Bonjour à tous,
Continuons ce petit trajet (Paris -) Amsterdam - Paris - Lyon, avec le deuxième segment aérien, entre la capitale française et la capitale des Gaules.
Pour un rappel du pourquoi ce curieux routing, c'est dans le spoiler ci-dessous :
Etant à Paris du 9 au 11 mai pour le travail, lorsque je remarque que je n'ai pas de réunion en présentiel le mercredi 11 mai. Me vient donc une idée totalement logique :
Et si j'en profitais pour prendre l'avion entre midi et deux ? (Oui, déjà ça part mal)
Après quelques recherches, je note un bon tarif sur un Amsterdam - Paris - Lyon, à 77€.
Ce trajet a l'avantage d'avoir le premier vol sur le temps de midi, et le deuxième vol après 17h30 (je finirai plus tôt et voilà). Accessoirement, avec le bonus d'XP de 50%, ça me fait un gain de 11XP, ce qui fait un peu plus de 4% du seuil requis pour atteindre le Platinium.
Et côté avgeek, j'aurais le plaisir de :
- Redécouvrir la zone de Schiphol
- Redécouvrir le Crown Lounge Schengen
- Découvrir plus en détail le nouveau salon Air France du 2F, que je n'ai pu que parcourir rapidement lors de mon dernier passage
Reste à régler un "petit" détail : Comment se rendre à Schiphol pour partir le mercredi midi ? La réponse est assez simple : Je modifie le billet de TGV Paris - Lyon payé par mon entreprise pour un billet de Thalys Paris - Schiphol, 3h de temps de trajet, et internet pendant toute la durée : Parfait pour bosser donc. Et comme ça, mon employeur pourra participer à mon bien-être en finançant mes délires.
Un routing, un placement à bord, un OLCI…
Voilà donc le tout simple routing du jour :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF7646 - Économique - Paris CDG → Lyon - Airbus A321
A nouveau, que du très classique, et rien d'inédit pour la base de données, sur cette ligne domestique régulièrement reportée, y compris par moi. Et en Airbus A321 c'est encore plus classique !
Seule petite nouveauté pour moi, ce vol AF7646 que je n'ai jamais pris. J'ai en effet toujours volé entre Paris et Lyon sur le vol AF7648, jusqu'à présent, c'est à dire le dernier vol du soir. Ca m'évitera de rentrer à une heure indue pour une fois.
Lors de l'achat, je choisis la place 05F, juste après la J à l'avant de la cabine, un peu "au pif". A l'enregistrement en ligne, tous les sièges en avant de l'issue, sauf ceux de ma rangée, sont curieusement bloqués, je resterai donc ici.
Et comme déjà vu dans le précédent report, le tarif du surclassement est une vaste blague, vu le service médiocre.

A la découverte du nouveau salon, joie !
Nous nous étions laissés à la fin du report précédent, comme à mon habitude, devant le tableau des correspondances. Mon vol part dans quatre heures, j'ai du temps pour me détendre et boire un peu… Euh, pardon, travailler, c'est vrai que je suis censé être au boulot cet aprem.

C'est en étant un peu tête en l'air que je me retrouve dans la cathédrale du T2F-1…

Mais non ! Le salon n'est plus là enfin. Voilà qui est mieux, avec cette entrée un peu plus classe et visible que les anciens salons.

La première impression à l'entrée est lumineuse. De mauvaises langues diraient même "à contre-jour".

Le bien connu escalier… J'aime bien la configuration des lieux, des diverses zones d'assises, qui sont placées de manière assez "fluide" dans le salon.

La vue sur les appareils est très agréable, même si on est un peu loin des baies vitrées.

Tout au fond du salon, je me trouve une place qui m'offre une vue sur le 2F-2, monopolisé par Air France.

Une fois les affaires déposées, petit tour au buffet ! Tout d'abord un peu de charcuterie et du fromage, assez classique.

En face, un bar à salades, ainsi que du gaspacho.

Du côté des desserts, on a des yaourts et différents gâteaux, ainsi que des smoothies (je suppose) et de la salade de fruits.

Pas de plats chauds à l'étage actuellement, je redescends donc voir ce qui est proposé en bas. Il reste une part de quiche, et de la jardinière de légumes.

Le coin "comptoir" où on est visiblement censés pouvoir avoir d'autres plats propose des plateaux vides, de la quenelle et une cocotte de légumes… Mais il n'est pas staffé au moment où je passe, on peut donc faire une croix là-dessus.

Les couverts sont en métal et siglés, avec cette vaisselle que j'aime plutôt bien. Le cost-cutting n'est pas encore passé par là, espérons que ça continue ainsi…

Du côté des boissons, on ne peut pas dire qu'on manque de bouteilles de vins ! Pas moins de 20 bouteilles de rouge, 6 de champagnes et 10 de blanc.

Du côté des spiritueux, il y a un peu de choix, avec aussi des snacks à disposition.

On termine sur la machine à eau, à café, les softs et les bières.

Ma première sélection, avec des cold cuts, de la salade, et quelques douceurs sucrées, le tout accompagné d'un verre de rouge et d'eau.
Rien à redire sur la qualité des mets servis, c'est classique mais bon. Et le vin passe bien, surtout si on compare avec les vins KLMiens !

Un intrus arrive au T2F, avec cet ERJ-190 exploité par Norra pour Finnair.

Après une petite session de sieste travail, et histoire de ne pas mourir bête, je vais goûter le champagne, pas mon breuvage préféré, avec un peu de coppa pour accompagner le tout. Et bien je ne suis toujours pas un grand fan de ce pétillant, auquel je préfère certains crémants.

Petit passage aux sanitaires, qui sont propres.

Sur ce, je quitte le salon. Au fond, l'espace Clarins, qui était déjà réservé jusqu'à 18h à mon arrivée. L'idée de cet espace de soin est bonne, mais il faut visiblement un certain coup de chance pour trouver un créneau libre.

A bientôt sympathique salon ! Si l'offre reste assez classique pour Air France, il est agréable, confortable et lumineux. Il ne lui manque au final, selon moi, qu'un vrai choix de plats chauds.

Retour dans la cathédrale du terminal 2F-1…

Comme d'habitude, l'espace est trop étroit, surtout que l'embarquement de mon vol a commencé, et un A321, ça charge !

J'arrive à me glisser parmi la file Eco qui patiente, alors que l'agent en porte s'apprête à appeler la zone 3 à embarquer. Je passe donc en dernier dans la file prioritaire, ouf, mes privilèges sont saufs !

Ca a au moins le mérite de m'éviter le pré-embarquement que pratique désormais à peu près systématiquement Air France, il y a juste l'habituel bouchon en passerelle le temps que ça s'installe à l'avant.

Ce satané revêtement plastique sur les passerelles empêchent de faire une photo plus correcte de ce bel A321 en livrée Skyteam :)

Instant porte :)

Et demi-fuselage shot de cet A321!

Je m'installe à ma place, on retrouve quasiment la même vue sur la gare qu'à mon arrivée depuis Amsterdam…

Nous sommes sur un A321 en cabine domestique, le siège est donc fin, mais le legroom est plutôt bon.

Les sièges sont équipés de prises USB fonctionnelles, et le siège à côté de moi est équipé d'une voisine, à mon grand regret.

Ambiance en cabine, c'est bien rempli, y compris en J ! Des masques sont distribués à l'entrée de l'appareil pour les (très) nombreux étourdis qui n'en ont pas. C'est vrai que ça ne fait que deux ans que c'est obligatoire (et ça l'était encore à l'époque du vol).
Instant sympathique à la fin de l'embarquement, le commandant de bord viendra aider l'équipage commercial à caser tous les bagages dans les racks, je n'avais jamais vu cela avant.
Un passager lui fera d'ailleurs cette même remarque, le commandant répondra avec humour "Oh vous savez maintenant on fait tout, là je viens juste de faire le niveau d'huile et de nettoyer le pare-brise aussi !"

La vue devant moi, avec la mini tablette typique de ces sièges.

Air France et sa manie de nommer un chat un chien :)

En attendant que l'embarquement se termine, la très classique notice de sécurité.


Une fois l'embarquement terminé, le commandant vient faire son annonce en tête de cabine, et détaille le parcours de notre vol, qui durera 45 minutes (j'apprécie beaucoup ce genre de précision, vous connaissez ma "petite" passion pour la géographie). Il ajoute qu'il reste important de porter son masque, que la réglementation change certes dans quelques jours, mais que pour l'instant, il reste obligatoire.
On repousse peu après, pile à l'heure. L'occasion de revoir cet A321 Skyteam, qui partira juste après nous pour Schiphol.

A droite, un A320 qui fait du béton après être arrivé de Bordeaux depuis 4 heures, et à gauche, un A321 qui partira avec plus d'une heure de retard pour Brest, et qui cache un 737 KLM.

Le T2F-2, et l'extension du salon sur la droite.

Un 787 LATAM au T2E-L

Et au Hall M, un 777-300 qui revient d'Antananarivo.

On s'approche de la 26R, un 737-800 d'Alba Star qui décolle pour un vol de placement vers Bologne en Italie.

Et c'est à notre tour de nous élancer, au niveau du 2E-L…

Le Hall K, que j'aurais peut-être bientôt l'occasion de revisiter ?

Le terminal 2A, avec un plutôt rare A330-200 Kuwait Airways qui s'en retourne à son hub.

Le camembert du T1

Et tout au bout de la zone aéroportuaire, la large zone Fedex !

Domont à l'ouest de la ligne SNCF Paris - Le Tréport, et Ézanville à l'est.

On vire rapidement vers le sud, au niveau d'Argenteuil, avec les boucles de la Seine bien visibles (et les reflets aussi, désolé d'avance).

Le quartier de la Défense !

En bas de l'image, le domaine national de Saint-Cloud, avec sa vaste allée des Statues.

Sur le centre droit de l'image, le Château de Versailles, bien repérable grâce à l'alignement de ses bassins dans les jardins, et en bas à gauche, la base aérienne de Villacoublay.

Plein de reflets, mais au milieu, bien visible, l'ancienne base militaire de Brétigny, qui a fermé en 2012.

Trois minutes plus tard seulement, l'environnement est nettement plus champêtre, avec juste Malherbes sur la droite.

A 18h10, 17 minutes après notre décollage et après une croisière d'une minute à peine à 25.000 pieds, je ressens le début de la descente, alors que l'on longe la Loire, au niveau de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.

Le service arrive à notre niveau, malgré la courte durée du vol, la collation est servie avec le sourire et sans empressement visible. Ca sera un nectar d'orange pour accompagner ce financier aux amandes.

Le tout est rapidement consommé, j'aime beaucoup les financiers proposés par AF, d'ailleurs ! Le porte-gobelet est parfaitement adapté pour entreposer la collation marathonnée, le temps que le nettoyage de la cabine commence.

On suit toujours la Loire, mais le contre-jour associé à la brume empêche de bien voir Nevers…
Le commandant reprend la parole et nous annonce qu'après avoir diminué notre altitude de croisière, descendant de 25.000 à 21.000 pieds pour éviter une zone de turbulences, nous allons débuter notre "vraie" descente vers LYS, pour une arrivée à l'heure. J'aime bien ce genre de précisions !

Toujours la Loire, qui réduit de plus en plus en largeur à mesure que l'on approche de sa source… Bon, elle est encore à plus de 300km, la source ! Ici, on survole Marcigny, modeste bourgade, mais qui possède un marché hebdomadaire tous les lundis matin depuis… 1266 !

Je reconnais l'approche par le Nord sur LYS au survol de la vallée de l'Azergues, avec ici Chambost Allières. C'est peut-être parce que c'est ma patrie, mais je trouve le Haut-Beaujolais très reconnaissable vu du ciel !

Une fois passés les monts du Beaujolais, on retrouve le paysage de vignobles cher à mon coeur… Ici, pas de grands crus, juste l'appellation "Beaujolais", qui produit certes un certain nombre de piquettes, mais qui comporte aussi beaucoup de vignerons attachés à l'art de faire du bon vin, et qui tentent de s'en sortir malgré cette mauvaise réputation !

Le moment que je préfère de cette approche, le survol de Villefranche-sur-Saône et de Gleizé, où j'habitais encore il y a un an… J'aperçois même mon immeuble !

C'est désormais la Saône que l'on suit, ici vers Trévoux. La colline bien verte au fond cache en ses tréfonds la base aérienne du Mont-Verdun, immense complexe souterrain abritant de nombreux centres de contrôle et de commandement, entre autre chargés de surveiller le quart sud-est de l'espace aérien français.

La métropole lyonnaise se découpe au fond…

On commence à virer vers notre piste en survolant Saint André de Corcy, avec sa zone d'activités qui couvre quasiment plus de superficie que le village en lui-même.

Montuel, le long de l'A42, signe que l'aéroport est proche !

En effet, la piste 17L apparait rapidement !

1.400 mètres plus loin, on se pose sur la 17L, devant l'aérogare de LYS et sa gare TGV que j'aime tout autant que Chevelan.

Traversée de la 17R, avec ses fameuses traces de pneu.

Un A320 d'Easyjet en provenance de Figari se pose devant l'église de Saugnieu.

La jetée Hop! est quasiment vide, avec juste un Embraer qui fait son avitaillement.

Et nous arrivons en porte avec tout pile cinq minutes d'avance !

Sortie rapide de l'appareil, je peux enfin photographier le joli petit nez de notre A321 du jour ! Il s'agissait donc de F-GTAX, un petit nouveau dans mon logbook des A321 Air France. J'en ai désormais pris 10 sur les 19 de la flotte ! (Et plusieurs autres qui ont quitté la flotte)

Petit passage aux sanitaires, qui sont propres, mais qui en effet mériteraient bien une petite rénovation…

Sortie rapide, vu que je n'ai pas de bagages à récupérer.

L'étage des arrivées possède encore une boutique Paul landside.

Alors que du côté des départs, seul le Relay est encore ouvert, Starbucks a déjà mis les voiles.

Allez, un peu de tapis roulant (qui sont beaucoup moins souvent HS qu'avant d'ailleurs !) pour rallier la gare TGV !

Je vous ai déjà dit que j'aimais beaucoup cette gare ?

Descente sur le quai du Rhônexpress, qui est déjà à quai et qui partira dans cinq minutes.

Bienvenue à Lyon ! (Moyennant 15 balles quand même)

Terminons ce report avec la traditionnelle trace radar de ce vol plutôt direct !

Merci de m'avoir suivi dans ce petit trajet avgeek !
Au plaisir de vous lire sur vos reports ou en commentaires, et à bientôt pour d'autres vols (promis, bientôt il y aura un peu plus d'originalité) !
Salut mon cher Robin
Le passage au salon permet d'avoir quelque chose dans le ventre avant de monter à bord.
C'est effectivement très bizarre de voir le CDB aider les PNC à ranger les bagages dans les coffres !!!
Le pitch est bon, ça change des A318...
Le financier aux amende remplace la Galette Bretonne.
Vol court mais agréable.
Merci pour cette nouvelle contributions, à bientôt.
Bonsoir Hervé !
Je n'avais jamais vu le CDB mettre la main à la pâte comme ça, en tout cas, il semblait bien impliqué !
Ca fait bien longtemps que je n'ai pas pris d'A318 pour pouvoir comparer...
On retrouve un minimum de variété dans le sucré chez AF, comme il y a quelques années en somme, c'est pas plus mal.
Merci pour ton commentaire ! A bientôt :)
Merci pour ce report. J'adore la visite guidée durant le vol!! Au final, un salon de grande qualité ainsi qu'un en Y domestique qui leur tout autant. On rajoute un IFE naturel magique malgré le contre-jour et ça donne une chouette expérience.
À bientôt
LYSflyer
Merci pour le commentaire !
Content de voir que mes "cours de géo vus du ciel" plaisent :)
Et oui, même un vol domestique peut s'avérer être très agréable !
A bientôt :)