Avis du vol entre Singapore et Paris en classe Première avec Air France

Bonjour à toutes et tous,

Après une petite semaine à Singapour, il est déjà l'heure de rentrer à la maison… 

Arrivée à l'aéroport

Nous passons l'après-midi à visiter d'oiseaux de Jurong - sous une pluie battante - avant de récupérer nos valises à l'hôtel et de nous diriger vers Changi en métro. 
Le métro est globalement blindé et le trajet assez long: il faut compter environ 1 heure.

L'escort La Première nous avait recommandé d'aller visiter Jewel, le nouveau centre commercial de l'aéroport de Singapour qui vient tout juste d'ouvrir ses portes.

Il y a pas mal de monde sur le trajet et dans le centre commercial en lui-même.

La chute d'eau intérieur de 40m vaut le détour ! 

Puis nous partons direction le Jetquay CIP terminal, où les passagers La Première sont invités à se rendre.

SALON

Autant le dire tout de suite, le salon n'est pas du tout adapté à une arrivée à pied. Il faut traverser tout le T2.

Puis il faut encore traverser le parking attenant (c'est à ce moment que Lynxy commence à mettre en doute ma capacité à lire un plan !), descendre au niveau de la route. Retraverser un parking, puis arriver à pied devant une guérite digne d'un compound sécurisé.

Evidemment les deux gardes à l'entrée sont perdus en voyant deux personnes débarquer à pied. Il faudra bien 5-7 minutes de discussion et  d'appels au talkie pour essayer de leur faire comprendre que oui nous sommes bien attendus - tout ça pendant que des voitures entrent sans trop de difficulté ni contrôle - La lettre La Première reçue à l'arrivée finira par provoquer un déclic chez l'un des deux gardes, qui nous emmène jusqu'au lounge.

Nous sommes alors pris en charge par le personnel du CIP, qui récupère nos passeports pour procéder à l'enregistrement, et nous conduit vers une table où un menu aux couleurs La Première nous attend. 

Je demande à prendre une douche, alors que les canapés et une coupe de champagne sont apportés. Les canapés ne sont pas mauvais, mais on reste loin de ce qui est proposé à CDG. Le champagne Bollinger Cuvée Spéciale est très bon. 

Les douches sont propres et spacieuses, mais il manque un sèche cheveux, que j'aurai bien mis à profit pour sécher mes chaussures !

Le salon est dépourvu de prise électrique…

Nous recevons nos cartes d'embarquement et récupérons nos passeports après avoir passé 55 minutes dans le salon. Et nous prenons rendez-vous pour partir pour l'embarquement à 22h.  

De la presse francophone est proposée.

A l'heure convenue, notre escort viens nous chercher. Nous passons l'immigration dédiée puis embarquons sur un buggy direction la porte d'embarquement. S'ensuit alors un slalom entre les passagers en attente d'embarquement pour leurs vols respectifs et qui ne peuvent s'empêcher de nous juger du regard.

VOL

Un jetbridge est dédié aux passagers La Première

Et je retrouve le siège 1A que je vais occuper pour les 13 heures de vol. Les pantoufles et une couverture m'attendent sur l'ottoman.

La trousse de toilettes et le menu sont rapidement distribués.

J'ai à peine le temps de m'installer sur le siège que le PNC en charge de la Première veut déjà prendre ma commande (en premier, #Platinum) alors que je n'ai même pas encore ouvert le menu. Il repassera plus tard prendre ma commande.

Une mise en bouche est apportée, accompagné d'un excellent champagne Taittinger Comtes de Champagne 2006. 

Au menu ce soir

Et la carte des boissons

La saturation du trafic retarde notre départ de quelques minutes, que les PNC ne mettront malheureusement pas à profit pour distribuer un oshibori.

Je reste au champagne pour oublier cette faute de service. 

L'IFE est de très bonne taille. Mais il a l'inconvenient de ne pas pivoter autour d'un axe horizontal, ce qui rend le visionnage difficile une fois le siège en position lit.

La table est mise en place dès que nous avons atteint l'altitude de croisière

La soupe est bonne, je l'accompagne d'un verre de Meursault blanc qui se boit bien.

Le pain est mou… Rien à voir avec une bonne baguette.

L'entrée est bonne et rafraichissante, même si les Saint Jacques sont légèrement sur-cuites. 

Le poisson est cuit à la perfection, mais je reste dubitatif sur le marriage avec les coco de Paimpol.

J'avais annoncé faire l'impasse sur le fromage, mais le PNC essaye quand même de m'en refiler.
Le dessert est bon. 

Un double espresso accompagné de palets au chocolat Michel Cluizel pour bien tasser le tout avant de s'endormir.

Je passe aux toilettes pour revêtir le vêtement de confort. Les toilettes resteront propre tout au long du vol.

Le service était globalement efficace, je suis en position horizontale 1h30 après le décollage.

Je demande une deuxième bouteille d'eau, et le PNC propose immédiatement d'apporter une bouteille d'1.5L, ce que j'accepte volontiers.

Je me réveil 7 heures plus tard, je glande un peu en position horizontale, et le PNC me demande si je veux déjà prendre le petit-déjeuner. Je refuse, je préfère rester en position allongée le plus longtemps possible.

Je passe au petit-déjeuner environ 2 heures avant l'atterrissage. Je commande les crêpes, et le PNC reviendra me voir 3 minutes plus tard "c'est bien l'omelette que vous vouliez ?"

Le croissant n'est pas bon, les fruits sans goût (surprenant au départ de l'Asie). Le jus d'orange n'a pas de goût non plus. Heureusement que les crêpes rattrapent le tout.

L'inconvénient de La Première, c'est qu'on est assis assez loin des hublots, ce qui rend la prise de photo assez difficile.

Nous arrivons en porte à 6h25, avec les excuses du commandant pour le retard.

Aucun oshibori ne sera distribué. 

Je tente de faire confirmer par l'équipage que Lynxy pourra bien m'accompagner au salon La Première pour y prendre le petit-déjeuner. Le PNC la Première n'est pas sûr, essaye de faire confirmer par une de ses collègues qui n'est pas sûr non plus. Il nous invite alors à voir avec le personnel du salon.

Nous discutons alors avec l'agent du salon qui nous indique que ce n'est pas possible, car Lynxy n'a pas de carte d'embarquement pour un autre vol. Mais nous pourrions allez au salon business (?!), ou prendre un café dans le vestibule La Première. C'est contraire au mail que j'avais reçu de la part du service La Première… Nous nous disons donc au revoir avec Lynxy et c'est seul que je profite de la limousine vers le salon La Première.