Avis du vol entre Mexico City et Madrid en classe Affaires avec Iberia

Bonjour

Bienvenue sur ce FR retour vers l'Europe. Du Iberia, en A340-600, comme à l'aller.  

Nous arrivons à l'aéroport peu après 11h.

Toute compagnie qui n'est pas Aeromexico, Delta, Copa Airlines ou Aeromar part du Terminal 1. C'est le terminal le plus ancien de l'aéroport de Mexico et quand on connaît l'autre terminal, on ne s'attend pas à grand chose ici. 

Les comptoirs d'Iberia sont peut être dans le coin le plus agréable de cet aéroport, ça en dit long. L'enregistrement est rapide et nos valises partent directement pour Milan. C'est la première fois que je vais transiter à MAD depuis que je suis installé à Madrid.

Nous préférons passer du temps avec nos proches dans un café airside plutôt que de s'enfermer dans le lounge. D'après mon compagnon, qui fait régulièrement des aller/retours vers MEX, le salon Iberia a fermé et les passagers utilisent celui d'American Airlines que vous pouvez découvrir ici. 

Nous prenons ensuite la direction du contrôle de sûreté. Il n'y a que 3 postes ouverts, c’est honteux pour un aéroport de cette envergure. Ce n'est pas la faute des employés, c'est seulement que 3 postes représente la capacité maximale dans cette zone du terminal. 15 minutes pour passer, il y avait relativement peu de monde.

Airside l'aéroport est tout aussi glauque que landside. Le plafond est bas, il y a peu d'espace et quasiment pas de lumière naturelle, c'est aussi un peu sale.

Il y a très peu de place pour s'asseoir et attendre. Voilà à quoi ressemble une porte d'embarquement.  

Notre A340 est à peine visible. Il s'agit du EC-LFS, un A340 de seulement 8 ans. Il s'agit du tout dernier A340 construit par Airbus et il est adéquatement nommé Ciudad de Mexico. 

On arrive en porte 10 minutes avant l’heure prévue d’embarquement et celui-ci a déjà débuté. L'accueil à bord est agréable et la cabine est l'habituelle Business des long-courriers d'Iberia. Comme vous pouvez le voir le casque et la trousse de confort sont déjà déposés.

Les passagers business arrivent au compte goutte et s'installent avec l'aide de PNC et d'une cheffe de cabine très présente. 

Je m'installe à mon 9A

Il y a déjà sur le siège les "magazines" et la literie

La boîte à pied est profonde et ouverte, ce qui laisse de l'espace. 

Connectique, un espace pour la bouteille d'eau qui est distribuée après le repas et le rangement sous l'accoudoir qui est très pratique. 

La trousse de confort

Ainsi que son contenu plus que correct

Le verre de bienvenue n'est servi qu'une fois toute la cabine installée. 
Du point de vue passager c'est dommage, c'est bien plus agréable de pouvoir prendre son temps pour profiter de ce verre en attendant la fin de l'embarquement plutôt que devoir le boire rapidement quelques minutes avant le repoussage. 
Du point de vue des PNC, est-ce beaucoup d’efforts supplémentaires? Je demande parce que je n'en ai aucune idée. Si ça se trouve ça complique énormément la préparation du vol de faire ce service au fur et à mesure plutôt qu'une fois la cabine totalement prête. Je demande donc l'avis des personnes compétentes :)

Sur Iberia c'est même pire puisque la boisson est servie en toute dernière. Après la trousse de confort, après le casque, après même les journaux et magazines. 
Sur ce vol ce n'était pas trop gênant car la cabine était prête assez tôt et on a eu le temps de profiter du verre. 

Fermeture de la porte et repoussage 15mn avant l’heure prévue de départ. Le vol ne va durer que 9h30 à cause de vents favorables. Quel dommage, j'aurais aimé un vol plus long pour bien profiter.   

Le menu est distribué pendant les consignes de sécurité. 

Pas beaucoup d'avions en porte à cette heure et un trafic très local de ce côté là. 

Le Terminal 2

Ensuite c'est un peu le bordel. On traverse la piste 5L pour rejoindre la 5R, d’où on peut accéder à un taxiway pour décoller de la 5L. Du moins c'est ce qui semble se passer. À chaque fois on doit laisser passer des avions qui décollent ou atterrissent. 

Le Terminal 1

On voit les grattes-ciels de Reforma au loin. 

Un ATR d'Aeromar

Après avoir laissé décoller je ne sais combien d’avion d'Interjet, on remonte la piste 5L… pour décoller en… 5R? Je ne comprends plus rien. Cet aéroport est un désordre monumental! Et le nouveau président Mexicain pense vraiment que Mexico City n'a pas besoin d'un nouvel aéroport? 

Les seuls avions long-courrier présent au T1 à cette heure: Un B787 d'Avianca pour Bogota et un B767 d'Air Canada Rouge pour Toronto

Décollage 35 minutes après avoir repoussé. 

On survole le site de Texcoco, ce qui aurait été le nouvel aéroport de Mexico City. Un aéroport immense pour accueillir 68 million de passager d'ici 2020 puis à long terme 125 million. Le design du terminal a été fait par Norman Foster, comme celui de Hong Kong ou de Beijing. 
Le président élu a organisé un référendum douteux à travers tout le pays où environ 1 million de personnes ont voté (sur 4 jours) et rejeté à 69% la construction de l'aéroport. 

Les fondations sont déjà en place et 1/3 de l'aéroport a été construit. Bien que l'élection présidentielle ait eu lieu en juillet, le président élu ne prend pas toutes ses fonctions avant le 1er décembre. Enrique Peña Nieto a déjà annoncé que les travaux continueraient jusqu'à la fin de son mandat. 
Quel gâchis. 

On prend ensuite le nord pour monter jusqu'à New York et traverser l'Atlantique. 
Au loin on devine la ville de Pachuca. 

Les IFE ont quelques problèmes et restent bloqués. Les PNC lancent un reboot. 

Iberia assigne les siège de ses avions de l'avant vers le fond. Tous les sièges sont occupés jusqu'aux deux derniers rangs. 

Il y a pas mal d'espace entre les sièges et la paroi, c'est beaucoup de place de perdu qui aurait pu être utilisé pour élargir le siège. 

Montée tranquille au dessus de la campagne Mexicaine. 

Le reboot active les IFE

Juste au début du service, qui commence par un oshibori. 

<div style="text-align: left;">La cheffe de cabine passe par chaque passager, s’adressant à chacun par son nom pour souhaiter la bienvenue, remercier de voler Iberia et autres politesses tout en laissant un petit mot personnalisé à chacun. Elle n’en fait pas qu’une simple formalité mais prend son temps et fait un effort notable et appréciable. Elle prend aussi la commande du repas. [/div]

<div style="text-align: left;">On commence par un apéritif. C'est le moment d'ouvrir le menu des boissons. [/div]

3 vins rouges et 2 vins blancs. J'aime bien le Pazo Señorans, c'est aussi un vin en vogue en ce moment à Madrid.

Autres boissons alcoolisées. 

Thés et cafés

Je prends un verre de Cava avec des noix. Il est aussi possible d'avoir des olives. 

Profitant de la vue et d'un vol qui s'annonce bien. 

Rencontre avec un B737 d'Alaska Airlines avec sa nouvelle livrée, volant entre Seattle et Cancun. 

L'entrée est servie au milieu de légères turbulences. Il n'y a pas de choix, tout ce qui est sûr le menu est offert sur le plateau. 

Que voici. 

C'est toujours servi automatiquement avec un verre d'eau. Les autres PNC passent régulièrement avec les bouteilles de vins et d'eau pour chasser les verres vides. 

On commence par le consommé de boeuf que j'ai pris pour savoir si mes goûts avaient changé. Et bien non, je n'aime toujours pas. 
En été c'est un gazpacho ou un salmorejo qui est offert.  

Smoked salmon with potato and dill purée

La salade

Le fromage. On est sur une compagnie Espagnole et on s'attend à mieux qu'un morceau de gouda. 

Les turbulences deviennent un peu plus fortes et les PNC doivent interrompre le service. 

Quelques minutes plus tard le service reprend et le plat principal est servi. 

Grilled king prawns with chimichurri sauce, grilled cherry tomatoes and barley risotto.
Pour ce qui est de la présentation, on a vu beaucoup mieux mais le goût est la.  

Il est possible de faire pivoter la tablette pour pouvoir sortir et pallier à une envie pressante en plein milieu du service. Peu de sièges business le permettent et pourtant c’est très pratique. 

On a toujours le choix entre un gâteau ou de la glace pour le dessert. 

Je ne suis pas un amateur du Tres leches mais je suis amateur de gâteaux. Je demande à l'hôtesse si il est possible d'avoir les deux et elle me répond qu’il en restera probablement et qu’elle m’amènera le second une fois tout le monde servit. Pour commencer je prends la glace à la vanille avec un verre de Tres Leones, le vin liquoreux de Malaga que je préfère au Jerez.

Finalement, après la glace je préfère décliner le Tres Leches avant que l'hôtesse me l'apporte. Surtout que mon compagnon m’a dit qu’il ne valait pas la peine.

Je préfère terminer avec un thé à la menthe pouliot et une liqueur aux herbes. 

Dehors le jour commence à décliner. 

Les PNC passent distribuer les bouteilles d'eau pour le reste du vol. Je place la mienne dans l'emplacement prévu à cet effet.

Un B757 d'American Airlines, Philadelphia - Dallas

Une hôtesse passe me demander si je peux fermer mes hublots. Je lui explique que je souhaite voir le coucher de soleil et que je trouve magnifique et relaxant d’observer la terre depuis 39,000 pieds. Je lui demande donc si je peux en garder un ouvert sur les 3. Elle me dit que oui et qu'elle comprend parfaitement, elle aussi adore ce moment du vol.
Elle m’explique aussi pourquoi ils demandent aux passagers de fermer les hublots: Pour aider les passagers à dormir puisque le vol n’est pas très long et arrive à 6h à Madrid, ce qui fait 23h au Mexique et que sinon les passagers ont du mal à dormir etc…
J’apprécie le tact et le temps qu’elle prend pour m’expliquer pourquoi elle me demande de fermer les hublots. Elle a tout à fait raison, il ne reste que 6:45 de vol. Le vol est encore plus court qu’annoncé par le pilote puisque nous sommes partis il y à peine plus de 2h. 

Mais je ne peux pas laisser ce paysage et ne pas en profiter. 

Encore un magnifique coucher de soleil, magnifié par l'aile et les réacteurs de cet A340-600. 

Une fois le spectacle terminé, je sors mon ordinateur et lis quelques FR. Je passe à l’avant après le coucher de soleil pour voir si le bar est installé et prendre quelque chose à grignoter. Une hôtesse me reçoit et me dit qu’ils ne l’ont pas encore installé puisque les passagers ont rarement faim juste après le dîner et qu’elle vient tout juste de terminer son repas.
Je comprends, m’excuse mais elle insiste pour me montrer tous les tiroirs de tous les trolleys dans lesquels ils ont les snacks. Je repars avec une barre chocolaté et un genre d’actimel.

Finalement on est déjà au dessus de New York et il ne reste que 5h50 de vol. Je passe le siège en mode lit et m'endors. 

Je dors bien et me réveille avec 1h30 de vol. Le mood-lighting est activé et les PNC vont commencer à servir le petit-déjeuner. 

On commence par un oshibori

Voilà ce que propose le menu.

Le plateau est distribué 1h avant l'arrivée. Je ne digère pas les oeufs le matin mais je suis satisfait par le reste. Du jambon, du pain avec du beurre et de la confiture, des fruits et un yaourt. 

Je prends un jus d'orange avec un thé vert. Le verre d'eau est automatique, comme pour les déjeuners et dîners. 

Un croissant chaud est aussi distribué. 

L'annonce de l'approche vient du cockpit 15 minutes avant l’arrivée. La cheffe de cabine vient remercier chaque passager pour avoir choisi Iberia et demander comment s’est passé le vol, toujours avec un petit mot personnalisé à chacun. 

Les casques sont récupérés et les IFE passent des infos sur l’arrivée.  

Atterrissage à 5h50

Un avion rare, le 777 de Ceiba Intercontinental pour Malabo (Guinée-Équatoriale).

Nous sommes en porte avec 35 minutes d'avance. Dernière vue sur l'A340-600 du jour. 

Débarquement dans le Terminal 4S, d'où nous prenons le train pour rejoindre le Terminal 4 et continuer notre voyage. 

Merci d'avoir lu ce FR et à bientôt pour le dernier opus (le Milan - Madrid ne sera pas reporté).