Avis du vol entre Munich et Toulouse en classe Economique avec Lufthansa CityLine

Bonjour et bienvenue à tous dans le dernier report de cette série, j'en profite pour remercier tout les lecteurs et commentateurs qui ont suivi ce long routing. 

INtroduction

Après 17 jours hors de nos pénates il est temps de rentrer dans notre chez nous Toulousain, comme vous avez pu le voir dans le report précédent nous n'avons pas vraiment pris le chemin le plus court pour relier Singapour à l'Occitanie. Pour retrouver les informations relative à la constitution du routing je vous invite à consulter les reports suivants LH2217 et pour nos aventures asiatiques FD356

Après avoir traverser la moitié du monde avec notre A380 et le quart de l'Allemagne avec notre A320neo il ne nous reste plus qu'une petite heure et demi de vol pour rejoindre la canicule Toulousaine.
 
 Vous avez manqué un épisode voici les liens vers tous les récits :

Cette ligne n'a été reportée qu'une seule et unique fois sur Flight report par WOP et c'était il y a 5 ans et ce n'était pas le même numéro de vol ni le même appareil et malheureusement le comparatif sera compliqué les photos ayant disparu de ce report d'archive.

Au sol a munich

Fraîchement arrivé de notre vol depuis Francfort nous déambulons dans les couloirs en direction du bout de la jetée du terminal 2 où l'on trouve de confortable siège, souvent libres.

Le terminal est tout de même très long, en chemin on croise de nombreux appareils longs courriers en porte, c'est d'ailleurs ici que LH exploite ses nouveaux A350, ce dernier, premier livré à la compagnie Allemande, vient d'arriver de Detroit.

C'est décidément l'heure des vols en provenance des US avec pas moins de trois appareils de United venant d'arriver.

Nous arrivons au bout du terminal en plus d'être une zone plus calme et plus confortable elle offre une excellente vue sur les appareils qui décollent ou atterrissent sur la piste Nord, comme on peut le voir avec cette petite séquence spotting ici un A330 de Lh arrivant de Chicago. Il a un sticker ventant une technologie peau de requin, je n'avais jamais entendu parlé de cette technologie sur un aéronef.

On peut aussi voir quelques autres appareils au décollage comme ces 767 de Delta.

On reste avec les américains avec ce Boeing 787 de United qui arrive de San Francisco.

United en forte présence dans un aéroport Star Alliance, rien de surprenant d'ailleurs l'alliance fait sa pub sur un Embraer 195 d'Air Dolomiti qui arrive lui de la capitale Danoise Copenhague.

Le maître des lieux reste toutefois LH avec ses A350 en nombre important dont celui-ci qui atterrit en provenance de Newark. 

Il y a aussi des visiteurs beaucoup plus exotique comme ce 737-400 de l'armée Thailandaise qui fera un étrange vol Munich-Munich avec un passage au dessus de l'aéroport de Hannovre mais sans s’arrêter. Un vol d'entrainement ? Car il y a aussi souvent un 737-BBJ du royaume basé en Allemagne qui fait des vols d’entraînements souvent sur la base militaire d'Ingolstadt situé à quelques dizaines de kilomètres de Munich.

Bon le temps passe et il commence à faire faim, n'étant que peu convaincus pas les restaurants disponibles Airside, nous décidons de passer ground-side, dehors nous retrouvons l'immense verrière qui recouvre la place entre le terminal 2 et le terminal 1.
L’animation BMX présente il y a 2 semaines est entrain d'être retirée.

Cette zone appelée Munich Airport Center accueil aussi des bureaux ainsi que de commerces.

Nous trouvons notre bonheur pour nous restaurer au Bier garden situé au milieu de cette verrière, il fait beau, c'est très agréable, la nourriture bavaroise est plutôt bonne et la bière bien moins cher qu'Airside. 

Après tant d'agapes, il temps pour nous de repasser Airside, assez peu de comptoirs humain chez LH à Munich c'est self service pour la plupart des étapes.

Juste au dessus de la salle d'enregistrement on trouve ce FIDS géant, notre vol est annoncé à l'heure, parfait !

Nous, nous dirigeons vers les controles de sécurité, l'étape PIF sera passée en un peu plus de 5 minutes, une nouvelle fois un excellent temps pour l'aéroport Bavarois. Air-side on trouve une zone commerciale assez sombre avec quelques restaurants.

L'ambiance et beaucoup plus lumineuse du coté des salles d'embarquements grâce aux grandes baies vitrés qui donnent sur le trafic local, ici un Boeing 777-3ER d'Air China se prépare à retourner sur Pékin.

A ses cotés on trouve un A319 de LH qui s’apprête à s'envoler vers Cologne.

Les deux appareils précédemment cités sont repoussés à quelques secondes d'intervalles, chacun dans un sens différent.

Je continu ma petite balade dans le terminal, madame, elle prends place en porte et se repose un peu.

Au passage je shoot quelques moyens courriers Airbus de la compagnie Allemande.

A chaque porte on trouve un stand avec des machines à café en self service (désormais payantes) et un présentoir à journaux en libre service (uniquement des titres en Allemands).

Notre vol est annoncé à la porte G15, toutefois il est encore un peu tôt et il n'y a aucun personnel en porte afin d'assurer l'embarquement.

Dehors ce n'est pas l'A321 qu'il faut regarder mais le toit de notre paxbus qui vient d'arriver pour nous amener à notre appareil stationné au large.

L'embarquement est appelé avec le respect des priorités, le dernier BP fournit à Singapour est de sortie.

Nous passons le portique de controle des BP et nous empruntons la première partie de la passerelle menant à cet A321, toutefois nous n'emprunterons pas le Jetbridge. Nous tournerons à gauche pour prendre les escaliers nous amenant sur le tarmac.

Ici deux cobus nous attendent pour rejoindre notre appareil du jour.

En chemin on croise quelques long-courriers Lufthansa comme cet A350 ou son prédécesseur l'A340-600 qui ne tardera pas à partir vers San Francisco.

Nous arrivons au niveau des parkings pax-bus, Italiens ou Allemands les avion régionaux d'origine brésilienne sont alignés comme à la parade.

Notre paxbus se faufile entre les ailes des Embraer, ici notre voisin partira vers la capitale Croate Zagreb.

Notre oiseau du jour est un Embraer 195, la version la plus longue du jet régional d'Embraer. Notre avion du jour vient de fêter ses 9 ans de services, ayant commencé sa carrière chez Augsburg Airways puis intégré à la flotte Lufthansa Cityline lors de la fermeture de la compagnie Bavaroise.

L'avantage de cet embarquement en Paxbus est la possibilité d'avoir un excellent point d'observation sur les appareils opérants sur la plateforme Munichoise dont ce magnifique F100 d'Helvetic qui arrive de Wroclaw. L'avantage c'est qu'ici le personnel n'est pas photophobe. 

C'est parti pour le dernier vol de cette série

Il est temps pour nous de grimper à bord de notre oiseau.

Petite pensée pour Esteban. L’accueil à bord est souriant de la part de notre mamie chef de cabine sur le vol.

Uniquement 2 rangs de Business, on ne peut pas dire qu'elle se soit bien vendue aujourd'hui, la cabine est de type NEK avec les tons gris que l'on retrouve dans toutes les cabines régionales et moyens courrier chez LH. Pour le modèle du siège il s'agit exactement du même que celui des Crj-900.

En cabine les sièges sont plus confortables que les recaro SL3520 que l'on retrouve sur les Airbus, mais surtout le pitch est bien plus grand ! Au niveau du plafonnier c'est du standard chez Embraer.

La vue depuis notre hublot le personnel au sol se tient à l'ombre, malheureusement les sièges et les hublots ne sont pas très bien alignés sur cet appareil.

Nous patientons une petite dizaine de minutes le temps que le second pax-bus arrive en provenance du terminal.

Pendant ce temps, un Crj-900 de LH Cityline roule pour un décollage vers Trieste détail rigolo il s'agit de D-ACNM le premier appareil pris lors de se routing. On peut dire que la boucle est bouclée.

Tous les passagers sont montés, on ne va pas tarder à y aller.

Nous partons donc sans avoir besoin d'être repoussés, un peu avant les consignes ont été dispensé à l'ancienne par l'équipage, chose assez drôle, la CC à l'air vraiment âgée tandis que les deux autres PNC sont un garçon et une fille ayant l'air d'avoir à peine la majorité. Au passage on croise un Erj195 d'Air Dolomiti qui se prépare à partir vers Cluj-Napoca.

Lors du roulage nous suivons un de ses congénère, direction la piste 26L pour les décollages.

A la faveur d'un virage, je peux regarder une dernière fois les terminaux de MUC et leurs dérives LH group.

Nous arrivons au point d’arrêt de la piste 26L, nous laissons la priorité à cet oiseau-mérou Dubaïote, en même temps il était là avant nous. Le contraste de taille est encore plus impressionnant vu de notre petit Embraer.

Après une longue attente du à la séparation nécessaire à laisser après le décollage d'un appareil aussi gros, nous pouvons pénétrer sur la piste d'envol.

Les deux moteurs CF34 sont portés à pleine puissance afin de nous arracher du sol Bavarois.

Notre montée nous fait traversé la rivière Isar.

Nous prenons de l'altitude, dehors le temps et clair et il n'y a pas l'ombre d'une turbulence. On peut aussi voir la forme des hublots de notre jet brésilien.

On aperçoit Munich au loin ainsi que le célèbre stade de l'Allianz Arena siège du Bayern de Munich.

Malheureusement le temps un peu brumeux et les nuages qui commencent à bourgeonner ne facilitent pas l'identification du sol.

Alors que nous rejoignons notre altitude de croisière, l'on aperçoit au loin les berges du lac de l'Ammersee.

Après quelques dizaines de minutes de vol le lac de constance fait son apparition, nous survolons d'ailleurs la célèbre ville de Friedrichshafen et son aéroport, véritable légende de l’aviation ayant accueilli les usines Dornier et les premiers vols en Zeppelin.

Dans cette partie du ciel européen, il n'est pas rare de croiser des collègues.

Le rideau est tiré, le service peu commencer. Du coté de la business l'offre est constituée d'un plateau froid, qu'aucune des deux passagères (oui une business occupée 100% par des femmes pour une fois) ne touchera. Les glaces refusées par les passagères business seront proposés aux enfants derrière moi.

Un premier passage est effectué avec le solide, pas de choix, sandwich pour tout le monde.

Voici la collation complète, un petit sandwich de qualité assez médiocre, deux boissons, une chaude je prendrais un thé,  une froide un jus de tomate.

Le temps d'ingurgiter la collation, nous survolons Zurich et son lac.

Nous passons à présent à la frontière des cantons d'Argovie et de Lucerne.

Il est temps de faire la revue du contenu de la pochette situé dans le porte revue devant mon nez. Cela devrait être rapide il n'y a cette fois que deux éléments.

On retrouve la réglementaire safety carte en format copie double, le standard LH.

Puis le magazine de bord, avec ses pages corporates sur le réseau et la flotte, on notera le très bon article qui met en lumière notre appareil du jour, l'Embraer 195

A peine le temps de lire l'article que le lac Léman file sous nos ailes.

On aperçoit d'ailleurs très bien Genève, au passage un petit coucou (Suisse) à nos FRistes Helvètes. 

Nous sommes de retour en France, c'est désormais le lac du Bourget que l'on aperçoit au loin.

Pour avoir une idée de la route du jour, merci flightradar24!

L'on se rapproche de Lyon et au loin je reconnais la vallée de l'Isère et les contreforts du Vercors, un paysage très familier pour moi.

Nous survolons maintenant l'aéroport Lyonnais de Saint Exupéry très facile à reconnaître avec sa piste hors norme de 4000m de long.

Nous traversons le Rhône, au loin la ville de Vienne frontière entre les départements du Rhône et de l'Isère 

Notre traversée du Massif Centrale ne prendra guère que quelques dizaines de minutes.

Notre commandant annonce le début de descente.

C'est désormais les méandres du Tarn que nous longeons, la petite ville au milieu n'est autre que Gaillac.

Après les vertes prairies Bavaroise, la campagne Garonnaise fait un peu grillée en cette fin août.

Nous faisons un dernier virage sur la droite afin de rejoindre l'axe d'approche pour les pistes 32.

La cabine est mise en configuration pour l’atterrissage, les petits rideaux sont tirés.

Dernier fleuve de la journée la Garonne que nous survolons aux alentours de Pech-David.

Les hublots coté droit ne sont pas ceux où la vue est la plus intéressante, au loin on trouve l'ancienne base aérienne 101 de Toulouse Francazal alors que nous passons au dessus des quartiers de la Reynerie et du Mirail. 

Plus que quelques secondes dans les airs après près de 30 heures de vols lors de ces vacances.

Blagnac terminus tout le monde descends !

Posé plutôt doux le long des usines Airbus, on y voit une bonne partie de la flotte d'avion de transport Beluga mais aussi deux Airbus A350-900 tous pour Air China dont celui à la livrée spéciale Expo 2019 maintenant livré.

Notre roulage nous fait passé devant la tour de Blagnac.

Nous remontons la quasi totalité des terminaux bien plein à cette heure, les internationaux au hall D avec Aer Lingus, BA, SN et AZ.

Du coté domestique on trouve les Crj 1000 de HOP, l'A321 qui assure la navette vers Orly et Air Corsica qui partira vers Ajaccio.

Nous, nous parquons au large, il temps pour nous de quitter cette cabine assez confortable, la CC et l'immense commandant nous saluerons en porte.

Nous empruntons un petit escalier qui nous permet une dernière vu sur notre destrier du jour.

Désolé il faudra attendre le prochain !

Nous dégageons le passage, ce Crj-1000 d'Air Nostrum commence son roulage pour Madrid. Détail rigolo une de nos amie est à bord.

Nous longeons le nouveau terminal low-cost (teaser) de l'aéroport ayant ouvert ses portes mi-Octobre.

Le second bus est arrivé aux pieds de notre appareil, nous, nous ne sommes qu'à mi chemin de notre trajet en bus qui nous amène au hall D.

Qui dit Hall D dit souvent passage à la PAF, heureusement assez peu de monde à cette heure, l'affaire est vite pliée.

Nous remontons jusqu'aux tapis bagages, Bienvenue à Toulouse !

Un panneau type FIDS affiche les arrivés du jour mais surtout les tapis.

Pour nous cela se passe au tapis 6, les bagages ne tarderont pas à arriver au bout d'un peu moins de 5 minutes. Juste parfait.

Nous filons Groundside en direction du pôle regroupant les transports en communs.

Pas l'ombre d'un nuage dans le ciel Toulousain, il fait même très chaud en cette fin d'après-midi du mois d’août.

Nous emprunterons une nouvelle fois le tramway pour repartir, il est assez lent mais il est aussi bon marché et confortable, on ne peut pas tout avoir dans la vie…

C'est ici que se termine cette longue série (une première en 10 reports pour moi). J'ai pris beaucoup de plaisir à rédiger tous ces vols j'espère qu'en temps que lecteur l'expérience n'était pas trop désagréable ! A l'avenir j'essayerais quand même de faire plus direct comme routing…

Je vous souhaite d'excellents vols à tous, d'autres reports ne tarderons pas à sortir j'ai encore un peu de retard de rédaction.
See you !