Avis du vol Wizz Air Bucharest → Vienna en classe Economique

Content de quitter otopeni(ble)

Bonjour à tous,

Suite de mon périple qui doit me mener de Lyon à Vienne en passant par la Roumanie. Le transit a Otopeni touche à sa fin. Je ne suis pas mécontent de quitter cet aéroport surchargé, où il est difficile de se frayer un chemin.

Pour égailler un petit peu cette sombre aérogare, une modeste exposition apporte quelques couleurs.

  Otopeni, c'est aussi le territoire de Blue One, dont ce 737 MAX-8 (YR-MXD) va rallier Hambourg. Dès les premières annonce du vol pour Wien, on assiste à un « instant Danette ». Cela dit, pas mal de passagers étaient déjà debout vis-à-vis du manque criant de sièges pour patienter.

Que ce soit à Lyon ou ici, je n’ai pas vu un seul bagage passer au gabarit.
Puis vint mon tour. Le début du cheminement permet d’observer la tour d’OTP.

Instants console et porte. Ces inscriptions au marqueur rappellent que certains coucous aujourd'hui disparus ont desservi OTP.

Le silence de la famille neo

Airbus A321 - MSN 10295 - HA-LVQ
Type 321-271NX
Date premier vol 14/07/2021
Moteurs 2 x PW PW1133G  

Accueil chaleureux à bord, dans la même veine que le vol précédent. Là aussi, l’extrême jeunesse des PNC est assez frappante.
C’est donc là que je prendrai place pour les quelques dizaines de minutes à venir. Je me suis minablement planté en réservant pour 16 euros ma place. La côté bâbord donne vers le sud, donc à contre-jour pour les photos. Le vol étant complet, il n’est pas possible de négocier quelque échange que ce soit. 

Le contenu de la pochette, réduit à sa plus simple expression.

Le legroom qui reste raisonnable malgré la configuration hyperdense de l'appareil.

Il n'y a pas d'IFE, les démonstrations de sécurité sont donc distillées "à l'ancienne".

Le soleil est de retour ce qui a pour conséquence la formation de buée sur les hublots. On se croirait presque à Suvarnabhumi (BKK).

Les installations de la capitale roumaine étant assez réduite, le taxiing sera assez bref.

Cela permet d'observer cet A321 de Turkish Airlines en transit roumain avant de repartir à son immense base stambouliote.

Un A320 de Qatar Airways va repartir vers sa base en vol QR222. La capitale roumaine est donc reliée au Moyen-Orient avec Doha, Dubaï et Abu-Dhabi. 

Alignement sur la 08R, manette des gaz sur TOGA, adieu Bucarest, la revedere Otopeni !
Peu après, virage vers nord-ouest, ce qui permet d'avoir une vue générale sur les installations de l'aéroport.

Dehors, c’est assez couvert. Dommage, pour un mois de mai, j'avais espéré une meilleure météo…

Tant pis, je vais regarder un peu ce qu'il se passe à bord.
Si le port du masque était aléatoire entre LYS et OTP, alors là il devient une curiosité. Aucune annonce n’est faite dans ce sens même si les PNC le portent. Je succombe finalement moi aussi à cette pratique. Mon dernier vol sans masque, c’était il y a deux et demi. L’impression est assez surprenante au début, mêlant crainte et étonnement avant qu’un sentiment de liberté prenne le pas.

Par moments, le ciel se dégage et permet de découvrir Pitești (Roumanie)…

… ou la base aérienne de Kecskemét (Hongrie)…

… le dédoublement du Danube à hauteur de Százhalombatta et son impressionnante raffinerie, dans la banlieue sud de Budapest.

Ayant peu mangé durant mon transit, je décide de franchir le pas et de tester la "restauration" à bord.

Me voilà délesté de 5 euros pour un bout de pain avec une fine tranche de fromage avec un peu de crème. Verdict ? Pas terrible du tout, pas très imposant. Rapport qualité/prix plus que faible.

De nombreuses annonces sont diffusées pour rappeler qu’il y a un service de vente à bord de « babioles ». La brièveté du vol y est sans doute pour quelque chose.

Un aéroport plus fonctionnel : wien-Schwechat

Alors que nous survolons encore la Hongrie, la descente est déjà amorcée. On passe au nord du lac de Neusiedler en Autriche.

Kiss landing sur la 29.
On peut observer ce 777-200 (OE-LPF) qui arbore les couleurs des 60 ans de la compagnie, avant d'avoir porté celles d'Aeromexico et de Varig.

La Saudia qui vient ici en A320.

Un résumé du low-cost local avec même une fusion récente de ces deux acteurs.

Pendant ce temps-là, Emirates se fait la malle avec son "mérou".

Autre acteur low-cost, faisant la promo de l'Eurovision, cette compétition qui fait trembler jusqu'aux sommets des états.

Pas de jet bridge. On attend sagement les escaliers.

C'est le problème avec les compagnies low cost, faut tout faire. Votre serviteur a été obligé de se coller aux manettes et remplacer le first-officer.

Ça bouchonne un peu. J'ai bien fait de parler un peu avec ce sympathique commandant de bord roumain sur son métier et ses conditions de travail.

Personne pour aboyer, je ne vais pas me gêner.

Ce Dreamliner qatari fait un peu exception au milieu de ce hub Austrian.

Puis c'est le dédale des couloirs… 

Un jour les bretzels domineront le monde. Ils sont solidement implantés ici.

Passage de la PAF un peu chaotique avec en même temps trois vols à l'arrivée : Sarajevo, Londres et donc Bucarest. Ça coince un peu, il faudra compter 20 bonnes minutes. Les parafes ne sont pas (encore ?) en service. 

La sortie des artistes.   

Le FIDS del giorno.

 Le diagramme du vol.

Je prends le S-Bahn n°7. Il m'en coûtera 4,30 euros. C'est rapide, confortable et surtout d'un très bon prix. Quand je vois le montant à payer à Lyon, c'est un pur scandale.

Merci de m'avoir lu.