301 avis
Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour un nouveau routing cette fois moins exotique, puisqu'il s'agira d'un "simple" aller-retour vers la Ville Éternelle le temps d'un week-end à peine prolongé.
A cette occasion, c'est un FR peut-être bientôt collector qui s'annonce, puisque j'emprunterai la fameuse compagnie nationale transalpine, j'ai nommé Alitalia, celle-là même dont on annonce la mort "très prochaine" depuis bien des années maintenant… ;o)
Est-ce dû à sa santé financière fragile qui la pousse à "absorber du cash" de temps à autre, mais ces derniers temps AZ est particulièrement friande de promotions en tout genre au départ de l'Europe. J'avais notamment hésité à sauter le pas pour prendre des billets en W vers l'Asie ou l'Amérique du Sud avec un ratio miles+XP/€ assez imbattable (les vols intra-européens étant mis en Business sur un billet W), mais en me ravisant finalement notamment du fait d'horaires peu appréciables.
Le cumul, lors du dernier Black Friday, de promotions sur la Business intra-européenne avec les 25% de réduction proposés en plus par AZ dans le cadre du Black Friday ont achevé de me convaincre d'aller au plus simple avec un billet pour Rome, ville où je n'avais pas remis les pieds depuis une bonne paire d'années : à peine 150€ l'A/R en J !
Ce FR commencera la veille lors de l'enregistrement en ligne. Étonnamment, alors que ce vol est opéré par AZ, le site d'Alitalia renverra vers celui d'Air France, présenté comme le "gestionnaire aéroportuaire local".
La réservation affichée sur Air France dispose d'un PNR spécifique avec uniquement le vol aller au départ de CDG, mais il est impossible d'ajouter cette réservation dans l'appli AF. Mon numéro FB apparaît néanmoins correctement sur le site AZ.
J'avais déjà réservé mon siège 1A au moment de la réservation, et la cabine apparaît quasiment vide à l'enregistrement (attention divulgâchis : elle sera en fait quasiment pleine).
J'arrive le lendemain au terminal 2F aux alentours de 9h, après un trajet chaotique en RER B. Nous sommes aux derniers jours de la grande grève, mais le trafic reste extrêmement chargé sur la ligne B, et le train ayant pris trop de retard du fait des arrêts prolongés à chaque station, le conducteur annonce qu'il sera finalement terminus à la gare du terminal 1 (le prochain train arrivant presque 15 minutes plus tard).
Évidemment, aucune annonce en anglais ni d'indication à bord sur le fait qu'il est possible de rejoindre le T2 via le CDG VAL… de toute façon, les touristes sont sur le départ et ce n'est plus la peine de les choyer !
Je récupérerai mon BP en version papier aux automates et me dirigerai vers le PIF n°1 ci-dessus, avec un peu de monde ce matin et une seule ligne d'ouverte. Résultat : une quinzaine de minutes d'attente pour passer le PIF, pas génial !
Il aurait peut-être été plus judicieux de passer sur l'autre PIF n°1, partant du 2F2, mais comme il n'y a aucune indication sur les temps d'attente respectifs à chacun des PIF, il n'est pas possible de savoir en avance si ça vaut le coup ou pas (j'ai même eu l'impression en passant devant que la file Skypriority sur le PIF principal était fermée…).
Je me dirige directement au sous-sol, direction le salon AF. L'espace au 2F est agréable.
Je m'installe au raz du tarmac, très clairsemé ce matin-là. Je commencerai par une collation légère pour le petit-déjeuner, accompagné du Canard Enchaîné puis de plusieurs magazines (je trouve que l'offre presse est plus variée depuis quelques temps, au 2F du moins et à son étage supérieur, mais c'est globalement appréciable).
Ma vue sur les avions n'est que très partielle. Le salon est décoré d'affiches publicitaires AF, qui pourraient sans doute discrètement servir de teaser pour de prochains FR…
L'embarquement débute à l'heure en porte F52, avec respect des priorités.
La passerelle vitrée n'offre que peu de vue de notre avion du jour, EI-DSY, un A320 d'une dizaine d'années portant la dernière livrée d'Alitalia, après avoir porté pendant les premières années de sa vie celle d'Air One.
Je suis l'un des derniers passagers J à embarquer et je dois reculer tout à l'arrière de la mini-cabine J pour trouver une place dans les coffres à bagage, avant de rejoindre mon siège le 1A. L'accueil n'a pas été particulièrement cordial, le chef de cabine étant occupé à discuter avec du personnel sol lors de l'embarquement.
Je trouve très élégant ce revêtement imitation bois au niveau du bulkhead de ces 320 AZ. La paroi vitrée (qui n'existe pas sur les 321) contre-balance l'effet "oppressif" d'être assis juste devant une paroi, mais ce n'est pas forcément super agréable pendant l'embarquement avec le défilé de tous les passagers.
Le pas à cette rangée 1 est tout à fait correct, au moins sur les A320.
Annonce du CdB avant le départ. Nous repoussons à l'heure théorique de décollage, encore tenus en laisse lorsque nous passons à côté de ce Babybus d'Air France.
Nous décollons face à l'Ouest et, malgré le temps relativement maussade ce jour-là sur Paris, des trouées dégagées nous laisseront apercevoir quelques monuments parisiens emblématiques que je vous laisse le soin d'identifier.
Le plateau est distribué tel quel à 11h40. Aucun couvercle restant sur le plateau, et un plat chaud !
Dommage qu'il n'y ait pas de menu pour savoir précisément ce que l'on mange, mais on peut faire les commentaires suivants :
- sur le plat chaud : outre le fait que c'est une très bonne chose d'avoir un plat chaud sur un vol MC, le plat était particulièrement bon, bien assaisonné et en plus avec une présentation sympa. Il y avait un peu de viande dans la sauce (du veau ?) ;
- la salade est anecdotique : elle ne présente pas très bien, et en plus avec sa coupe fine pas très pratique à manger sans en mettre partout ;
- le pain n'était pas génial du tout, pas chauffé et en plus, comble de l'horreur pour un français, servi à l'envers !
- le dessert au chocolat était très bon, j'ai bien aimé le dessus croquant avec le moelleux en-dessous.
Sur le service, les plateaux ont systématiquement été apportés à la place, tout comme les boissons servies à la demande et au plateau. Je n'ai vu aucun trolley durant tout le service.
Les PNC sont repassés plusieurs fois au long du repas proposer de l'eau (plate et gazeuse).
Je termine le repas avec un café. Malheureusement, il ne s'agit pas d'un vrai espresso mais de café soluble (mais le tout est quand même loin d'un jus de chaussettes, ouf !). Le service est néanmoins attentionné puisque j'observerai que le PNC au galley prend soin de chauffer la tasse en la rinçant à l'eau chaude, avant de servir le café.
Le tout est accompagné d'un chocolat.
Nous débutons ensuite l'approche sur FCO, avec un temps plutôt dégagé qui nous offre une vue sur le lac de Bracciano.
Nous rejoignons peu après 13h notre point de stationnement, situé… au large !
Le débarquement s'effectue néanmoins rapidement, des bus nous attendant dès notre arrivée, et c'est l'occasion de prendre de belles photos de notre appareil du jour.
Nous rejoignons le terminal en bus, et en compagnie de l'équipage pour qui c'était le dernier vol de la journée. Même pas de bus dédié, obligé de rejoindre le terminal avec les pax… so shocking ! Certains se mettraient en grève pour moins que ça… ;o)
Je n'ai pas de bagage à récupérer et à 13h20 je suis devant le terminal. Je pensais initialement être condamné à prendre le Leonardo Express pour rejoindre le centre-ville de Rome mais ai découvert quelques jours plus tôt l'existence de navettes par bus bien moins chères (l'aller-retour coûtant moins cher qu'un aller-simple du Leonardo) et me conduisant en plus directement vers le quartier du Vatican.
La compagnie opère depuis l'arrêt de bus n°12, qu'on rejoint en quelques minutes de marche depuis le T1 (les arrêts de bus sont plus proches du T3). J'avais réservé le bus de 14h00 mais arriverais à temps pour prendre celui de 13h30, sans que cela ne pose de problèmes au chauffeur.
Environ quarante minutes de route sont nécessaires pour rejoindre la Via Crescenzio, aux portes du Vatican.
… puis ma chambre d'hôtel en hauteur, qui donne sur la Cité papale !
A bientôt pour le vol retour !
= Note d'Alitalia =
- Cabine : RAS, cette cabine est confortable, agréable à l’œil et le pas au rang 1 est correct ;
- Équipage : souvent décriés sur AZ en MC, cela a été la bonne surprise du vol. Des PNC proactifs au service plutôt attentionné. Aucun trolley de sortie pendant le service, ni de couvercles plastiques disgracieux !
- Divertissements : AZ profite de la bonne prestation du terminal 2F (notamment l'offre de presse en libre-service). En vol, c'est ni plus ni moins que le néant habituel des vols MC européens ;
- Restauration : très bon point sur le plat chaud et le dessert. Le pain et la salade sont plus passe-partout, c'est dommage. Dommage également qu'AZ ne propose pas de vrai espresso à bord ! Le tout reste globalement très satisfaisant, surtout à ce prix-là.
= Note de CDG =
Le passage laborieux du PIF ce matin (15 minutes d'attente) dégrade la note de fluidité, le RER B et ses trains bondés et qui au dernier moment annoncent qu'ils ne se rendront pas jusqu'au terminus dégrade celle des accès.
= Note de FCO =
-1 point sur la note de fluidité pour le débarquement par bus. L'accès de FCO n'est pas des plus faciles vu la distance qui le sépare de Rome, mais cette navette par bus est une bonne découverte et une alternative économique, fiable et pratique au Leonardo Express assez cher (quoi que comparé au RER B...).
= Note du salon AF =
RAS à signaler ce matin. -1 pt pour la forme car j'ai constaté une fois de plus ce matin-là que l'offre de presse au niveau inférieur du salon est systématiquement moins achalandée que celle à l'étage supérieur.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 57 avis concernant 5 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Rome (FCO).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 3 minutes.
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12 Commentaires
Un très bon prix pour rejoindre une ville magique.
comble de l'horreur pour un français, servi à l'envers => je ne suis pas la seule à ne pas supporter le pain à l'envers, ouf.
Sur AF, vous auriez eu un plat froid.
A bientôt
Très joli plat chaud plutôt appétissant.
A bientôt !
Un excellent prix en business AZ pour ce tronçon. Je l'ai déjà essayé et effectivement le plateau servi est de bonne facture. Après le service, c'est très inégal. J'ai eu du service au trolley, précédé d'un non-accueil de la CC à l'aller et un service au retour avec un steward qui venait demander PAX par PAX les choix de chacun avec service individualisé...
Pour le PIF prioritaire du terminal 2F, je passe par celui le plus à gauche du terminal à côté du Skypriority, il est en général vide comparé au PIF central où il y a également une ligne prioritaire (N°1).
Pour les monuments visibles parisiens, vous parlez bien entendu du Parc des Princes, de Jean Bouin et de l’hippodrome de Longchamp ;) j'ai bon ?
Pour le PIF, c'est bien par celui-là que je suis passé et ce jour-là, il fallait être un peu patient...
Pour les monuments, je dois avouer que je ne pensais pas forcément à ceux-là, mais pourquoi pas !... ;o)
ahh, on lance les paris ???
oh merci du tuyau
La classe
cest dommage pour cette compagnie, skyteam sera bien seule en Europe
Moi aussi . tu voulais aller ou et a quelles dates ? AZ ne vas pas mourir en 1 mois , la date limite est mai 2020
Content pour toi , les autres legacys cest soit froid , soit chauffe a fond et tu te brules les doigts pour enlever le couvercle
C'est un peu facile pour lancer les paris... ou alors (peut-être) en trouvant le routing complet avec toutes les étapes intermédiaires ! :o)
Séoul (que je connaissais déjà mais qui ne m'aurait pas déplu) me faisait de l’œil, mais les horaires n'étaient pas top (en particulier le retour tard le soir à CDG par le dernier vol). Sinon le Brésil avait un rapport qualité/prix très bon aussi, avec des horaires top, mais là j'avoue que c'est plus la situation sécuritaire pour un voyage solo qui m'a rebuté (peut-être à tort...) : Rome est plus tranquille de ce côté-là !...
À bientôt!
Un très bon prix, d'autant plus justifié si on court derrière les XP. Une bonne prestation d'AZ qui conserve des sièges avec accoudoirs débrayables et un meilleur pitch à l'avion. On y est mieux installé que sur AF pour faire la même ligne (mais en Y, j'opterais par contre pour l'inverse).
Plateau correct, avec en effet un plat chaud bienvenu sur l'heure du déjeuner.
A+
Même en Y et sauf cabine J pleine, les rangs jusqu'aux files sortie de secours dans les A32x AZ offrent un meilleur pitch et peuvent être pris à zéro frais si l'on a un statut Elite Skyteam ;-)
AZ serait-elle la seule compagnie Skyteam à offrir un plat chaud en J MC européen?
Un des innombrables points d'amélioration à CDG en effet!
Plateau qualitatif en effet mais le pain n'est jamais servi à l'envers en Italie, traditions chrétiennes mais surtout issue de la même origine française (pane del boia - pain du bourreau), du coup, je penche plutôt pour une foccaccia que le pain à l'huile que l'on trouve généralement dans le catering AZ. D'ailleurs, les petits trous dans le pain semble confirmer ma première impression. Dommage aussi pour le café qui n'est pas un vrai espresso...
Au final, un vol positif vers une superbe destination! Merci pour le partage.
Pour le "pain", ça n'y ressemblait certes pas vraiment et je ne sais pas si appeler ça "foccaccia" lui rendrait plus hommage. En tout état de cause, c'était assez sec, friable et somme toute pas très bon, dommage. Le tout me semblait tout de même "esthétiquement" paraître à l'envers, même si je ne suis pas expert en boulangerie italienne. ;o)
Quoi qu'il en soit, comme tu le mentionnes, il en aurait fallu beaucoup plus (ou moins, en l'occurrence) pour me faire regretter mon choix de voler avec AZ vers cette destination !
Une prestation aboutie sur AZ,dommage que le tout ne soit pas légèrement amélioré concernant le catering.
Le tout fait un beau FR avec de beaux clichés !
Bon weekend
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