Avis du vol entre London et Glasgow en classe Economique avec British Airways

Rappel de l'épisode précédent

Bonjour à toutes et à tous !

Je vous retrouve pour une série de 4 vols Européens (mais pour combien de temps ?). Il s'agit d'un voyage professionnel et donc je n'ai aucun contrôle sur l'itinéraire, la compagnie, ni rien. C'est fort frustrant… Cette fois-ci, mon entreprise a choisi British Airways et l'alliance One World. Je n'ai pas utilisé cette alliance depuis 2016 (et encore, c'était un billet prime pour liquider des miles en voie d'expiration !), et les quelques 600 miles qui me restaient ont expiré récemment. Tout ça pour dire que ça ne m'arrange pas, surtout que BA n'a jamais fait rêver personne…

Il y a tout de même un point positif : je vais ajouter les compagnies Aer Lingus et Stobart Air à ma collection ! De plus, l'un des vols se fera en ATR-72, ce qui met un peu d'originalité au milieu de tous ces appareils de la famille A320…. Et pour finir, le vol Glasgow Dublin n'a jamais été reporté, il s'agit donc d'une exclusivité ! Comme quoi, ça ne sert à rien d'aller jusqu'en Kirghizie pour dénicher une exclu (et se faire coiffer au poteau) ^^.

Place à l'itinéraire !

La correspondance

Je vous avais laissés ici :

Je prends donc à droite, vers les correspondances intra-terminal 5. Je dois d'abord passer la frontière. J'ai droit à l'humain vu que je voyage avec ma carte d'identité. Des agents dispatchent les passagers, et c'est assez efficace. Malheureusement il y a bien plus de machines que de policiers, je trouve ça un peu triste. Néanmoins, l'obstacle est passé avec brio, rapidité et gaité (autrement dit, le policier était très sympathique).

Chose étrange, il faut repasser la sécurité. Gros coup de chance, une file ouvre juste au moment où j'arrive, et au lieu de faire la queue (c'est bondé), je passe en premier et sans attente. A noter tout de même les agents de sécurité ultra-pointilleux à propos des liquides. J'ai dû changer de petit sachet, car sa tête ne revenait pas à l'agent (je l'utilise depuis des années sans aucun problème), et il voulait absolument que je ferme bien comme il faut le petit zip =_=. Alors que je transportais un tube de dentifrice, un tube de shampoing et un tube de gel douche au format "voyage".  On pourrait faire rentrer 3 fois plus de tubes dans le petit sac. Il me dit qu'il me confisquera mes objets si je ne ferme pas le sachet. Je la joue donc bête et disciplinée. Et pour couronner le tout, j'ai droit à un passage au nudoscope car je porte des boucles d'oreille. Bref, ce fût rapide, mais très désagréable.

Finalement, je me retrouve ici :

Voyons un peu le tableau d'affichage… Porte montrée à 10h04 pour un vol à 10h30, ça pue !

En effet ! 25 minutes de retard.

J'ai largement le temps, donc je me balade d'un bout à l'autre du terminal. Comme vous pouvez le voir, il y a énormément de monde, et c'est difficile de trouver une place au calme.

Je vais faire un tour aux toilettes, qui sont plutôt propres malgré un nombre non négligeable de feuilles volantes à certains endroits.

Je finis par trouver un coin tranquille avec vues sur les pistes. Je suis bien placée pour observer les atterrissages, mais c'est compliqué de prendre de bonnes photos, elles sont toutes ratées !

Un peu plus tard… Notez que le vol a pris 10 minutes supplémentaires de retard. Et qu'il est en partage de codes avec Japan Airlines, Malaysian Airlines, et sans doute bien d'autres encore.

On finit par embarquer avec respect des priorités. Il y a très peu de monde dans les groupes prioritaires. D'ailleurs, il y a très peu de monde pour cet A321 ! Le vol sera plein à 40%, et encore !

Pour atteindre l'avion, il faut descendre un escalier mécanique.

Puis on a droit à une passerelle vitrée, mais non chauffée.

Et dont l'entretien laisse à désirer ! Il pleut à l'intérieur…

Instant porte ! Pour une fois, j'ai réussi une photo potable.

à bord

Accueil neutre de l'équipage. Je passe par la classe Affaires, qui est une simple éco avec un siège neutralisé (comme sur beaucoup trop de compagnies aériennes européennes). Je me suis pas habituée à la classe Affaires sur les vols intérieurs, mais pourquoi pas. J'ai cru voir qu'AF pensait la réintroduire sous peu.

Il y a largement plus de place aux issues…

Je m'installe alors sur un triplace qui était libre lors de l'enregistrement en ligne. L'espace est convenable.

Par contre, la moquette rebique, ça choque mon sens de l'esthétique !

En attendant la fin de l'embarquement, voici la tablette qui est propre et suffisamment grande pour le repas gastronomique servi ce jour [OU PAS].

Il y a par contre des traces blanches sur le dossier du siège. Rien de bien méchant toutefois.

Une rareté, le siège s'incline !

L'embarquement se termine, et voilà ! Je garde mon triplet pour moi toute seule.

Le poste de pilotage est occupé par une femme (chose malheureusement trop rare pour être soulignée), qui nous remercie d'avoir embarqué si vite. Elle nous explique la raison du retard : l'avion venait de Stockholm, et ils ont été retardés par le contrôle aérien local au départ, ce qui a retardé le vol suivant. Je préfère largement ça à "suite à l'arrivée tardive de l'appareil" qui ne veut strictement rien dire.

Les consignes de sécurité sont ensuite montrées par l'équipage, de façon très classique. Voilà la version papier :

.

Nous repoussons alors sous la grisaille londonienne, qui n'a rien à envier à la parisienne !

Aïe ! Une valise est restée sur le carreau !

Roulons, enfants !

Joli spécimen de 787 Vietnam Airlines. L'extérieur est magnifique, l'intérieur l'est moins…

Et c'est parti ! Notez cet A380 (?) de Quantas au sol, très impressionnant.

Traversée express des nuages cette fois-ci.

La cabine est calme et le restera tout au long de l'heure de vol. Il faut dire que c'est plus facile avec un vol à moitié vide.

Je profite du beau temps (et de l'extinction du signal lumineux) pour aller inspecter les toilettes.

Tout est nickel.

Un autre aperçu de la cabine…

Le chariot est passé, ce fût un échec retentissant pour les PNC, qui n'ont quasiment rien vendu. Ce sont les mêmes produits que sur le vol précédent : assez cher et peu de produits sains. Et je doute que les photos soient contractuelles…

Les magazines sont aussi les mêmes. Ça fait parfaitement le boulot. Il y a notamment un reportage sur le Pakistan qui fait assez envie (voyez la photo de couverture à droite).

Et dehors il fait un temps magnifique…

La descente est proche. C'est à ce moment que l'équipage passe pour ramasser les déchets. J'avais mangé un petit bonbon qui traînait dans mon sac car j'avais un petit creux. Mais ils sont passés tellement vite que je n'ai pas eu le temps de leur donner. Une autre hôtesse a vue la scène, et là elle me dit de le laisser par terre (!!!!!!!!) au lieu de le ramasser et de le jeter. Du grand n'importe quoi. Je garde donc l'emballage dans ma poche en attendant de sortir.

On a de belles vues pendant la descente.

Ça se précise…

Et boum !

Un aéroport sans avion Emirates ? Impossible !

Il y a tout de même plus exotique !

Voire encore plus exotique !

Et vous n'avez encore rien vu !

Et celui-là ? Hein ? Hein !! Avouez que l'ont en voit rarement des comme ça en dehors dans les rêves avgeek les plus fous !

Le débarquement est ensuite très rapide. Je sors de l'aéroport, il y a déjà des décorations de Noël dans l'aérogare.

Je monte ensuite dans un bus pour le centre-ville. C'est très efficace, mais aussi très cher, 14£ l'aller-retour pris en avance sur internet (finalement, 17€ sont partis de mon compte). Par contre, c'est grand luxe, avec Wifi, prises USB, passages 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et tout le tralala.

Sans compte la vue ! C'est un bus à impériale, j'ai donc vite migré à l'avant !

Merci de votre lecture et à bientôt pour le retour, en ATR-72, s'il vous plaît !