Bonjour et voici venu le temps des rires et des chants de terminer ce routing irakien.
Une fin en beauté avec un vol de la muerte comme il en existe bon nombre entre la péninsule arabique et l'Europe. Je vous avais laissé au pied du gigantesque terminal de l'aéroport international de Doha après un long…très long trajet en paxbus à travers des zones en cours de construction. Mais avant, un rappel du routing :
Enchainement de vols
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- 6QR41 - Economique - Doha → Paris CDG - Boeing 777-300ER
À L'AÉROPORT : DOHA HAMAD INTERNATIONAL AIRPORT (DOH/OTHH)
Petit retour en arrière, je suis fraîchement débarqué du paxbus et le parcours correspondances semble attirer foule.

Si, dans l'ensemble, le cheminement est bien organisé et clair, il faut marcher…marcher…marcher… Comme attendu, le PIF est à passer pour pouvoir se rendre en porte d'embarquement.
Mis à part les trop longues distances à parcourir, le terminal est moderne et propre. En même temps, il s'agit là de la vitrine du petit émirat.

Le PIF franchi, il faut descendre pour atteindre les portes d'embarquement.

Un vaste espace central ressemble plus à un mall qu'à un aéroport. Si les couleurs nationales qataries sont mises en avant.

Les volumes sont importants et c'est visuellement réussi mais cet espace me laisse une impression mitigée : peu de lumière naturelle (ok, il fait nuit mais les surfaces vitrées ne sont pas pléthore et le manque de vues vers l'extérieur renforce un sentiment de confinement. Nous aurions pu être en sous-sol, cela aurait été pareil…

Arrêt obligatoire pour immortaliser la fameuse peluche. La présence d'une telle "œuvre d'art" est intéressante.

Ce n'est pas tout mais le temps de correspondance n'invite pas à la flânerie même s'il est tout à fait correct. Direction la porte d'embarquement située au niveau des portes A. Impression à mettre en lien avec ma critique sur le manque de surfaces vitrées, ici, bien que moderne et maculé, ce long couloir est bas de plafond, sans aucune vue vers l'extérieur.

La distance à franchir est importante mais des travelator facilitent les mouvements.

Avant d'entrer dans cette salle de (pré-)embarquement, il faut passer par le comptoir qui, lorsque j'arrive, n'est pas accessible. Du coup, l'attente s'est faite dans le passage ce qui fait que c'est le bazar au bout des portes A. Bien évidemment, l'espace d'attente est dépourvu de vues vers l'extérieur ce sont ces salles de pré-embarquement qui en bénéficient.

LE VOL
Bref, après cette attente pas forcément très agréable, l'embarquement est lancé par zones et me voici en route dans la passerelle.

Beaucoup de monde en cette période toujours marquée par la complexité des voyages en raison de la pandémie de Covid-19. Néanmoins, LYSflyer ne faillit pas (pour une fois) à son devoir et vous offre, sous vos yeux ébahis, un doublé porte-Playstation avant d'embarquer.

Fuselage shot avec une exposition de qualité! Il s'agit du Boeing 777-300ER immatriculé A7-BEE alors âgé de 6 ans et demi. Il a effectué toute sa carrière chez Qatar Airways et ne porte pas de nom, à l'instar de ses confrères.

Le chemin n'est pas long pour rejoindre mon trône siège, le 18K. Et là, banco! Bien que le LF doive s'établir aux alentours de 90% en Y, je me retrouve avec un triplet pour moi tout seul!! Le vol, bien que court, s'annonce donc bien confortable. L'IFE, de bonne qualité, met en avant la destination du jour.

Je vous présente un legroom shot suffisant pour m'assurer un vol confortable.

Couverture, oreiller, petit amenity kit et kit Covid sont déjà présents sur le siège. La trousse confort est assez qualitative pour une pochette Y. QR gâte ses passagers et commence à conquérir mon cœur.

Le lot de bord est cependant réduit à sa plus simple expression : les instruction de sécurité et un vomito bag. Je ne sais pas si c'est un effet du Covid mais point de magasine en vue.

Instant F-OITN réduit à sa plus simple expression. Dans l'ensemble, la cabine fait un peu datée malgré des équipements tout à fait confortable. C'est certainement une impression subjective liée à la fatigue induite par l'heure tardive.

Après avoir complété l'inspection de mon espace personnel, il est temps de regarder ce qu'il se passe dehors. Bon, ce vol est red-eye donc ce ne sera pas rédhibitoire mais le 18K n'est pas le meilleur emplacement pour admirer l'extérieur. Un seul hublot relativement mal aligné et la vue est toute bouchée par l'imposant GE90-115B qui nous propulsera dans les airs.

L'embarquement se poursuivant, rentrons dans le détail avec une boucle de ceinture logotée.

Le kit confort est particulièrement complet et assez qualitatif. Très bon point pour QR!

Le repoussage s'effectue avec 10 petites minutes de retard. DOH n'est pas un havre de diversité mais une petite pépite se dévoile : un Airbus A320-200 Nepal Airlines perdu au milieu d'une mer de Qatar Airways en tous genres.

Roulage court avec, au loin, les lumières de Doha.

Alignement sur la piste 34L, nous sommes suivis…

Les lumières de la cabine sont réduites alors que nous nous alignons sur la piste, prêts à prendre notre envol vers la ville lumière.

Décollage! La forte humidité ambiante se condense pour créer ce joli filet dont le flux est dirigé au-dessus de l'imposante aile de ce Boeing. Il n'est jamais trop pour des travaux pratiques de physique ;)

La montée se poursuit au niveau d'Al-Khawr. Durant une bonne partie du vol, je reviendrai sur mes pas, Erbil sera survolé 2 heures plus tard environ.

Une confort digne d'une business class, je vous présente donc le nouveau siège lie-flat by LYSflyer, un équipementier qui commence à se faire un nom dans le métier.

Rapidement, la première prestation est servie. Le timing permet de maximiser le repos des passagers empruntant ce red-eye de la mort (et souvent en correspondance). Le sandwich (au poulet, il me semble) était très bon et suffisant au regard de la prestation du vol précédent.

Avant d'essayer de rejoindre Morphée, petit tour aux lieux d'aisance (point d'instant Chevelan cependant). Bon, à l'image de l'ensemble de la cabine, pas de gros point noir mais l'ensemble montre des signes d'âge ou d'utilisation intensive.

Après ces agapes et la marche digestive qui suit…je m'en vais rejoindre les bras de Morphée pour un court repos bien mérité…
Fast-forward jusqu'au réveil qui a lieu….quelque part au-dessus de l'Europe. Avec un plateau petit-déjeuner fort complet pour de l'éco.
Avec emballages…

…et sans emballage! Avouez que c'est complet. Alors, oui, ce n'est certainement pas le petit-déjeuner rêvé, c'est un peu industriel, il faut l'avouer. Mais c'est complet et cela change des portions chiches servies à bord des compagnies aériennes américaines ou européennes. En tout cas, moi, je suis satisfait et rassasié!

Rapidement après, l'approche se fait dans la purée de pois et ce n'est qu'à basse altitude que le sol est enfin visible.

L'emprise de CDG est visible alors que nous nous posons en 26L.

Impressionnante machine qu'est le GE90 avec ses reverse activés.

Court roulage pour rejoindre notre point de stationnement qui est toujours au Terminal 2, le Terminal 1 abritant normalement QR étant toujours fermé à l'époque.

À L'AÉROPORT : PARIS CHARLES DE GAULLE (CDG/LFPG)
Aussitôt connectés à la passerelle, le débarquement est lancé en respectant la priorité aux passagers de la classe affaires. Dans la passerelle, l'air est nettement plus frais qu'à Doha, cela va sans dire!

L'appareil est stationné au niveau du satellite M (mais je confonds peut être le L). L'espace est très moderne avec une fort impression d'espace, une arrivée très agréable en somme.

Le cheminement est clair. Peu de monde à cette heure, en somme, nous sommes le seul vol à cet endroit.

Pour rejoindre la PAF et la livraison des bagages, passage obligé par un VAL. Tout le cheminement est particulièrement clair, c'est un très bon point pour CDG, un aéroport que nous aimons détester ;)

Point de convergence de tous les vols à l'arrivée, la PAF fut assez longue à passer et, une fois franchie, direction la récupération des bagages.

Ceux-ci mettront un temps certain voire un certain temps à arriver. Pour le coup, si j'étais emballé par cette expérience parisienne, le temps d'attente des bagages fut vraiment trop long…

Paris vous aime et, il faut avouer que c'est une expérience réussie ! C'est vaste, propre, moderne, tout ce que l'on est en droit d'attendre d'un aéroport desservant une capitale majeure.
Quand à moi, direction la gare TGV pour retrouver mes pénates après une longue absence!/

Nous voici donc arrivés au terme de cette escapade irakienne qui fut personnellement particulièrement enrichissante avec un côté avgeek qui m'a particulièrement ravi.
J'espère que vous aurez apprécié ce routing et je vous retrouve bientôt pour de nouvelles aventures…ne vous emballez pas, ce sera nettement moins exotique.
N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.
À bientôt
LYSflyer
Avant de vous quitter…la place de l'horloge offre une vue magnifique sur la citadelle millénaire d'Erbil.

Merci pour cette fin d'un parcours exceptionnel !
Le transit à Doha a été long et fastidieux...
Je pense que Qatar est l'une des meilleures compagnies aérienne au monde en classe économique.
On salue le triplet de siège pour un repos optimal, le service est bien agéncé, avec une prestation légère en début de vol, et une seconde plus conséquence par la suite.
Pas trops de tracas à l'arrivée à CDG, mis à part la livraison des bagages, de type escargot & tortue ! ^^
A bientôt...
Merci pour le commentaire et désolé pour sa réponse tardive, ma priorité ayant été donnée à la rédaction d'autres FR. Je suis bien d'accord sur l'avis concernant QR qui m'a épaté! Oui, le passage par DOH ne m'aura pas laissé un souvenir magique.
LYSflyer
Merci beaucoup pour le partage !
Prestations de qualité avec ce kit de confort et ces deux repas, la collation et le petit déjeuner qui font envie !
A bientôt !
Merci pour le commentaire!
LYSflyer