#10 sur 21 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
349 avis
Bonjour à toutes et à tous,
on se retrouve pour le vol retour de ce court week-end printanier au Mont-Saint-Michel. La liaison, dans ce sens, n'a jamais été reportée…on a les exclusivités que l'on peut…
Pour rappel, le routing, bien simple, est le suivant :
C'est donc sous un franc soleil que nous retrouvons l'aéroport de Rennes après une grosse heure de route à travers des paysages bucoliques. À cette heure-ci, les comptoirs des loueurs de voitures sont désertés, je gare donc la voiture au parking prévu à cet effet puis dépose les clés dans une boîte. Simple, facile mais toujours l'incertitude en cas de litige…heureusement, aucun problème pour moi!
Quelques pas séparent les parkings loueurs du terminal de RNS. Le curbside est agréable et l'aéroport, lui-même, est situé dans un faubourg de Rennes. Il règne ici une ambiance de petit aéroport familial.
Nous n'avons toujours pas de bagage en soute. Nous procédons directement airside en passant par un PIF où ce n'est pas l'affluence. Landside, RNS dispose de services basiques mais largement suffisants. Le FIDS est orienté domestique à l'exception d'une liaison AF vers AMS. TO fait sa pub et, à noter que LH commence à communiquer sur sa desserte de Rennes !
Notre avion du jour arrive alors que nous sortons du PIF. Contrairement à l'aller, les opérations sont parfaitement à l'heure. Dehors, U2 (pas le groupe) embarque pour NCE.
Airside, les installations sont basiques. Apparemment, il existe une buvette…fermée à l'heure de notre passage.
File d'attente pour le pré-embarquement. L'aéroport est tellement petit qu'en cas de départ quasi-simultané de deux vols LCC, ça bouchonne un peu. Nous utiliserons donc une salle certainement utilisée pour les vols hors-Schengen. Notez que les banques d'enregistrement sont visibles.
La salle d'embarquement est simple mais de nombreux bancs permettent à une majorité de co-pax de s'asseoir. Par contre, niveau services, c'est ultra-basique avec un distributeur automatique de cochonneries qui a le mérite d'être là! On sent bien que les LCC obligent l'aéroport à pousser les murs et que RNS est surtout conçu pour des modules régionaux.
Le turn-around est rapide et nous sommes lâchés pour rejoindre notre avion. LCC oblige, point de quelconque priorité.
Le cheminement vers l'avion est protégé des éléments et du souffle des réacteurs.
Embarquement simultané par l'avant et par l'arrière. À l'avance, ça bouchonne sur l'escabeau-passerelle dont la montée s'avère fort agréable et adaptée aux PMR.
En fond de cale, l'escalier est de mise. J'en profite pour vous présenter F-HTVK, un fringant Boeing 737-800 (en même temps, TO ne dispose que de -800…) âgé de près de 14 ans. Il a roulé sa bosse principalement en Asie. D'abord avec Hong Kong Express Airways puis Hainan Airlines avant de s'établir dans les cieux français. Juste avant la pandémie qui frappa la planète en 2020, il opéra quelques mois en Thaïlande en leasing auprès de la LCC Nok Air.
Les présentations faites, un petit instant porte pour le père fouetard.
Fuselage shot réglementaire tandis qu'un Airbus A320-200 d'Easyjet décolle en direction de NCE.
L'accueil en porte est très sympathique. Là encore, on sent que les PNC sont contents de travailler. La cabine, par contre, est bien loin d'être aussi agréable que le Sky Interior. On voit que cet avion doit avoir quelques milliers d'heures de vol sous ses ailes.
LYSflyer est magnanime et laisse mini-LYSflyer profiter du hublot. Le pas(taquès) n'a pas changé, je le trouve toujours aussi réduit.
Le dossier du siège de devant a, lui aussi, subit les foudres du crayonneur fou!
Le lot de bord est strictement identique. Je trouve l'identité visuelle de TO assez dynamique.
Instant PSU qui accuse le poids des années.
Forcément, LCC oblige, le ménage a été bâclé. Dommage…
L'embarquement ne tarde pas à prendre fin. Comme à l'aller, un bon taux de remplissage que j'estime à 80-85%. Il est temps de dire Kenavo à cet aéroport simple mais efficace.
Le roulage n'est pas bien long pour rejoindre l'entrée de la 10/28. Un backtracking est nécessaire pour rejoindre le seuil 10, en service pour notre décollage. En passant, nous croisons le VOR RENNES SAINT JACQUES.
Demi-tour sur la raquette en bout de piste pour un alignement en 10.
C'est parti, pleine puissance pour s'arracher de la courte piste rennaise.
Nous prenons notre envol face au parking cargo. Rennes, pour un aéroport de cette taille, est relativement très bien desservie par les compagnies cargo qui opèrent principalement de nuit.
Montée face à Saint Jacques de la Lande et, plus loin, la ville de Rennes.
La ville de Rennes s'offre à nous avant d'entamer un virage à 90° vers le Sud.
Passage à proximité du village de Corps-Nuds…je ne cherche pas à savoir l'origine du nom…
Le vol se poursuit au-dessus des paysages à dominante agricole de l'Ouest de la France. En croisière, nous passons non loin de Niort reconnaissable aux méandres de la Sèvre Niortaise.
Plus tard, c'est Brive-la-Gaillarde qui se laisse apercevoir dans la brume ainsi que son airport aéroport (BVE/LFSL) qui dessert plus de destinations britanniques que françaises.
Sous vos yeux ébahis, Figeac.
Plus de 24 heures plus tard, nous retrouvons Saint-Affrique alors que la descente est débutée depuis pas mal de temps.
Nous retrouvons, là encore, une connaissance. Le lac d'Avène survolé cette fois-ci à une altitude de 17000 pieds.
Passage au Sud de Lodève.
L'approche nous emmène à exécuter un large détour par le Sud de l'agglomération montpelliéraine. Nous passons sous la couche de brume.
Pour un poser un 30R, la large boucle mène l'avion au-dessus du golfe du Lion. Nous passons à proximité de Palavas-les-Flots.
En virage au-dessus d'une mer calme, c'est bon à savoir en cas d'amerrissage.
Aligné sur la 30R, en finale au-dessus le plage du Petit Travers située sur le cordon dunaire séparant la mer des étangs de l'Or.
Je passe sur les commentaires inquiets de certains co-pax qui s'imaginent que les PNT vont nous faire subir un amerrissage sans prévenir…
Terre en vue! Retard…retard!
Décélération sur la piste. En porte, un Embraer 190 KLM se prépare à repartir vers AMS. C'est bien calme à MPL.
On libère la piste.
Le roulage est rapide et nous arrivons à notre point de stationnement au contact. Très bon point, je pensais que TO n'utilisait pas de passerelle, je suis agréablement surpris. Dehors, ça s'affaire autour de KL.
Rapidement, la passerelle est connectée et nous prenons congé d'un équipage qui aura été très pro et sympathique. À MPL, le loueur blagueur fait sa pub.
La passerelle débouche vers une jetée vitrée très agréable.
Le parcours Arrivées permets d'admirer, une dernière fois, ces merveilles d'ingénierie que sont les machines volantes appelées avions.
Salle de livraison des bagages où les passagers du vol KL attendent leurs biens. La salle semble bien petite pour absorber le trafic estival. Quant à nous, c'est sans un arrêt que nous passons notre chemin.
Nous passons landside, dans une partie du terminal qui ne semble pas avoir été rénovée, contrairement au hall des départs.
Nous récupérons rapidement notre voiture puis, direction la maison, atteinte au bout d'une grosse heure de trajet, là encore.
Nous voici donc arrivés à la conclusion de ce routing riche en rebondissements mais qui fut, ma foi, fort agréable. Tant par la destination qui m'a réellement impressionné que par les conditions météorologiques à mille lieux de la réputation des lieux.
J'espère que vous aurez aimé cette série, je vous retrouve bientôt (j'espère) pour de nouvelles aventures!
N'hésitez pas à commenter ou à liker, ça fait toujours plaisir.
À bientôt
LYSflyer
Un vol très agréable du début à la fin.
RNS : Un petit aéroport sans prétention mais qui s'ouvre de plus en plus. Les installations sont basiques mais font le job de façon très honorable et efficace.
MPL : Parcours Arrivées sans bagage, difficile d'émettre un jugement exhaustif. Aucun reproche, c'est clair et efficace. Bon point pour l'utilisation de la passerelle.
TO : Un sérieux concurrent pour U2 et une compagnie LCC (certes) avec un potentiel certain. Les équipages sont très sympathiques. Je n'hésiterais pas à les utiliser à nouveau si le prix et les horaires sont adaptés. Un petit plus d'intégration au programme Flying Blue serait la bienvenue.
17 Commentaires
Etonnant de voir le CV de ce B737-800 avec une longue carrière en Asie.
"Simple, facile mais toujours l'incertitude en cas de litige…"=> Ne pas oublier de photographier la moindre rayure lors de la prise en charge de l'auto.
" Il règne ici une ambiance de petit aéroport familial. "=> Un chouia moins qu'à LRT :))
"LH commence à communiquer sur sa desserte de Rennes !"=> Ce serait drôle pour moi de faire GVA => RNS, via FRA ou MUC ! ^^
Un vol très correct sous le soleil, avec la compagnie aux sièges verts,
L'avion à bien bourlingué avant d'être adopté par TO...
Compagnie testé qu'une fois entre CMF - ORY - CMF.
Merci pour le partage, à bientôt !
Ah oui! J'avoue! Surtout que les vols commerciaux se font bien rare là-bas!
Je n'ai qu'une chose à dire : Go! ;)
Une liaison dont je rêve !
À bientôt !
C’est vrai. Ils m’ont fait stressé une fois à Rennes justement. Je laisse la clé dans la boîte et une fois à bord je reçois un appel du loueur qui me dit qu’ils ne trouvent pas les clés de la voiture. Finalement ils avaient mal regardé mais ça m’a donné un sacré coup de stress.
Rennes est vrai aéroport régional alors pour les vols en CRJ ou en Ejet c’est parfait mais pour des départs simultanés en 320 et 737 c’est plus compliqué.
Merci pour ce FR
#boulets et merci pour l'infarctus !
Je ne peux qu'être d'accord
À bientôt
Un vol sans mauvaise surprise, TO semble bien remplir ses B737 vers les aéroports bretons.
A bientôt
C'est une transversale de la mort. L'avion y est particulièrement compétitif face au train.
TO fait le job sur cette route.
Rennes semble un peu juste pour plus de trafic.
A bientôt
En effet, c'est, il me semble, l'idée à la base du projet de NDDL. En l'état de la croissance du trafic, NTE et RNS vont finir par rapidement être saturées. Ceci dit, NDDL n'est pas la panacée car, outre l'aspect environnemental, la plate-forme prévue me semble trop éloignée des villes pour être réellement attractive.
À bientôt
Ce coup ci le vol retour a été parfaitement assuré et maitrisé par TO ^^
A bientôt !
À bientôt
RNS est en effet bien situé, pas trop loin de la ville ni trop proche, bien desservi... La ligne LH vers FRA va peut-être permettre de développer un peu plus l'aéroport !
C'est l'impression que j'en ai aussi, l'aéroport est bien trop étroit pour les vols "nouvelle génération" où les low-cost semblent avoir l'air de pouvoir remplir n'importe quelle liaison avec des modules de 200 pax ^^
Je crois n'avoir jamais connu de dossier de siège en cuir sans traces de stylo dessus... Même lorsque j'avais pris le premier CRJ 1000 Hop à peine 2 ou 3 semaines après sa mise en service, le cuir blanc était déjà tout crayonné. A croire que les constructeurs les font dès l'usine ^^
Sinon, les mêmes remarques que sur le vol aller, qui montre encore une fois que TO sait motiver ses équipages :)
Et toujours les photos aussi sympas.
A bientôt ! (Je rattrape mon retard de lecture de tes FR comme je peux ^^ )
RNS est tout petit mais efficace.
Tu as raison de noter que la salle d'attente a surtout était faite pour les petits navions de Hop pas des B737 de 180 sièges!
La cabine a vécu, mais ça reste quand même plus agréable que RYR.
tu n'as pas cédé aux tentations du BOB?
Le pire, c'est qu'il me semble que c'était le cas! De toutes façons, les transversales sont de plus en plus en opérée par TO...
Il me semble que le pitch est plus réduit sur TO par contre.
Non. Par conviction, je préfère éviter le BoB...
À bientôt
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