Bonjour à tous !
Après un jeudi riche en émotions et en vols inutiles, me voilà reparti le samedi matin pour le "vrai" voyage (en sautant le premier vol LYS-CDG) ! Pour rappel, le routing dans le spoiler ci-dessous :
Tout commence donc en mars, suite à la lecture d'un report sur Ryanair, je me dis qu'il faudrait quand même que je teste cette compagnie, une fois, pour pouvoir dire "Je l'ai fait" (et me faire ma propre opinion sur la compagnie, accessoirement).
Comme je ne suis pas un grand fan de la compagnie (euphémisme), je cherche à payer pas cher un vol pour découvrir la compagnie. Après 300 ans de recherche, je trouve un Valence - Majorque le samedi 17 septembre, un court vol de 55 minutes qui coûte seulement 10€.
Voilà voilà. Il ne me reste plus qu'à trouver un Lyon > Valence, et Majorque > Lyon. Vous sentez le plan qui va être foireux ?
Je trouve quelques semaines plus tard sur Air France un Lyon > Valence via CDG le vendredi 16 septembre, et retour Majorque > Lyon via CDG le dimanche 18 septembre, en Business, pour seulement 325€, un tarif bien raisonnable pour de la J, toute européenne qu'elle soit.
Sauf qu'arrive septembre et sa grève des ATC le 16 septembre. Mon vol n'est théoriquement pas impacté selon Air France, mais je me méfie d'une annulation de dernière minute. Je change donc mon LYS > CDG > VLC du 16 vers le 15 septembre, avec un léger surcoût (vu que mon vol n'est pas annulé, pas de modification gratuite).
Cependant, la nuit d'hôtel supplémentaire à Valence coûte très, très chère, au dernier moment, pour une raison que j'ignore, à plus de 350€ la nuit dans un des seuls hôtels pas complet.
Je regarde alors, par curiosité, ce que peut me coûter un retour de Valence à Lyon le jeudi 15 au soir, et un Lyon > Valence le 17 au matin. Oui, c'est une idée débile de base, mais BON.
Et là, miracle, je trouve pour le jeudi soir un Valence - Lisbonne - Lyon avec la TAP, avec le Valence > Lisbonne en Eco en ATR 72 White Airways (pas de J sur le vol), et un Lisbonne > Lyon opéré par Bulgaria Air en Embraer 190 en Business, pour 229€, la veille du vol, un tarif bien correct donc.
Et pour le samedi matin, grâce à mes Miles Flying Blue, je trouve un LYS > CDG > VLC, en Business pour 62€ et 34.500 Miles (en éco c'était plus cher…).
Du coup, le routing sans queue ni tête est le suivant : LYS > CDG > VLC > LIS > LYS > CDG > VLC > PMI > CDG > LYS. Le tout à un tarif certes raisonnable pour plusieurs vols en J, mais je rappelle que tout cela est à la base pour tester un vol Ryanair à 10€.
Voilà voilà.
Routing, et absence d'exclu
Le voyage en plus synthétique :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5AF7651 - Affaires - Lyon → Paris CDG - Airbus A321
- 6AF9414 - Affaires - Paris CDG → Valence - Airbus A320
- 7FR8835 - Economique - Valence → Palma de Majorque - Boeing 737-800
- 8AF1659 - Affaires - Palma de Majorque → Paris CDG - Embraer 190
- 9AF7648 - Affaires - Paris CDG → Lyon - Airbus A321
Bon, pour le coup, j'aurais bien du mal à vous vendre une exclu alors que j'ai effectué le même vol deux jours avant, et que je l'ai reporté il y a 15 jours… Au moins ce vol permettra de comparer l'offre entre deux vols identiques d'un jour à l'autre !
Pas de capture d'écran du plan cabine, et mes souvenirs sont confus, vous échappez donc au pourquoi du placement à bord pour une fois.
Par contre, ce que je sais, c'est que la veille de ce vol, je suis prévenu que mon vol Paris - Valence est décalé deux heures plus tard. Ma correspondance à Valence passe donc de 3 heures à 1 heure, ça devient de suite plus tendu, surtout pour un vol Ryanair où l'embarquement peut fermer assez tôt… Nous verrons bien.
Autre détail, le vol de la veille que je devais initialement prendre le vendredi 16 septembre (jour de la grève ATC) aurait été intéressant à reporter, puisqu'il a fini comme cela :

Une jolie boucle pour revenir à Paris après le décollage, suite à un problème technique sans doute (l'appareil restera au sol toute la journée du 17 septembre)…
Le vol sera finalement effectué, mais dans l'après-midi, et en Embraer 190, avec donc une capacité assez réduite ! Je suppose que certains passagers ont été reroutés sur d'autres vols.
J'ai donc loupé une panne en vol et 250€ d'indemnisation, mais j'ai aussi évité un vol en J sur Embraer (sans siège neutralisé donc)…

Sur ce, allons-y !
Arrivée au 2F et direction le salon !
Après un vendredi de travail, je reprends le chemin de l'aéroport de Lyon à peine 26 heures après en être revenu… Le réveil à 4h du matin fut d'autant plus difficile.
C'est le parking P3 qui gardera ma titine au chaud pour le week-end, le plus proche du nouveau Terminal 1, mais avec l'obligation de passer à l'extérieur pour le rejoindre.

Je passerai l'intégralité du vol LYS-CDG à dormir pour être un peu plus en forme pour la journée ! Seule chose à retenir de ce vol navette, il était effectué par F-GMZD, un nouvel A321 dans mon logbook ! j'en suis à 12 A321 pris sur les 18 que comporte désormais la flotte (flotte qui se réduit avec le départ des A321-100 comme celui que je viens d'emprunter, à mon grand regret. Il est vrai qu'ils ont environ 28 ans d'âge déjà…).
On se retrouve donc dans le couloir des correspondances de CDG !

Pour moi, le chemin est bien connu (enfin, tant que j'ai repéré dans quel jetée du 2F on arrive…), et me voilà dans le salon, un peu plus rempli que le jeudi matin, avec une population différente (plus de familles, moins de voyageurs d'affaires).

Le FIDS indique bien mon vol retardé de 2h05, comme annoncé par AF. La porte est la F21, à mon grand désespoir (il s'agit d'une porte paxbus).

Mais ne nous laissons pas abattre pour autant, tout un buffet n'attend que moi !
Lait, jus de fruits, yaourt, fruits, comportes, confitures et céréales se trouvent par ici.

Des viennoiseries et brioches en quantité suffisante pour nourrir un régiment (bon, un petit régiment quoi) !

48 heures, 5 minutes et 12 secondes après ma photo de mon précédent FR sur ce vol AF9414, la configuration des cold cuts a bien changé : Les plateaux sont positionnés bien alignés avec le bac, alors que jeudi ils étaient en diagonales. 72 morceaux de fromage contre 64 jeudi, la consommation serait donc légèrement plus faible le samedi ?
(Vous comprenez pourquoi je mets tant de temps à écrire un report là…)

Au niveau du chaud, toujours des röstis…

Du lard grillé…

Et des œufs brouillés, avec un morceau de lard dedans, parce que certains n'arrivent pas à comprendre le principe de "Une cuillère à service = un plat".

Ma sélection, un peu moins modeste que le jeudi tout en restant fort raisonnable.

Le billet du jour, avec un tag bagage parce que j'ai oublié de changer mon étiquette FB de sac…

Mon fauteuil, à proximité de la grande baie vitrée au bout du salon, offre une belle vue sur le tarmac et le soleil levant, avec un A321 qui vient d'arriver de Bordeaux. Dans le ciel, sur l'extrême-gauche, on aperçoit la silhouette d'un A220 Air France qui est en finale depuis Hamburg…

Une "petite sieste" plus tard, il fait nettement plus jour, j'ai dormi quasiment trois heures ! Mon vol doit partir dans un peu moins d'une heure, et l'A321 sur le tarmac a été remplacé par un plus court A320 qui est arrivé en provenance de Lisbonne il y a 1h30 environ…
Après vérification du FIDS dans le salon, mon vol est passé de la porte F21 à la porte F48, c'est donc l'appareil qui me transportera que je vois là ! L'A319 s'est transformé en A320.

Une dizaine de minutes avant l'embarquement, je quitte le salon, qui est devenu plus chargé sans être plein non plus.

Embarquement et apprentissage de la patience
Le PIF général du 2F est bien calme, les agents attendent les voyageurs…

Me voilà donc dans la cathédrale de verre du 2F-2, avec une boutique Hermès en construction qui gâche un peu beaucoup l'architecture du terminal, avec cette boîte orange.

Arrivé en porte, l'embarquement a débuté en avance, avec appel des Skypriority, qui sont pour la plupart encore au salon…

Je passe donc sans attente et m'engage dans la passerelle avec ce revêtement des vitres dont seul ADP a le secret.

Instant porte, on peut noter qu'il est possible de continuer tout droit une fois à bord pour sortir par la porte 1R (mais je déconseille de tenter le coup).

La crevette est là pour nous accueillir, sur la carlingue de ce brave A320 immatriculé F-GKXR, et baptisé Rochefort. Il a été livré neuf à Air France en 2009, et est resté dans le groupe, mais est passé un temps sous les couleurs de Joon. Le voilà heureusement revenu dans le droit chemin.
C'est également un nouveau venu dans mon logbook, ce qui me fait désormais 17 A320 sur les 39 de la flotte AF actuelle.

Après un accueil souriant, à gauche toute pour aller à mon siège au 01F !

Depuis mon siège, je peux observer le manège de l'employé Servair qui… Est en train de vider le galley de tous les trolleys ?!
En effet, peu après mon arrivée, l'agent en porte vient voir le chef de cabine, ce dernier lui explique que l'on partira en retard (par rapport au retard prévu initialement), pour deux raisons :
- L'appareil initialement prévu, l'A319, a été refusé par le commandant de bord (je ne sais pas pourquoi, maintenance nécessaire ou nettoyage intensif à réaliser ?)
- Servair a envoyé le mauvais chargement à bord, c'est pourquoi l'employé est en train de tout remballer, pour repartir à la base Servair et revenir avec le bon chargement.
Le chef de cabine indique à l'agent au sol qu'il faudra rajouter un retard de 45 minutes sur notre retard actuel, au minimum…
Voilà qui compromet énormément ma correspondance à Valence !

Bon, je ne vais pas me stresser de suite pour la correspondance, passons plutôt à la découverte de la cabine, avec le pas toujours aussi limité au premier rang (mais qui permet de sortir sans avoir à faire bouger son voisin).

Vue de côté, avec les accoudoirs pleins qui abritent les tablettes…

L'avantage de ces cabines Smart, l'épaisseur du siège, l'appui-tête réglable !

Une splendide patère…

Là, pas de différence avec la cabine Métropole (à part l'emplacement), des prises USB sont disponibles. Malheureusement, malgré la lumière verte allumée, la prise sera inopérante pendant tout le vol. Le Wifi aussi, d'ailleurs.

La ceinture est siglée !

Et le plafonnier aux buses fermées.

La notice de sécurité…

Et son verso !

La cabine est bien clairsemée, et bientôt, plus aucun passager n'arrive alors que l'appareil est quasiment vide. Le chef de cabine a du mal à comprendre, il prévoit en effet un vol bien plus rempli.
Après un appel à,la porte, l'embarquement reprend : Le personnel en porte pensait que l'équipage voulait attendre que le catering soit rechargé avant de terminer l'embarquement, alors que… non. Petite incompréhension donc !

Attendons donc que la cabine se remplisse, et pour nous occuper, allons découvrir cet endroit extraordinaire que sont les sanitaires !

Dans les WC avant, dédiés à la J, les PNC ont confectionné un petit réceptacle pour accueillir des serviettes rafraîchissantes, avec des vomito-bag et une lanière tenant la serviette et les couverts d'un plateau Business. Astucieux et bien vu !

Comme toujours, une pensée à Katia… (Et oui, j'ai été au coiffeur 4 jours après ce cliché).

Comme le PNC le pensait, le camion de catering revient au bout de 45 minutes avec le bon chargement, mais l'employé Servair doit charger l'avant, puis l'arrière, ça prendra un peu de temps…
Pendant ce temps, nouveau drame : Le PNC de réserve qui devait venir renforcer l'équipage (passage d'un A319 à 3 PNC à un A320 avec 4 PNC nécessaire)
Heureusement, un steward à bord en tant que simple voyageur se porte volontaire pour assurer le service, c'est accepté par la compagnie. Pour le vol retour, l'équipage qui a passé la nuit à Valence et qui reprend l'appareil pour le vol retour est lui en nombre suffisant.

La porte avant est fermée à 11h50, mais le catering n'est pas encore chargé à l'arrière… Le commandant prend la parole et annonce un vol d'environ 1h35, et s'excuse pour le retard consécutif à de nombreuses choses, principalement suite à la reprise un peu compliquée après la grève ATC (les plannings ont été chamboulés et il faut un peu de temps pour remettre tout le monde et tous les appareils là où il faut), ainsi qu'un changement d'appareil en dernière minute, puis le problème de catering.
La cabine est finalement bien remplie : 8/8 pax en J, 163/168 en Y. C'est assez surprenant, étant donné que l'appareil prévu il y a encore deux heures était un A319. Je suppose que la capacité supplémentaire de dernière minute a été utilisée pour rerouter des passagers subissant d'autres perturbations (liée à la grève de la veille ?).

En attendant notre départ, le service commence en cabine Affaires, avec la distribution de la serviette rafraîchissante.

Une boisson de bienvenue est ensuite proposée, je me contente d'un verre d'eau. C'est assez rare sur les MC Air France de voir encore un service de bienvenue…

A 12h, nous ne sommes toujours pas partis. Ca commence à sentir le roussi pour mon vol Ryanair, même si nous partons immédiatement, nous arriverons vers 14h, l'embarquement ferme à 14h15, et il n'y a pas de circuit de correspondance à VLC quand on arrive par un terminal autre que le terminal low-cost/régional.
Un coup d'œil sur le tableau des départs à VLC m'informe que le dernier vol VLC - PMI est à 17h, ça devrait le faire pour atteindre l'île.
Pour assurer le coup à moindre coût, je réserve un billet sur ce vol de suite (histoire de ne pas me retrouver face à un vol complet bloqué à VLC), il s'agit d'un vol Air Europa Express effectué en Embraer 195, le tout pour la somme raisonnable de 60€.
A côté de nous, un A318 qui vient d'arriver en provenance de Zürich avec 2h30 de retard.

C'est parti pour le vol parnomarique (part. 1)
Nous repoussons finalement avec 2h38 de retard… Dommage, l'indemnisation de 250€ va me passer sous le nez je pense !

Passage au bout du terminal 2E-L, avec un 777-300 qui vient de faire le vol de James Bond (AF007, en provenance de JFK #teaser).

On tourne derrière le hall M, où Eva Air vient mettre un peu d'originalité dans ce terminal monopolisé par les codes-barres.

Un A330-300 Delta s'élance pour JFK…

Derrière, un Bombardier CS300 se prépare à partir pour Lisbonne, tandis qu'un Embraer 190 se pose en provenance de Clermont-Ferrand.

Nous sommes nombreux à partir à cette heure, un A330-900 d'Air Sénégal pour Dakar, et un 787-9 d'American Airlines pour Dallas.

On peut enfin s'aligner à 12h19, mais un collègue tente de nous prendre la place par la droite, il part pour Rabat ! Derrière, un 777-300 qui part pour Bangalore…

Tiens, une baleine que je n'avais pas vu venir ! Celui-là, je pense qu'on sait tous où il va…

On s'élance à 12h20, avec un 777-300 Thaï qui roule aussi vers la piste 26R, décidément bien fréquentée.

Encore du 777-300, cette fois sans alcool, puisque c'est la Saudia pour Riyad.

On prend les airs avec une belle vue sur le terminal 2A et ses livrées toujours aussi variées !

Le terminal 1, en travaux et fermé à l'époque.

Vue sur le centre Fedex, et sur notre winglet crevetté !

Goussainville, juste au bout de l'aéroport.

Une belle gloire du pilote, au-dessus de la forêt de Montmorency.

On vire vers le sud, avec Achères et son triage.

Un peu plus loin, un autre triage, celui de Trappes, avec le dépôt du même nom juste à côté. Sur la droite, l'étang de Saint-Quentin…

On arrive rapidement au-dessus de la Beauce et ses charmants paysages (IRONIE). En bas au centre, le village de Toury, depuis lequel Louis Blériot réalisa le premier vol aller-retour de ville à ville (entre Toury et Artenay, 26 kilomètres environ), en octobre 1908, avec tout de même deux pannes moteur.
L'aérien a un peu évolué depuis un siècle.

Au centre de l'image, la base aérienne 123 Orléans-Bricy, d'où décolla le premier avion à réaction français, le SO.6000 Triton.

Et juste au sud de la base aérienne, Orléans, que l'on survole d'un peu trop près pour en tirer un cliché correcte.

Qu'est-ce qu'on mange ?
De toute façon, fini le vol panoramique (notre druide), puisque le PNC arrive avec les plateaux repas ! Voilà le mien tel que déposé, avec du pain qui est proposé malheureusement mou et froid, les fours n'ont pas tournés.
Fort heureusement, le catering "petit-déjeuner" prévu sur ce vol a été changé pour des plateaux plus adaptés à l'heure du départ.

J'accompagne le plat de vin, un Saint-Georges-Saint-Émilion de 2019, pas mauvais mais pas inoubliable. A noter que le steward passera régulièrement proposer du pain et des boissons pendant le repas.

Le plateau, un peu mieux mis en place, avec les charmants couverts d'Air France.

Le ciel moutonne très joliment alors que l'on survole Châteauroux…

Le plat principal est composé de courgettes, d'asperges et de mozzarella, accompagné d'une salade de céréales. C'est bon, surtout grâce à l'assaisonnement qui donne de la fraîcheur et réhausse la saveur des céréales.
Au moins, c'est un plat végétarien, étant donné qu'Air France ne permet plus d'avoir de repas spéciaux en moyen-courrier, ça permettra à plus de voyageurs de profiter de la prestation…

Le fromage est lui toujours le même…

Une passagère ayant refusé le plateau repas, le steward peut répondre positivement à ma demande d'avoir du rab de dessert (après avoir demandé à la passagère en question si elle acceptait de me laisser son dessert, au cas où elle changerait d'avis). Je peux donc profiter de deux moelleux au chocolat, mon péché mignon ! (J'ai faim rien qu'à regarder la photo alors que je viens de manger)

Je demande un digestif pour faire couler tout cela, le PNC me propose une poire ou un cognac. Cognac ce sera, santé à tous !

On vient de survoler la Dordogne, qui serpente d'en bas à droite de l'image (vers Saint-Cyprien) jusque vers le centre…

Quelques minutes plus tard, la plaine de la Garonne qui est bien plus jaunie, avec Agen au centre de l'image, et la centrale de Golfech en bas de la photo.

Pour terminer mon repas, je prend un petit thé Ceylan. Alors que le matin, des tasses en porcelaine sont proposées, le reste de la journée ce sont des gobelets jetables qui servent en cabine Business… Le steward prend la peine d'en mettre deux, pour éviter que je me brûle, ainsi qu'un troisième pour poser le sachet de thé.
Pendant que je fais infuser mon breuvage, nous causons un peu, le steward me demande ce que je vais faire à Valence, je lui dit que je poursuis sur Majorque, il me donnera donc quelques conseils de visite, des choses qu'il a bien aimé faire sur l'île. Il me félicitera ensuite pour mon récent passage au statut Platinium, mais d'une manière naturelle, pas de manière forcée comme on le voit souvent.
Bref, si on compare à la prestation J de la TAP testé 36 heures avant, le repas est bien meilleur sur TAP, mais le service est bien plus amical et sympathique sur AF ! (Celui de la TAP faisait le travail professionnellement, mais gardait une bonne distance avec les passagers).

Vol panoramique (Part. 2)
Les reliefs commencent à poindre le bout de leur nez alors que l'on approche des Pyrénées… En bas de l'image au centre, la ville d'Auch.

Après un court passage nuageux, ça se découvre heureusement à nouveau pour admirer les Pyrénées ! En bas au centre de la photo, Arreau, petit village d'où partent plusieurs vallées montant vers les hauteurs.

Au centre, le Massif du Néouvielle, où se situe la station de ski de Saint-Lary-Soulan.

On s'apprête à passer la frontière espagnole, avec le Port de la Pez en bas de l'image, col à environ 2.450m d'altitude.

En bas au centre, le petit lac d'Ibón de Urdiceto, et derrière, la vallée de la Cinca, très pentue.

La Peña Montañesa, en bas un peu sur la gauche, forme un véritable "mur" atteignant entre 2.200 et 2.300m d'altitude.

Le réservoir de Mediano semble bien vide, il a une capacité maximale de 426 milliards de litres d'eau (ça en fait des pastis à diluer !).

La limite entre les contreforts des Pyrénées (Sierras Exteriores) et la plaine plus au sud est nettement marquée !

La longue bande noir est la Sierra de Alcubierre, une chaîne de montagne assez basse, qui tire sa couleur noir des pins qui y poussent. Ces montagnes abritaient auparavant de grandes forêts de feuillus et de résineux, notamment de chênes et de genévrier à encens, qui ont été entièrement abattues, en partie pour la construction de l'Invincible Armada durant son histoire.
La Sierra marque par ailleurs la limite entre la province de Huesca et celle de Saragosse.

Le réservoir de Caspe, en bas de l'image, construit sur la rivière Guadalope en 1989, à la place d'un ancien déversoir datant de l'époque médiévale et servant à l'irrigation. Suite à la construction du grand barrage de Mequinenza un peu plus au nord (pour la production hydroélectrique), de nombreuses terres agricoles furent inondées.
Pour compenser, le barrage de Caspe fut construit pour augmenter la réserve d'eau et permettre de gagner de nouvelles terres irrigables et donc cultivables.

On descend tranquillement vers Valence, dans les environs de Portell de Morella. On parvient à distinguer sur les flancs des montagnes d'anciennes terrasses, utilisées pendant des siècles pour l'agriculture mais désormais délaissées…

Approche, atterrissage, et contrôle surprise sur la gestion de la patience
Après un passage à travers les nuages, on se retrouve en approche finale sur VLC, à proximité de Cheste, avec la route CV-50 qui file sur la droite…

Et atterrissage à 13h54, avec les hangars d'Air Nostrum au fond ! 1h34 de vol, cinq minutes de plus que l'avant-veille, et j'ai pu expérimenter une approche sur la piste 12 cette fois !

Arrivée au parking à 13h57, avec 2h32 de retard, sympathique mais insuffisant pour prétendre à la compensation réglementaire. Mon vol Ryanair est censé terminer son embarquement dans 15 minutes, j'ai encore mes chances finalement…

Enfin, ça, c'est si le personnel au sol se débrouille pour nous faire sortir. Le PNC à l'avant de la cabine, après ouverture de la porte, remarque que c'est un escalier inadapté qui a été placé en porte, trop petit, et donc avec une marche énorme pour sortir de l'avion. Fermeture de la porte et attente qu'un escalier à la bonne taille arrive…
En attendant, le commandant prend en effet la parole pour s'excuser à nouveau du retard.

C'est finalement une dizaine de minutes après notre arrivée en porte que l'on peut enfin quitter l'appareil, sous le soleil valencien et avec les salutations de l'équipage !
Voilà une bien belle bête (quelque peu déformée avec le fish-eye sur la photo) !

Notre parking est situé à la limite entre le terminal régional (sur la gauche, vitré), et le terminal plus ancien, à droite. Le cheminement piéton est bien matérialisé (et le paxbus n'est pas pour nous).

Malheureusement, on arrive dans le terminal historique, avec son passage obligatoire landside…

Je me presse un peu vers la sortie, c'est donc sur cette photo toute moche que je vous laisse, à 5 minutes de la fin de l'embarquement de mon prochain vol !

La trace radar du vol, avec une altitude de croisière de 35.000 pieds et une trajectoire similaire à l'avant-veille, à part l'approche sur VLC.

Je vous retrouve très bientôt (si je trouve le temps d'écrire rapidement le FR…), pour mettre fin à cet insoutenable suspens !
Merci Robin pour ce FR
(bon, un petit régiment quoi) => ou alors juste les officiers.
Si tu comptes les tranches de fromages, c’est en effet un peu plus long à rédiger .
Je ne suis pas fan des premiers rangs car j’apprécie de garder avec moi mon sac.
Que de problèmes sur ce vol, avec un cumul des retards.
Alors est ce que ce sera Ryanair ou Air Europa pour le prochain vol ?
A bientôt
Salut Valérie ! Merci pour ton commentaire :)
Entre ça et le fait que je me perde dans mes recherches à chaque paysage survolé... Je pense que je peux passer facilement 10 heures à écrire un seul FR ^^
Je préfère aussi les rangs derrière pour le confort (avoir son sac et + de place pour les jambes), mais j'aime bien aussi pouvoir quitter ma place tranquillement... Donc je privilégie le premier rang pour les vols un peu longs.
La réponse très bientôt, le FR est prêt, je réponds aux commentaires ici et je publie :P
A bientôt :)
Bonjour et merci pour ce FR ! C'est le risque à payer lorsque l'on fait des correspondances avec des compagnies différentes... Néanmoins, 2h30 de retard était réellement difficile à anticiper. Les prestations à bord et au salon ont l'air bonnes toutefois, même que vous avez pris le temps d'en compter les tranches de fromage et de jambon ! Le plat végé est effectivement une bonne idée. Le moelleux au chocolat à l'air réellement délicieux ! En revanche, des gobelets en carton ne sont vraiment pas pratique et ne valent pas un service business... Les montagnes sont bien dépourvues de toute nappe de neige... Finalement, dans ce routing pour tester FR, vous allez peut-être manquer le vol FR ! C'est fort ça !!!!XD C'est peut-être un signe... A bientôt (à bord de FR ???)
Hello LeMatheux ! Merci pour ton commentaire :)
Je prévois toujours dans les 3 heures minimum pour les correspondances entre différentes compagnies (autant que possible), voire plus si j'ai accès à un salon. Mais ça ne suffit pas toujours ^^
Le salon AF a une offre qui change peu mais qui reste une valeur sûre, globalement.
Dommage que les plats végé ne soient pas un peu plus la norme sur AF, en l'absence de choix ça serait mieux...
Et bien d'accord, les gobelets carton, ça fait tâche. Surtout quand il en faut trois pour servir le thé, niveau écologie on repassera...
Je viens de survoler les Pyrénées : Elles sont désormais bien enneigées ^^
Louper le vol FR serait en effet pour le moins dommage... Ou pas :P
A bientôt :)
Merci Robin pour le partage !
Le vol du jour d'avant avec sa jolie boucle au dessus de Paris et le changement d'appareil sur un E90 a dû être pénible pour les passagers.
Superbe instant porte avec la porte ouverte de l'autre côté, très rare. Surtout avec un embarquement qui se poursuit. En même temps, pour essayer de rattraper le retard, c'est compréhensible.
Mais l'enchainement de soucis entre le changement d'avion, le changement de catering, l'escalier à l'arrivée ... Ca fait beaucoup.
Asterix sort de ce corps ^^
Le catering m'aurait convenu aussi, c'est original.
Hâte de voir la suite, Ryanair ou pas ?
A bientôt !
Hello Stephan, merci pour ton commentaire :)
En effet, les pax de la veille ont du bien galérer... Et en plus avec une arrivée à quasiment 18h à Valence au lieu de 11h30.
Merci pour les compliments sur l'instant porte ! J'ai en effet rarement vu un chargement du galley en même temps qu'un embarquement...
Clairement, les vols pour Valence étaient un peu maudits, entre la veille et l'accumulation de problème sur ce vol là. Et malgré tout ça, une indemnisation qui me file sous le nez pour quelques dizaines de minutes ^^
Le catering manquait juste un peu de quantité, mais ça valait le détour :)
A bientôt pour la suite !
Merci Robin pour ce FR :)
Double pas de chance entre le retard et l'impossibilité de faire une correspondance rapide à VLC (assez rare en Espagne).
A très vite pour la suite !
Hello Nico, merci pour ton commentaire :)
Les étoiles se sont alignées sur ce vol pour me faire stresser pour la correspondance ! Et on sent là que la partie centrale de VLC est assez vieille... Une petite rénovation (avec amélioration des parcours) ne ferait pas de mal !
A bientôt !