Avis du vol entre Perth et Sydney en classe Economique avec Qantas

Bonjour à tous,
Continuons ce tour du monde, avec cette fois-ci le transcon australien réalisé avec un A330 de Qantas

Le routing de ce tour du monde

Quelques statistiques de ce routing.

aéroport de Perth

Après une soirée et une matinée à Perth, il est temps de reprendre le chemin des airs pour ce qui sera le plus long séjour au même endroit dans ce tour du monde, à savoir 3 nuits à Sydney.
Nous reprenons benoîtement le même bus qu’à l’aller, et arrivons très logiquement au terminal où nous sommes arrivés la veille au soir !

Ca a l’air d’être par là.

Nous avions juste oublié un détail : nous sommes arrivés sur Virgin Australia et repartons sur Qantas !

Après avoir désespérément cherché des indications Qantas dans les environs, il faut se rendre à l’évidence : nous ne sommes pas au bon endroit. Le problème est que les vols Qantas partent de l’autre côté de l’aéroport, il y a une navette inter-terminaux mais elle ne passe que toutes les 20 minutes et met également une vingtaine de minutes pour faire le trajet.

Nous arrivons au bon endroit à peine plus d’une heure avant notre vol, les kangourous sont bien là.

Comme tous les vols domestiques dans le coin, ce sont des automates qui nous enregistrent.

Même chose pour le dépôt des valises.

Certains Star Allianceux aimeraient bien qu’ANZ profitent de l’accord de ciel ouvert Australie/NZ pour opérer quelques vols domestiques down under, mais ce ne sont ici que des codeshares (Joël me reprendra sûrement en disant qu’il y a bien un vol Sydney/Norfolk Island opéré par Air New Zealand, mais est-ce vraiment un vol domestique ? )

Après des contrôles rapides, nous nous retrouvons airside. Un salon auquel nous n’avons bien évidemment pas accès.

Nous pouvons par contre passer par le WHSmith, mais nous n’avons rien à acheter.

Dehors, nous pouvons apercevoir un des 2 A320 de la flotte Qantas (Link), dont j’ignorais l’existence, la major australienne faisant la part belle aux 737-800 dans sa flotte.

Les écouteurs sont toujours à prendre à l’aéroport, le présentoir à journaux est par contre bien vide.

Notre avion est bien à sa porte, il s’agit d’un A330-200 immatriculé VH-EBN.

Il s’appelle Clare Valley, vallée viticole non loin d’Adélaïde.

Embarquons

Il est maintenant temps d’embarquer, avec en prime un instant porte.

Nous sommes assis à un duo avec hublot.

Nos sièges sont par contre au niveau des ailes, on peut voir ici des petits Fokker 100 de Qantas Link.

31A pour Mademoiselle, et B pour moi.

Télécommande assez mal placée, heureusement qu’il n’y a pas de guerre des accoudoirs avec ma voisine !

Pour l’espace vital, c’est correct pour Mademoiselle (avec son sac qui en prend une bonne partie), un peu plus limité pour moi, on est probablement sur du 31’’.

Pushback à l’heure.

L’indispensable winglet.

Les 2 Fokker 100 vus précédemment.

De l’autre côté des pistes se trouve le terminal international d’où partent la plupart des compagnies à l’exception de Qantas. SQ envoie toujours ses vieux 772 sur Perth, quant au vol Air Mauritius MRU/PER il me tenterait bien si un jour je fais un autre tour du monde !

L’IFE est d’ores et déjà activé.

La route pour ce vol d’un peu plus de 3000km.

On laisse passer un autre vol transocéanique intéressant, JNB/PER avec cet A340 coloré de South African Airways.

Alignement.

Et décollage, notez le 789 Qantas qui fait la ligne LHR/PER/MEL.

Let's fly

Dans les airs.

Les méandres de la rivière Swan et le CBD de Perth au loin.

Faubourgs de Perth

Rapidement, la densité de population diminue.

L’avantage des vols transcon en A330 est la présence d’un IFE, ce qui n’est pas toujours le cas sur les avions plus petits qui sont au mieux équipés d’un BYOD qui vide la batterie.

J’ai passé une bonne partie du vol à me tordre de rire devant Johnny English, le 3ème du nom, que je découvrais.

à table

Le service commence une quarantaine de minutes après le décollage, avec une bouteille d’eau que l’on peut aussi consommer en gardant ses vêtements, malgré son nom !

Les boissons choisies par Mademoiselle, avec un protocole de service un peu étrange : ils donnent les gobelets pour les boissons chaudes au début du service, puis les boissons chaudes à la fin de celui-ci.

La prestation est distribuée sans plateau, et on a le choix entre 3 plats : une salade, des boulettes servies avec du riz ou encore de la saucisse avec des pâtes.

Premier choix pour Mademoiselle.

Les couverts sont en plastique.

Je prendrai le second choix de plat.

Petit zoom sur la vinasse, qui vient de la Clare Valley (le nom de cet avion pour ceux qui suivent), et dont le viticulteur s’appelle… O’Leary ! Il n’y a probablement aucun rapport avec le célèbre Michael dont je déserte un peu la compagnie en ce moment (probablement ma première année depuis 2006 où je ne les aurais pas pris du tout, enfin l'année n'est pas terminée) !

Et par pur dévouement pour FR, ou plutôt parce qu’on avait encore un peu faim, on demande à une hôtesse s’il y a des restes, et elle nous ramène une autre boîte.

Cette dernière contient les saucisses/pâtes, le troisième choix de plat, que nous nous partagerons.

Dehors, ça moutonne pas mal.

Pour finir, Mademoiselle prendra un thé, ce qui ne sera pas mon cas car je n’avais pas demandé un gobelet au début du service, tant pis.

Quand ces somptueuses agapes arrosées par O’Leary se terminent, nous avons effectué un bon tiers du vol.

Passons maintenant à la littérature du vol.

Safety card.

Les flottes de Qantas et Jetstar, ils ont un peu de tout. Le modèle le plus présent est l’A320 de Jetstar avec 109 exemplaires, mais ce chiffre inclut ceux de Jetstar (Australie+NZ), ainsi que ceux des filiales Jetstar Asia, Pacific et Japan. Les Q300 de Jetstar, opérant des vols régionaux en Nouvelle Zélande, nous auront fait faux bond lors de ce routing à cause du brouillard à Auckland.

La côte apparait de nouveau à proximité d’Adélaïde.

Et rapidement le soleil décline.

fin du vol

Nous approchons maintenant de Sydney.

Pour la fin du vol, un petit chocolat nous est distribué, on se croirait presque sur Swiss !

L’emballage rappellerait presque les Carambar, sauf que les blagues se sont transformées en questions/réponses.

L’atterrissage est imminent.

Nous voilà à notre porte, à proximité d’un 737-800 de Qantas.

Vues de la cabine au débarquement.

Les têtières sont évidemment ajustables.

La classe affaires, elle présente bien et me rappelle celle de SAS.

Instants fuselage et aile/moteur.

Il ne nous reste plus qu’à marcher dans les couloirs et à récupérer nos valises.

Il nous faudra maintenant marcher un quart d’heure vers notre hôtel qui se trouve à Mascot, ce qui nous fera éviter par la même occasion la surtaxe aéroport qui rajoute une quinzaine de dollars australiens à un ticket de métro qui en coûte environ 4 avec la carte Opal !