Je vous retrouve pour la suite de ce routing australien de mes dernières vacances d'été. Après presque trois jours passés dans la chaleur particulièrement agréable de Cairns et de ses environs, il est temps de poursuivre le parangonnage des compagnies intérieures australiennes avec une compagnie rarement reportée sur ce site, et qui plus est (exclusivité somme toute relative) jamais sur cette route ni même sur B738.
C'est donc sur Tiger Airways, ou tout du moins la filiale australienne de la compagnie mère basée à Singapour, que nous nous apprêtons à traverser le pays-continent du Nord au Sud pour rejoindre Melbourne, où nous anticipons une météo un peu plus maussade. D'ailleurs, toutes les personnes que nous croiserons lors de nos derniers moments à Cairns prendront un air compatissant quand on leur annoncera notre prochaine destination… "Oh, Melbourne, back to winter!"
Petit rappel du routing si vous aviez raté une partie des wagons :
Comme à l'aller, c'est en Uber que nous ferons le trajet entre notre hôtel et l'aéroport, du fait de la mauvaise accessibilité de l'aéroport en transports en commun. Nous serons déposés devant le terminal avec 2h d'avance.
Juste le temps d'un dernier coup d’œil en arrière pour profiter des derniers instants de chaleur et de ciel bleu… La dépose-minute semble loin d'être congestionnée.
Les comptoirs de tigerair se situent juste devant la porte d'entrée. La lumière semble en option et le terminal fait un peu sombre ! Nous nous dirigeons d'emblée vers les comptoirs pour enregistrer nos valises.
A noter que la compagnie (low cost) fait bien évidemment payer le bagage en soute, avec un tarif différent en fonction du poids du bagage souhaité. Le tout restant néanmoins tout à fait raisonnable pour la durée du vol considéré. A ce stade du voyage, nous avons opté pour le forfait de 20kg qui était suffisant, par ailleurs inclus dans un package offrant l'embarquement prioritaire et la sélection du siège à l'avance.
Passage côté piste
Nous nous dirigeons ensuite vers le PIF. Comme nous commençons à nous y habituer, passage rapide des formalités avec éventuelle sélection pour un contrôle complémentaire aléatoire aux traces d'explosifs en sortant du PIF.
Vous ne remarquez rien de spécial sur cette photo ? ;o)
La bouteille d'eau, pardi ! Pour les vols intérieurs australiens, les liquides sont autorisés sans aucun contrôle spécifique. Seuls les aérosols font l'objet de restrictions similaires à ce qu'on peut connaître en Europe.
Nous débouchons ensuite dans une aérogare aérée avec beaucoup de boutiques, mais pas de lumière naturelle.
Nous repérons notre future porte d'embarquement, la 19. A ce stade, l'embarquement est en cours porte 18, comme le laisse entendre l'éclairage lumineux des numéros des portes.
Le terminal est grand, avec pas mal d'espace et de quoi s'asseoir, néanmoins le tout fait assez "low cost" et manquent cruellement : (i) de la lumière naturelle (déjà dit), et ; (ii) des prises électriques accessibles.
Nous portons notre dévolu sur un espace un peu à l'écart, dans une zone qui sent le neuf et apparemment récemment ouverte (si bien que les plafonds n'ont pas encore été terminés ?).
Nous n'aurons néanmoins pas plus de chance pour trouver une prise électrique à cet endroit.
Je profite de l'attente pour tenter de retirer de l'argent. Les frais de retrait affichés n'ont beau être que 3 AUD, le taux de conversion proposé extrêmement désavantageux fait que les frais d'un retrait avec conversion s'élèvent à plus de 50€, une belle arnaque. Le retrait facturé en AUD est, comme souvent, bien plus avantageux.
Embarquement et découverte de la cabine
… puis, les minutes passent ! et c'est bientôt l'heure de l'embarquement. Une file se forme rapidement et il n'y a pas de vraie file prioritaire manifeste qui permette de doubler sans passer trop pour un rustre.
Nous ferons donc la queue bien sagement sans profiter des bénéfices complets de notre "package" ; nous ne sommes de toute façon pas pressés, pas trop chargés à bord, et l'avion ne partira pas sans nous.
Nous retrouvons enfin la lumière naturelle et pouvons profiter d'une vue (de loin) de notre appareil du jour.
L'embarquement s'effectue à la fois par l'avant et par l'arrière, mais ça bouchonne quand même dans la passerelle…
Dernière vue (grillagée) sur l'appareil avant d'embarquer. Il s'agit du VH-YVA, un B737-800 d'environ 8 ans, qui a débuté sa carrière chez Virgin Australia avant de rejoindre les rangs de tigerair en avril 2019 (c'était tout récent).
L'appareil dispose d'une belle cabine Sky Interior, avec mood lighting actif qui tranche un peu avec les couleurs tigrées de la compagnie.
Contre toute attente, le pitch (du moins à cette rangée) est plutôt bon, et je dispose d'un espace somme toute confortable malgré le fait d'avoir rangé pas mal de bazar dans la pochette devant moi (bouteille, livres, trousse, bananes…).
La tablette est dans un état de propreté correct, qui me permet de vous gratifier du document de voyage du jour.
Les opérations au sol se terminent petit à petit et nous allons bientôt pouvoir partir…
Repoussage, roulage, décollage… puis vol !
Nous repoussons à l'heure et rejoignons la piste après un court roulage, pour un décollage vers le sud.
Un virage à gauche dès le décollage permet d'apercevoir une belle vue de l'aéroport avant de prendre le cap vers Melbourne…
… et de profiter des dernières vues sur la Grande Barrière de Corail au loin.
La carte du BOB. Pour info, 11 AUD font un peu moins de 7€, les tarifs paraissent donc assez corrects.
Mais nous ne prendrons rien à bord, ayant prévu nos provisions en amont du vol au gré des marchés locaux.
Dehors, ça prend des teintes ocres…
Avant de devenir franchement rouge au centre du pays.
Puis de retrouver des champs bien verts après quelques 2h30 de vol plein sud !
Les sièges à bord sont équipés d'astucieux porte-tablette, que vous voyez en action sur la photo ci-dessous.
La descente vers Melbourne est déjà bien entamée. Pour le moment, la météo se maintient mais c'est bien vert !
L'urbanisation approche avec ces lotissements en construction…
Puis la ville ! Sans aucun doute ! Avec le CBD de Melbourne et la baie attenante en arrière plan.
Atterrissage à Melbourne International Airport, le principal des quatre aéroports desservant la ville et le plus au Nord.
(Non, ce n'est pas Dubaï, même si Emirates y est bien représentée !)
Une petite dizaine de minutes de roulage nous suffira à rejoindre notre point de stationnement en faux contact, et nous aurons encore là aussi une petite dizaine de minutes d'avance sur l'horaire programmé.
Débarquement et sortie de MEL
Les opérations permettant le débarquement sont rapidement exécutées. Par l'avant et par l'arrière, avec de belles vues sur l'appareil.
Pas de grillage intempestif et encore moins de "No Photo" ici !
On arrive directement dans les jetées d'embarquement, et il faut remonter pour rejoindre le terminal principal puis la sortie.
Prévoir 5-10 minutes de marche pour rejoindre la salle de livraison des bagages…
Nos valises seront livrées en à peine dix minutes, sans encombre. Nous rejoindrons le centre-ville de Melbourne en Skybus.
Direction l'impériale d'où nous pourrons profiter totalement du beau temps de la région de Melbourne !
Heureusement le tout se calmera le temps que nous rejoignons notre hôtel, et les jours suivants seront plus cléments…
Bonus : Cliquez pour afficher masquer
En guise de bonus, un autre vol en exclusivité… mais qui lui ne fera pas l'objet d'un FR ! ;o)
Je vous retrouve de nouveau à l'aéroport de Cairns, mais au pied d'un GIPPSLAND GA-8 Airvan de construction australienne, s'il-vous-plaît !
Décollage comme un grand, mais cette fois-ci, cap vers le Nord-Est pour rejoindre la Grande Barrière de Corail…
Et le spectacle peut commencer !
Tout en gardant un œil sur les instruments, pour les avgeeks…
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Verdict
Tiger Airways Australia
7.2/10
Cabine9.5
Equipage7.0
Divertissements5.0
Carte payante7.5
Cairns - CNS
7.5/10
Fluidité10.0
Accès4.0
Services6.0
Propreté10.0
Melbourne - MEL
9.6/10
Fluidité8.5
Accès10.0
Services10.0
Propreté10.0
Conclusion
= Notes de la compagnie = - Cabine : une bonne surprise pour une low-cost ! La cabine est bien pensée et l'espace pour les jambes est plus que correct. - Équipage : fait le job, ni plus, ni moins. - Divertissements : rien de spécial de prévu pour ces vols qui sont tout de même assez longs... - Restauration : rien pris sur ce vol, mais la carte du BOB semble plutôt honnête. Si on compare avec le prix payé pour le billet sur le précédent vol avec Qantas, il y a de quoi se payer quelques pies chaudes avec la différence de prix !
= Aéroport de Cairns = - Fluidité : RAS. - Accès : pas d'offre correcte en TC, mais bonne accessibilité en voiture/taxi/Uber. - Services : le terminal fait "efficace" mais pourrait gagner en confort avec plus de lumière naturelle, de prises électriques... - Propreté : RAS.
= Aéroport de MEL = RAS. Je sanctionne juste le circuit d'arrivées un peu longuet avec pas mal de marches et de montées/descentes de niveaux.
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Merci pour ce FR à bord de Tigerair, une compagnie que j'avais utilisé lors de mon séjour en Australie mais sans FR hélas... "C'est donc sur Tiger Airways, ou tout du moins la filiale australienne de la compagnie mère basée à Singapour" il me semble que désormais Tigerair appartient à Virgin Australia, d'où l'arrivée des 737-800. Le vol fait correctement le boulot dans son ensemble.
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2 Commentaires
"C'est donc sur Tiger Airways, ou tout du moins la filiale australienne de la compagnie mère basée à Singapour" il me semble que désormais Tigerair appartient à Virgin Australia, d'où l'arrivée des 737-800. Le vol fait correctement le boulot dans son ensemble.
À bientôt
Le taux de change sur l'ATM est tout simplement scandaleux, il faut en général toujours refuser la conversion sur ce genre d'appareil.
A bientôt !
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