Introduction & routing
Bonjour à toutes et à tous, qui me lisez ou ne me lisez pas – je suis d'humeur débonnaire !
Nous voici donc rendus au dernier segment du routing finistéro-azuréen, qui, rappelons-le, est le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4CDG - BES Air France en Économique
Contrairement aux trois précédents vols qui se sont effectués en CRJ-1000, c'est à bord d'un A318 que je vous invite à me suivre jusqu'à la fin de la Terre (n'y voyez aucune référence à la prophétie de Saint-Jean, sans trop m'avancer je puis vous assurer que le monde existera toujours une fois que vous aurez fini de me lire). Mais avant cela, petit retour en arrière…

À la fin du précédent opus, je vous avais laissés ici, sur le bord du quai, devant ce bus que je n'allais même pas prendre – et pour cause, celui-ci se rendra place de l'Étoile… Et c'est donc ici que je vous retrouve !
Le Bus Direct Report
Pour se rendre d'Orly jusqu'à Charles-de-Gaulle, plusieurs options existent :
- l'Orlyval puis le RER B ;
- Ouibus, qui assure une liaison directe pour une vingtaine d'euros ;
- un taxi/VTC ;
- à pied, ce qui prend une petite dizaine d'heures ;
- à cheval, mais aucune écurie ne semble exister d'un côté comme de l'autre ;
- ou Le Bus Direct, anciennement connu sous le nom de Cars Air France, dont la ligne 3 assure une liaison directe entre ORY et les différents terminaux de CDG, et vice-versa. Outre ses avantages en termes de confort, il présente aussi celui d'être gratuit pour les membres Flying Blue Elite+ (pour information, son tarif "public" est de 22€ aller simple). C'est donc cette dernière option qui aura mes faveurs pour ce transfert.
Et pour prendre la ligne 3 du Bus Direct, il faut se rendre à l'arrêt numéro 2, où attendent déjà quelques passagers…

… et d'où nous avons une vue sur Orly 3.

Au terme d'une dizaine de minutes d'attente (certains de mes co-pax s'impatientaient dans la file) : Peuple debout, chante ta délivrance ! Le carrosse entre en gare.

Embarquement rapide. Des agents s'occupent des bagages de gros format pour les mettre dans les soutes du car, pendant que leurs propriétaires acquièrent ou présentent leurs billets préalablement achetés. En ce qui me concerne je ne ferai ni l'un ni l'autre, puisqu'il suffit aux passagers éligibles de montrer conjointement les cartes d'embarquement et Flying Blue (NB : la version "physique" est exigée) pour se faire délivrer une contremarque donnant un accès gratuit au véhicule.

Je file vers le fond du bus, désert pour le moment, et m'installe à côté de la vitre.

Et c'est parti pour la présentation de mon siège, avec le pa(fantastique mais pour une heure ça suffira)s, des prises power USB pour recharger les appareils mobiles, et un plafonnier complet avec air conditionné, liseuses, boutons d'appel et de demande d'arrêt. Le confort du siège est très bon et je le retrouve avec plaisir (la dernière fois que j'avais emprunté cette ligne remonte au mois d'octobre dernier, en revenant de Madrid)…




Le trajet se déroulera sans encombre et durera approximativement une heure – nous passerons par le périphérique pour en sortir porte de Bagnolet, la circulation y était fluide ce samedi soir ; la présence d'objets volants identifiés (en l'occurrence un 777 AF) m'indiquera l'imminence de notre arrivée à bon (aéro)port.

Et après quelques arrêts qui auront permis aux passagers concernés de rallier leurs terminaux respectifs, mon bus atteint sa destination finale un peu avant vingt heures, en se garant entre les terminaux 2E et 2F.

CDG 2F, Lanside & airside
En suivant le fléchage, on arrive aisément au filtre situé au premier niveau.




S'il y a un peu de monde au PIF général, l'accès N°1 est absolument désert et la gardienne des lieux m'accueille avec un grand sourire et un enthousiasme communicatif ! J'aurais pu vous dire que j'ai passé le filtre en un clin d’œil – car c'est habituellement ce qui se passe dans ce genre de configuration – mais j'ai bien mieux à vous raconter, puisqu'une conversation très agréable s'est nouée avec l'agent de sécurité situé au portique, intrigué par l'étrange machine que je transportais ce jour-là (et dont je vous ai parlé à l'occasion du bonus de mon précédent report). "C'est un instrument de musique ?" me demande-t-il – pour Ricercare, c'eût été assez logique… mais ce n'est pas le cas, et je lui présente l'objet et son histoire. Suite à cela, nous discutons d'actualité, de politique internationale, et… d'autres passagers finissant par arriver, nous mettons un terme à ce sympathique échange.

À gauche, à droite ? Une décision cornélienne est à prendre.

Ce sera à gauche. Il est 20h11 d'après le FIDS, et une vingtaine de vols partira du terminal dans l'heure à venir, ce qui promet une densité certaine sous les verrières des deux jetées du 2F.

Dans le cas d'espèce, c'est la jetée 1 qui me concerne.

The glass ceiling ! La jetée est en effet très fréquentée et je dois évoluer en déjouant les pièges des valises et autres crocs-en-jambe que le destin dresse sur mon passage. Heureusement, je finis par apercevoir un totem rassurant.
Le Lounge-Report

Deux passagers me précéderont dans l'escalier mécanique, et remonteront immédiatement en sens inverse. Peut-être avaient-ils l'espoir que, pareillement à la jetée voisine, la caverne de toutes les tentations soit bordée de restaurants, tavernes, tables gargantuesques ou autres échoppes à jambon ibérique ou à saumon fumé…

En lieu et place de cela, on y trouve seulement cette entrée. Trois hôtesses se tiennent debout derrière le comptoir de réception, et paraissent ravies d'avoir de la visite. Décidément, toutes les interactions que j'ai depuis mon arrivée au PIF sont très agréables ! Je scanne ma carte d'embarquement et me dirige directement vers l'escalier, dont j'ai toujours beaucoup aimé la décoration.

Comme beaucoup d'entre vous le savent, cette volée de marches en colimaçon mène à une salle à rez-de-tarmac, généralement moins fréquentée que celle située à l'étage. Et quitte à jouer les misanthropes, autant le faire jusqu'au bout et c'est donc dans le fond du salon que je prends mes quartiers. Bigre, je devrai partager mon espace avec un co-pax !

La vue depuis ma place.

C'est là que je suis saisi d'une idée lumineuse : dîner. Voici donc, pour commencer, une petite revue des buffets (salé comme sucré) qui proposent l'offre habituelle…




Et en termes de boissons, l'offre est assez bien achalandée mais sans surprise. C'est une constante : pas de champagne dans les salons Air France du 2F, mais ce soir un vin du Languedoc (Château la Sauvageonne, ça ne s'invente pas) qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.





Ma première sélection, italienne dans l'âme et riche en cholestérol.

Et ma seconde sélection, qui me permettra de me donner bonne conscience grâce à ce smoothie à base de kiwi et de graines de lin (très bon au demeurant).

Ces lippées achevées, je prends place dans un des petits salons de lecture situés entre les deux salles à manger, non sans avoir consulté les présentoirs à journaux et fait mien sans OPA préalable l'exemplaire restant du Canard.



Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme, et… pour le reste, je n'en dirais mot. Il est autour de 21h15 et le salon est quasiment vide.

L'embarquement de mon vol ne va pas tarder à commencer, je retourne donc vers l'escalier – au passage, je constate que les buffets ont déjà été débarrassés et que l'offre du petit-déjeuner commence à être mise en place pour le lendemain… Il faut dire que le salon ne va pas tarder à fermer ses portes !

Avanti !

Good heavens, je suis fait comme un rat !

Mon astuce et mon agilité légendaires me permettront toutefois de me tirer de ce mauvais pas et d'accéder à ma porte d'embarquement (F28, ça tombe bien : c'est immédiatement à droite après les escaliers mécaniques).

De retour sous la nef
La jetée est nettement plus vide lorsque j'y fais surface, peuplée par les seuls passagers de mon vol ainsi que celui de Marseille, dont l'embarquement commencera près d'un quart d'heure avant le mien…

… puisque les écrans m'informent que notre A318 ne semble pas pressé de quitter l'effervescence de la vie parisienne pour rejoindre ce bout du monde battu par les vents, où terre et mer s'affrontent dans un face-à-face chaque jour renouvelé (voilà pour l'instant lyrique).

En attendant, je me délecte de la beauté indicible de la porte F28. Vous aurez remarqué que les zones d'embarquement sont bien délimitées par des panonceaux ad-hoc, comme d'habitude à Charles de Gaulle.

Revue de détail. De gauche à droite, les zones 4 & 5, qui concernent la majorité des passagers du jour ; la zone 3, réservée aux passagers Skyteam Elite ; et en fin les zones 1 & 2, dédiée aux passagers éligibles au parcours Sky Priority.

Elles seront appelées comme il se doit dans l'ordre croissant, et je m'engouffre d'un pas bondissant dans le jet-bridge qui me permet d'immortaliser un A320 en livrée Joon.

Mais de mon côté, c'est bien vers un A318 que je me dirige ; d'ailleurs, en guise de preuve s'il en était besoin, en voici la porte.

En vol vers le bout du monde
Accueil enjoué par Jean-Christophe, notre excellent chef de cabine du soir, et installation en 2A (qui est, comme son numéro ne l'indique pas, un siège en bulkhead sur les A318 AF).

Profitant du faible nombre de passagers à avoir embarqué pour le moment, je demande à Jean-Christophe s'il m'est possible d'obtenir un coussin pour soulager cette lombalgie que je traîne depuis quelques jours : très sympathiquement, il m'en donne deux et m'affirme qu'il connaît fort bien l'inconfort que ces maux de dos peuvent occasionner !

Ce Recaro vient indubitablement de gagner en confort !!



Le pas, mes serviettes So Fresh ! et le PSU. Alors que l'embarquement se poursuit, Jean-Christophe viendra me voir avec son iPad pour me souhaiter la bienvenue et m'indiquer qu'un autre passager portant mon nom figurait sur la PIL. "Peut-être voyagez-vous ensemble ?" s'enquiert-il, délicate attention qui aurait probablement donné lieu à des modifications de placement si ce co-pax était en effet de ma famille. Quelques minutes plus tard, il repassera avec un troisième coussin pour mon dos et me conseillera d'aller chez l'ostéopathe dès le lendemain. En attendant, je profite de ma vue mer.

Embarquement terminé ; ce soir le vol est complet et j'aurai un voisin. Dès la fermeture de la porte, le jet-bridge se détache de l'appareil…



… et le roulage peut commencer. Les consignes de sécurité commencent alors que nous doublons le cap 2F sur bâbord.

Les consignes de sécurité, c'est bien ; mais cet A330 XL Airways, ce n'est pas mal non plus. En arrière-plan, notons la présence du nouveau bâtiment de jonction entre les terminaux 2B et 2D.

Le même édifice, aperçu sous un autre angle quelques secondes auparavant.

La suite du roulage se poursuit, occasion de rencontres fugaces avec un 787 El Al, un ERJ Finnair en livrée oneworld, les illuminations versatiles du satellite en rotonde du terminal 2A et quelques dérives AH, ET et UU…




Mais ces pérégrinations aéroportuaires avaient pour but non dissimulé de nous rapprocher du doublet sud, aussi nous ne tardons pas à nous aligner…

… et, suite à une création de portance par accélération horizontale, à prendre notre envol. Mirez les satellites S3 et S4 (respectivement les halls L et M du terminal 2E) lors de la montée !

Les couleurs du crépuscule sont une invitation à la contemplation muette. D'ailleurs, seuls les CFM56 qui délivrent leur poussée de décollage dans leur rugissement habituel troublent la quiétude de la cabine ensommeillée.



Vous l'aurez deviné, avec un décollage face à l'est alors que notre destination se trouve indubitablement à l'azimut opposé, un virage risque de s'avérer nécessaire afin de rallier la pointe bretonne sans faire un tour du monde en suivant le 48ème parallèle. Soit, allons-y :

Et ce faisant, nous passons du côté obscur… En conservant malgré tout une jolie vue sur La Crevette illuminée.

Je me permets d'allumer ma veilleuse…

… afin d'entamer la lecture du Canard, qui a notamment relevé dans un quotidien régional assez répandu à destination une perle journalistique : "cette géante gazeuse est de taille similaire à Jupiter, mais elle est deux fois plus grosse."

J'étais donc pris d'un fou-rire au moment où Jean-Christophe me demande "M. Ricercare, que souhaitez-vous boire ?"
Un verre d'eau, s'il-vous-plaît ; "n'hésitez pas à nous solliciter si vous avez besoin d'autre chose". Décidément, ce chef de cabine est très agréable. Je l'entendrai un peu plus tard s'enquérir auprès des passagers s'ils avaient passé une bonne correspondance, etc. Bravo !

Je ferai ensuite une courte sieste, et bientôt la cabine est préparée pour l'atterrissage :


À mesure que notre altitude décroît, nous nous enfonçons dans la nuit.

Et nous atterrissons à Brest avec un retard modéré d'une quinzaine de minutes ; comme nous l'aura expliqué Jean-Christophe dans ses annonces, l'avion avait subi un retard d'une heure sur son premier vol et cela faisait depuis le matin qu'ils couraient après le temps.







Les photos de nuit valent ce qu'elles valent lorsqu'elles sont prises à bord d'un appareil qui se meut à de telles vitesses, mais celle du terminal demeure assez claire. Nous nous approchions alors du jet-bridge, et c'est à ce moment que mon téléphone a eu la bonne idée de se mettre en grève, faute de batterie ; mon reportage photographique s'arrête donc ici. Je remercierai notre excellent chef de cabine pour son accueil durant ce vol, ce à quoi il me répondra que c'était un plaisir et me souhaitera un bon rétablissement.
Ainsi s'achève le dernier report de ce routing. Merci de m'avoir lu… et c'est sur une destination extra-européenne que Ricercare will return !
Merci pour ce FR
ou ne me lisez pas => et ils ont bien tort.
à cheval, mais aucune écurie ne semble exister d'un côté comme de l'autre => et pourtant il y a des moutons à CDG.
excellent chef de cabine : avec une attention toute particulière au confort de ses passagers.
A bientôt pour une nouvelle destination.
Merci Valérie pour le commentaire !
C'est fort aimable !
Certes... et des chèvres aussi, d'ailleurs... j'avais en revanche vu des chevaux en bordure de tarmac en atterrissant à Dublin l'été dernier – j'en ferai peut-être un report en mode flash-back à l'occasion.
C'est ce genre d'attitude qui peut vraiment faire changer le ressenti du voyageur du tout au tout, en particulier sur ce genre de lignes où les PNC peuvent rarement se permettre des interactions personnalisées eu égard à la courte durée du vol.
À bientôt !
Merci pour le FR :o)
Je note que les brestois vont tous faire des Fr au second ou au troisième degré !!!
Merci Didier ! :-)
Notre meilleure arme avec le taux d'indisponibilité du téléphérique afin d'éloigner les touristes, qui savent bien que l'humour est la politesse du désespoir et qui sauront en tirer les conclusions qui s'imposent :-)
L'okapi attend les Brestois sur du Paris - Milan, histoire de relever le niveau :-)
Relever le niveau sur une ligne où sévit l'Okapi, c'est un peu la quadrature du cercle tout de même :-)
[Mode susceptible]
Et pourquoi on irait à Milan ? On a tout sur place !!!
C'est cela d'être l'étape incontournable des voyages de part le monde (OK on est au XXIe siècle, pas au XIXe :) )...
En plus on est terre de production de charcutailles :o)
C'est vrai que curieusement il n'est pas venu à l'idée de Bougainville, La Pérouse, Commerson & co de partir de Milan. Même Vespucci, Colomb (pas Gérard qui lui a deux "l" [insert Sixt pun here] et autres Marco Polo ne sont pas partis de la cité Lombarde. Le service d'Alitalia devait être déplorable en ce temps.
Et j'ai découvert que nous avions également une Brest Fashion Week :')
Sans compter la scène nationale la plus fréquentée de France : peut-être de quoi faire venir l'Okapi à Brest finalement...
Oserait-on lire que l'okapi est une sacrée andouille?
Merci beaucoup pour cette suite, toujours aussi agréable à lire Bastien !
A bientôt !
Merci beaucoup pour le commentaire Stephan !
À très bientôt !
Merci de ton récit plein de bonne humeur.
Le salon avec peu d monde c'est beaucoup plus agréable. Offre habituelle mais très complète avec des nouveautés comme cette terrine de poisson que je n'ai jamais vu. Tu t'es fait une très belle assiette de desserts. Personnels agréables tant au sol qu'à bord et petite attention avec les coussins bleus pour soulager tes lombaires. Difficile de faire mieux pour un vol domestique et rien à voir avec le concurrent direct qui est le TGV.
Merci Christophe de ton commentaire !
Pour avoir déjà connu ce salon bondé au point de ne pas y trouver de place assise, je confirme que c'est nettement plus agréable avec cette faible affluence...
Et cela change absolument tout : en ce qui me concerne je suis très sensible aux interactions client, que ce soit dans les hôtels, les restaurants ou à bord... Quand on y réfléchit Air France a quand même fait un bond en avant en termes de service depuis une dizaine d'années.
Absolument rien à voir en effet... je reste un inconditionnel de la voie des airs qui me permet de faire la navette en deux heures porte-à-porte, ce qui est assez royal.
Salut Bastien
Retour à la casbah dans ce babybus que j'aime bien.
C'est toujours plus agréable de voyager avec un équipage concerné par sa fonction que le contraire !
L'avion est une machine magique qui nous fait passer de la grisaille à la lumière en quelques heures...
Merci pour ce nouvelle opus, à bientôt pour d'autres.
Hello Hervé, et merci pour le commentaire !
J'aime beaucoup l'A318 également. Son fuselage court permet de cumuler l'avantage d'un siège bulkhead, pratique quand on aime avoir de l'espace pour ses jambes, et d'une bonne vue sur l'aile et le moteur en regardant par-dessus son épaule, plaisant quand on a des centres d'intérêts étranges comme les becs de bord d'attaque, spoilers, ou autres inverseurs de poussée... :-)
C'est si joliment dit !
À bientôt pour de nouvelles aventures...
Merci pour ce FR
"dernier segment du routing finistéro-azuréen"
Et qui rappelle un célèbre et apprécié dessert pour terminer ces agapes
Sympathique échange au PIF
L'offre salon évolue peu et n'est vraiment pas dédiée à une alimentation saine :
charcuterie et sucreries mènent le bal.
Cela permet tout de même une parenthèse de tranquillité
Un vol particulièrement agréable grâce à un Chef de cabine aimable et
soucieux du bien être de ses pax
A bientôt pour des horizons plus lointains
Merci Gilbert pour le commentaire !
N'est-ce pas ? C'est aussi rare qu'agréable. Il faut avouer que l'accès N°1 était vraiment désert (en même temps, sur un vol de soirée en milieu de week-end...)
Exact, c'était le jour et la nuit entre l'ambiance apicole si j'ose dire de la jetée et l'atmosphère silencieuse du salon. C'était d'autant plus bienvenu que j'avais assez mal dormi la veille, du fait du bruit généré par la fête de la musique sur le front de mer toulonnais :-)
À bientôt !
Bastien
Et moi qui croyait que le cachet de la poste faisait foi. Énervant de devoir montrer une carte en plastique à l'heure de la dématérialisation à tout va mais si cela permet un passage gratuit entre deux plateformes aéroportuaires, soit...
Ah Monsieur n'est pas Club 2000? Serais-je donc le seul membre du Club 2000ans?
Un classique hyper protéiné au salon mais je note avec plaisir le smoothie au kiwi qui remplace maladroitement le Campari, en rupture de stock en ce moment. Le vert aurait-il plus la côte que le rouge? Heureusement que le canard reste mon favori dans la course aux courses...
Joli métaphore sur le cap à prendre. J'ai cru un instant que l'avion irait faire une escale de l'autre côté des montagnes. Un 180 et hop! on se retrouve aux confins de la terre pour une arrivée toute en douceur. Ce doit être dû aux coussins.
Merci pour ces premiers partages qui augurent d'intéressantes lectures pour les semaines et les mois à venir. J'ai hâte!
Il ne manque à l'A318 que des prises de courant pour avoir tout d'une grande.
Merci Guillaume pour le commentaire !
Oui, c'est d'autant plus dommage que sauf bug au moment de l'enregistrement, le numéro FB et le statut associé apparaissent clairement sur le BP... mais bon, cela fait partie des rares occasions de sortir le petit miroir intégré des nouvelles cartes Flying Blue pour se repoudrer !
Non, je préfère le côté bling-bling de ma carte toute d'or vêtue.
Moins pratique certes pour se préparer un Americano, mais peut-être un brin plus sain quand on y réfléchit bien...
Dans ces conditions de voyage, cela ne m'aurait pas tellement dérangé... et c'eût été une exclu Flight-Report, le vol pâtissier le plus long de l'histoire !
Merci à l'Okapi pour la sympathie constante de ses commentaires ! La prochaine salve de FR arrivera probablement début août, mais en attendant j'en ai préparé un façon flash-back qui est sur le point de paraître. Quel suspense !