Avis du vol entre Paris et Munich en classe Economique avec Lufthansa

Bonjour à toutes et à tous,

Introduction

2019 est déjà bien entamée et voici enfin venue ma période préférée de l’année. Alors non, je n’aime pas spécialement le mois d’avril pour le traditionnel poisson. Bien que je sois un petit plaisantin et que j’ai à mon actif quelques canulars bien cocasses, le temps des plaisanteries est révolu. Je n’aime pas non plus le mois d’avril pour les cloches car même si elles permettent de se réunir et de se gaver en famille, cela fait bien longtemps que j’ai arrêté de croire que les poules pondaient des oeufs en chocolat. Non, j’aime surtout le mois d’avril pour le retour à l’heure d’été, la réapparition des beaux jours et les deux semaines de pause qu’offre gracieusement mon école. En effet, je profite cette année de ces deux semaines de break pour me concocter un joli programme de voyage en solo qui me fera parcourir un peu plus de 20.000 kilomètres tout en découvrant de nouvelles compagnies mais surtout de nouveaux horizons !
Je dévoilerai les destinations finales de mon voyage dans le prochain FR pour garder un semblant de suspens et ne pas spoiler celles et ceux qui s’autorisent encore à rêver.

Départ de CDG

Après le retard sur mon vol de la vieille et l’arrivée chaotique à ORY qui m’auront fait perdre plus de 3 heures, je rejoins mon hébergement Parisien pour la nuit. Exit ma petite balade dans la capitale, je m’en vais rejoindre les bras de Morphée afin d’être en forme pour reprendre les cieux le lendemain matin.
Quelques heures de sommeil plus tard, c’est sur le rail que commence ma journée. En ce samedi matin, le RER B n’est pas synonyme de Branle-bas, Bordel, Bazar, Brouille ou encore Bric-à-brac. Non, que de la Béatitude. La RATP vous aime, même si elle est bien trop timide pour s’abandonner à de tels aveux
J’enchaine en douceur sur le CDGVAL qui est tout aussi calme et vide. Force est de constater que le peuple de France est plutôt dodo que métro/boulot en ce samedi matin

La suite logique au CDGVAL est une arrivée dans le gros camembert : ça pue pour tous ceux qui avaient décidé de se rendre dans la capitale Belge ce matin là

Arrivée aux comptoirs du groupe LH qui sont bondés. La croix et la cigogne pour m’enregistrer ? Non, la croix et la bannière

Passage par les mythiques et futuristiques tubes en plexi pour aller rejoindre mon satellite. En parlant de satellite, l’agent du comptoir était visiblement dans la lune puisqu’il a oublié de me délivrer le troisième et dernier BP dont j’aurai besoin aujourd’hui. Le bougre me fera même une petite frayeur en me demandant si je suis bien détenteur d’un visa pour ma destination finale alors que je n’en ai en réalité pas besoin

A vingt milles lieux sous les mers, on ne peut pas dire que la faune sous marine soit très dense

En réalité, chaque pax se retrouve piégé dans l’intraitable filet qu’est le PIF tandis qu’une agente crie comme une poissonnière pour nous repartir à bâbord et à tribord. C’est archaïque mais efficace et la préposée nous dispatche avec le sourire

Nombre sont les pax qui mordent au hameçon de la Brioche Dorée tandis que les autres sont assis en porte, serrés comme des sardines

Les amateurs et amatrices de shopping seront ici comme des poissons dans l’eau

Pour les autres, il y a aussi le vendeur de torchons qui s’est reconverti dans le sandwich

Ce satellite est une véritable réplique à petite échelle d’un aéroport Allemand, les longs couloirs et les salons SEN en moins

Pas grand chose à spotter à l’extérieur et les vitres ne s’y prêtent pas. Voila quand même mon Nautilus arrivé tout droit de Bavière

J’irai m’assoir sur les fauteuils afin de patienter jusqu’à l’embarquement. Le temps d’immortaliser la une du jour et de répondre aux questions d’un sondeur (encore!) à propos de mes habitudes de voyage et de consommation dans les aéroports. Le pauvre possède une tablette numérique qui rame et qui n’est pas du tout adaptée au format de son questionnaire. Rien ne vaut un papier et un crayon comme à GVA la veille

Etant affairé à envoyer quelques mails, je ne vois pas le temps passer et le vol est déjà en last call. Un agent finira même par m’appeler au micro. Run, Forest, Run !
C’était bien la peine de me presser, j’arrive en bon dernier dans la passerelle mais ça bouchonne

Air China, United et Thai à babord

Et encore du LH à tribord

La proue n’est qu’une porte et me permet de réaliser le traditionnel instant porte (monnaie) pour Esteban

Si la donzelle comptait refaire gratuitement son brushing ce samedi, il va falloir attendre que le cockpit mette en route la soufflante

Le vol

J’arrive à mon siège, le 05E. Le pas est plutôt généreux. Je crois ne pas avoir eu la possibilité de réserver un meilleur siège à l’OLCI car mon routing à été réservé sur une autre compagnie *A.
Evidemment, l’avion est plein et je me retrouve entre deux gaillards, il n’y aura donc pas beaucoup de prises de vues extérieures. Mais n’ayez crainte, Flight Report est une excellente base de données que certains alimentent avec brio : les prises de vues de la famille Marathon effectuées une semaine plus tôt à bord de ce même vol auront largement de quoi vous satisfaire (ici)

Nous repoussons à 9h16 pour un décollage depuis le doublet nord 10 minutes plus tard

Histoire de patienter avant le service, une photo de mes BP et de mon ”32 pages” sans qui je ne serais rien ni personne

Ledit service sera effectué quelques minutes plus tard par une PNC qui distribuera mécaniquement les sandwichs sans aucun mot ni sourire

Voila donc 100 grammes d’oeuf et de fromage emballés dans du pain au tournesol. J’aurais peut être apprécié cette collation en temps de guerre mais surement pas sur ce LH2227 trop matinal

En revanche, je ne refuse pas un café servi par une autre PNC beaucoup plus souriante et qui maitrise même la langue Arabe (je le saurai en tendant mon oreille lors de son échange avec les pax du rang suivant)

Tout comme les oeufs et le fromage, je suis pris en sandwich entre Mr 05D et Mr 05F. Je n’ai donc rien d’autre à faire que de commencer à disséquer le contenu des magazines de bord qui se trouvent devant moi

Le World Shop regorge de trésors avec notamment ce coupé-cabriolet Porsche à 289€ seulement (mais comment font-ils ??)

Si vous n’avez pas le permis, il y a toujours la possibilité d’acheter la nationalité Allemande pour 10€ à peine

Encore plus déroutant, un aspirateur Boche proposé au prix de 379€. De quoi assouvir les pulsions d’une ménagère qui souhaiterait transformer son stock de miles en machine à ramasser la poussière

Pour finir, un kayak dont l’achat pourrait se révéler fort pertinent en cas de pépin au dessus de l’océan

Vous reconnaîtrez qu’on est quand même mieux au sec sur une embarcation qu’emballé dans un boudin gonflable avec de l’eau jusqu’aux oreilles

Le 05D qui a peut-être pris peur de mes photographies compulsives s’en va faire un tour

Le 05F fait de même, me laissant tout le loisir de photographier la nacelle. Les Alpes qui défilent en toile de fond indiquent clairement que l’arrivée est imminente

Arrivée à MUC

Après une approche turbulente qui n’a fait que me conforter dans l’idée que j’ai bien fait de délaisser le sandwich, nous atterrissons piste 26R à 10h36. Franz Josef Strauss ne nous en aurait surement pas voulu pour les 6 minutes de retard

Débarquement assez rapide étant donné que je n’ai pas de bagage et que je suis au rang 5. Les planches à repasser Teutonnes n’auront pas eu raison de mon coccyx

Je vous laisse sous le tableau qui affiche les transferts des pax se trouvant à bord de mon vol. Avec quasiment 30 minutes de marche, les gagnants du gros lot continuent vers LED et LHR. Inutile de chercher ma correspondance, elle n’y est pas affichée

Merci de m’avoir lu et à très bientôt pour le prochain vol :-)