De quoi faire pas(lpiter) mon coeur d’avgeek et faire pas(lir)..."=> Bien vu !
Les villes de Sucre et Potosi sont très jolies, du moins les quartiers historiques, La Paz est une grande ville avec moins de charme...
"Confort sommaire et absence de chauffage mais seulement 40 bolivianos (5€) la nuit avec petit déjeuner"=> J'ai connu les mêmes problèmes à La Paz avec en plus le mal de l'altitude : Maux de tête et saignement de nez.
Merci pour ce splendide FR, à bientôt pour la suite !
Merci Hervé pour le sympathique commentaire !
J’imagine les nombreux changements en 20 ans et j’espère remettre les pieds en Bolivie dans deux décennies pour voir ce que ça donne
Je n’ai malheureusement pas embarqué le magazine mais j’ai une consigne de sécu du 733 BOA en rab si tu les collectionnes. Je penserai à embarquer quelques revues de bord si j’ai la chance de voler à nouveau sur des compagnies ”exotiques” ou lors du prochain gros routing que j’ai reservé ce week-end ;)
L’avion est dans un très bel état, le pitch est immense et la prestation au top. En bref, difficile de faire mieux
Difficile aussi de croire que les sommets enneigés culminent à plus de 6000 quand on les survole, même si ils sont majestueux vus de la haut
Il nous reste encore de nombreux vols à faire avant d’épuiser le dictionnaire avec le fameux pas(…) ^^
J’ai plutôt eu de la chance avec le soroche même si je n’y ai pas échappé. Les saignement de nez devaient être particulièrement désagréables
A bientôt :)
Hugo
Merci beaucoup pour ce FR que j'ai dévoré ! Cette compagnie, sur laquelle on ne miserait pas beaucoup au premier abord, semble être tout à fait respectable. Des PNC sympas, une cabine confortable et l'effort de proposer un catering, le tout dans un 737 Classic : combo gagnant ! Les vues sont également très belles et LPB vue du ciel est impressionnante ! A bientôt
Merci pour le commentaire !
La BOA s’en sort haut la main, je ne m’attendais pas à un si bon vol en réservant le billet
Tout y est, que ce soit la cabine spacieuse, l’enthousiasme de l’équipage et le catering respectable pour cette durée de vol
Et quand on met tout ça dans un 737 classic, c’est le bonheur !
La vue est effectivement très belle, il faut absolument un siège au hublot sur ce genre de vol
A bientôt :)
Hugo
Le seul aéroport 4x4 du monde ? Peu de Boliviens sont allés en Chine, manifestement ;)
DCY (4411 m d'altitude) au Sichuan d'une part, BPX (4400 m) et NGQ (4276 m) au Tibet d'autre part, ont tous les trois des pistes de plus de 4000 m de long, précisément à cause de l'altitude.
Les mini-bonbonnes d'oxygène sont également très courantes au Tibet, pour les mêmes raisons.
Je suis bien d'accord que bien souvent, des sièges vieux/vieillots sont plus confortables que les planches à repasser modernes, même quand ces derniers sont prétendus être ergonomiques.
Intéressante explication de ces deux drapeaux sur la carlingue !
Les constructions ne me paraissent pas si anarchiques que cela, au vu des avenues assez rectilignes. Mais on revient à la réalité socio-économique en soulignant qu'une partie de la voirie est en terre battue.
Superbes paysages en vol !
Pour mémoire, le contrôle des étiquettes de bagage en soute est systématique en Chine.
Merci pour ce récit de vol et son bonus !
Merci pour le commentaire
On ne trompe pas un expert ^^ Je vais corriger l’info de suite. J’ai entendu et lu à plusieurs reprises que LPB était le seul 4x4 alors je n’ai pas pris la peine de vérifier. Impressionnant ces aéroports à 4400m, la Chine surpasse le monde dans bien des domaines
Plus les sièges sont vieux, plus ils sont confortables, c’est souvent le cas
Les constructions ne sont pas si anarchiques que ça à El Alto mais il y a un certain mélange des style dans cette ville, surtout dans le centre ville de La Paz avec beaucoup de bâtiments qui détonnent
Les paysages étaient effectivement très beaux
N’ayant jamais mis les pieds dans l’Empire du Milieu, je n’avais jamais eu affaire à un tel contrôle
A bientôt :)
Hugo
Hello :)
Merci pour ce FR absolument inédit et très agréable à lire.
J'aime beaucoup lire des FR sur le continent sud-américain pour y découvrir des compagnies d'un autre temps avec des appareils tous plus anciens les uns que les autres.
La compagnie Bolivienne semble être un très bon compromis sur cettte destination avec un service très correct et une ponctualité impeccable.
Joli spotting à LPB qui m'a permis de découvrir quelques nouvelles compagnies et de me documenter sur wikipedia.
A bientôt
Merci pour le commentaire !
L’Amérique du Sud n’est pas encore au niveau de Cuba ou de l’Iran mais elle dispose de quelques avions sympathiques pour les avgeeks
Je ne sais pas ce qu’offre la concurrence mais les vols sont globalement très bons chez BOA. La ponctualité est impeccable effectivement, d’autres vols avec la compagnie seront reportés dans la suite du routing et la ponctualité a été une constante
Il n’y a pas foule sur le tarmac de LPB mais les compagnies sont intéressantes et inhabituelles pour nous
A bientôt :)
Hugo
Merci Hugo pour ce FR La Paz (moi le) Sucre ! (Je m’en vais très très loin)
Découvrir le 737-300 à l’autre bout du monde alors que l’on en trouve pas mal en Europe, c’est original ^^
Rien que l’altitude à laquelle se trouve l’aéroport est très dépaysante pour un européen, avec les vieilles épaves d’avions c’est encore mieux !
La cabine de l’avion est comme la zone airside de l’aéroport : Dans son jus ! Et c’est appréciable, le pitch est vraiment bon…
« la vue sur El Alto est juste incroyable ! » : Je confirme. C’est vraiment impressionnant. Tout comme les autres photos de l’extérieur d’ailleurs !
Collation correcte pour un vol si court en effet, ça suffit bien.
L’aéroport de Sucre semble plutôt moderne et bien agréable, dommage en effet qu’il soit si loin, surtout pour une région du monde où les aéroports sont en général quasiment dans la ville…
Merci pour le bonus… Comme d’hab : Ça donne envie ! Ces récits de ton voyage sont vraiment géniaux. J'attends le prochain épisode avec impatience :)
A bientôt
Merci Robin pour le commentaire !
Le jeu de mot n’était pas évident à trouver mais il est bien drôle ^^
Dans la famille 737, il me manque maintenant le 200 et les MAX. Ça ne va pas être évident pour le premier
Altitude dépaysante et décollages impressionnants, vive l’Amérique du Sud. Et les épaves complètent le décor
Le pitch était vraiment très bon pour de l’éco, pareil pour la prestation qui est plus que convenable
”une région du monde où les aéroports sont en général quasiment dans la ville” très bonne remarque. C’est vrai que les aéroports sont parfois au beau milieu des villes, l’exemple le plus flagrant est l’aéroport de Cusco. C’est pas plus mal pour les locaux que l’aéroport soit excentré, ils y gagnent en tranquillité et ça fait marcher le commerce avec les taxis
A voyage génial récit génial, ça va de paire
A bientôt :)
Hugo
Merci pour ce superbe FR. La Paz et tellement haute que les montagnes paraissent toute petite sur les photos.
Ce B737 est en bon état après 28 ans de services et le pitch est excellent.
Le produit domestique est intéressant avec quand même un service pour un vol court. Je me demande ce que ça donne en long-courrier.
Merci aussi pour le bonus intéressant avec de belles photos.
Merci pour le commentaire !
C’est vrai qu’on est vite au dessus des hauts sommets quelques minutes après le décollage, malgré leurs 6000 mètres d’altitude
L’avion est très bien entretenu, pour l’avoir observé de près et sous le soleil à l’arrivée, rien ne trahit son âge
Le pitch est extrêmement généreux, un des meilleurs que j’ai eu dans une classe éco jusqu’a maintenant
Le service est vraiment appréciable
Je n’ai aucune idée du produit que propose BOA sur LC mais ces petits vols domestiques m’ont donné envie de le tester. La compagnie vient en 767 jusqu’à MAD, votre base, l’occasion de le tester se présentera peut être un jour ;)
A bientôt
Hugo
Merci pour ce FR fort bien intéressant!
si je peux me permettre d'apporter une petite correction:
je cite: '' En effet, à cette altitude, l’oxygène se fat rare donc la portance est moindre. La poussée est également réduite au décollage car l’efficacité des moteurs n’est pas la même ''
l'oxygène a toujours le même % (21%) dans toutes les couches de l’atmosphère terrestre, même à 100 000 pieds! il ne se fait pas rare; mais juste la densité de l'air qui devient faible par rapport à au taux standard, et de ce fait il faudra puiser plus dans l'air. nos poumons ne sont pas capables de le faire mais une pompe peut très bien le faire et fort heureusement car sinon on n'arrivera jamais à pressuriser un avion :)
plus on est haut plus la densité de l'air est faible donc l'augmentation de l'altitude pression (ici 4000 mètres) va diminuer la masse volumique de l'air ambiant et donc les moteurs auront besoin de plus de temps pour arriver à la vitesse de rotation....d'ou la nécessité d'une longue piste ...
La portance - paramètre impliquant entre autres la vitesse et la masse de l'air- e n'en a rien à faire de tout cela car elle attendra sagement que la vitesse de rotation arrive .. sinon l'avion ne quittera pas le sol ... la portance ne cédera pas un poil ;)
Merci pour ce commentaire très intéressant
J’ignorais toutes ces choses ! Je vais modifier le passage en question en renvoyer mes lecteurs à vos explications bien plus complètes que les miennes ^^
A bientôt pour d’autres décollages en haute altitude :)
Hugo
Merci pour ce FR très inspirant !
Les vieux modules en Amériques latines se portent bien, j'avais déjà été impressionné par l'état des 737 de Peruvian et ceux de Boliviana me paraissent en très bon état également !
Magnifique bonus et vues aériennes, ça me donne très envie de venir là-bas, dommage que la Bolivie soit encore très inaccessible depuis à moins de faire au moins deux voire trois escales (et le prix qui va avec...).
"Confort sommaire et absence de chauffage mais seulement 40 bolivianos (5€) la nuit avec petit déjeuner, une des moins cher du voyage ": j'ai réussi à payer 4€ ($5) à Puno mais son petit déjeuner^^^Les voyages quand on ne cherche pas le confort dans ce coin du monde sont vraiment très abordables, il faut juste casser sa tirelire pour le vol LC.
A + !
Merci pour ton commentaire !
Les avions étaient en très bon état malgré les nombreuses et très courtes rotations qu’ils effectuent tous les jours, ils ne font pas leur âge
La Bolivie est magnifique mais en contrepartie, les billets depuis l’Europe sont très chers et les itinéraires fastidieux. Le pays se mérite. C’est aussi une bonne chose car l’authenticité de la Bolivie est préservée
4€ la nuit, c’est assez délirant pour nous les Européens ! La vie n’est pas chère en Amérique du Sud si on part sur une base de 5€ la nuit et 1,5€ le repas, c’est ce qui m’a permis d’y rester près d’un mois. Il ne faut juste pas être très exigent ^^
A bientôt :)
Hugo