Avis du vol entre Biarritz et Paris en classe Affaires avec Air France

Biarritz est devenue en novembre la première destination française de Transavia au départ de Paris-Orly.
Doit-on en déduire que la station balnéaire du pays basque n’est plus considérée comme une destination premium?
A en croire que non quand on voit que les tarifs proposés par la compagnie nationale pour ce mois d’août.

A ma décharge, il est vrai que j’ai beaucoup trop attendu pour acheter le billet. Les tarifs ont beaucoup augmenté en l’espace de quelques jours et voilà que le site affiche un billet aller-simple en classe Economique qui frôle les 250 euros.
Parallèlement aux trois tarifs Light, Standard et Flex, Air France nous fait miroiter à droite de l’écran un tarif en Business Class à 280 euros.
La relative faible différence de prix assurera une distanciation sociale grâce au siège central neutralisé alors que nous sommes en pleine crainte d’une seconde vague. Va donc pour la Business Class même si j’ai lu sur notre site préféré qu’il ne faut pas s’attendre à être époustouflé par le produit Business domestique.

L’aéroport de Biarritz pays Basque est de petite taille, il n’y existe pas de lounge, je me pointe donc une vingtaine de minutes avant la fin de l’enregistrement.
Air France a confié la gestion de ses opérations au sol aux mains de l’aéroport et l’employée qui devait normalement attendre derrière le comptoir Air France est en train de régler un différend avec des passagers Ryanair au sujet d’une valise. Les échanges sont vifs et houleux et elle renvoie finalement les clients mécontents vers le site de la compagnie irlandaise pour toute réclamation. La voilà qui revient à son poste de pas très bonne composition. Les formalités sont malgré tout très bien menées et elle n’oublie pas le tag jaune Priority. 

L’embarquement va bientôt commencer, je ne traîne pas plus longtemps et file vers la PIF dont l’entrée jouxte les comptoirs d’enregistrement

Le passage aux formalités de sûreté sont un peu longues mais le personnel est sympathique et souriant. Il laisse une passagère rendre une conserve de foie gras à une connaissance qui attendait landside car il est connu que dans le sud-ouest, les conserves et bocaux sont interdits en cabine.
Les portes d’embarquements reliées aux passerelles sont situées au niveau supérieur et on doit d’abord traverser l’unique et petite zone marchande airside de l’aéroport. 

La salle d’attente pour les embarquements par le tarmac

Mais pour nous, c’est à l’étage

Je n’ai pas le temps de me reposer que l’embarquement débute déjà

Skypriority à droite

Ryanair attendrait-il une dernière valise?

Le chef de cabine attend en retrait dans le galley. Son accueil est neutre mais il est très à cheval sur les règles sanitaires et le masque chirurgical.
Nous serons 90 passagers à bord dont quatre en Business Class. 

Des lingettes désinfectantes sont proposées à l’entrée de l’avion. J’en profite pour nettoyer mon espace de voyage

Le pitch n’est pas mirobolant pour une Business Class

Comme annoncé par le plan de cabine visionné la veille, j’ai un voisin. 

Ah tiens, je n’avais pas remarqué que le PNC avait déjà déposé une serviette rafraîchissante et une bouteille d’eau avant l’embarquement.
On voit que plusieurs prises de courant sont installées dans les sièges devant nous. 

La compagnie de MOL est très présente dans le pays basque

L’Airbus A318 est repoussé à l’heure

Je vous avais dit que BIQ est un tout petit aéroport

J’avais choisi un siège à droite de l’avion pour pouvoir admirer la ville de Biarritz après le décollage. Hélas, les vents en ont décidé autrement et on décollera dans l’autre sens

Une fois libéré par le cockpit, le chef de cabine s’enferme dans le galley pour préparer les délicieuses collations qui vont nous être servies.

Malgré le fait que les sièges derrière nous sont restés libres, mon voisin ne bougera pas son séant.

Le commandant a annoncé du beau temps sur le trajet vers Paris

Le chef de cabine fait son apparition en cabine.
Que nous a-t-il préparé de bon?
Sans surprise, le strict minimum que j’arrose d’un jus de tomates 

Le vol se déroule plutôt rapidement grâce à cette riche collation que j’avale avec délectation.
J’aperçois un aéroport que je crois être Orly. Mais pas du tout. Si quelqu‘un le sait, je suis preneur. 

Si je n’étais pas chanceux au départ de Biarritz, je suis récompensé au-dessus de Paris. Nous sommes au-dessus de l’ouest de la capitale et le ciel est dégagé.

J’aperçois la Tour Eiffel ainsi que le jardin des Invalides

En zoomant au maximum, je crois apercevoir l’aéroport d’Orly

C’est bien lui. C’est vrai qu’à vol d’oiseau, Orly n’est pas si loin de Paris intra-muros

Atterrissage sur le doublet sud après avoir fait un demi-tour

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Le roulage est long pour rejoindre le terminal 2F
On trouve de jolis spécimens exotiques sur la route comme cet A350 Ethiopian 

Ou ce Boeing 777-300ER Air Austral

Le terminal 2A a repris vie grâce à Air Canada
Le 2C accueille à nouveau le géant des airs d’Emirates, un Dreamliner Etihad et même Easyjet 

Les travaux pour la jonction entre les terminaux B et D ont bien avancé durant le confinement

Nous nous dirigeons entre les deux ailes du terminal 2F. On distingue le futur lounge Air France encore en travaux.

Un des passagers était un membre d’équipage. J’ai cru comprendre que beaucoup de personnels navigants résidaient au pays basque

Le futur salon Air France

Surtout ne pas se tromper de sortie au risque de devoir subir la PAF.

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Vingt minutes d’attente. C’est un peu exagéré quand même.
Je remarque sur l’écran que les bagages de tous les vols France et Europe sont livrés dans une même salle alors que le flux des passagers France et hors France est distinct.
Le passager en provenance de Zurich peut donc très bien emprunter le cheminement France pour finalement se retrouver dans la bonne zone de livraison des bagages sans avoir à subir la PAF. 

Le premier bagage du vol apparaît finalement avec dix minutes d’avance sur l’horaire prévu.

Voilà qui conclut cette série estivale durant une année qui fut longue à cause de la baisse drastique des vols.
On croise les doigts pour que 2021 soit meilleure.

Je vous souhaite donc de très Bonnes Fêtes et Bonne Année 2021.