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Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce FR, récit de la dernière étape de mon escapade pragoise de Septembre dernier!
Pour celles et ceux qui voudraient se rafraîchir la mémoire (et on ne leur en voudra pas, au vu des quatre mois qui se sont écoulés entre le début et la fin de la narration de ce routing^^), j'ai intégré juste en-dessous les explications sur la genèse du routing que j'avais faites dans les opus précédents.
Débarqué de mon vol de PRG à la jetée D, je dois me rendre aux portes C pour mon vol vers CDG. Voilà de quoi occuper la première partie de mes 90mn d'escale.
En chemin je remarque un fier 744 parqué au large, attendant patiemment son triste sort.
A l'intérieur du terminal, c'est moins glorieux avec des travelators qui sont toujours en rade.
Il semble y avoir beaucoup moins de mouvements en ce Dimanche matin que lors de mon passage 48h plus tôt dans le sens CDG-PRG.
Il y a tout de même quelques gros-porteurs KL vers le bout de la jetée.
Dans le terminal, c'est aussi beaucoup plus clairsemé que le Vendredi précédent.
Même chez Bubbles, l'effervescence n'est pas au rendez-vous.
Une fois dans la jetée C, pas de problèmes de distanciation sociale au Café Comunal non plus.
Je décide de m'installer dans un espace de travail pour passer 30 ou 45mn à la rédaction d'un FR en retard. La propreté de l'espace laisse vraiment à désirer, avec un mouchoir usagé qui traîne au milieu de la table. Par les temps qui courent, voilà qui fait tâche.
Je ne me rapproche de la porte C13 que lorsque vient le moment d'embarquer.
J'attendrai la fin de l'embarquement pour me présenter dans la file. Quelques instants plus tôt, le CdB (qui a l'air d'être un joyeux drille) est venu discuter avec les agentes d'escale qui s'occupaient de l'embarquement, pour leur dire sa joie ineffable d'être de retour à AMS après une si longue absence. Il faut croire que c'était son premier CDG-AMS post-COVID. En le voyant reprendre le jetbridge pour retourner à l'avion, je me dis qu'il est temps d'embarquer…
…Non sans avoir, bien sûr, immortalisé l'oiseau du jour. Il s'agit de F-GTAS, un A321-211 livré le 3 mars 2008. Après avoir volé sous les couleurs de Joon, il a été repeint dans la livrée AF et gratifié à l'occasion de wingtips bleus et d'un nom de baptême: Castres.
Une fois le jetbridge (aveugle) parcouru, voici venu le moment du fuselage shot…
…Et de l'instant porte.
L'accueil à bord par le CC est cordial.
En tournant à droite, je retrouve une cabine Smart&Beyond, configurée aujourd'hui avec 24 places en Business (dont l'essentiel semblent vides).
Mon siège, le 37F, est situé dans les dernières rangées. En remontant la cabine, j'avise cependant plusieurs triplets vides (pour l'essentiel dans la partie avant). Une fois arrivé à l'arrière, je demande donc à la PNC qui se tient dans le galley si elle verrait un inconvénient à ce que j'aille m'installer sur un triplet libre. Sa réponse n'est pas très enthousiaste, mais elle me fait comprendre que ça ne devrait pas poser problème.
Me voici donc reparti vers l'avant, et je choisis de m'installer sur la rangée 10 (ou la 12, ou la 9, je ne sais plus, mais c'était quelque part dans ces eaux-là).
J'y dispose en tous cas d'une vue imprenable sur cette nacelle de réacteur fraîchement repeinte.
A notre droite, un spécimen de la faune locale.
Retour à l'intérieur pour la traditionnelle mesure du pitch. Il est de notoriété publique que cette cabine n'offre pas énormément d'espace aux jambes, mais la suppression du magazine de bord permet de grappiller un centimètre ou un centimètre et demi. Il en résulte un pitch acceptable pour un vol de cette durée.
La fin de l'embarquement est rapidement annoncée, et le CdB prend la parole pour nous dire son bonheur infini (vraiment!) de retrouver ses chers passagers. Après ces retrouvailles émues, il nous laissera aux bons soins de son "formidable" équipage, qui, sous la férule de "l'extraordinaire" chef de cabine, va nous assurer un confort à bord sans pareil.
A peine ledit équipage a-t-il le temps de commencer ses démonstrations de sécurité que nous avons déjà procédé au repoussage et sommes en position pour commencer le roulage.
Sur notre chemin vers la piste, nous assisterons à une rencontre au sommet entre deux petits européens et un superbe Dreamliner américain.
Je me demande d'ailleurs un moment s'il s'agit d'un 789 ou d'un 78X. Il me semble un peu court pour un -10 mais je trouve que, si le 788 est facile à reconnaître, les deux plus grandes versions ne sont pas toujours aisément identifiables.
Le voici maintenant qui décolle.
Quelques instants plus tard c'est à nous de nous élancer, brûlant la politesse à la petite sœur batave.
Nous voici bientôt au-dessus des nuages.
Une fois notre altitude de croisière atteinte, la vue se dégage un peu.
Retour en cabine, où le service de la prestation a déjà commencé.
C'est le CC qui s'occupera de ma rangée, juste après avoir servi leur festin aux passagers Business.
Quand il arrivera à ma hauteur, je lui demanderai un thé. Je demande également du sucre, en ajoutant une phrase idiote du genre "comme il n'y a pas de biscuit on peut se permettre de prendre du sucre" (ou quelque chose comme ça). Très bon public (ou très professionnel), le CC trouvera ça désopilant…
…Et quelle ne sera pas ma surprise en le voyant revenir vers moi, quelques instants plus tard, les mains pleines des mets rares qu'AF réserve à ses passagers Business.
C'est en tous cas une très sympathique attention de sa part, d'autant plus que ces deux petites boîtes sont littéralement le seul facteur de différenciation entre la J et la Y sur ce court vol. Je le remercie donc chaleureusement.
C'est vrai qu'une "invitation à la dégustation de brins de chocolat fin rehaussé de notes fruitées et gourmandes" (née de la géniale inspiration de Mademoiselle de Margaux), ça vaut le surclassement à 129€… Sans parler des têtières rouges et des superbes coussins qui viennent compléter l'univers raffiné dans lequel évolue le passager Business.
Quoi qu'il en soit, ces gavottes feront de très bons biscuits apéritifs à mon retour chez moi.
Une fois toutes ces réjouissances terminées, des fiches de renseignements sont distribuées. N'ayant pas de stylo sur moi, je décide de ne pas la compléter en me disant qu'il est peu probable qu'elle me soit réclamée à l'arrivée.
Une dizaine de minutes plus tard, le CdB nous annonce le début de descente.
Alors que nous survolons le Nord de l'Ile-de-France, notre gai luron de CdB prend à nouveau la parole: "Mesdames, Messieurs, les passagers assis à gauche de l'avion ont une superbe vue sur l'agglomération parisienne (…) avec la Défense et la tour Eiffel notamment (…). Quant aux passagers assis à droite, vous apercevrez le Nord de Creil avec… heuuu… pas grand-chose… Ah, si, la maison de ma belle-mère!"(!).
Nous entamons ensuite un virage vers la gauche…
…Qui me privera de la vue du pavillon de belle-maman mais qui me permettra, maigre consolation, de profiter à mon tour de la vue sur l’agglomération parisienne.
Le Nord des Hauts-de-Seine s'étale au premier plan, avec la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse au loin.
Le port de Gennevilliers, avec la Défense au Sud-Ouest.
Nous survolons ensuite la Seine Saint-Denis, avec le stade de France au centre de la photo.
Nous sommes en finale pour la 09L. La Tour Eiffel est toujours visible au loin…
…Ainsi que, beaucoup plus près, l'aéroport du Bourget.
Nous nous posons bientôt en 09L, avec une vue imprenable sur le T1. Le terminal étant fermé, je suis surpris d'y voir un 77W MU et un A359 SQ: s'agit-il de vols cargo, ou d'appareils arrivés plus tôt dans la matinée et stationnés au large en attendant de retourner chercher leurs passagers au 2E pour leur vol retour?
Le roulage jusqu'au 2F durera quelques minutes, que le CdB nous mettra à profit pour nous adresser une prise de congé émue: "souriez, il fait beau, la vie est belle, et à bientôt sur Air France et ses partenaires Skyteam".
Une fois arrivés en porte, une bonne partie des passagers se lèvera comme un seul homme pour aller s'agglutiner dans l'allée - faisant fi des consignes données par l'équipage durant le roulage.
Heureusement, la passerelle sera vite apprêtée et l'allée sera donc rapidement libérée.
Quand vient mon tour de débarquer, je remercie notre joyeux CdB et notre sympathique CC qui se tiennent en porte.
Je m'engouffre dans le finger…
…Et me retourne juste à temps pour immortaliser ce superbe A359 Delta, certainement en partance pour ATL (ou DTW).
Une fois à l'intérieur du terminal, je suis orienté vers la PAF. L'agente se contente de regarder ma carte d'identité, sans même demander à voir la fiche (celle que je n'ai pas remplie).
Me voici donc, en un clin d’œil, dans une salle de récupération des bagages bien vide.
Après un détour par un Relay, direction la gare d'où je prendrai le RER pour rentrer chez moi.
Malgré un trajet sans encombre, je mettrai 1h20 à rentrer chez moi, au Sud-Ouest de Paris.
C'est ici que se termine ce FR, merci de m'avoir lu! Je vous retrouve au plus vite pour un a/s vers LYS en date de fin Décembre dernier, et un a/r vers MLA sur Air Malta en date de la mi-Janvier (je le publierai d'ailleurs probablement avant le CDG-LYS).
Une cabine qui, malgré un pitch un peu serré, offre un confort et des aspects pratiques très satisfaisants pour moins d'une heure de vol. 8,5.
Un CC très attentionné et sympathique, même avec un passager sans statut comme moi: un service AF comme on l'aime. Les annonces enjouées (pour le moins) du CdB ont également rendu le vol sympathique. Petit bémol pour le reste de l'équipage commercial, avec qui je n'ai pas vraiment eu d'interactions mais qui m'a paru moins accueillant. 9.
Le WiFi et AFPlay constituent une offre de divertissement que je trouve très aboutie pour un vol de cette durée. 10.
Je ne tiens pas compte des deux boîtes "Business" dans la note restauration, et force est de constater que l'offre est très (trop) légère en comparaison à KL. Et encore, c'était à l'époque où subsistait un choix de boissons... 4,5.
L'un dans l'autre, ce fut donc un bon vol AF avec des fondamentaux (cabine, divertissements, mais surtout équipage) largement au rendez-vous. La restauration reste cependant un point noir comparé à d'autres compagnies: soit on fait un BoB, comme sur les Cies IAG ou LH, soit on fait un véritable service comme sur KL. Je trouve que cet entre-deux à la AZ n'a pas beaucoup de sens.
Pas grand-chose à signaler à AMS, si ce n'est une propreté un peu limite dans l'espace de travail.
Excellente fluidité à CDG; les contrôles ont été passés rapidement et on est très vite à la gare depuis le 2F.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 141 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Amsterdam (AMS) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 29 minutes.
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18 Commentaires
Une shuttle AMS-CDG qui fait le job, la cabine AF est largement plus agréable que celle de KLM, dommage que le catering ne suive pas (enfin sauf pour toi^^).
Pas évident pour l'équipage d'avoir des interactions avec les passagers entre le service réduit et les masques.
A bientôt
Exactement, ça fait d'autant plus plaisir de voir des équipages impliqués et attentifs ces temps-ci.
À bientôt!
En tout cas on bon petit vol. J'aime bien les pilotes marrants. C'est souvent dans cet exercice que les français excellent et nous pouvons en être fiers !
A très bientôt.
Je ne vois pas de quoi tu veux parler :)
Exactement, c'est surtout sur AF que l'on tombe de temps à autres sur ce genre de CdB rigolos.
À bientôt!
se rafraîchir la mémoire => il vaut mieux tard que jamais.
des travelators qui sont toujours en rade. => en maintenance prolongée et toujours actuellement.
J’aime beaucoup ces équipages qui sont joyeux, j’en ai eu un il n’y a pas longtemps qui rappelais que sourire derrière son masque c’était important.
Ton amabilité naturelle à bien fonctionné, te voici agrémenté des fines saveurs de la J.
A bientôt
Apparemment les travelators ne sont pas le fort de l'industrie batave...
Lol, je préfère cela aux intentions manipulatrices que me prêtait Vincent dans son commentaire ^^
À bientôt!
Chouette d'avoir un CDB aussi joyeux et sympathique! Ce n'est pas si commun :)
Tu es tombé sur un très bon équipage ce jour là.
A bientôt!
Effectivement, une démonstration qu'un bon équipage peut rendre mémorable un banal MC comme celui-ci.
À bientôt!
Le CDB trépignait d'impatience à l'idée de re voler...
Un super équipage en vérité, avec la délicatesse du PNC avec à la clé des boites de la J, comme quoi lorsque l'on sait faire paser gentillement des messages... ça marche !
Le pitch n'est pas terrible, dommage.
Une fois de plus, c'était l'hôtel des courants d'air à la PAF de CDG, avec une agente pas vraiment concernée.
A bientôt.
Mais moi je n'ai pas eu de café^^
Le pitch est assez faible mais pour cette durée de vol c'est très acceptable
À bientôt!
Un bon équipage qui partage le "catering" J.
A bientôt
Effectivement ç'aurait facilement pu être un vol en J...
À bientôt!
Un commandant ravi de voler et ça se sent, ça fait bien plaisir !
A bord, l'équipage semble heureux d'être là et le geste de te donner les snacks "business" est fort appréciable.
A bientôt !
Exactement, cela fait plaisir de voir un équipage qui a envie d'être là et qui redouble d'attentions en cette période difficile.
À bientôt!
Il avait peur que tu fasse une petite crise d'hypoglycémie à bord ^^
Merci pour cette série de FR et à bientôt :!
De ce côté-là on est effectivement passé bien loin de l'hypoglycémie^^
À bientôt!
Difficile de voir ce 747 qui attend sa fin.
Un bon vol.
Le commandant au top, la passion de voler se voit.
A bientôt.
Effectivement, mais j'étais tout de même content de le voir car je ne pensais pas que certains 747 KL étaient encore stockés à AMS.
À bientôt!
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