Enchainement de vols
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Petit week-end à Florence
Arrivée à cdg à 11h avec le rer.
En prenant ma carte d’embarquement on me propose un surclassement à 89€ bien moins que les 319€ proposés la veille par email ou sur l'application Air-france.
Comme j’ai une envie de champagne à bord et de manger autre chose qu’un sandwich au fromage frais, je prends l’option.
Avant de partir je passe tout de même au salon Air France.
Un peu de monde, mais chacun a sa place.
Je prends quelques petites choses pour grignoter. Mention spéciale pour la soupe de saison.
L’embarquement est prévu à 12h porte F26. Il sera retardé d’un peu plus de 10 minutes.
Le départ est décalé d’autant.
Pas de serviette hydratante ou de bouteille d’eau qui m’attende à ma place. Pas de sac de service non plus. Pas pratique pour se débarrasser de la serviette désinfectante distribuée à l'entrée.
Embarquement terminé à 12h31
Mon manteau est débarqué du coffre à bagage ! Heureusement il trouvera sa place sur la place d'à côté.
Message du commandant à 12h32
1h25 de vol. Bon temp en vol, temps pluvieux à l’arrivée
Ce qui me console c’est qu’il commence à pleuvoir à cdg. C’est toujours désagréable de trouver un pire temps à l’arrivée lorsqu’on se dirige vers le sud.
Message du chef de cabine à 12h36
Push back 12h38
Démonstration de sécurité à 12h41
Alors que le chef de cabine s’apprêtait à faire la démonstration du gilet de sauvetage, il n’en fut rien. Peu importe si on coule donc. (Si vous lisez ceci c’est que nous n’avons pas coulé). Bon au final nous n’avons pas traversé la mer, seulement un lac, enfin c'est ce que je croyais lorsque j'ai pris ces notes à l'approche de l'atterrissage.
Il faut croire que le contrôle des ceintures de sécurité était aussi optionnel aujourd’hui
Le wifi marche est le forfait gratuit message est bien illimité.
Arrivée sur la piste à 12h48
Décollage 12h50
Repas froid servi à 13h05. Toujours pas de serviette hydratante ni de bouteille d'eau.
Du pastrami et du foie gras avec céréales et butternut. Ca peut paraître étonnant comme plat. Mais cela reste bon.
Tropezienne et fromages pour le dessert.
Je suis heureux de constater le retour du vrai pain chauffé en business Europe et pas sous plastique
Tient, plus de salière et de poivrière, place aux sachets. Encore une régression.
On me demande à 13h11 ce que je souhaite boire.
Cela sera champagne et Tonic avec glaçon et tranche de citron. J’ai l’impression de passer pour quelqu’un de pénible en faisant cette demande. A croire que ces petits plus ne sont plus d’usage. Pourtant Air France utilise l’argument du verre de champagne pour pousser au surclassement payant. Et puis les glaçons et le citron déjà tranché sont bien présents dans le catering.
Le champagne est un pommery, je ne serai pas le seul à en demander. Il est bien servi dans un verre. Le Tonic aussi.
Mon verre de champagne même pas fini est rerempli aussi sec. Au moment du dessert on m’en reproposera, mais nul besoin d’abuser.
Après coup je me rend compte que l'on ne m'a pas proposé de chocolats ou autre confiserie à déguster pour la suite du vol.
Un café pour finir
Début de descente à 13h40.
À 13h44 le commandant de bord nous annonce la descente et nous prévient qu’en raison d’une piste courte à l’arrivée le freinage sera plus puissant qu’à l’accoutumée, et que pour cette raison il fallait bien ranger nos appareils électroniques.
Turbulences à 13h56
14h10 en pleine descente, le pilote remet les gaz, on nous annonce juste après un renoncement à l’approche de l’aéroport
Le tapis nuageux est trop bas. Impossible de voir la piste. Le pilote souhaitait retenter une approche, mais on nous détourne vers Pise.
Après l’annonce en anglais, les passagers italiens commencent à se faire entendre. Ils mettent la faute à Air France, mais c’est bien un soucis météo.
Mais du coup on survole la Méditerranée. La démonstration des gilets de sauvetage aurait pu être utile.
À 14h30 on nous annonce un atterrissage dans 3 minutes
Atterrissage effectivement à 14h33
Le personnel au sol doit s’occuper de nous pour nous rendre jusqu’à Florence.
Dernier virage 14h37
Trajet en bus jusqu’à l’aéroport pour récupérer les bagages en soute. Il n’y a qu’une seule personne sur place pour nous accueillir et gérer la situation. Les bagages tardent à sortir.
À 15h39, le commandant de bord nous annonce à la sortie de l'aéroport l’arrivée des bus pour Florence dans une demie heure (enfin théoriquement). Heureusement qu’il est là pour nous tenir au courant. Il faut dire l’équipage est autant en rade que nous.
Je finis par me dire que cela sera moins long de rentrer en train histoire d’arriver en ville, et surtout d’arriver avant la fermeture de la galerie de l’accademia que j’ai réservé.
Je partirai même plus tôt que le train prévu grâce au retard du train précédent qui arrivera à l'heure prévue pour celui qui suivait.
Bref, je suis bien arrivé à temps pour voir le David de Michel-Ange, mais cela a été juste. Je pense que plus la moitié de l'avion est rentré soit en taxi, soit en train, soit en voiture de location. Je crois même que certains se sont faufilés parmi les passagers d'une autre compagnie aérienne dans la même situation.
Merci pour le partage ! Ce n'est pas si souvent qu'on voit des FR sur un vol dérouté ^^
FLR est un aéroport "compliqué", je trouve curieux que les procédures de déroutement ne soit pas davantage oragnisées...
Upgrade pas cher, prestation sympa mais incomplète (bouteille d'eau, café dans une vraie tasse...).
merci Padawan
Merci pour le partage !
Un plateau aux mélanges déroutants mais qui a le mérite d'exister et qui à l'air pas mal :)
A bientôt !
Merci Esteban,
Effectivement c'était étonnant à première vue, mais très bon au final. En tout cas j'étais content de retrouver du foie gras en classe J